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Mórrígan

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Tout ce qui a été posté par Mórrígan

  1. Tout à fait, ces statues de crucifixion sont déjà bien glauques. Elles sont dérangeantes. Il est pénible de les avoir encore sous nos yeux. Il doit bien exister des symboles religieux plus positifs. Y ajouter un masque avec une boule dans la bouche, façon sado-masochisme, ajoute encore au mauvais goût. Pour le reste, déjà est-ce que ce Jésus a existé ? Et comment le sait-on ?
  2. Certains sont très bizarres, en effet, dans leurs réflexions, mais là c'est complètement déplacé. "Je ne suis pas vétérinaire" laaaaul. L'un de mes clients, un éminent chirurgien, s'était assuré qu'il n'y avait pas d'enfants dans le périmètre, avant de réserver chez moi : "Vous êtes sûre ? Vous me le garantissez ?". Au bout de sa vie !
  3. Salut Beltégeuse, Si plusieurs personnes ont eu affaire à ce genre de réflexions, émanantes des mêmes gynécologues, elle pourrait être prise au sérieux. Et, en général, les professionnels se connaissent aussi entre eux. Certains sont vraiment sans complexes.
  4. Ce n'est jamais évident de montrer son intimité à autrui et quand bien même c'est un professionnel. On se sent vraiment vulnérable. Certains en profitent. Pour le coup, il me semble compréhensible de consulter un(e) professionnel(le) qui ne sera pas désobligeant(e) dans ses sorties, quoi que la mélanine ne garantie rien. C'est honteux de lancer à une jeune femme au moment de lui prescrire la pilule que normalement les africaines veulent des enfants (sous entendu en nombre) pour les allocations. Il semble qu'il est aussi possible de remonter ces faits, auprès de l'Ordre des médecins.
  5. Certains savaient (comme toujours) que Jacqueline Sauvage était battue. Ceux-ci pensaient que ce serait "la Jacqueline" qui y perdrait la vie, comme en ont témoigné différents citoyens à travers les médias, à la barre. L'histoire de Jacqueline Sauvage ici, à la Selle-sur-le-Bied (Loiret), tout le monde la connaît bien. C'est dans ce village qu'elle a vécu un calvaire, celui d'une femme battue par son mari pendant 47 ans. Alors ce matin, jeudi 29 décembre, la nouvelle de sa libération est accueillie avec joie. "C'est bien que ça soit avant la fin de l'année, elle a besoin de reprendre une vie normale", souligne cette passante. Les habitants ont pris part aux pétitions C'est dans cette maison qu'elle vivait avec son mari. Certains voisins assistaient au quotidien à ces violences. Ils ont même témoigné en sa faveur devant la justice. "Comme je le dis devant les juges, elle nous a rendu un grand service, sinon, il aurait tué quelqu'un d'autre", explique une femme. Tout au long du combat, les habitants ont pris part aux pétitions, même monsieur le maire n'a pas hésité à prendre sa défense. https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/justice-proces/affaire-jacqueline-sauvage/liberation-de-jacqueline-sauvage-les-habitants-de-son-village-soulages_1991625.html Parce qu'elle n'a pas déposé plainte -comme bien d'autres- elle n'aurait pas été battue... C'est là tout le mépris de la société envers des femmes, dont on préfère détourner le regard, et cela n'a pas réellement changé depuis 2012. Triste.
  6. Tant que le mariage existera, il sera nécessaire de laisser une porte de sortie. Trop d'individus sont restés prisonniers du mariage, puis ensuite du veuvage. On peut se tromper. Évoluer différemment aussi. L'adultère reste un des principaux motifs du divorce, si ce n'est (encore) le premier motif du divorce. S'il n'est plus considéré comme un délit depuis les années 70, des divorces pour faute aux torts exclusifs de l'époux-se infidèle sont toujours prononcés. Il est vrai que de plus en plus de femmes sont infidèles, mais toujours moins que les hommes, selon des études récentes. En accord, au sujet des unions précipitées ou des unions pour de mauvaises raisons. Se marier après avoir fait un ou plusieurs enfants, par exemple, apparaît comme une suite logique pour certains, et alors que l'enfant, ou les enfants, n'ont déjà pas été conçus dans l'amour (ou suffisamment dans l'amour). Certains ont aussi envie de faire la fête (ils pourraient pourtant faire un méga anniversaire ou un barbecue géant) ou payer moins d'impôts.
