Aller au contenu

Mórrígan

Membre
  • Compteur de contenus

    14 034
  • Inscription

  • Jours gagnés

    6

Tout ce qui a été posté par Mórrígan

  1. La Justice nous assure une meilleure vie possible, en société. Elle est toujours perfectible. Ainsi le droit évolue. Pas la religion. Dieu est très au-dessous de la Justice. Sous son égide, il n’y a eu que destructions et souffrances. Les quêtes spirituelles devraient rester personnelles.
  2. Alors dans l’idée nous serions ici tous autant de petits « pervers » (et vous avec). Les médias qui relatent les faits, les premiers. C’est trop mignon. Ça se passe en France, en 2020, et il est important d’en parler. Avec la jeunesse, en premier. Rien de pervers. Promis. Ce n’est pas la première, ce ne sera sûrement pas la dernière. Pour mémoire : https://www.google.fr/amp/s/www.ladepeche.fr/amp/2019/04/15/laissez-moi-en-vie-supplie-un-ado-apres-sa-blague-sur-la-mecque-sur-twitter,8132400.php Vous évoquez des agresseurs... il vous semble avisé, normal que la victime ait à s’excuser ?
  3. Sur Instagram, Twitter et cie, cela regarde toute la planète. Il s'agit de venir parler au nom de quelles personnes, s'il vous plaît ? Quelle mauvaise habitude que de venir mêler du sacré là où il ne devrait y en avoir. En réalité, la croyance ne devrait passer les murs des chaumières et des lieux de culte. Force est de constater qu'elle est très envahissante.
  4. Il n'y a pas de débat. Vous n'êtes pas venu ici afin d'échanger avec nous, mais nous imposer. Vous avez aussi bien arrangé nos bûchers. Que voulez-vous que je vous écrive de plus ? Enjoy ?
  5. Qui l'a menacée du courroux de Dieu ? Qui a amené Dieu sur le tapis ? Elle n'a pas insulté sa maman à ce garçon. Elle a dit tout le bien qu'elle pensait d'une chimère (jusqu'à preuve du contraire, cela en restera une, parmi d'autres), chimère dont il se sert en amont afin de la menacer et de lui faire peur (et dont d'autres se sont servis également). Ces attaques en meute sont écoeurantes. Ces réseaux sociaux sont des poubelles à ciel à ouvert.
  6. C'est le vrai souci des réseaux sociaux sans modération active, en effet. Sur Instagram -ce réseau social de photos, à la base- la modération est automatique, à l'instar de Facebook. Un bout de sein peut être censuré et amener à la suspension du compte. L'insulte, la divulgation de données personnelles, les menaces de mort passent, a contrario. Il faut que ce soit médiatisé, pour que cela soit supprimé, qu'il y ait une action. Ici, s'il n'y avait pas de modération (même si elle est relativement tranquille), ce serait exactement le même délire. Ce qui est très inquiétant, c'est que des réseaux sociaux comme Instagram et Twitter restent les réseaux sociaux favoris des jeunes. Mila s'exprime dans cette vidéo avec le vocabulaire de la jeune fille de 16 ans, qu'elle est. Une jeune fille qui a été, salie, insultée simplement pour avoir éconduit un garçon. Menacée de mort également puisque son orientation sexuelle ne