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Tout ce qui a été posté par Doïna
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Anachronisme dites-vous ? DCN est encore de ce monde que je sache, et la pédophilie était déjà considérée comme un crime à l'heure de ses propos (à la différence de l'antisémitisme à l'époque de ta mère-grand), sans compter qu'ils ont été filmés, que son livre peut encore se trouver. Concernant les gens qui fument et boivent dans Droit de réponse, il s'agit d'adultes majeurs et vaccinés parfaitement libres de détériorer leur santé, contrairement aux victimes de la pédophilie qui n'ont pas le choix quand un adulte abuse d'eux.
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Il s'agit d'une blague qui, si on la décortique jusqu'au bout, se moque des pères pédophiles et pas de leurs victimes. Concernant le bouquin de DCN c'est différent : il en parle comme s'il avait réellement agi ainsi, laissant volontairement planer un doute, et qui plus est pour se donner un air rebelle, alors qu'au bout du compte il a juste eu l'air d'un pédophile, ce qui n'a rien de vogue et poursuivra ce gros nigaud toute sa vie, même au-delà puisque c'est filmé. S'il n'est pas pédophile, il aurait dû tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de faire le malin.
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Perso, je ne suis pas d'accord pour qu'on fasse l'apologie du colonialisme, et n'ai jamais été fan de Hergé à cause de ça (non plus du capitaine Haddock avec ses insultes racistes), mais plaisanter avec la pédophilie, prendre ça à la légère pour faire le kéké sur un écran : NON ! Ce type aurait dû disparaître du monde politique juste après avoir dit ça.
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Une centaine de députés proposent une résolution anti-psychanalyse : l'article est de ce mois, et c'est le gouvernement qui est invité à condamner et interdire les pratiques psychanalytiques sous toutes leurs formes dans la prise en charge de l'autisme. Il rappelle qu'en dépit des avancées, 80 % des enfants TSA sont exclus de l'école en milieu ordinaire, qu'en 2014 44% des personnes autistes étaient victimes de maltraitances, soit 250.000 sur les 600.000 recensés dans le pays. La France a d'ailleurs été condamnée en 2015 par la Cour européenne des Droits de l'Homme pour manque d'accompagnement des personnes autistes. Le texte demande aussi au gouvernement de réallouer en totalité les financements aux approches validées scientifiquement et ayant fait preuve de leur efficacité au détriment de celles qui ne sont pas recommandées, en l'occurrence la psychanalyse. Autre demande : que la psychiatrie reconnaisse sans réserve et officiellement les recommandations de la Haute Autorité de Santé afin de renoncer au packing (enveloppement du patient dans des linges froids et humides), à la psychanalyse et à toutes les approches maltraitantes.
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Il n'a pas choqué que le bourgeois. Des ouvriers, des chômeurs, etc. ont été écoeurés d'entendre ça et l'ont pris littéralement en grippe pour toujours et à jamais. Il a voulu choquer, il a pleinement réussi, tant pis pour lui : quand on joue avec le feu, on se brûle ! En plus, c'est tellement stupide et déplacé d'utiliser la pédophilie pour "choquer le bourgeois". Il y a quand même des moyens plus avisé de se donner un genre, si on a encore une étincelle d'intelligence dans le ciboulot. Voilà où ça mène de fumer trop de pétards !
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Avec la psychanalyse, ils en sont encore avec Freud et ses histoires de bonnes femmes qui rêvent d'avoir un pénis, de mères frustrées défaillantes, etc. ça fait peur ! Il ne faut pas bloquer sur Freud, qui a peut-être découvert bien des choses mais cela remonte tout de même à la première partie du siècle dernier. Actuellement, il faut se concentrer sur les recherches, et pour bien mener ces recherches rester à l'écoute.