  7. Sous cette chaleur, ce serait suicidaire. J'en ai déjà préparé plusieurs, jusqu'à une cinquantaine de personnes, et sans paella, avec des petites fleurs partout dans les plats, des mini pavlova, et des pièces montées (encore avec des fleurs). Dresser les coupes de champagne, garnir de lierre, faire dinette... j'adore, j'adore. La fideua ce sera pour demain, la flemme pour ce soir, je me vais me faire inviter quelque part.
  8. Daisy a mis fin à ses jours, la semaine dernière...
  9. Merci pour votre charmante proposition, néanmoins je vais devoir décliner. En effet, les sujets nombrilistes classés en philosophie, n'ont guère d'intérêt à mes yeux. Cette section, qui n'a de philosophie plus que le nom, n'est plus que collection de blogs. Pour le reste, vous minimisez encore cette tradition héritée de la pornographie des années 90. Rien de nouveau sous le soleil.
  10. C'était une blagounette pour signifier que je fais toujours bien trop de paella #la mamma Léna. Je l'ai toujours connue comme cela ceci dit (en quantité, dans une maxi poêle). Du coup, j'ai fait des barquettes et quelques heureux. Avant la fin de la semaine : fideuà.
  11. Encore de la paella, toujours de la paella. Préparée hier soir, pour une petite famille de... 35 personnes.
  12. Des sujets, vous en avez créé d'autres. Force est de constater que vous aimez particulièrement soumettre votre particularisme à la réflexion d'une agora. La multiplicité des partenaires est devenue, quant à elle, plutôt banale, pour des hommes autant que pour des femmes, comme il existe autant d'adeptes de fast-food... Tant il s'agit de promouvoir une pratique visant surtout à la démolition -psychique et physique- de femmes (une contre tous)/avilissante spécialement envers les femmes, tout en oubliant jamais de ponctuer que vous êtes teeeelllement contente, que vous êtes toute pleine de gratitude, ou encore que c'est également grâce à cette paraphilie que s'est révélée votre féminité (sic) ; soyez certaine que vous trouverez réponse. Je ne suis pas cool et pas arrangeante, et croyez-le bien plutôt têtue. Selon l'historienne et féministe Mona Ozouf, l'ancien monde s'est écroulé avec l'avènement de la pilule. C'est incontestablement une avancée, toutefois, l'ancien monde, nous nous y noyons toujours tant que des femmes sont encore harcelées, battues, chosifiées, excisées, voilées, vendues, tuées (crimes de propriété), tant que leur image est toujours dégradée (au moyen de la publicité, de la pornographie mainstream)... et plus trivialement, tant qu'elles s'ennuieront au lit ! Tant qu'il y a une infériorisation des femmes, tant elles ne sont toujours pas vraiment prises en compte. Dans quel univers est-il compréhensible d'être excité par une personne humiliée, battue, tirée par les cheveux, collectivement appropriée, étranglée ? Mais enfin : ça ne va pas bien ? Je ne plébiscite pas ce monde qui se confond autant avec l'ancienne école (qui a laissé faire) que la nouvelle école (qui continue à laisser faire), tant il ne s'agit toujours pas de remettre en cause les violences viriarcales dont se rendent complices quelques femmes. C'est un continuum violent et sûrement pas la liberté. Enfin ce n'est pas ma définition de la liberté, et tant pis si ce n'est pas féminin. Je serais alors asexuée, comme les anges.
  13. C'est justement parce que notre société est de plus en plus inclusive que toute exclusion (même motivée) nous paraît de plus en plus insupportable. Cette année, en raison du covid, la fréquentation des campings a nettement diminué, au profit d'autres professionnels du tourisme (location de meublés). Tous les campings ne sont pas adaptés aux personnes handicapées, ce n'est pas vraiment une surprise. Des campings ont le label Tourisme et handicap, celui-ci apporte la garantie d'un accueil efficace et adapté aux besoins indispensables des personnes handicapés. Il ne devrait pas être si compliqué de louer dans ces campings labellisés, pour l'année 2020 (et peut-être même pour 2021).
  14. Je vous renvoie au sujet que vous avez créé en sexualité quant à la « fréquence sexuelle » (finalement créé afin de nous conter votre particularisme scabreux). Il est hors de question que je cite ici des morceaux choisis en sexualité (les liens ne passent pas, les gosses n’ont pas besoin de lire ces horreurs), nous en avions déjà discuté. Vous avez besoin d’une aide psychologique voire psychiatrique (si ce n’est pas du pipeau, comme certain-e-s le redoutaient).