convient pas d'une part, qu'elle a dit tout le bien qu'elle pensait d'une chimère, d'une religion vieille de plusieurs millénaires d'autre part. Il est à constater que les discours religieux n'ont pas vraiment évolué. Ces histoires de "Jugement dernier" en 2020... non mais au secours ! Elle s'est exprimée avec toute la fougue de la jeunesse, ce sentiment d'injustice et la colère, la rébellion pouvant en découler. Je n'arrive pas à la trouver stupide. Nous avons tous eu 16 ans et n'avons pas tous pourtant subi ces injustices, cette violence décuplées par l'impunité que peut offrir un écran et clavier. Vous illustrez toujours admirablement bien vos propos. On en parle des (jeunes) garçons qui se permettent d'insulter les (jeunes) filles ne répondant pas favorablement à leurs avances ? "Sale pute" (paye ta cohérence machin), "sale gouine"(quel beau message de tolérance !), "sale française" (pas raciste du tout ça) : il ne s'agit même pas de mauvaise éducation les concernant, davantage d'une absence d'éducation. Quelle violence ! Sans parler même du reste. Ce qui est malheureux, c'est que ces insultes semblent passer inaperçues, auprès de la masse. Banales, normales... Il y a quelque chose de pourri au royaume de France. Ce n'est pas de la maladresse, non. Entre hésitations et balbutiements, la drague maladroite peut être attendrissante . Ce qui en ressort ici, c'est que c'est insistant d'abord. Rageux ensuite. C'est inexcusable. Ça et les discours religieux (qui n'avaient rien à faire là) et les menaces qui ont suivis.
  7. Strauss-Kahn, Fillon... L’extinction des dinosaures, aussi. Décidément, il a le bras long notre Sarko.
  8. La réponse de Mila est vulgaire certes, elle l’est aussi en retour à l’insulte, la calomnie et l’homophobie : « Mila, une adolescente scolarisée en seconde dans un lycée de la région lyonnaise, est passionnée par le chant. Sur son compte Instagram, elle échange avec ses abonnés le 19 janvier, quand l'un d'eux se met à la draguer de manière insistante. Recadré par Mila, il se met à l'insulter, mêlant accusations de racisme et homophobie - l'adolescente est lesbienne et affiche le drapeau LGBT sur son profil : "sale française", "sale pute", "sale gouine"... Les menaces prenant un caractère religieux, Mila poste alors sur sa "story" Instagram un message dans lequel elle rejette toutes les religions, et se fait apostropher par des internautes qui l'accusent d'insulter "notre dieu Allah, le seul et l'unique" en lui souhaitant de "brûler en enfer". https://www.marianne.net/societe/mila-16-ans-menacee-de-mort-pour-avoir-critique-l-islam Ses informations personnelles ainsi que l’adresse de son lycée ont été divulguées. La jeune fille a été, dans l’urgence, déscolarisée. Ce qui n’est pas sans rappeler qu’Hugo avait aussi subi ces mêmes délations et menaces de mort : https://www.google.fr/amp/s/www.ladepeche.fr/amp/2019/04/15/laissez-moi-en-vie-supplie-un-ado-apres-sa-blague-sur-la-mecque-sur-twitter,8132400.php
  9. Mórrígan

