Mórrígan

Je m'adapte à mon interlocuteur. Il est effectivement possible de s'assoir. Personnellement, je ne viole jamais les garçons. @rayandetaza Vous êtes retraité d'un pensionnat disciplinaire tenu par des individus la tonsure apparente ?

Oh mortecouille !

Et plus encore, sera t-elle bien la mère de l'enfant ???

Nous ne sommes pas obligés de sexualiser et d'autant le débardeur d'une gamine. Ce sont les adultes qui ne vont pas bien.

Houlala vous demandez à ma vieille mémoire : nous étions à l'époque des francs déjà et la vie nous semblait bien moins onéreuse. Un jean de marque, genre Levi's coûtait peut-être 500/600 francs (dans les 80/100€). Les plus raisonnables d'entre nous attendaient un peu avant de déchirer leurs jeans et certains craquaient même tous seuls, du moins ils étaient légèrement élimés et nous en profitions. Comme nous pouvions aussi les transformer en shorts. Je fais toujours comme ça. Il y a eu un premier avertissement pour le débardeur il me semble, puis ensuite pour un pull qui laisse les épaules découvertes. Le vêtement n'est pas le même. Pourquoi ne pas incriminer le prêt-à-porter tant que nous y sommes, si l'on considère ces vêtements indécents ?

On peine déjà à reconnaître l'agression sexuelle et d'autant quand elle est du fait de l'entourage, alors le viol... Dans presque toutes ces affaires médiatisées, mettant en cause des célébrités, nous pouvons a minima relever des comportements inappropriés, porcins, émanant du prévenu. À l'instar de la politique c'est un milieu phallocentré, complétement vérolé. Une pensée pour Mme Besson tout de même, qui -tout comme d'autres femmes bafouées- a droit de voir son image entachée par la queutarderie d'un mari se sentant obligé de faire des excuses publiques (pour sauver son derrière). J'ai le souvenir d'Anne Sinclair également, très digne.

Pareillement pour le t-shirt aux couleurs du lycée. J'avais repensé l'encolure à coups de ciseaux et le portais avec un noeud sur le bas (et une brassière) laissant mon ventre légèrement découvert. Assorti d'un jean super grunge ou non (NDLR pour les vieux : avec des trous partout). Bizarrement dans les années 90, personne ne m'a jamais reproché ma tenue, ni à personne d'autre d'ailleurs. Qu'ils écrivent noir sur blanc dans ce cas-là qu'une épaule découverte est passible d'une sanction.

Comment cela "certains oui !" ? Vantard ^^

En ce qui concerne les règlements intérieurs des établissements publics est mentionnée simplement une tenue "correcte" ou une tenue "décente". C'est très évasif et à l'appréciation de chacun.

Le quidam aurait tendance à reconnaître un travail fatigant dés lors que celui-ci est physique,@soloandsolo l'a très bien illustré. En découlerait un mètre étalon du mérite et les conclusions qui souvent vont de paire (ex : le cadre supérieur est trop rémunéré. Le cariste, pas assez). "Nous" mettrions de côté dés lors les professions qui touchent à l'intellect et également risqués sur divers plans (enseignants, cadres, entrepreneurs etc...), leur reniant une fatigue, une pression psychologique (de la hiérarchie, des élèves, des clients etc...), un manque de moyens leur demandant énergie et créativité supplémentaires, les maux du corps en sus et entre autres choses. Le terme pénibilité me fait aussi tiquer, par contre.