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Perso j'ai beaucoup d'admiration pour Temple Grandin : Temple Grandin est une femme autiste, professeure de zootechnie et de sciences animales à l'université du Colorado, docteure et spécialiste de renommée internationale dans cette même discipline. Elle monte en 1980 une entreprise d’ingénierie et de conseils sur les conditions d'élevage des animaux de rente, qui fait d’elle une experte en conception d'équipements pour le bétail. En 2012, près de la moitié des abattoirs à bovins d'Amérique du Nord sont équipés du matériel qu'elle a conçu ; depuis les années 1980 jusqu'en 2016, elle a collaboré à environ 200 articles de recherche. Temple Grandin a été diagnostiquée avec des « dommages cérébraux » à l'âge de deux ans, et n'a pas parlé avant l'âge de trois ans et demi. Une prise en charge précoce lui a permis de progresser, de suivre sa scolarité jusqu'en doctorat, puis de vivre de son métier. Elle est également connue pour être la première personne autiste à avoir témoigné de son expérience de vie dans des autobiographies, Ma vie d'autiste en 1986 et Penser en images en 1995. Elle fait régulièrement appel à des techniques de scanographie, qui ont révélé le fonctionnement et la structure particulière de son cerveau spécialisé dans la pensée visuelle, une recherche publiée dans l'ouvrage Dans le cerveau des autistes, en 2013. Elle s’implique pour la défense du bien-être animal, plaidant pour une meilleure prise en compte de la souffrance animale pendant l'élevage et l'abattage, en s’opposant aux abattages rituels et à l'élevage en batterie. Dans L'Interprète des animaux, elle rapproche la perception animale de celle des autistes, notamment en termes de sensibilité à l'environnement. En se basant sur son expérience personnelle et l'observation des bovins, elle invente la machine à câlin, un appareil destiné à calmer les personnes hypersensibles. Devenue très médiatique, Temple Grandin est probablement la personne autiste la plus célèbre au monde. Oliver Sacks a contribué à la faire connaître grâce à son ouvrage Un anthropologue sur Mars, reprenant une phrase qu'elle avait utilisée pour décrire sa sensation de décalage en tant qu'autiste vivant parmi des personnes non-autistes. Elle a popularisé l'expression Different, not less! (« Différent(e), pas attardé(e) ! ») pour souligner les qualités des autistes. L'actrice Claire Danes l'incarne dans un téléfilm, sorti en 2010. Elle a été récompensée de très nombreuses fois pour son double investissement en faveur des animaux et de la connaissance de l'autisme, lui valant d'être qualifiée de « voix des sans-voix ». (source Wikipédia)
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Pour en revenir à l'autisme et aux troubles autistiques : l'OMS (organisation mondiale de la santé) ne les considèrent plus comme des affections psychologiques ni comme des maladies psychiatriques, et pourtant, en France, bon nombre d'intervenants continuent à faire comme s'il s'agissait de cela. Pourtant, la science ne peut pas se targuer de clamer qu'elle sait ce qu'est l'autisme : elle n'en est qu'au stade de la recherche. La moindre des choses quand on ne sait pas serait de rester à l'écoute, or quand des parents d'autistes ou de TED sont reçus par un "spécialiste" (comme ce médecin travaillant en itep dont je vous ai parlé plus en amont), ils ne sont pas écoutés. D'un côté, on est incapable de répondre à la plupart de leurs questions, d'un autre quand ils font remarquer quelque chose qu'ils ont observé dans leur vie quotidienne (comme ces problèmes gastro-intestinaux ponctuant des crises) on les rabroue, on les pousse à douter d'eux-mêmes... "Moi je suis le docteur, je sais, vous vous ne savez rien !" Evidemment, ce sont des attitudes de tête dure qui font beaucoup de mal et empêchent les choses d'avancer parce