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Tout ce qui a été posté par January
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A l'audience du 10 : Gilles R., ancien commandant de police de l'IGPN: "Théodore Luhaka est intervenu ce jour-là (le 2 février 2017, jour des faits) car il n'a pas apprécié qu'un policier gifle un de ses amis. Il dit qu'il a tenté d'échanger avec les policiers, il cherche des explications mais il ne dit pas qu'il a été violent". La présidente rappelle à l'enquêteur que Théodore Luhaka lui a dit qu'"il y en avait un qui était énervé dès le départ". [...] L'avocat général demande à Fabienne V. (cdt police igpn) si selon elle, le moment où Théodore V. est frappé par le bâton télescopique de défense, il représente un danger pour les policiers, alors qu'il est appuyé sur le muret. (Ce moment a été filmé par l'une des caméras de la ville d'Aulnay-sous-Bois et a été largement diffusé dans les médias). La policière répond qu'à ce moment, pour elle, Théodore Luhaka s'oppose toujours à son interpellation. Elle concède qu'il représente un danger moindre à cet instant (où il reçoit ce "coup d'estoc" comme elle l'appelle), il représente un danger moindre.
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Pour rappel, le principal accusé , poursuivi pour "violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou infirmité permanente", encourt jusqu'à quinze ans d'emprisonnement et 150.000 euros d'amende.
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C'est ce que je dis. Aucun rapport. Next. Ici c'est la victime, point.
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@hybridex Un voleur si. Il a été condamné. Mais peu importe, ici : c'est la victime Et tous ceux qui pensent que c'est tout à fait normal (pour pas dire plus hein) que ce mec soit handicapé à vie, je crois qu'ils peuvent passer leur chemin.
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Ce n'est pas ce que @Mite_Railleuse te dit, je cite : Sinon, quand un policier est blessé, tu affirmes aussi péremptoirement, que ce sont les "risques du métier" et qu’il doit "assumer" ? C'est bon, chez toi on assume de ramasser une balle dans la peau par un délinquant ? C'est normal, on n'en cause pas, ce sont "les risques du métier", on n'a pas à juger quiconque ? Soyons raisonnable hein. Vraiment. Et honnête.
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Exactement. Ici, on suit les audiences et on commente les audiences. Ca ne l'est pas.
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Les déclarations des policiers mis en cause Marc-Antoine Castelain "Je suis intervenu pour dégager mon collègue d’une situation délicate, dans le cadre d’une interpellation très difficile face à un individu qui se rebellait, s'est justifié Marc-Antoine Castelain, 34 ans, le principal accusé de ce procès. J’ai utilisé un coup qui a été enseigné à l’école, j’estime qu’il était règlementaire et légitime". Le policier, auteur du coup de matraque à l’origine de la perforation de la zone péri anale de Théo, est poursuivi pour des violences volontaires ayant entrainé une mutilation ou une infirmité permanente sur la victime. Une blessure dont il se dit aujourd'hui désolé. "C‘est une blessure grave, j’en ai conscience et j’y pense tous les jours. Je voudrais renouveler ma profonde compassion auprès de Mr Luhaka." Très ému, parfois au bord des larmes, Marc-Antoine Castelain a affirmé devant la cour avoir tout perdu depuis cette affaire : son métier, choisi par vocation, son appartement en Seine-Saint-Denis dans lequel il n'est plus jamais revenu depuis le début de l'affaire en déléguant son déménagement à des amis. Jusqu'à songer au suicide. "Du jour au lendemain, on vous traite avec la pire des étiquettes qui est celle d’un violeur. Moi, tout ce que je voulais, c'est me rendre utile, je voulais servir mon pays." [...] Jérémie Dulin Accusé d'avoir frappé Théodore Luhaka alors qu'il était à terre, menotté, et qu'il ne représentait plus de danger pour les policiers, Jérémie Dulin doit répondre devant le tribunal de Bobigny de violences volontaires ayant entraîné une ITT supérieure à 8 jours par personnes dépositaires de l’autorité publique avec armes et en réunion. Il risque jusqu'à sept ans de réclusion criminelle. Suspendu de ses fonctions sans salaire pendant plus d'un an, le policier a le sentiment d'avoir été "lâché comme une vieille chaussette". "Sur le moment, j’ai pas compris ce qu’il s’était passé. La rupture a vraiment été sévère. Faut avoir un morale en titane pour tenir car du jour au lendemain, tu te rends compte que tu peux plus payer le loyer". [...] Tony Hochart "Je venais du Nord Pas-de-Calais, d'un tout petit village. J'avais un stress positif mais qui me donnait envie de venir au boulot pour lutter contre les différents trafics et aider la population. Jusqu'à cette intervention du 2 février, je n’avais pas rencontré de situation stressante, relate l'agent, également accusé de violences volontaires. Sorti dans les premiers du concours de police, très apprécié de ses collègues et de sa hiérarchie, il avait fait le choix d'exercer en Seine-Saint-Denis à sa sortie d'école, comme Marc-Antoine Castelain, mu selon ses dires par "la grande misère humaine et la grande détresse sociale" de ce département. "J'avais le sentiment que je pourrais être utile. Je pensais devenir un bon policier." Complet : https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/seine-saint-denis/proces-de-l-affaire-theo-je-ne-suis-pas-un-violeur-je-ne-suis-pas-un-criminel-2903456.html
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C'est pas non plus le sujet mais tu peux digresser avec ta critique, pas de problème. Combien d'auditions ? Ca donnera peut être une partie de la réponse au pourquoi ça a été si long. Mais c'est très souvent trop long, je suis d'accord. Vas-y poste !
