Aller au contenu

Mórrígan

Membre
  • Compteur de contenus

    14 034
  • Inscription

  • Jours gagnés

    6

Tout ce qui a été posté par Mórrígan

  1. Oui, il y a un effet vases communiquants. Cependant, je me méfie tout de même des abstentionnistes qui pourraient au dernier moment se trouver un intérêt pour la politique et voter pour l’un ou l’autre. Quand une nation se porte mal -ou en a le sentiment- le populisme a tendance à s’imposer.
  2. Du tout : elles et ils n’ont qu’une signature à donner pour un seul candidat. En outre, cette règle, qui permet d’éviter les candidatures fantaisistes, est complexe : « Pour être valide, les parrainages doivent venir d’au moins 30 départements différents, sans dépasser 10% du total, soit 50 pour un même département. Autrement dit, si l’on est candidat, c’est de l’ensemble du territoire de la République, et pas d’une seule région. Ce qui permet aussi d’éviter des candidatures régionalistes. » https://www.publicsenat.fr/article/politique/presidentielle-2022-comment-fonctionne-la-regle-des-500-signatures-d-elus-191001
  3. C’est une bonne satire. Pas étonnée d’y voir Leonardo Di Caprio, qui est engagé pour la planète, de longue date. Bonjour Paul, Mon ressenti est l’inverse du votre : scénario attendu (la fin est très prévisible), bonne actrice qu’il fait toujours plaisir de revoir. C’est la contrition qu’elle a affichée durant tout le film et elle est parvenue à amener de l’émotion. Elle était sensationnelle dans BirdBox également. NB : Sandra Bullock dément le recours à la chirurgie et ajoute que si elle y a un jour recours cela ne concernera qu’elle (elle a bien raison !).
  4. Vision étriquée de la gastronomie française, presque caricaturale. La gastronomie française c’est bien plus que cela. S’il y a bien un domaine en lequel il n’y a aucune limite, aucune frontière, c’est bien l’art. Le monde entier nous envie notre gastronomie, grâce à une nouvelle génération très innovante, notamment. La gastronomie française est créativité, rigueur et excellence. Ceci dit, l’idée est facilement saisissable : rendre accessibles de bons produits pour toutes et pour tous. Est-il dans le vrai alors que les supermarchés sont toujours aussi bondés et que les producteurs, les revendeurs -au marché- ont à déplorer une faible affluence ?
  5. Je me suis demandé un instant si sa candidature ne serait pas profitable à une candidate, s’il ne se posait pas plutôt là tel un éveilleur de conscience. Mais, il semblerait bien qu’il ait les dents qui raillent le parquet. Zemmour n’est vraiment dangereux que s’il s’allie à Marine Le Pen, qui pourrait lui promettre un poste, comme elle l’a fait avec NDA.
  6. Le dernier Envoyé Spécial, toujours disponible en replay, traite partiellement des violences faites aux femmes, de leur calvaire quotidien alors qu’elles tentent toujours d’échapper à leur eux-conjoint violent. Deux témoignages de femmes, qui relèvent, en plus, le désintérêt de policier(e)s : « Toutes ces bonnes femmes » correspondrait en réalité à entre 2 et 8% des plaintes. Comment pourraient-« ils » alors se lasser de ce qui est finalement marginal ? « Dans la réalité, les fausses accusations sont ultra minoritaires, et si elles sont difficiles à estimer précisément, les études varient entre 2% et 8% des cas. Toutefois, la perception que l’on peut en avoir est distordue, notamment parce qu’ils sont beaucoup plus relayés par les médias. Ce n’est pas parce que ces cas existent qu’ils légitiment le fait de mépriser ce que subissent les victimes dans 92% à 98% des cas ». https://www.neonmag.fr/pourquoi-il-faut-cesser-de-mettre-en-doute-la-parole-des-victimes-de-violences-sexuelles-514831.html L’article, dans son entièreté, est intéressant, il mentionne également le site « Payetapolice » dont voici le lien : https://payetapolice.tumblr.com/ Véritable florilège misogyne. Inadmissible cette tendance, de vouloir à tout prix rendre les femmes victimes de violences, co-responsables. Il n’y aura toujours qu’un seul responsable : celui qui les assène.