@Doïna Vous avez tout résumé ici : "Lola en débardeur, c'est jugé provocant en Arabie Saoudite ou en Iran dans un collège public français !". Il y a quelques temps une femme lançait un hashtag puisqu'elle s'était faite insultée alors qu'elle portait aussi un banal débardeur. Nous ne vivons effectivement pas en Arabie Saoudite. Ce sont les libertés des femmes qui sont constamment attaquées. Au final, je trouve ceci autant dérangeant pour les jeunes filles, que l'on culpabilise au sujet de leur tenue vestimentaire -objectivement correcte selon nos moeurs- que pour les jeunes hommes, dont on présume qu'ils sont incapables de se tenir à la vue d'une épaule, comme s'ils étaient juste nourris et esclaves de leurs pulsions. Certes, cela permettrait de camoufler la pauvreté de certaines familles... enfin sur le papier, seulement. Les parents emmènent aussi leurs enfants au collège et au lycée, en voiture. Les jeunes sortent entre eux pendant les congés, invitent les copains parfois à la maison ou demandent où ils sont partis en vacances, ce qu'ils ont eu aux anniversaires et à Noël : ils ne sont pas si idiots. Et ça n'empêchera jamais également les proviseurs et le personnel de faire du zèle, certains jugeront que l'uniforme pour les jeunes filles se doit d'être rallongé, que les chemisiers ne doivent pas être déboutonnés, qu'il n'est pas assez informe, qu'elles ne doivent pas porter de maquillage (liste non exhaustive) et c'est ainsi que l'on glisse gentiment vers une bonne petite burqa. Ce n'est pas les filles qu'il faudrait couvrir, définitivement. Des garçons portent aussi des débardeurs et des shorts, personne ne les accuse de distraire les filles.

Et qu'est-ce qu'ils sont censés faire ces kamikazes avec 72 jeunes femmes, inexpérimentées de surcroît ? Faut fournir. Ça peut potentiellement fatiguer déjà 72 hommes, alors un seul... Me font rire ces présomptueux. Une garde minime ? Les juges pour enfants considèrent en général le bien-être des enfants avant toute chose. Il aime sûrement tout de même les siens et que rien n'atteste qu'il est nocif pour les enfants. Que faire ? Demander à faire réviser le jugement et un droit de visite du père en un lieu médiatisé.

Des esclaves sexuelles ? Ah eh bien il est dans l'air du temps ce monsieur. Ça peut dépendre des juges, il y en a aussi des très bien. Attention à ce qu'il ne fasse pas glisser les enfants vers l'intégrisme.

"Travailleurs, travailleuuuuses... on vous ment, on vous spolie !". Bien, je n'ai aucune vocation à travailler dans le BTP, bien qu'il me soit déjà arrivé de devoir faire et poncer des bandes, puis "tâlocher" des murs, démonter des terrasses, poser un parquet et porter quelques parpaings. Je sais me servir d'une visseuse-dévisseuse, comme personne. Vous n'en aviez pas l'air, mais nous connaissons la chanson : vous êtes un de ces beaufs machistes. Quant au reste, j'ai aussi travaillé en restauration, en tant que vendeuse en prêt à porter pour homme, afin de prendre en charge mes loisirs et une partie de mes études, parce que j'y tenais. Par chez moi le travail est une valeur, une liberté, certainement pas un fardeau, pas plus qu'une prison.

Le terme employé (pénibilité) est fort, si bien qu'il renvoie à une image toute aussi forte (le travail à la mine/Germinal). Chaque profession présente son lot de désagréments : devoir se lever tôt, avoir affaire à une clientèle exigeante et désagréable, faire les 3/8, avoir de lourdes responsabilités et avoir peu de moyens pour évoluer, devoir être polyvalent et endosser différentes casquettes, courir après les moyens de transports, avoir à découcher, voir peu sa famille... Si ces désagréments ne sont plus supportables, surmontables -alors qu'ils l'ont été- c'est aussi peut-être parce que l'on a évolué, que l'on aspire à autre chose, le travail n'étant pas plus "pénible" qu'auparavant.

Certainement, cependant nous savons avec certitude au sujet des salafistes. Leurs intentions sont foncièrement mauvaises. Il n'y a aucune raison véritablement valable de laisser ces mosquées salafistes ouvertes. C'est une erreur de ne les considérer que comme "très cons". Je ne suis pas en accord avec l'adage, la connerie rend méchant, voire violent et meurtriers. Ils sont très hostiles, complètement délétères pour la France.