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Premiers éclats de voix hier avec l'audition de l'igpn.. Me Vey : "On a bien compris que ce sont là des policiers qui soutiennent des policiers". Thibault de Montbrial réplique un peu plus tard : "Ce procès n'aurait même pas dû avoir lieu, nous allons le gagner". Ce qui était débattu ces premiers jours était surtout la légitimité du geste. On comprend que c'est tout l'enjeu. Si le geste est jugé légitime, la condamnation du principal accusé sera moindre. Hors sujet. Revoir toute l'affaire Theo Luhaka parce-que c'est de cela dont on parle.
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Le sujet vise à commenter les audiences. Et... "Si le sujet ne vous intéresse pas, n'y participez pas". Re merci.
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Du 18 au 21 janvier, plus de 6 000 événements littéraires auront lieu en France dans le cadre des Nuits de la lecture. Focus sur les temps forts de cette huitième édition qui met le corps à l'honneur. Aux côtés de nombreux événements locaux et scolaires, certaines institutions ainsi que des lieux culturels ou sportifs ouvrent leurs portes et proposent des activités et des représentations inédites. Entre concerts, lectures théâtralisées et spectacles vivants, nous avons sélectionné quelques événements gratuits à ne pas manquer. C'est par là : https://www.francetvinfo.fr/culture/livres/nuits-de-la-lecture-les-evenements-de-l-edition-2024-a-ne-pas-louper_6278892.html
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Finalement j'aime bien Fañch https://www.lavoixdunord.fr/1417328/article/2024-01-10/kaymronne-spencer-djustyne-et-si-arretait-de-se-moquer-des-prenoms
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Deuxième jour au procès de trois policiers jugés, devant les assises de Seine-Saint-Denis, pour "violences volontaires" commises à l’encontre de Théodore Luhaka le 2 février 2017 à Aulnay-sous-Bois. La cour a entendu plusieurs commandants de police de l’IGPN, police des polices, dans cette affaire rebaptisée depuis 7 ans "l’affaire Théo". https://www.tf1info.fr/justice-faits-divers/en-direct-affaire-theo-luhaka-le-proces-pour-violences-volontaires-plusieurs-commandants-de-police-de-l-igpn-entendus-ce-mercredi-devant-cour-assises-de-bobigny-2282150.html Trois policiers comparaissent depuis mardi 9 et jusqu'au vendredi 19 janvier devant les assises de Seine-Saint-Denis à Bobigny, dont l'auteur du coup de matraque poursuivi pour "violences volontaires ayant entraîné une infirmité permanente". À la barre, un commissaire enquêteur de l'IGPN, la police des polices, commente sobrement la vidéo et qualifie les gestes des fonctionnaires de "réglementaires", selon lui. La cour regarde la photo de la housse du siège de la voiture de police largement tachée du sang de Théo. Ce n'est qu'une fois le jeune homme arrivé au commissariat qu'une policière à l'accueil s'est préoccupée de ses saignements importants à l'entrejambe. Le commissaire de l'IGPN parle pourtant de "réactivité remarquable" des équipes, explique que le policier qui portait la matraque semblait de "bonne foi" en audition, quand il trouvait "incompréhensible, invraisemblable, improbable" qu'un de ses coups ait pu produire une telle blessure. L'avocat de Théo, Antoine Vey, lui lâche : "Mais Monsieur, vous n’avez pas envisagé un instant, que cela puisse être non pas de la bonne foi mais du déni, voire de la concertation ? Pourquoi l'un des trois policiers a-t-il effacé de son téléphone la photo humiliante qu'il avait prise de mon client, en sang, au sol au commissariat ? Pourquoi l'auteur du coup de matraque a commencé par dire que c'est la victime qui avait glissé toute seule sur ce bâton télescopique ? Pourquoi ces policiers n'ont pas tout de suite appelé les secours ? Ces questions-là ne vous taraudent pas ? Vous ne vous y attardez pas", dénonce Antoine Vey. Une façon, pour l'avocat, de pointer du doigt le manque d’impartialité de l'enquêteur de l'IGPN. Ce dernier balbutie : "Je n'étais pas sur place" ou encore "vous poserez les questions aux intéressés", "je ne sais pas". Le commissaire ne passe pas un très bon moment. https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/arrestation-violente-a-aulnay-sous-bois/affaire-theo-luhaka-les-videos-de-sa-violente-interpellation-diffusees-au-deuxieme-jour-du-proces_6295083.html Pour ceux qui seraient tentés de faire le procès de la victime, ce n'est pas le bon sujet. Merci.
