Yiauthli

Ton petit doigt souffle vraiment bien Criterium... à ton tour

Entre autre oui Il en est d'ailleurs l'un des plus grands écrivains...

Un homme

Désolée, je ne suis pas très disponible ce week-end... L'auteur est décédé, il n'est pas américain, mais le roman est en anglais.

Non, ni l'original ni le "remake" ne le sont.

J'avais beaucoup aimé ce livre, il m'a vraiment donné une autre vision des mathématiques. Et c'est une bonne idée que de rendre hommage à l'auteur. Alors... nous cherchons maintenant le titre d'un livre dont la structure est entièrement calquée sur une autre oeuvre.

Loin de moi l'idée de vouloir me méler à ce débat qui ne m'intéresse guère... Je voulais simplement ajouter à la recommandatione de Karbomine : Ailleurs, du même auteur, qui est l'un de mes bouquins préféré. Et ce qui demeure pour moi LE livre : Le Livre de l'Intranquilité de Pessoa, nouvelle traduction et présentation, ed. Christian Bourgois, 2002 (ou à peu près).

Oh ! Le Théorème du Perroquet ???

C'est un roman français ?

Ben moi ce qui me vient à l'esprit, c'est L'Orange mécanique...

Quand tu parles de sciences, il s'agit de sciences non naturelles (c'est à dire, pas des sciences naturelles) ?

C'est un roman du XXe siècle ?

C'est là que je me rends compte, qu'en effet...je dois avoir l'air trop sérieuse...

Je vois que c'en est foutu de mon anonymat... :blush: La concession à faire pour apprendre l'histoire du gros caillou, j'imagine !

Sujet déjà existant

Avant d'être désagréable, faudrait comprendre la plaisanterie..

Ben, justement, pour être sûrs de ne rien oublier, ils vont tous les samedis se cogner la tête en nombre contre un mur pour bien se rappeler tout le mal que leur ont fait les romains :blush:

Ben justement, à Hiroshima, le seul bâtiment qui est a peu près resté debout à la suite de la catastrophe sert de mémorial, se visite, des photos et descriptions s'y trouvent. Ce bâtiment se trouve en plein centre ville, et, en effet, on ne peut pas le voir sans être glacé d'horreur. C'est fait pour et je trouve ça très bien. Les derniers survivants s'y rendent encore régulièrement pour raconter ce qui s'est passé, et chaque année, une grande cérémonie a lieu dans la ville en hommage aux victimes. Quant à garder l'ensemble de la ville en friche, vu le peu d'espace au Japon, ce serait une hérésie. Les autres camps ne sont plus, on a gardé Auschwitz pour témoigner, de même on a gardé le dôme d'Hiroshima, les blockhaus sur nos côtes. Je ne comprends pas cet volonté d'oublier. Je ne pense pas qu'il soit question de culpabiliser qui que ce soit, simplement de témoigner de ce qui fait aujourd'hui partie de notre histoire.

Ben, j'y connais rien non plus en restos lyonnais...mais j'irais bien dans un bouchon, un truc bien local, parce que j'ai jamais fait...:blush: En même temps, je ne suis pas difficile, donc je suivrai

En fait, je suis convaincue qu'il existe des barrières sociales en fonction de nos connaissances, néanmoins, je ne pense pas que ces barrières ou distances entre individus ou groupes sociaux soient à mettre sur le compte d'une attitude et d'un rejet volontaire. Je m'explique, tout individu cherche à évoluer dans un milieu dans lequel il se sent bien: fréquenter des gens qui ont les mêmes goûts, des lieux qui lui correspondent, preter attention à des artistes dont les sensibilités lui sont proches. Nous sommes donc, de fait, amenés à fréquenter, à cotoyer, des gens qui partagent cela avec nous. En plus de son temps libre, chacun de nous est plongé dans une certaine ambiance de travail et amené, souvent, à cotoyer dans le cadre de son travail des gens qui lui sont proches (au moins en terme de revenus). Même le sport, sensé "rassembler" reste porteurs de valeurs de classe. Avec la disparition du service militaire, les mélanges sont devenus encore plus rares. A titre d'exemple, lorsque je travaillais dans l'édition, j'avais depuis le lycée été avec des gens qui aimaient la littérature. Je travaillais avec ce type de personnes, fréquentais les librairies, bibliothèques et conférences à la fac durant mon temps libre. Aujourd'hui, je vis dans une petite ville, au passé plutot industriel, et travaille dans l'électrotechnique. J'ai appris à connaitre des gens très bien avec lesquels je m'entends très bien, mais il n'a pas forcément été simple les premiers mois de me faire accepter. Car je ne comprenais pas ce qu'ils disaient ! Entre les mots de patois, les vocabulaires techniques, les références à des lieux que je ne connaissais pas, j'étais complétement perdue. Et il a fallu un effort de leur part comme de la mienne pour que l'on arrive à s'entendre et se comprendre. Il n'y avait aucune condescendance à aucun moment, simplement des barrières culturelles à franchir. Si on a le choix, on préfère en général, s'en tenir à ce qui nous convient plutot qu'à aller chercher des gens différents pour s'entrainer à les comprendre. C'est peut-être dommage, mais c'est humain. :blush: Femzi, je voudrais te remercier pour tes sujets qui chaque fois sont inscrits dans une démarche d'échange, de dialogue, et qui nous invitent à réfléchir et à remettre en cause nos propres comportements.