  7. Surnommer une femme « JaimeLechibre », c’est censé être marrant ?
  8. « Ne vous méprenez pas, le véritable objet de leur courroux, ce n’est pas moi, c’est vous ! Ce n’est pas moi qu’ils détestent, c’est vous ! S’il me méprise, c’est parce qu’ils vous méprisent ! Contre moi, tout est permis. La meute est désormais lancée à mes trousses. Mes adversaires veulent ma mort politique, les journalistes veulent ma mort sociale et les djhihâdistes veulent ma mort tout court ». Au travers sa personne, on -à savoir celles et ceux qui ne tombent pas en pâmoison dès lors qu’il ouvre la bouche- s’attaquerait « aux plus courageux et aux plus audacieux des habitants du plus beau pays du monde ». Zemmour est décidément un manipulateur grossier. Plus tard, il justifie : « Certains ont dit que j’étais brutal. Oui cela peut arriver car je suis un passionné ». Il se défend de ne pas être xénophobe en mentionnant ses origines. De ne pas être misogyne, en invoquant maman Zemmour, ses mamies et ses tatas… « On » (ndlr le camp du mal) hésite entre le rire et les larmes, rire aux larmes peut-être ? 1h21 de bonimensonges rythmés au son du vuvuzela et des supporters qui braillent, y compris après les militants d’extrême-gauche et des journalistes à exfiltrer. #Ambiance L’essentiel de son programme, s’il en est, se tient à se fermer à l’immigration -qui, selon lui, est un accélérateur des problèmes de notre société- et à une sortie de l’OTAN. Tout ça pour ça. En deux minutes, c’était plié. Ce qui est détestable, avec les meetings, c’est que les politiques nous montrent les pires versions d’eux-mêmes. Avec Zemmour, nous ne partions déjà pas de bien haut.
  9. Je vous rassure : ce qui n’ont pas voté pour lui, également.
  10. Le fameux Karsher… cela avait fait grand bruit. Si Sarkozy avait été au bout de ses convictions, les habitants de ces quartiers auraient peut-être retrouvé un peu de tranquillité. Enfin, avant qu’Hollande ne vienne détricoter derrière, comme il s’est appliqué à le faire -à peu près à propos de tout- durant son quinquennat. Nous payons les décisions de politiques qui se sont appliqués, plusieurs années durant, à parquer des populations, qu’ils ont fait venir pour les basses besognes, dans ces quartiers. Ce qui a entraîné la création d’États dans l’État, des États avec leurs propres règles et leurs propres lois. Nous déplorons aujourd’hui « l’esprit communautaire » et nous demandons à ces populations de s’intégrer. Mieux, d’abandonner ce qu’ils sont, « d’assimiler », afin de devenir ce que nous sommes, et alors que nous avons pris soin au préalable de les mettre à bien l’écart. Pas évident tout de même. Quant à V.Pécresse, elle vaut mieux que cela. Faire du neuf avec du vieux, c’est bon pour les personnalités qui n’ont ni personnalité, ni créativité, ni programme. Les femmes, cheffes de l’État se sont particulièrement distinguées ces derniers temps de part leur meilleure gestion de la crise sanitaire.
  11. Après avoir réduit les gens du Nord à des alcooliques et des tabagiques, un chômeur qui l’interpellait, à un pot de nouilles qui n’avait qu’à « traverser la rue pour trouver du travail », voici qu’il va « emmerder les non-vaccinés ». Ces messieurs vont pouvoir s’atteler au tome 2 : Certains non-vaccinés sont agaçants et prosélytes, certes. Néanmoins, E.Macron n’est-il pas censé être le président de tous les Français ? Dans le lot, certains ont très certainement voté pour lui.
  12. La tenue vestimentaire a de l’importance alors que les vêtements sont envoyés à l’analyse. Il se trouve que lorsqu’ils ne le sont pas, cela n’en a aucune. Il n’est pas plus nécessaire de prendre les mesures d’une jupe, à moins de vouloir humilier la victime et faire perdurer ainsi des clichés quant aux violences sexuelles. Certaines et certaines appellent ceci « culture du viol ». C’est violent. Quant à la strangulation, ce qui peut être demandé à la victime, pour « l’enquête » c’est : 1/ Est-ce que l’agresseur a usé de toute sa force ? 2/ Est-ce que cela a duré longtemps ? 