Mórrígan

« Pour ados boutonneux » : sans appel, ah ah. J’ai vraiment bien aimé le premier volet, et promis je n’ai pas une peau à problèmes.

Non, je les ai fait couper un peu au-dessus des épaules. C’est joli et dynamique aux dires de mes proches. Vous êtes difficile tout de même, Claire Danes dans Roméo + Juliette est plutôt jolie. Regardez mieux alors. Intelligentes ? Ces femmes sont plutôt malléables, il le faut de toute façon pour se laisser dominer de la sorte. Elles boivent leurs paroles, apportent le journal, servent le repas en retenant leur souffle... certaines peuvent faire penser à des femmes battues justement. C’est déjà une forme de violence, à mon goût, très psychologique, il s’agit de broyer le mental de femmes afin de les soumettre. Des femmes aiment les beaufs, ça arrive. Pas toutes, heureusement. C’est intéressant cette théorie en ce qui concerne la beauté des femmes et des machos, c’est simplement un ressenti. Par contre, je constate, qu’absolument toutes les femmes qui souhaitent couvrir les autres femmes (se revendiquant féministes ou au contraire), sont des gravats.

Est-ce que j'exprime l'opinion générale si j'écris : "hein ?" ?

L'intégrale d'Hunger Games. Il y a là des airs de Battle Royale avec un scénario plus soigné et un joli casting. J'ai bien aimé le 1 et m'y serais arrêtée, si j'avais su. C'est très longuet, j'ai du m'assoupir un peu au cours des autres volets, ce qui ne m'a pas empêché de ne pas apprécier l'histoire d'amour en fond, le triangle amoureux. Dommage également que la bande son ne soit pas plus recherchée.

Tout à fait, Conficius disait déjà très justement : "Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pécher, que de lui donner un poisson". Des hommes se débrouillent tout à fait bien avec leur linge, c'est une question d'éducation, puisque les femmes semblent pleinement encore en être en charge, à elles de leur donner les moyens d'être des hommes dégourdis et indépendants.

Recentrons le débat sur ce qui nous intéresse vraiment : les japonaises et les discriminations auxquelles elles ont affaire au quotidien. Des plus élémentaires (l'accès au savoir, à la connaissance) au plus routinières (les tâches des femelles comme l'éducation des enfants, la vaisselle etc...). Voici un article du Monde ("Les japonaises indésirables au travail"), fort intéressant mais non dans son intégralité, et un passage qui révèle sur cette mentalité résolument sexiste : Aujourd’hui encore, les Japonaises semblent devoir choisir entre emploi et maternité. Mme Mori essaie de dédramatiser : "Si je bénéfiais à la fois du soutien du gouvernement et de celui de mon entreprise, cela pourrait être possible d'élever un enfant...".Mais, comme malgré elle, elle émet aussitôt des réserves et finit par éluder le sujet. Au Japon, une femme qui devient mère a peu de chances de se voir confier des responsabilités : les dirigeants d’entreprise estiment que son esprit est trop accaparé par ce qui se passe à la maison. https://www.monde-diplomatique.fr/2016/04/FLEURI/55206 Il est moins pénible pour ces sociétés dirigées essentiellement par des hommes (souvent vieux), de confier des tâches dégradantes, parfois cruelles, aux femmes, que de leur donner les moyens de s'épanouir intellectuellement, et ainsi plein droit à l'égalité et à l'indépendance. Je pourrais évoquer le Nyotaimori (service sur un corps féminin, nu et fraîchement épilé), pratique ancestrale qui ne trouve plus son sens aujourd'hui -la croyance n'étant plus- et pourtant toujours là. Pour les samouraïs venus se repaître, l'énergie vitale de ces corps dévêtus féminins et chauds transmises aux poissons crus, déposés artistiquement, leur aurait apporté promesses de victoire sur les champs de bataille. Exemple même du service poussé au plus haut degré de raffinement. Quel chic ! Ce ne serait pas si dramatique, si ceci ne s'était pas exportée sur nos terres. Ainsi nous pouvons voir des messieurs se confier sur leur expérience avec des femmes-meubles (en effet celles-ci doivent s'empêcher de respirer trop fort, ne pas frissonner sous la chair froide et les coups de baguettes maladroits, observer une parfaite immobilité), le rose aux pommettes : "Super ambiance, on déguste des sushis très frais, sur des corps très chauds !". D'autres parleront de "fantasme et d'exotisme, pas très loin", et les enfants présents, ma foi, trouveront tout à fait logique de voir ces femmes-tables, au milieu de Raymond, Jocelyne et Simone... Sous le couvert de la tradition et de l'exotisme, il s'agit encore de faire passer les pires abjections :