qu'elles coupent le dialogue, instaurent une méfiance : au bout du compte chacun se ferme, campe dans son camp, alors qu'au contraire il faudrait, plus que jamais, une parfaite écoute, un dialogue sans frein, une confiance parfaite entre docteurs, parents et enfants concernés. La désinformation et/ou l'absence d'informations valables font également des ravages dans les personnels en contact avec des enfants. Je pense notamment aux écoles : l'école française exige des enfants standards ! Pourrait-on qualifier cela d'eugénisme académique ? Les enseignants qui me liront me trouveront méchante. Néanmoins, pourquoi tout ce foin quand un gosse a besoin du soutien d'une AVS ? Pourquoi ce rejet vers des centres ITEP et cette culpabilisation des parents ? Je vous épargnerais les regards torves et les réflexions désobligeantes de la part des autres parents, qui n'y connaissent rien et ne veulent pas y voir autre chose qu'une éducation laissant à désirer ! Pour vous citer quelques cas : un moniteur dans une piscine marseillaise se gaussant à la vue d'un enfant TED ayant des craintes pour entrer dans l'eau comme s'il s'agissait d'un retardé mental, et se moquant aussi de la mère, obligée d'être présente parce l'AVS ne voulait pas l'accompagner hors de l'école, la regardant de haut et la pointant du doigt comme si c'était une cassoce incapable d'élever correctement des gosses. Très humiliant ! Un vrai con ce moniteur ! Un directeur d'école incluant une petite classe ouverte aux enfants TED, lesquels bénéficiaient trois fois par semaine des classes d'intégration en français, en math et en sport. L'un d'entre eux a eu le heurs de piquer une crise qui a gêné une classe "normale", le directeur a interdit les classes d'intégration à tout le groupe, humiliant ceux qui n'avaient rien fait et étaient bien contents d'aller en classe d'intégration pour apprendre pleinement. Il a de plus décidé qu'à compter de là, les enfants TED entreraient avec un décalage d'un quart d'heure dans son école et en sortirait un quart d'heure à l'avance par la petite porte de derrière pour ne plus être mêlés aux autres enfants, comme ça se faisait pour les Cagots jusqu'à l'intervention de Louis XIV, le roi qui mit fin à ces discriminations. Chapeau le directeur d'école française ! Dans un train, une mère se faisant insulter de tous les noms par trois passagers, même menacée de se faire casser la gueule par un parigot de mauvais poil, parce que son fils TED, fatigué par le voyage, chouinait un peu trop à leur goût : pour eux, c'était la faute à la mauvaise éducation, la mère était une moins que rien à leurs yeux. A l'arrivée, elle est descendue du train en larmes, blessée et affreusement choquée. Une bonne femme voisine d'une famille où il y avait un enfant autiste non verbal qui poussait des cris parfois. Quand ces gens sortaient de chez eux et que l'enfant se mettait à crier, elle sortait, lui tapait dessus et les injuriait, comme si c'était de leur faute. Enfin, quand la bêtise s'en mêle...
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Cette année, des biomarqueurs ont prouvé la réalité d'une sensibilité au gluten chez des personnes non coeliaques. Des chercheurs américains de l'université Columbia ont mis en évidence des modifications biologiques chez des individus sensibles au gluten mais non coeliaques. De plus en plus de personnes consultent pour des troubles digestifs chroniques, et beaucoup rapportent se sentir mieux lorsqu’elles écartent le blé de leur alimentation. Pour autant la sensibilité non-cœliaque au gluten est encore mal comprise, et certains patients ont parfois du mal à être pris au sérieux par leur médecin. Pour la première fois, des chercheurs ont mis en évidence des modifications biologiques chez ces sensibles au gluten. Peut-être un premier pas vers une meilleure reconnaissance de cette pathologie.