    Censurer l ' humain

    Boutin.... Tout s’explique. N’est-elle d’ailleurs pas mariée à son cousin cette bonne madame Boutin ?
  10. L'humaniste s'intéresse à l'Homme et non pas à des hommes préférentiellement de sexe masculin. Vous êtes tout sauf humaniste ou alors vous cachez vraiment bien votre jeu ici, en passant le plus clair de votre temps à dénigrer des femmes, précisément. Psychotant même, il y a quelques temps encore, quand une ancienne miss révélait à une radio à ragots avoir été mal à l'aise en ce qui concerne les messages d'un footballeur sur un réseau social. Drague qu'elle a trouvée étrange ou quelque chose du genre. Nous sommes habitués aux discours de certains hommes à l'article de la mort puisque selon eux, les femmes auraient trop de pouvoirs (ce qui est l'apanage des masculinistes). La parole de femmes est si dérangeante, maintenant qu'elle s'est libérée (partiellement encore), qu'il faudrait aujourd'hui impérativement pouvoir les contrer, faute de pouvoir toujours les museler. C'est affligeant. En ce qui concerne votre lien, au dehors des chiffres qui se veulent nous alarmer, plusieurs points attirent l'oeil : - Pas de sources ? Il aurait été intéressant de pouvoir lire ces études sur lesquelles s'appuierait cet article. - Pas assez significatif : "La violence conjugale dans la population LGB n'a pas été étudié aussi fréquemment que dans la population hétérosexuelle: en 2015, la recherche sur la violence conjugale LGB ne représentait que 3% de la recherche totale sur le sujet. " - Méthologies à comparer : "Il peut être difficile d’identifier les taux de prévalence de la violence domestique LGB en raison des différentes méthodologies utilisées dans les recherches." Combien de conjointes maltraitantes issues du couple lesbien font la une des faits divers ? Quelle est la proportion de lesbiennes en France ? Est-ce assez représentatif ? Mère-grand m'a toujours seriné que ma verve attirerait les groupies. Vous serez bien urbain de me mentionner correctement à l'avenir chouchou. Comme vous êtes une nouveauté (hum ?), voici la marche à suivre : @ suivi du pseudonyme (n'en abusez pas toutefois). En tant que misandre avérée mon action sacrilège favorite afin d'humilier encore davantage les hommes est de leur fouetter l'arrière-train avec des sachets de légumes surgelés Picard. L'abus intempestif de lettres capitales ainsi que la ponctuation totalement agressive, en réponse aux intervenantes de ce forum, c'est parce que vous avez du mal à vous affirmer dans la vie de tous les jours ? Quelle pitié ! Vous citez (comme vous le pouvez toujours), des parcelles d'un message, qui ne vous a pas été adressé. Et pour cause, il est vain d'argumenter avec l'âne que vous êtes. Un peu d'herbe et un coup de badine à l'occasion suffiront. NB : Les mathématiques sont des sciences molles parmi les sciences dures... en outre, elles seraient bien plus proches de la philosophie que la chimie et encore la biologie. That don't impress me much.
  11. Mórrígan