Certaines viennent d'elles-même à la religion et quand elles ne sont pas totalement cagotes et dans la stricte observance des textes, adaptent leur foi à l'époque. Par contre, les femmes soumises aux hommes sont bien plus nombreuses, hélas, que vous ne le pensez et ce n'est pas une question d'âge. Quelques réflexions et comportements rétrogrades et sexistes ressortent également pas si rarement. Quelques exemples : j'ai repris récemment une femme, fin de la quarantaine, s'indignant que son collègue de travail, soit tenu de s'acheter des chemises se passant de repassage "puisque sa femme ne fiche rien de ses journées et n'est même pas capable de lui repasser une chemise". Ce monsieur, certainement fort sympathique, a également été doté de deux bras et peut donc tout à fait, repasser ses chemises. Même chose, quand, au cours d'une soirée, une amie, paniquée et visiblement sous l'eau avait "besoin d'un homme afin de lui ouvrir une bouteille de vin et des hommes afin de déplacer la grande table en verre". Toute une culture sexiste à démanteler. Des femmes, tout comme des hommes, ressentent le besoin de se reposer sur l'autre sexe, en ce qui concerne des tâches (toutes simples souvent), qu'ils pensent "genrés". Il faut écrire aussi que des femmes et des hommes savent se rendre indispensables. C'est très mauvais. J'observe tout comme vous que des couples où l'homme ou la femme domine peuvent tenir, mais non sans frustrations toutefois. J'observe également que des couples plus équilibrés, indépendants, dégourdis, en coopération, durent tout autant, et le tout sans être frustrés. L'amour, débarrassé du confort financier, matériel -ou confort tout court que l'autre serait seul en mesure d'apporter- est plus vrai, à mon sens. Faux, les femmes bobonnes, la vingtaine, la trentaine, la quarantaine, ça existe, toujours, malheureusement. Des hommes, aiment ce genre de profils "mémères", asservir aussi, écraser, il est possible qu'ils reproduisent aussi un modèle parental et nous sommes toujours là sous le joug patriarcal. Ces femmes m'attristent, vraiment, j'aime aider toute femme de mon entourage à réaliser qu'elle a un potentiel ou à se réaliser.

Bonjour ici, J'ai testé, entre autres choses : - La collection Dream Queen de Too Faced comprenant une palette "yeux-visage" 24 fards (oui on en a jamais assez) + 1 highlighter +2 fards et 1 plus foncé (sans utilité pour ma part), ainsi qu'un gloss (répondant au doux nom de Pink Swan), un mascara (petit format) le fameux "Better than sex", une eau rafraîchissante à la noix de coco (la palette n'est pas parfumée à la différente des précédente, ça compense un peu), et le tout dans une jolie trousse "sérigraphiée" de cygnes . Les fards sont superbes, suffisamment pigmentés, beaucoup restent discrets et parfaits pour un maquillage de jour, tandis que d'autres plus prononcés et/ou pailletés sont parfaits pour les soirées et les occasions particulières. Le coloris Holy Grail n'est pas sans rappeler le monobulle d'Agnès B à effets spéciaux vert et rose (RIP) pour clles qui ont connu. Le gloss est très discret, un peu pailleté tandis que je ne sais toujours pas ce que les femelles trouvent de fantastique à ce mascara. Il reste très moyen. Les Lancôme voire quelques Guerlain sont beaucoup plus facile à appliquer et offrent une meilleure préhension. - Le coffret Ritual of Dao de Rituals -dont je suis une fan inconditionnelle- comprenant une mousse de bain, un gommage pour le corps, une huile de douche ainsi qu'une crème pour le corps. Le parfum est toujours très agréable, bien que ma préférence reste au coffret fleurs de cerisier dont je ne me souviens plus le nom ou encore la gamme Ayurveda, à la rose. https://www.sephora.fr/p/the-ritual-of-dao---calming-ritual-coffret-cadeau-m-P3108010.html

Vous êtes foutu, il n'y a rien à faire pour vous. Le pire c'est que vous n'êtes pas le seul, il va être long et compliqué de faire changer les mentalités.

Beaucoup ont tendance à considérer les femmes comme féministes à partir du moment où elles ne se laissent pas traiter comme des descentes de lit. Auparavant, avant cette sur-médiatisation, ces femmes avaient simplement droit d'avoir du caractère, ou mauvais caractère selon à qui elles avaient affaire. Il s'agit d'humanité, avant toute chose et c'est ce que j'écrivais déjà sur le sujet : vouloir l'égalité et le respect, l'observer, c'est avant tout être humain. Les religions ont fait et feront toujours des dégâts à l'endroit des femmes. La Femme n'est pas respectée, elle est instrument, machine à faire des enfants. La croyance se transmet trop souvent par tradition, plus les femmes croyantes se reproduisent (on condamne aussi la contraception), plus les croyants sont en nombre, c'est mathématiques. N'oublions pas que la religion a aussi été écrite par des hommes, pour les hommes. Nous y retrouvons ainsi des schémas-type et modes d'emploi de la Femme obéissante et soumise. Beaucoup trop de femmes observent encore ce mode de vie et non elles ne sont pas épanouies. Elles ont ainsi été éduquées pour être au service des hommes, par des femmes qui ne connaissent que cela. Il y a encore à faire en matière d'éducation. Une chanson de JLo dit "Ain't your mama" (Je ne suis pas ta mère) et reprends un peu toutes ces difficultés encore rencontrées en 2018, par les femmes (le clip est très parlant, pour les non bilingues), ces difficultés que certains hommes ont du mal à/ne veulent pas voir, puisqu'ils y trouvent un intérêt (enfin certains préfèrent avoir une bonne, qu'une femme) :