  15. Ce n’est pas parce que des femmes collectionnent, tout comme des hommes, que c’est épanouissant et forcément orgasmique. Nous pourrions penser que coucher avec mille personnes est une merveilleuse manière d’étendre le champ de son imagination, de son appréciation et de ses connaissances anatomiques. Pour cela, il faudrait avoir couché avec ces mille personnes, en leur prêtant toute l’attention qu’elles méritent, en leur posant des questions, en s’intéressant vraiment à elle. Ce qui demande tout de même un certain investissement en temps. Or, au royaume des coups d’un soir, ce temps n’est pas donné. Il n’est même pas envisagé. Dans de telles conditions, avoir couché avec mille inconnu(e)s revient à n’avoir couché avec personne. C’est de la gymnastique, et encore ce n’est pas sympa pour les gymnastes. Quand on a besoin de rien, et débarrassés ainsi de tout intérêt (matériel, financier ou parce qu’on n’est pas doué en quelques domaines, que l’on recherche une boniche je pour préparer ses repas et repasser ses chemises etc...) l’amour peut ainsi mieux s’exprimer. Même pas quand vous avez tenté de faire passer cette pratique barbare comme inhérente à notre culture française ? (La question est purement rhétorique, ne vous en faites pas). Pardonnez-moi si je tique, les victimes arrivent malheureusement à leurs fins.
  16. Quel que soit le nom que vous leur donnez, vous faites bien souvent référence à ces pratiques barbares et de façon plus ou moins prosélyte (ou de moins en moins subtile). Dans l'un de vos fils, vous vous êtes davantage étendue sur le sujet, en effet, jusqu'aux candidatures. Il n'y avait rien à confondre ou interpréter, puisque suffisamment explicite. Les victimes -des femmes mais aussi des hommes- ont plutôt dans l'idée de se foutre en l'air, avec récurrence, que de nous chanter les louanges de ces barbares. Il n'y a pas plus de slut shaming, que de victim blaming, vous concernant.
  17. Pas vraiment, mais il faut faire l'effort de la réflexion. La résistance, l'esprit critique même sont un épuisement, la masse culturelle est si lourde à porter... Si j'oriente vers un échange à portée plus générale, c'est surtout afin que vous évitiez encore de verser dans une romantisation des tournantes, comme vous le faites ci et là, vous moquant ainsi allègrement des victimes. Nous avons été élevées à ne croire raisonnable que le service minimal : "Vise bas, la chute sera moins douloureuse", "C'est mieux que rien". Violences psychologiques, sexuelles, physiques (jusqu'au trépas ou à la criminalisation), inégalités salariales et discriminations simplement en raison du genre, trop peu d'élues au postes-clé (que ce soit en politique ou ailleurs), retraite dévaluée, charge mentale due à l'accumulation d'une vie professionnelle et d'une vie ménagère etc... Les femmes ont sacrifié leur carrière, leur dignité, leur individualité. Rien de ceci n'est "acceptable". Et quand bien même ça le serait, comment se contenter seulement de "l'acceptable" ? C'est encore moins bien qu'assez bien. S'il s'agissait de libérer les femmes des angoisses de l'enfantement pour continuer à leur infliger des rapports sexuels médiocres, alors il conviendrait davantage de parler de "révolution contraceptive". S'il s'agissait d'interdire d'interdire pour le plaisir de transgresser, et si la transgression sublimait réellement nos rapports, alors nous serions tous et toutes attiré(e)s inévitablement par -dans le désordre- les cadavres, les animaux, les enfants. Une vraie révolution sexuelle aurait eu les cojones de changer de paradigme. Une vraie révolution aurait engendré des hommes qui prennent vraiment leur congé parental. Elle aurait démonté cette fichue complémentarité que nous nous traînons comme un boulet depuis des siècles. Elle aurait produit des films où plus aucune jeune fille ne se taperait un papy ou ne se ferait uriner dessus, elle aurait produit des films où le féminin est mis à l'honneur. Tant qu'il y a des humains plutôt que des déversoirs à fantasmes, on ne peut pas faire absolument n'importe quoi. Ce mouvement s'autoproclamant de "libération" a jugé révolutionnaire de s'acharner à consolider un système carcéral sexuel. Et nous pouvons nous questionner aussi quant à cette génération qui a glorifié des pratiques visant surtout à nous faire régresser nous enjoignant de nous mêler à beaucoup d'autres, à nous confondre, nous oublier, nous incitant à nous perdre (c'est un avant-goût de la mort), à nous déshumaniser finalement. La fierté n'est pas une attitude mais un programme et ça ne sert à rien de parler fort si c'est pour ne parler de rien. Cette pornographie qui court toujours et pire encore qui