    Censurer l ' humain

    La France est un pays foncièrement catholique. Pour le pire et le meilleur. Que nous le voulions ou non, que nous tentions d'y échapper ou non. Nous pouvons nous en préserver dans une moindre mesure, favorisant l'entre-soi, bien entendu. Nous ne pouvons vivre repliés sur nous-mêmes toute une vie. Les religions ont montré comment elles ont soumis les hommes et avilis les femmes, au fil des siècles. Nous subissons encore leurs regards inquisiteurs. Nous avons évoqué tous deux récemment le slut shaming, il me semble. Vous citez vraiment comme un pied et nous tournons en rond... chose récurrente avec vous. Je vous laisse poursuivre votre guerre d'usure sémantique, avec qui le voudra bien. C'est inintéressant pour moi.
  12. Mórrígan

    Censurer l ' humain

    J'opte aussi : pour nous pourrir la vie.
  13. Mórrígan

    Censurer l ' humain

    Ce fut son choix... nous pouvons ensuite nous questionner quant au message et son dessein bien évidemment. Cela fait penser aux témoins de Jéhovah et leur rejet de la médecine. Après tout, les religions sont aussi des sectes qui ont réussi. Vous ne contestez pas être un menteur et être secoué par des crises d'autoritarisme. L'acceptation. C'est bien, vous êtes en bonne voie. J'écris en effet, que le nombre d'IVG est resté stable, mais je ne suis pas la seule (pour le reste vous versez dans le sophisme et crétin qui plus est) : Le nombre d'IVG est resté stable en France en 2017 Par LEXPRESS.fr avec AFP 216 700 avortements ont eu lieu en 2017, selon une étude de la Drees. Les IVG médicamenteuses sont en augmentation. Le nombre des IVG en France était stable en 2017. Les femmes de 20 à 24 ans ont cependant le plus recours à l'avortement. Si l'on en croît une étude de la Drees publiée vendredi, de fortes disparités régionales existent et on note la progression des IVG médicamenteuses. 216 700 avortements ont été réalisés en France en 2017. https://www.lexpress.fr/actualite/societe/une-ivg-pour-quatre-naissances-en-france-en-2017_2037511.html Le nombre d'IVG reste stable en France, mais varie beaucoup selon les régions Les femmes recourent davantage à l'IVG en outre-mer, en région parisienne et dans le Sud que dans les autres régions. "L'IVG est un droit." Marlène Schiappa l'avait rappelé, début septembre, en écho à la situation à l'hôpital de Bailleul (Sarthe). Au mois de janvier, l'établissement avait indiqué ne plus pouvoir pratiquer d'IVG car trois de ses quatre obstétriciens avaient fait jouer leur clause de conscience. La secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les hommes et les femmes avait annoncé à la rentrée que l'IVG pourrait à nouveau y être pratiquée. C'est dans ce contexte qu'a été publiée vendredi 28 septembre l'étude annuelle sur l'état de l'IVG en France. Menée par le ministère des Solidarités et de la Santé et la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees), elle observe que le nombre d'avortements n'a guère varié depuis une quinzaine d'années. En revanche, sa pratique change. Voici les principaux chiffres à retenir de cette étude. https://www.francetvinfo.fr/societe/ivg/le-nombre-d-ivg-reste-stable-en-france-mais-varie-beaucoup-selon-les-regions_2960943.html Les deux tiers des IVG se font sans chirurgie, et une sur cinq hors de l’hôpital Le nombre d’IVG reste stable en 2017, mais plus des deux tiers sont désormais médicamenteuses, et peuvent être pratiquées en cabinet ou centre médical. Depuis janvier 2018, l’hôpital du Bailleul (Sarthe) ne pratiquait plus d’interruptions volontaires de grossesse (IVG), car trois médecins avaient fait valoir leur clause de conscience. La secrétaire d’Etat à l’égalité entre les hommes et les femmes, Marlène Schiappa, est intervenue au début de septembre pour faire reprendre l’activité, soulignant que « l’IVG est un droit » qui doit être effectif sur tout le territoire. Comment se traduit-il concrètement ? Comment sont prises en charge les femmes qui souhaitent avorter en France ? Une étude, publiée vendredi 28 septembre par le ministère de la santé, montre à quel point la pratique a changé en quinze ans, alors que, paradoxalement, le nombre de femmes concernées varie peu. 1 – Une étonnante stabilité des IVG Depuis les années 1990, le nombre d’avortements évolue très peu, et oscille entre 215 000 et 230 000 en France. Une stabilité repérée et étudiée depuis plusieurs années par les démographes, malgré le large recours aux moyens de contraception. https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/09/28/les-deux-tiers-des-ivg-se-font-sans-chirurgie-et-une-sur-cinq-hors-de-l-hopital_5361262_4355770.html
  14. Mórrígan