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Ce que rapporte le Pr Besson concerne le régime sans caséïne et sans gluten. Régime sans caséïne signifie régime sans produits laitiers, donc de ce côté oui, il y a un risque de carence sauf si on remplace ces produits par des aliments riches en calcium, comme les laits de soja qui en contiennent, etc. Par contre, le régime sans gluten, c'est juste un régime où on supprime certaines céréales pour les remplacer par d'autres qui n'en contiennent pas. L'alimentation peut être tout aussi riche sans gluten : les légumineuses ne contiennent pas de gluten, le maïs, le riz, le sarrasin, et quantité d'autres céréales sont sans gluten. L'article date de 2013, à l'époque on considérait encore que seule la maladie coeliaque nécessitait une alimentation sans gluten. Maintenant, on sait que des gens se portent mieux avec une alimentation sans gluten ou, tout au moins, beaucoup moins riche en gluten parce qu'ils y sont hypersensibles. D'ailleurs, si la caséïne et le gluten était aussi importants pour l'alimentation humaine, comment auraient survécu les Amérindiens et bon nombre d'Asiatiques comme les Japonais, etc. qui à la base consommaient zéro produits laitiers et pas forcément des céréales contenant du gluten ? Les Chinois, par exemple, connaissaient le blé mais consommaient beaucoup plus de riz, les Japonais ne consommaient que du riz, les Amérindiens ne connaissaient pas le blé du tout à l'origine et se nourrissaient de maïs, de pommes de terre, de haricots, tous des aliments sans gluten. Alors que répondrait le Pr Besson à ça ? Qu'en France il faut à tout prix que les enfants consomment du gluten parce que c'est nécessaire à leur croissance ?
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Je ne comprends pas pourquoi ça fait un tel tollé quand des parents décident que leur enfant suivra un régime sans gluten parce que le gluten, c'est un truc totalement inutile, contrairement aux vitamines, aux protéines ou au calcium nécessaire à la croissance, par exemple. Les Amérindiens n'avaient que des aliments sans gluten à manger avant l'introduction du blé par les Européens et quand Christophe Colomb a découvert l'Amérique, il ne les a pas trouvés chétifs ! Concernant le traitement au risperdal d'autistes, ce site rapporte des cas d'autistes non verbaux s'agitant et criant à cause d'une rage de dents ou un début d'appendicite, ne pouvant exprimer autrement leur douleur. Personne ne cherche à comprendre et : paf ! voilà le bon docteur qui vous les calme à coups de neuroleptiques, la rage de dents qui dégénère en infection buccale, l'appendicite qui frôle la péritonite fatale. Le risperdal, ils en prescrivent même à des autistes de trois ans alors qu'il n'est pas autorisé avant cinq ans ! Qui plus est, quand un autiste de trois ans pique une crise, on reste avec lui et on cherche à comprendre, on ne s'en débarrasse pas en l'assommant à coups de rispéridone. C'est de l'abus psychiatrique. A lire à propos du risperdal (inclus les coordonnées pour un appel à témoins général)
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Oui et encore j'ai été obligée d'abréger, parce que s'il avait fallu tout raconter on était parti pour un livre. Le pire, c'est que la mdph a été informée de ce que je qualifierais de déviances de la part de l'itep, mais que rien n'a été fait en faveur des enfants. Au contraire, le risperdal, de recommandé, est devenu systématique. Quand j'ai appris ça, j'en ai eu mal au cœur pour eux. Je tiens de la bouche d'un garçonnet ce qu'il a enduré au début : lui qui n'était pourtant pas particulièrement agité, était même plutôt docile contrairement à d'autres du centre toujours dans la provocation, ne pouvait plus courir, il n'arrivait plus à rien faire... mais quelle honte ! Evidemment, pour les éducateurs, jamais assez nombreux, cela représente du travail en moins : les enfants drogués, assommés au risperdal se tiennent tranquilles, vous pensez bien ! J'en