3/ Est-ce qu’il s’est arrêté de son propre chef ? Il peut être difficile, pour la victime, de répondre aux deux premières questions. Ne sont-elles pas superflues quand les stigmates laissés par la strangulation, constatés par un médecin, permettent d’apprécier pleinement la violence de la strangulation ? Je ne suis pas en accord avec votre collègue, pas plus que je ne l’étais avec l’OPJ qui m’a reçue et m’a expliqué -suite à un appel émanant d’une mère qui sortait de l’hôpital avec son enfant, battu par son père- que bien des femmes sont vengeresses et manipulatrices. Cela reste très marginal. Cela reste très marginal et alors que toutes les femmes violentées ne portent pas plainte… parce qu’elles ont aussi peur de vous.
  13. En ce qui concerne les violences faites aux femmes, la police est à l’image de notre société : immobile, parfois culpabilisante, voire misogyne. C’est un réel problème sociétal, plutôt universel (hélas !). Les violences faites aux femmes, séculaires, ne sont toujours pas une cause nationale, au XXI ème siècle (!). Nous pouvons lutter contre ces violences, du fait du patriarcat (indéniablement). L’Espagne y parvient. Nous y parviendrons dès lors que nos politiques trouveront intérêt à se saisir de cette cause. Lorsque vous vous dirigez vers la police (ou la gendarmerie), lorsque vous êtes victime de violences -ou que l’une de vos proches l’est- vous êtes en état de vulnérabilité. Il est indigne de recevoir des victimes, de cette façon, les forces de lOrdre ont le devoir d’œuvrer pour faire cesser ces violences. Ce sont parfois (souvent même) les toutes premières personnes auxquelles vous avez affaire juste après avoir été agressée. Leur discours peut être dévastateur. Sans rechercher forcément de la compassion, ni même de l’empathie, vous vous attendez à un minimum de professionnalisme, à être traitée avec dignité, ne serait-ce qu’a minima. Lorsque vous ne l’êtes pas, vous vous sentez seule, perdue, humiliée, démolie, encore. Vous vous sentez très mal. Certaines femmes ne sentent pas victimes légitimes suite à une mauvaise prise en charge par les forces de l’Ordre. Elle ont sentiment d’être imposteurs, alors qu’elles ont pourtant bien subie des violences (ne relevant pas du tout de disputes ordinaires de couple). Certaines femmes retirent leurs plaintes parce qu’elles ont, suite à ces discours délétères, peur de se faire démolir par la Justice, par la société (en plus de la peur des représailles). Ce sont des violences psychologiques supplémentaires qui sont infligées aux victimes. Nombreuses et nombreux d’entre nous ne mesurent pas pleinement les conséquences de toute cette « médiocrité », comme vous l’écrivez, quant au devenir des victimes, sur leur psychisme. Nous pouvons remédier à tout cela. Un constat est fait, il serait dommage maintenant de ne pas agir. NB : il n’y a pas « tellement de mensonges » ni pléthore de « fausses victimes », c’est très marginal et bien plus que tous ces hommes agresseurs qui tentent de faire passer leurs violences pour consenties ou encore pour de la violence mutuelle. Oui, tout à fait, il y a des OPJ, des femmes, inutilement agressives et hostiles, partiales enfreignant par la même leur déontologie, maternantes avec des agresseurs (parfois récidivistes). Depuis l’été, j’en ai rencontré deux. La plus nocive des deux, en charge de « l’enquête », en a été destituée, à force de pugnacité. Le procureur s’est montré bien plus correct, efficace, professionnel. Parfois, je suis déçue par notre genre. La présomption d’innocence ne doit pas s’accompagner d’une présomption de culpabilité à l’endroit de la victime. Or, c’est aussi souvent le cas. Il y a un équilibre à trouver, nous n’y parvenons pas encore. Bonjour, En quoi une question quant à la tenue vestimentaire de la victime, suite à une agression sexuelle a t-elle son importance ? Est-ce que mesurer la jupe de la victime avec un mètre de couturière, fait partie du travail de policier ? Soyons sérieux, il s’agit clairement de blâmer, de culpabiliser, la victime. Cette façon de traiter les victimes est défendue et partagée par une portion