    un jour... un poème

    The Place Where We Are Right by Yehuda Amichai From the place where we are right Flowers will never grow In the spring. The place where we are right Is hard and trampled Like a yard. But doubts and loves Dig up the world Like a mole, a plow. And a whisper will be heard in the place Where the ruined House once stood.
  15. Écrire de @libredeparler qu'il est féministe... malheur ! ^^
  16. Mórrígan

    Censurer l ' humain

    Au sujet du préservatif ?
  17. Mórrígan

    Censurer l ' humain

    Personne ne lui demande de faire un limbo avec Vincent Mc Doom. Il y a eu des papes toujours très accrochés à leur doctrine (forcément), néanmoins beaucoup moins offensifs, virulents que le pape François. Vos crises d'autoritarisme n'ont aucun effet sur moi. À l'instar du mensonge -dont vous usez aussi- elles servent à des adultes qui en usent afin de manipuler des petits enfants. Pathétique. À votre différence, je ne balance(rai) pas de graphiques sans observations et conclusion, sans doute puisque cela n'a ni sens, ni intérêt. Vous fermez les yeux sur les causes quand elles ne vous siéent pas. Je cherche des solutions et invite toutes les femmes à changer de moyen de contraception quand il a montré ses failles. D'en combiner plusieurs également.
  18. Le patriarcat est encore très présent, entretenu, encensé, promulgué par la religion. Patriarcat (tout comme matriarcat) montre ses failles. Tout le monde a toujours à pâtir. Il reste toute une culture misogyne à démanteler. Le féminisme n'aurait pas raison d'être si les femmes étaient réellement respectées, admises en tant qu'égales. Nos rapports vont vers le mieux. Le féminisme vous a également apporté, finalement. L'histoire des droits accordés également aux femmes est très récente (droit de vote, droit de disposer d'un compte bancaire personnel, droit de disposer de son propre corps etc...). Toute une culture misogyne a amplement eu le temps de tisser sa toile, de s'enraciner. On n'efface pas des millénaires d'un simple revers de la main. Les mentalités évoluent toujours très lentement. Il y a le droit effectivement, mais il y a aussi les faits. La Justice reste impuissante tant il s'agit de délits et crimes sexuels. Elle peine vraiment à les reconnaître, même quand il s'agit de mineure (il n'y a pas de droit de l'Enfant à proprement parler... au pays des droits de l'Homme). Ces affaires qui ont boulversé, détruit des vies, ne l'ont pas intéressée et aujourd'hui alors que nous avons plus de matière et de voix, j'ai bon espoir afin qu'elle se ressaisisse. Est-il réellement utile de développer ainsi quant aux violences à l'endroit des femmes dans l'espace public, l'espace professionnel et encore la sphère privée ? Je n'aurais pas assez de mes congés annuels pour tout lister... Quand je lance un regard à quelques unes de mes voisines européennes (ukrainiennes, italiennes, irlandaises, espagnoles...), je tremble. Il est à constater que là où s'installe le populisme, les droits des femmes régressent. La plupart des masculinistes, sont aussi populistes. Si le parricide a fait sa sortie du code pénal, pourquoi est-ce que le terme féminicide devrait y faire son entrée ? Ces deux termes ont fait toute place dans le langage commun, et que nous les aimions ou non (pour les raisons qui nous regardent), force est de constater qu'ils ont un effet immédiat sur nos consciences. J'émets plus de réserve quant au crime passionnel, qui n'a pas lieu d'être et que nous conservons, auquel nous nous accrochons, tels de véritables taxidermistes. Il y a de véritables feignasses, homme comme femme (au sujet des tâches ménagères) et traditionnellement, les femmes en sont toujours chargées, sous prétexte d'altérité ou de partage des tâches en fonction du genre. La Femme aux fourneaux, pendant que l'homme coupe du bois et va chasser l'ours, il va de soi. Des boniches d'un côté, des empotés de l'autre. Il y a quelques années de cela, sous la présidence Hollande, j'ai eu peine à dissimuler un sourire suite à la diffusion d'un message de Najat Vallaud-Belkacem, quant aux violences ménagères (puisque je ne les vivais pas et ne les vis toujours pas actuellement). Mes aïeules l'on vécue/le vivent encore. Des femmes de ma génération aussi, et des plus jeunes. Je m'efforce depuis à ne plus être égocentrée et prends en compte ce que vivent d'autres femmes. En ce qui concerne la discrimnation positive, elle reste à double tranchant, à mon sens, et donnera ainsi des arguments à ceux (et celles, malheureusement aussi) qui estiment qu'une femme ou qu'une personne d'une ethnie différente ne mérite pas son poste. Il peut en découler le sentiment d'être imposteur. Ce sont les mentalités qu'il faut faire évoluer, ça ne passe pas nécessairement par la loi (même si cela prend toujours du temps, une fois encore). Vous ne vous êtes pas reconnu dans les extraits cités et les liens fournis ? C'est étonnant, vous nous servez exactement la même soupe masculiniste pourtant. Ce qui explique peut-être un texte si confus, qui a tout l'aspect du bloc. Pas engageant. Du tout. Vous seriez intéressé par les publications scientifiques... et vous nous proposez tout un panel d'articles tirés de blogs et médias mainstream (quelle cohérence !). Fort bien, je vous invite à lire Cairn (3ème lien), c'est un concurrent d'Elsevier-Masson. Ces femmes et ces hommes ne sont-ils tout simplement pas... justes ? L'appartenance à l'un ou l'autre des extrêmes a tendance à prédominer. Vous vous retrouvez avec des militantes d'extrême-gauche (dites féministes) et le discours sera surtout orienté lutte des classes et LGTB. Vous vous retrouvez avec des militantes d'extrême-droite (dites féministes) et le discours sera surtout orienté immigration et tradition.