arrive même à me demander si le profit ne s'en mêle pas dans l'affaire, sinon pourquoi est-ce que le personnel mentirait à la mdph, faisant passer des enfants pour des irrécupérables et leurs parents pour des monstres les privant de soins ? J'ai remarqué que des enfants y étaient en pension complète sur ordre du juge pour enfants : ils y restaient même les week-ends et durant les fêtes. L'étaient-ils pour des raisons fondées au moins ? Je me pose la question au su de l'histoire de ce garçon que je viens de vous relater. Pour vous donner un exemple (j'ai lu dans son intégralité le rapport cité en amont) : le petit, naïvement, racontait sa vie à la psychologue qui l'invitait à tout lui raconter, jurant que ça ne sortait pas de son bureau, alors lui racontait quand il se disputait avec sa sœur, ce qu'elle transformait en "sa sœur ne le supporte pas et il en souffre", ou bien quand il se disputait avec d'autres enfants de l'itep réputés pour leur grossièreté et leur agressivité, ce qu'elle remaniait en "il ne parvient pas à s'entendre avec les autres et se plaint constamment même pour des évènements sans gravité". Enfin, c'est incroyable tous les mensonges qu'ils ont pu écrire à la mdph, et comme ils arrangeaient tout à leur sauce. C'était comme si leur but était de déposséder les parents de leur fils. Ils ont même été leur dire, pour les dissuader de le retirer de leur centre, qu'il devrait y revenir un jour ou l'autre de toute façon parce qu'il ne guérirait jamais, que les TED empiraient toujours, ce qui ne fut pas le cas. C'est monstrueux de dire des choses comme ça ! Sauf que le garçon est très intelligent, plein d'humour et qu'il adore apprendre, trois points forts qui l'ont aidé à toujours progresser.
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A l'heure où je vous résume cette réalité, le garçon en question -qui n'a jamais pris aucun médicament pour ses troubles- n'a plus de problème. C'est un adolescent bien dans sa peau, un élève brillant au collège, et qui se contente d'un suivi où il peut se confier auprès d'une spécialiste habituée aux TSA. L'Etat devrait faire un peu de ménage dans les iteps et autres centres recevant des enfants TED ou autistes, je pense. Il devrait accorder beaucoup plus de moyens dans la recherche contre l'autisme et les troubles afférents d'une part, et d'autre part pour l'encadrement de ces enfants. La plupart d'entre eux pourraient aller à l'école normale si les enseignants étaient un peu et mieux informés à leur sujet, d'ailleurs.
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Concernant l'ITEP où ce garçon était pris en charge en demi-pension : le docteur qui bossait là était plutôt fermé, ne jurait que par le Risperdal. Pour convaincre les parents, il s'appuyait toujours sur des sites internet vantant les mérites de cette drogue. Il se prenait parfois des râteaux, tout autant de sites internet n'en disant que du mal et rappelant que le laboratoire américain commercialisant ce médicament avait sur le dos pléthores d'avocats. En effet, il s'agit d'un antipsychotique ayant provoqué chez de nombreux patients des montées de prolactine, des troubles extrapyramidaux, du diabète, des malaises, de l'obésité, etc. Certains en sont même morts, mais le monde médical préfère taire tout ça. Des enfants TED de cet itep traités avec ce produit devenaient de vrais légumes, ne parvenant plus à courir ni à penser, se sentant tout raides, ne pouvant plus décoller du lit le matin. Les parents du garçon n'ont pas voulu de ça pour leur fils, on leur a dit que cela ne posait pas de problème, que leur choix serait respecté, mais ça c'est ce qu'on leur a dit en face. Concernant le régime sans gluten qui réussissait si bien à leur fils, ils avaient fourni à la cuisinière du centre une liste comportant tous les aliments qu'il pouvait consommer et ceux qu'il ne fallait pas lui servir. La cuisinière n'a dû y jeter qu'un simple coup d'œil car elle ne lui servait pas de frites, alors qu'il