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- theo luhaka
- proces
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Kevin dut également s'habituer aux codes de la tribu, assez simples mais peu explicites. Clamer la mort du patriarcat mais attendre tout de même que la maîtresse de maison ait saisi sa fourchette avant d'entamer son plat. Placer des mots anglais avec un air de regret, comme si on ne pouvait pas faire autrement. Afficher un mépris blasé pour les politiciens tout en commentant leurs moindres frasques. Revendiquer avec fierté des racines provinciales, limougeaudes dans le cas de Kevin, ce qui aurait bien fait rire ses parents qui étaient de nulle part et fiers de l'être. Toujours se présenter par son prénom, signe de modestie entre gens connus ou qui pensent l'être. Citer des auteurs radicaux à condition qu'ils soient morts et donc inoffensifs. Ne jamais porter une ceinture noire avec des chaussures claires, quand bien même les tenues débraillées étaient permises voire encouragées. Ricaner dans les restaurants prétentieux où les menus indiquent "titiller les papilles" pour "entrée" et "fraîcheurs gourmandes" pour "plat principal". De manière plus générale, critiquer dans les moindres détails tous les attributs de la réussite, afin de bien montrer qu'on les possède. Ne pas parler d'argent, y compris et surtout du montant de la levée de fonds, pour maintenir l'illusion que celui-ci ruisselle naturellement et pour tout le monde. S'indigner des inégalités avec une tristesse fataliste. Rire aux blagues de cul les plus triviales mais baiser le moins possible. Et surtout, surtout, le premier des codes : feindre de croire qu'il n'y en avait pas, qu'on se rencontrait tous par le plus grand des hasards et qu'on s'acoquinait de manière parfaitement spontanée. Humus - Gaspard Koenig
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Les gens qui "se reconnaissent"
January a commenté un(e) billet du blog de January dans Extraits de lecture
Je ne parviens pas à considérer la notion de manque, de "chose manquante" qui viendrait compléter. Je ne le vois pas comme ça, je vois.. une plus-value qui vient augmenter notre "version". Un tandem qui "s'augmente" l'un - l'autre. Je ne parviens pas non plus à intégrer la "quête". Pour moi c'est autre chose ça, on ne le cherche pas, subitement, il y a une évidence puissante. -
Les gens qui "se reconnaissent"
January a commenté un(e) billet du blog de January dans Extraits de lecture
C'est quelque chose qui ne peut être dit, écrit. Lorsque ça arrive, c'est quelque chose à l'intérieur, une sensation d'ancrage puissant mais paisible, une attache pour devenir plus libre, je ne sais pas le dire. C'est quelque chose d'évident, sans pouvoir expliquer ce qui l'est, sans avoir besoin ni envie de le faire. On "sait". C'est tout. -
Vague de froid : les médias en font-ils trop ?
January a répondu à un(e) sujet de Fantasio128 dans France
Oui ici les saleuses on tourné hier soir, cette nuit, il a commencé à neiger il était 5 heures.. -
Oui j'ai bien compris je pose la question du point de vue linguistique.
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Si on dit Fanche, bah alors ça sert à rien le tilde ?
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ñ = alt +164 (165 pour la majuscule) Ca se prononce comment ?
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Je pense que c'est terrible les aboiements de chiens. Je sais, ici, ils se répondent, ça peut durer des jours et des nuits. Mais est-ce qu'il y a seulement une solution ? Je n'aime pas le principe des trucs anti-aboiements alors..
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Il y a ce type qui vit près de chez moi. C'est un ancien pandillero qui est revenu vivre dans son village. Il cultive la terre, s'occupe d'un terrain de son père où pâturent des vaches. Quelquefois il passe dans un vieux pick-up vert cabossé, quelquefois il est à pied. On se croise de temps en temps. Parfois on est l'un en face de l'autre dans le minibus qui nous conduit à la ville la plus proche. Il a des tatouages partout, jusque dans le cou, jusque sous les yeux. Il a à peu près mon âge. Nous ne sommes pas du même monde. Je ne sais pas où il est allé. Il ne sait pas non plus où je suis allée, moi. Pourtant, quand on échange quelques mots de politesse sur le temps qu'il fait, je lis dans son regard comme si je regardais des poissons nager sous la surface d'un lac. Et lui aussi me lit comme un livre ouvert, un livre écrit dans une langue qu'il n'est pas sûr de comprendre mais qui lui parle quand même clairement. Je ne peux pas deviner ce qu'on lui a fait exactement, ni ce qu'il a dû faire pour oublier un peu ce qu'on lui avait fait, mais je sais qu'il est le fantôme d'un vivant qui n'a pas eu sa chance. Je ne peux pas être sûre, mais j'ai l'impression qu'il sait cela de moi, lui aussi. Ce n'est pas triste. C'est juste une évidence un peu étrange avec laquelle on vit. Nous avons cela en commun, cet indicible, qui ne fait pas pour autant de nous des gens capables de devenir amis ou quoi que ce soit. On apprend à vivre en sachant que ce monde sera toujours là, au détour du chemin. Triste Tigre - Neige Sinno