prolifère, en libre accès, amateure ou pro, est abjecte, surtout à l'endroit des femmes. Autant de femmes subissant l'humiliation, la strangulation, les coups, la double, triple, quadruple pénétration, le revenge porn (toujours impuni), les vieux, les animaux...le crade. Les enfants regardent leur premier films d'horreur vers 12 ans en moyenne, tout comme leur premier film porno. Les deux affichent quantités d'effets spéciaux. Si personne ne meurt vraiment dans les films de zombies, la femme qui prend quatre pénis à la fois, les prend vraiment et parfois contre son gré (ça n'était pas dans le scénario), et ça, ce n'est pas un effet spécial. Nous nous plaindrons ensuite que les nouvelles générations ont un défaut d'empathie ou que la jeunesse est hypersexualisée... Si le mythe de l'androgyne de Platon pourrait paraître sympathique, sur le papier, ses conséquences sont loin de l'être. Cette charmante idée de complémentarité induit inévitablement l'incomplétude. Elle affirme que nous sommes des moitiés, nous ordonnant le manque (voire l'indigence) et peut-être une tendance à la perméabilité. Nous sommes en capacité de nous intéresser à toutes choses, à "combler" s'il le faut vraiment, au moyen du savoir, de l'Art etc... Nous avons toute une vie pour nous intéresser, évoluer, nous améliorer, traits de caractère, aptitudes compris et rester indépendants. Elle est aussi fondée sur la démarcation Mars/Vénus dont sont inspirés les sigles masculin/féminin (le bouclier avec la flèche de Mars/le miroir de Vénus) et les enfants que ces Dieux enfantent sont Deimos et Phobos, la Terreur et la Crainte (ça ne s'invente pas ça). Si nous peuplons la même planète, alors la rencontre devient possible. Il y a un intérêt à rendre l'autre cryptique : si on cesse de considérer la moitié de la population comme compréhensible, nous voilà tous ignares. Cette ignorance donne du pouvoir aux décrypteurs, qui sont nombreux (dont Platon). Cette prétendue complémentarité camoufle une énormité : ce que nous considérons comme la normalité sexuelle, le référent, c'est le masculin. En l'absence de prostituées, il faudrait se demander pourquoi l'offre sexuelle n'égale pas la demande. Il y a une asymétrie, qui met aussi à mal cette complémentarité "naturelle" des libidos hommes-femmes. Car si cette complémentarité des libidos n'existe pas, c'est peut-être que la complémentarité physique n'existe pas non plus. Sur ce plan-là, un homme et une femme ne sont pas plus complémentaires qu'un homme et un homme, qu'une femme et une femme, qu'un homme et une vaginette, qu'une femme et un robot... Quand les codes nous empêchent de communiquer, il faut renoncer aux codes, plutôt qu'à la communication. Exiger une sexualité agréable laisse les incompétents sur le carreau. C'est moins évident pour les hommes qui trouvent plus facilement la jouissance, mais les femmes ont tout intérêt à garder le même partenaire et le former. (Et vous prêchez une convaincue, l'amour est en mesure de réparer nos sexualités tristes, c'est le seul à pouvoir le faire).
  18. Je comprends que cet hommage puisse être dérangeant (il me dérange également) et que vous ne puissiez désolidariser la victime, de la criminelle (elle est les deux). De la même façon, il m'a été impossible (et il m'est toujours impossible), malgré les appels du pied, de faire la distinction entre le cinéaste et le pédocriminel Polanski et de trouver normal qu'il soit honoré. Cette programmation est peut-être également mortifère pour cette famille. Les filles en ont déjà bien bavé. TF1 est une chaîne qui générait déjà dans les 2,300 milliards d'euros en 2018... Ses filles en témoignent. Quand un conjoint en tue un autre, que les enfants ne se désolidarisent pas du survivant -et meurtrier- et encore quand ils le soutiennent, cela aurait en effet tendance à "simplement m'interroger".
  19. Vous vous emballez un brin. Jacqueline Sauvage est bien une meurtrière, aucun doute là-dessus. Cet homme ne méritait pas d'être abattu, davantage jugé pour faits de violence et peut-être même pédocriminalité. Ça s'est passé autrement. À la Justice, aux forces de l'Ordre, à la société, maintenant d'éviter qu'il y ait de nouvelles Jacqueline Sauvage.
  20. Je choisis de ne pas hurler avec les loups. "Mm" pour ok, je veux bien te le concéder pour le moment (et je vais ensuite aller m'en informer plus sérieusement). Dix ans de prison (+5 années de sûreté), cela reste important, pour une femme battue. L'exécution de cet homme est violente, certes. Complètement. La réalité des faits, est que cet homme est mort : tout le monde a bien compris cela, rassure-toi.
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