  19. Imbitable (ou imbittable) n'est un jeu de mot, ni même un néologisme. Ouvrez un dictionnaire (ça ne mord pas, promis). Votre message initial est lourd et le style peu entraînant. La syntaxe, hasardeuse. Si bien, que l'on vous lit, avec grand peine. C'est ce qu'il fallait comprendre en préambule. Ensuite, vous êtes lisiblement confit dans votre paranoïa, de laquelle découle un manque d'objectivité évident : la société actuelle n'est en rien matriarcale, ni gynocentrée. Nous faisons place à une société plus égalitaire, mais alors vraiment tout doucement. En résumé, les masculinistes, meninistes, hoministes ne sont qu'histoires de loosers revanchards. Fort heureusement, à l'inverse, des hommes sont très fréquentables. Un point sur ces mouvements portés par des masculins contrariés (en vous souhaitant une agréable lecture) : "Les récentes actions des superhéros de Fathers for Justice, qui ont escaladé la croix du Mont-Royal et le pont Jacques-Cartier, ont contribué à propulser à une plus grande échelle un discours masculiniste selon lequel les hommes seraient en désarroi et victimes de discrimination sur la base de leur sexe. Le but de cet article est de donner un portrait général de ce phénomène, en s’attardant à un aspect de leur discours : le droit des pères. L’année 2005 a connu plusieurs manifestations de ces groupes, notamment la tenue à Montréal de la deuxième édition du congrès Paroles d’hommes ainsi que le dépôt de plusieurs mémoires masculinistes à la Commission parlementaire sur la réforme du Conseil du Statut de la femme. Bien que ces masculinistes soient très peu nombreux, nous avons l’impression qu’ils forment un mouvement. Or, ce n’est pas le cas. On estime à une vingtaine le nombre de groupes les plus actifs au Québec, et le même nombre de personnes graviteraient autour de ces groupes. Leurs efforts soutenus pour se faire connaître à travers les médias, particulièrement l’Internet, donnent l’impression qu’ils sont plus présents et importants que dans la réalité. Qu’est-ce que le masculinisme ? Il est important de spécifier que les masculinistes ne se définissent pas comme tels, notamment parce que ce terme a été introduit par une féministe afin de définir un « nouveau » type de regroupements d’hommes [1]. En 1989, Michèle Le Doeuff définissait le « masculinisme » comme un « particularisme qui non seulement n’envisage que l’histoire ou la vie sociale des hommes, mais encore double cette limitation d’une affirmation (il n’y a qu’eux qui comptent et leur point de vue). » [2] C’est à la fin des années 50, par l’entremise des revues Playboy et Penthouse, que se forment les premiers groupes « masculinistes ». Ces revues publient des articles portant sur des pères divorcés se disant victimes de leur ex-conjointe. Le partage des biens après le divorce et le paiement des pensions alimentaires représenteraient pour eux une injustice criante. Si le premier cheval de bataille des masculinistes se base sur les revendications concernant le droit des pères séparés ou divorcés, il ne s’agit pas d’un hasard. L’équivalent du féminisme ? Les masculinistes partent du postulat selon lequel l’égalité entre les femmes et les hommes serait atteinte. Suivant ce constat, les hommes seraient susceptibles de vivre autant de discriminations que les femmes. Plusieurs vont jusqu’à dire que les hommes seraient victimes des « excès » des femmes, plus particulièrement des féministes, voire qu’ils subiraient un système matriarcal. De fait, non seulement les masculinistes ne reconnaissent pas la discrimination systémique que vivent les femmes, mais ils tentent souvent de se l’approprier à leur avantage. Il est facile d’observer que certaines catégories de personnes subissent de la discrimination en raison de leur statut social : les Autochtones, les ouvriers et ouvrières, les sans-abri ou les femmes. Or, les masculinistes tentent de faire croire que les hommes seraient discriminés en tant que groupe social. La situation est alors inversée : le dominant devient dominé sous prétexte qu’il subit une souffrance qui serait propre aux hommes. Le plus souvent, les masculinistes prennent en exemple des cas individuels et les généralisent à l’ensemble des hommes. Pourtant, on ne peut élaborer une théorie des rapports sociaux uniquement sur la base d’une souffrance personnelle. Comme le dit Jean-Claude St-Amant : « Oui, il y a des discriminations sur la base de la classe sociale où des hommes sont aussi