Les procès d'intention ne devraient se faire, ça c'est la théorie. Sauf qu'en pratique, les intentions des salafistes sont clairement définies. L'association au terrorisme et le passage à l'acte ne sont en rien ponctuels. Les discours haineux sont monnaie courante dans ces mosquées, pour ne pas écrire que c'est principalement ce qui les motive, ce qui les porte, ce qui aide au financement... Nous sommes déjà fort bien renseignés. Si nous laissons faire c'est surtout par crainte d'être taxés d'islamophobes dans un premier temps, et des représailles -aussi sur le plan financier- dans un second. Nous restons là dans l'attente de providentielles délations afin de pouvoir fermer une poignée de mosquées, pour satisfaire deux, trois péquins et se donner bonne conscience. Il n'y a pas de positions fortes en faveur de la sécurité des français. Les politiques préfèrent nous sacrifier.

Mince, j'ai fait la même m'sieur Pivot... C'est ma faute, ma grande faute !

Bonsoir Ink82, La peur est évidente. Nous avons eu affaire également à des gouvernements dont la fibre est avant tout socialiste, donc ils tâtonnent, en toute logique. Le chef de l'état annonçait ceci en avril 2018 : "Ce fondamentalisme, cet islam radical, cet islamisme, ce n'est pas l'islam, ce n'est pas tous les musulmans, mais c'est un problème", prévient d'abord le président. "Il y a des mosquées où des gens ne respectent pas les lois de la République, prêchent des choses qui ne sont pas conformes aux lois de la République et conduisent à la violence, répond le chef de l'État. Celles-ci seront fermées". Il rappelle que la loi sécurité et lutte contre le terrorisme promulguée en octobre dernier "le prévoit explicitement" et annonce ensuite que trois mosquées ont été fermées depuis. https://www.rtl.fr/actu/politique/salafisme-macron-annonce-une-loi-pour-controler-le-financement-des-ecoles-privees-7792989279 Trois mosquées sont fermées en 7 mois dans la foulée afin de contenter l'opinion publique...sur environ 150, toujours en 2018.

Auriez-vous perdu l'esprit ? Si tant est qu'un jour vous en ayez eu.

Dire que j'étais passée à côté de messages si intelligents, toutes mes excuses. Ce qu'il fallait comprendre du message plus avant, c'est que seules les bonnes intentions ne sont pas suffisantes pour faire de la politique. Tout comme seule une bonne connaissance de la politique ne suffit pas non plus pour faire de la politique, et sauf à vouloir générer des crapules. Si un jour, j'en viens à soumettre l'idée d'un vote PCF, PS voire LREM et RN, j'autorise mon entourage à dissimuler ma carte d'électeur.

Les fonctionnaires que nous rémunérons pour ce faire ? Non ? Ah non. Zut. S'il y a bien un domaine en lequel nous devons être vigilants -voire paranoïaques- c'est bien la sécurité.

Les médias réclament la tête de Castaner, alors une partie de la populace, avide, réclame aussi la tête de Castaner. C'est évidemment un amateur, néanmoins, sa destitution ne changera rien au problème puisqu'enraciné déjà depuis trop longtemps. Pareillement en ce qui concerne Nuñez, qui lui, n'est pourtant pas étranger au problème (il a été en charge de la DGSI, notamment). Ce qui serait profitable c'est que ces messieurs arrêtent de nous conter des histoires pour enfant... ça excite plus la foule que cela ne l'apaise. Il y a en France une bienveillance quant au culte (tant mieux pour les croyants de toutes moutures), mais aussi un véritable laisser faire quant à la radicalisation. Les collègues, la hiérarchie de M.Harpon savaient. Nous sommes plutôt bien renseignés : nous savons. Nous n'agissons pas et c'est bien là que le bas blesse. Il existe sûrement des lois quant à la destitution, pour commencer, d'agents dont l'hostilité n'est pas compatible avec l'exercice de leurs fonctions. S'il y a des lois, n'ayons plus peur de les appliquer. Si elles n'existent pas, il va falloir se décider à en produire.