de la société. Les mentalités évoluent très et trop doucement. Ce n’est pas seulement nos forces de l’Ordre qu’il convient de conscientiser et de former. C’est l’ensemble de la société qu’il faut faire évoluer. La tâche est colossale, mais pas impossible. Ce sont des agents de constatation, en sous effectifs, avec peu de moyens. Humains, donc faillibles. Ce discours, même si fondé, m’a été servi à de nombreuses reprises, au cours des derniers mois. Je suis tombée de ma chaise, j’avais foi en la police, vraiment. Je me suis sentie menteuse, lorsque j’ai promis à mes neveux (5 et 6 ans), que la police allait faire cesser l’agresseur de leur mère. Ce discours, cet aveu d’impuissance, est pourtant difficilement audible pour une victime qui n’a que la police pour recours, alors qu’elle est toujours assaillie par son agresseur, alors qu’elle lutte pour survivre, et la survie de ses proches (parfois des enfants). C’est le même sentiment qui vous habite lorsque vous êtes admis à l’hôpital et que vous êtes encore moins bien traité qu’un chien. Vous accueillez des femmes, vulnérables. Vous êtes humains, vous n’avez pas le loisir de faillir. C’est trop grave. Certain(e)s OPJ font peut-être très bien leur travail, malgré le manque de moyens, de formation (c’est une véritable vocation, c’est une véritable cause) mais, lorsqu’elles et ils ne le font pas, c’est l’injustice qui vous cingle d’abord, mêlée à la colère et au désespoir. Les victimes sont en colère, elles ont raison de l’être. C’est une colère juste. Je ne décolère pas, moi-même, de la façon dont ma petite sœur a été traitée. Elle a été démolie psychologiquement par deux de vos pairs. La psychothérapie est laborieuse. Ça va être long. Cela aurait été différent si elle avait eu affaire à des OPJ professionnelles, indéniablement. Parce qu’il y a la plainte, le procès (nous avons eu gain de cause) et ensuite il y a tout un travail de reconstruction à faire derrière, qui prendra -je suis lucide- de nombreuses années. La Justice met du temps à se mettre en action, il y a énormément de dossiers à traiter. Et cette latence profite indéniablement aux agresseurs. Par contre, pour l’instant, qu’il s’agisse du procureur et des divers juges auxquelles et auxquels nous avons eu affaire, elles et ils sont plutôt à la hauteur (même si lents) et ô combien bien plus correct(e)s que la police.
  14. Les espagnols, les italiens (etc…) ont été réhabilités récemment. Auparavant, ils étaient les pestiférés que sont aujourd’hui les maghrébins et les africains. Ils ont été accusés par des français(e)s d’être les pires racailles que la Terre ait portées. Pour mes camarades de classe, les femmes de ma famille étaient destinées à faire le ménage et arboraient une pilosité hors norme. Quant aux hommes, ils étaient censés être aussi manuels, que suborneurs. C’était tout à fait gratuit. La xénophobie est une peur irrationnelle.
  15. Je visionne à nouveau la saison 1 de The Witcher, en l’attente de la saison 2, annoncée pour le 17 décembre par Netflix :
  16. Optimiser, c’est légal. Quid du droit fiscal et des professions qu’il génère ? La France reste détentrice du titre de championne des impôts et de la dépense publique. Sa fiscalité est de fait, punitive. Le laboratoire Ladurée a fermé récemment, au profit de la Suisse. Il paraît que l’air y est plus frais… à moins que les exonérations des impôts y soient beaucoup plus intéressantes. C’est un exemple parmi d’autres. À force d’user de la badine, les entrepreneurs, générateurs d’emplois -les privilégiés comme diraient certain(e)s- prennent la poudre d’escampette. Pourrait-on décemment les en blâmer ? Populiste, vous l’êtes, sans le moindre doute, de là à en faire une fierté ensuite… C’est davantage un terme qu’utilisent des tenants de l’extrême-gauche, voire de la gauche, alors qu’ils estiment que d’autres ne sont pas encore assez généreux. Lorsque vous n’attendez rien des autres, vous n’êtes forcément jamais déçu(e).
  17. Non, vous apportez une source ou bien vous vous abstenez de lancer un chiffre à la va-vite.
×