victimes, mais ils ne le sont pas en tant qu’hommes. » [3] Ainsi, contrairement à ce que plusieurs croient, le masculinisme n’est pas l’équivalent du féminisme. Il s’agit plutôt d’une contre-attaque de quelques hommes face au projet féministe de redéfinition des rapports sociaux." https://www.ababord.org/Le-masculinisme-ou-comment-faire Pères « perchés dans les grues », « concept d’aliénation parentale », « crise de l’identité masculine »… Régulièrement les médias relayent la pensée masculiniste. Quels sont ses leviers idéologiques et quels risques pour l’égalité femmes-hommes ? Souvent proposé comme une réponse symétrique au mouvement social d’émancipation des femmes, le masculinisme – terme polysémique désignant à la fois, selon les contextes et les époques, le processus par lequel des féministes chercheraient à transformer les femmes en hommes, ou celui de l’hybridation des sexes – consiste en une forme d’antiféminisme, qui prétend que les hommes souffrent à cause des femmes et des féministes. Ainsi, le masculinisme peut être actuellement circonscrit comme qualifiant «le mouvement par et pour les hommes, se mobilisant contre le féminisme» 1. Les femmes seraient allées trop loin, et auraient aujourd’hui «trop de droits», dans un contexte d’«égalité déjà là» 2. Paternité conservatrice Ce contre-mouvement social semble trouver son origine dans des regroupements divers d’hommes, autour de réflexions sur la masculinité en tant que père. Selon Arsenault et SaintPierre, «C’est à la fin des années 50, par l’entremise des revues Playboy et Penthouse, que se forment les premiers groupes ‘masculinistes’. Ces revues publient des articles portant sur des pères divorcés se disant victimes de leur ex-conjointe. Le partage des biens après le divorce et le paiement des pensions alimentaires représenteraient pour eux une injustice criante»3. https://ligue-enseignement.be/le-masculinisme-une-histoire-de-la-masculinite-reactionnaire/ "Le Québec est considéré comme un lieu phare du féminisme, un de ceux où les acquis sont les plus importants. Cela n’a pas fait disparaître chez certains hommes un « antiféminisme » virulent qui va jusqu’à la constitution de groupes dits « masculinistes » au nom des supposés excès de l’émancipation des femmes. 2Le Québec est connu pour être l’un des lieux où le féminisme a remporté les gains les plus spectaculaires. Au nom des principes d’égalité, de liberté, de justice et de solidarité, des hommes se réjouissent de ces victoires. Ils sentent aussi que ce mouvement a eu un impact positif sur leurs structures identitaires, puisqu’il les a libérés des rôles stéréotypés dans lesquels l’idéologie patriarcale les enfermait. Le féminisme est toutefois dénoncé avec vigueur par d’autres hommes à l’attitude réactionnaire et marquée de ressentiment pour qui la déstructuration des identités traditionnelles féminines et masculines par les féministes a eu un effet catastrophique sur la société en général et sur les hommes particulier. S’ils admettent du bout des lèvres que le féminisme avait bien sa raison d’être au départ, ils martèlent que le féminisme serait allé « trop loin ». Épaulés par des femmes antiféministes comme Denise Bombardier, ces hommes utilisent tous les médias pour diffuser leur discours et ils mettent sur pied des groupes « masculinistes » (c’est le terme qu’ils utilisent). Il est bien sûr légitime pour des hommes en quête d’eux-mêmes de se donner des moyens collectifs pour y voir plus clair et de prendre part au débat public, mais il est problématique de constater que plusieurs de ces groupes se sont transformés en machines de guerre contre le féminisme et se sont inscrits dans le ressac antiféministe qui a soufflé sur l’Amérique du Nord dans les années 1980 et 1990 [1]" https://www.cairn.info/revue-mouvements-2004-1-page-70.htm "Notre dernier « Vie de baise » racontait l’histoire de Stéphane, 27 ans, « loser » en sexe, en amour et en relations sociales. Dans l’espace réservé aux commentaires (transformé en ring violent entre les empathiques et les apathiques), le riverain Osmeo a commenté : « Au-delà de sa timidité, on trouve quand même les quelques traces du discours qui montent chez les “menimistes” d’Internet dont on trouve les branches dans le GamerGate ou sur 9gag. Surtout la partie avec les coaches en séduction : les “pick-up artistes” sont un vrai refuge à la misogynie. » En l’espace d’un commentaire, Osmeo a placé deux expressions non référencées dans mon cerveau : « pick-up artistes » (fort heureusement, on le trouve sur Wikipedia) et « menimistes » (drame, on ne le trouve pas sur Wikipedia) https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-rue69/20150622.RUE9564/meniniste-masculiniste-hoministe-quel-supremaciste-male-etes-vous.html Mais aussi : https://www.liberation.fr/france/2019/06/02/avec-les-masculinistes-un-veritable-hetero-doit-etre-capable-de-bander-sur-des-filles-moyennes_1728136 http://www.slate.fr/story/163493/societe-ecole-major-formation-hommes-masculinite-julien-rochedy-front-national-masculinisme https://journals.openedition.org/sociologies/6620
  20. Mórrígan