Au printemps dernier, un député a lancé "que les femmes célibataires et sans enfants étaient un fardeau pour la société", quand un autre, les décrivait effectivement comme "des machines à concevoir". Le plus triste, c'est que cette opinion est communément partagée par les japonais. Le premier ministre Shinzo Abe avait pourtant annoncé, il y a deux ans, vouloir donner une place aux femmes dans le monde du travail (les hommes travaillent, les femmes élèvent les enfants), afin qu'elles brillent. Cette histoire de quotas, de conditions d'admission partiales et discriminatoires envers les femmes est révélatrice d'un profond sexisme, enraciné depuis des décennies. La volonté d'Abe n'était finalement qu'un slogan, rien de plus, rien de moins. Les japonaises font un ou deux enfants (pas 12, 1 ou 2 !) et arrêtent de travailler dès le premier, dans la plupart des cas, puisque culpabilisées, par des hommes. Beaucoup sont pourtant très capables, et même plus calées que bien des hommes, en place dans la société depuis trop longtemps. Les promotions sont accordés à des hommes, parfois moins diplômés et moins capables. Les femmes qui n'ont pas d'enfants, en auront de toute façon, et seront plus difficiles à remplacer : principe de précaution (qui n'st pas l'apanage des japonais ceci dit, nous l'aurons déjà vu et subi en France). Non seulement, il est refusé aux japonaises, l'accès à la connaissance, et aux études dites longues -ou des bâtons leur sont mises dans les roues- mais en plus elles sont vouées à une vie de ménagères et ont à se trimballer des gosses comme autant de boulets. C'est double peine. Comment vit-on cela psychologiquement ? La femme japonaise est réduite à une dimension (mère au foyer) ou même deux (mère au foyer et épouse) : au service des hommes et des enfants. Slowclap. C'est d'autant plus choquant, au XXI ème siècle, qu'il existe des écoles maternelles pour les enfants, et avant cela des nourrices et des crèches ou qu'il est également possible pour l'homme de s'occuper de ses enfants. Ajoutons que les enfants grandissent puis font leur vie... Certains voilent les femmes, ou les entravent dans le milieu du travail, leur manquent de respect au quotidien, quand d'autres, les empêchent en les vouant à être des ménagères et rien d'autres. Autant de moyens de phagocyter les femmes, de les infantiliser ou de les laisser sous la coupe des hommes, elles en dépendent ainsi totalement financièrement et restent faute de moyens. C'est absolument à vomir. Les japonais sont non seulement sexistes, mais également racistes et homophobes, surtout en général. Nous commençons tout doucement à en parler. Les immigrés, les métisses y sont considérés comme les rebuts de la société.Les femmes comme des sous-salariées, sous-citoyennes, sous-êtres. Les individus et minorités qui sortent de la norme sont systématiquement stigmatisés. Les "Burakumin" ou les "gens du hameau" -statut héréditaires et donc dont on ne se défait pas, jamais- forment une des minorité les plus importantes, descendants des "eta" (littéralement pleins de souillures) et des "hinin" (non humains) : très explicite. Je ne crois pas que la civilisation japonaise est vouée à disparaître sous peu, le taux de natalité y est un peu plus important que celui des italiens, et pourtant quant à ces derniers, il ne s'agit pas de tenir des discours si alarmistes... L'immigration est un faux problème, et d'ailleurs, ce n'est toujours pas le sujet. Formidable. Beauferie.

La lumière et mémère (oh rime riche). Merci.

Il a été difficile à trouver en librairie, puisqu’en rupture à peu près partout. C’est très vif et agréable à lire, pour le moment.

Avec plaisir. Comment... vous, partageant l’analyse d’une « féministe » ? Zarma, il va nous tomber des loukoums du ciel *sourire*

L’analogie ne vous sied pas, comme c’est étonnant. Ah je vous voyais pourtant bien y passer vos prochaines vacances... Le rapport entre l’immigration et le sujet ? Bien, vous n’oublierez pas d’embarquer mémère en sortant -toute guillerette et déjà bien bourrée comme un coing, erf- et d’éteindre la lumière également. En vous remerciant par avance.