    Censurer l ' humain

    Sachez, chère Morfou, que vos c(h)ouinements sont tout à fait délicieux. Les mots permettent d'ironiser sur tout. Non seulement ce n'est pas jojo -et ça l'est encore moins dans le cadre d'une IVG médicamenteuse, davantage préconisée- mais en plus, c'est minuscule. L'interruption de grossesse (autant volontaire, que médicale) est légale sur nos terres et dans un cadre bien défini. Et pourtant, elle est encore vécue comme une transgression. Il faut bien dire que les fanatiques ne manquent jamais une occasion de culpabiliser, de moraliser les femmes. Le but étant d'exercer un véritable contrôle sur nos ventres. Nous observons aussi une corrélation entre montées du populisme et réduction des droits et libertés des femmes, dans le monde, en Europe. Tant on parle d'iVG, il y a un mot qui a toute son importance, que les bigots et leurs sympathisants feignent d'oublier : volontaire. C'est la volonté de ces femmes, là où eux souhaitent les obliger. Bien sûr que les mots ont toute leur importance (même si cela n'arrange pas vos affaires), d'autant que certains sont véritablement assassins (les mots, je ne vous parle pas des praticiens, ndlr). Personne n'emploie le terme foeticide au dehors du cadre de l'IMG, lors du rendez-vous. Un peu d'empathie, pour ces femmes (enfin !). Les femmes ne vont pas à l'hôpital ou chez le médecin, dans l'optique d'un IVG, le coeur léger. Nombre d'entre elles ont eu le sentiment de quémander leur droit ou de passer un examen oral. Ce qui n'est pas normal, en France. Vos collègues -même si elles font attention à l'emploi de certains termes- n'en restent pas moins invasives et moralisatrices. Des femmes, bien dans leur vie, des cadres, en profession libérale, tout comme des jeunes filles (parce que cela peut arriver à tout le monde, oui) toutes en grande détresse face à une grossesse non désirée, sont écrasées quotidiennement par ce personnel semblant souffrir d'un défaut d'empathie. Manque de formation peut-être, à moins que ces services n'abritent pas mal de vieilles biques. "Dernier" système de ban mis en place afin de donner un coup de pouce à la modération. Je ne sais plus combien de signalements il faut, ou encore si seul l'initiateur du sujet peut bannir (en attendant examen, peut-être ?). Il serait sans doute intéressant de savoir qui vous a bannie du fil. Nous pourrions être surpris... ou pas, finalement. Il est totalement aberrant de lancer des statistiques sans leurs observations et conclusion. Vous n'avez très certainement pas appris cela à l'école (y avez-vous seulement été ?). Vous les avez lancées, tout comme vous citez (à l'arrache). Fort heureusement que quelques indices ont permis de retrouver l'article. https://www.cairn.info/revue-population-2014-3-page-365.htm Donnée intéressante : "Le système statistique sanitaire français ne permet pas d’observer les inégalités sociales concernant l’IVG. Inégalités face au recours lui-même, mais également, plus en amont, inégalités face à la couverture contraceptive. Si cette dernière est très large (en 2013, seules 3 % des femmes sexuellement actives et exposées au risque de grossesse n’utilisaient aucune méthode contraceptive, Bajos et al., 2014b), les méthodes contraceptives utilisées ne sont pas toujours en adéquation avec les conditions de vie sociales, affectives et sexuelles des femmes. Le recours à ces méthodes, d’efficacité inégale, varie en fonction des caractéristiques sociodémographiques des femmes." Ces femmes -pour l'écrasante majorité donc- ont utilisé un moyen de contraception. Pourquoi dès lors qu'il est constaté une inefficacité, ne les oriente t-on pas vers d'autres méthodes contraceptives ? Pourquoi les hommes ne portent t-ils pas de préservatif ? Vous faites bien de commencer votre post par cette affreuse boule jaune au long nez. Elle est très à propos, gros menteur que vous êtes. Il suffit aussi de remonter quelques pages afin de vérifier la vilenie de vos accusations. Vous avez abusé également de la mention, à l'endroit d'un animateur qui semble avoir quitté le débat. Pinocchio... ou bien l'un des personnages de la commedia dell'arte : plus le nez du masque est long, plus le personnage est sot. Il faut manifestement l'être pour ânonner les déclarations d'un pape aussi haineux, qu'agressif : "La pape François a comparé samedi l'avortement pratiqué en cas de handicap de l'enfant à un eugénisme "en gants blancs" comme celui pratiqué par les "nazis", dénonçant le fait que "pour avoir une vie tranquille, on élimine des innocents". https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/06/16/97001-20180616FILWWW00137-le-pape-compare-certains-avortements-a-un-eugenisme-en-gants-blancs.php La liberté de penser, c'est ce qui fait hélas défaut aux plus dévots. Il n'est pas évident d'être parents d'un enfant handicapé. Et même cela, ces cagots se permettent de le juger. Ils n'ont vraiment honte de rien. Beurk. Je ne marche pas dans vos combines et conteste qu'il a été ôté quelconque liberté d'expression. Ce n'est pas faute de vous l'avoir déjà expliqué. Que dit la loi en ce qui concerne le prosélytisme religieux ? https://www.gouvernement.fr/sites/default/files/contenu/piece-jointe/2016/10/2._libertes_et_interdits_dans_le_cadre_laique_0.pdf
  21. Mórrígan

    Censurer l ' humain

    J'ai bien raison, bien des femmes ne sont pas anti-IVG -majoritairement- puisque ce ne sont aussi pas des arriérées. Ensuite elles y ont recours ou non. Pro vie et religion sont étroitement liés. La réalité observable. Toujours. Ah ah ah vous êtes vexée. La formule correcte c'est "Dommage que votre mère ne vous ait pas avalée". Je vous l'aurais bien retournée, mais à vrai dire je respecte autant le choix des femmes qui décident d'aller au terme de leur grossesse. La tolérance, c'est ce qui vous fait défaut, en plus du reste. Il n'y a que dans les séries pour vieillasses que l'on enjoint à suivre des thérapies sans avoir de bagages pour ce faire et chez les cas sociaux aussi. Au point où vous en êtes *sourire*
×