pouvait parfaitement en manger, les pommes de terre et l'huile ne contenant pas de gluten. C'est de là que les problèmes ont commencé : le gosse s'est senti frustré de n'avoir pas de frites, la psychologue l'a plaint et en a fait toute une montagne. Elle a convoqué les parents en leur disant que c'était pour la réunion ordinaire, pour discuter, comme cela avait lieu tous les trimestres. Sur place, les parents se sont retrouvés face à une douzaine de personnes : une assistante sociale, des gens de la mdph, de la sécurité sociale, le docteur, l'infirmière, des éducateurs, etc. et aussi leur fils, placé à côté d'eux. Ils ne s'y attendaient pas, ce qui fait qu'ils ont été surpris, et alors cette fourbe de psychologue leur crache le morceau : on les a fait venir parce que leur fils "souffre" de ne pas manger comme les autres ! Heureusement, les parents ont conservé leur sang froid, ont sorti l'analyse d'urine prouvant l'excès de peptides opioïdes, ont fait admettre devant tous les autres au docteur que ce n'était pas normal, que leur fils n'avaient plus de maux de ventre, etc. Des mois plus tard, leur fils leur a dit qu'il ne voulait plus aller dans ce centre : il en avait assez d'être harcelé tous les jours dans le minibus par des ados très malpolis et agressifs, de ne rien apprendre en classe, de l'ambiance folle qu'il y avait au centre, de certains éducateurs totalement incompétents, etc. Les parents l'ont fait savoir à l'itep et, à partir de là, plus de contact, plus rien ! On ne répondait plus à leurs questions, ils n'ont pas été conviés à la réunion trimestrielle... Inquiets, ils ont contacté une responsable de la MDPH, qui devait bien connaître la teneur de cette réunion. Celle-ci leur envoie le compte-rendu et là, ils constatent que ce n'est que du mensonge, que dans leur dos on a fait passer leur fils pour un réel cinglé, irrécupérable, et privé d'un vrai traitement à la rispéridone par des parents qui ne veulent rien entendre, etc. Un coup à se retrouver devant le juge pour enfants, en somme. Mais les parents ne se sont pas démontés, ils ont remis les pendules à l'heure auprès de la mdph, ont retiré leur fils de cet itep et, après un an de remise à niveau avec le CNED et un centre de guidance infantile, il a pu réintégrer l'école normale.
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Maintenant, comme promis, je vais vous parler des ITEP : Instituts Thérapeutiques, Educatifs et Pédagogiques. Ce sont des établissements médico-éducatifs qui accueillent des enfants et adolescents présentant des troubles du comportement mais sans que ce soient des pathologies psychotiques ou des déficiences intellectuelles. C'est ce qui a remplacé les centre de rééducation. Les enfants/ados y restent en pension ou demi-pension et bénéficient d'un enseignement par des enseignants spécialisés, ainsi qu'un encadrement par des éducateurs spécialisés pour le reste des activités. Je vous ai parlé d'un garçon TED qui avait du mal avec l'école parce qu'il y faisait des crises et s'opposait par moment aux règles. Au cours d'une réunion avec son enseignant référent, la solution d'un ITEP a été proposée aux parents. Le plus grand bien en ayant été dit, les parents ont accepté, pensant que leur enfant serait beaucoup mieux là-bas. Ils ont d'ailleurs été visiter le centre avant de prendre leur décision, et tout leur a paru convenable. C'est par la suite qu'ils ont déchanté. Tout d'abord, le centre se trouvant à plus de 20 km de leur lieu de résidence, c'était un minibus qui passait chercher l'enfant tous les matins. Or, le chauffeur n'était pas épaulé par un éducateur, le centre n'ayant pas les moyens d'embaucher des éducateurs supplémentaires. Ce qui fait que, contraint de se concentrer sur la route, il ne pouvait pas surveiller les enfants derrière lui, parmi lesquels des sujets très turbulents voire violents. Car c'est un fait que dans ces ITEP on mélange tous les cas : des enfants TED qui peuvent être hypersensibles aux provocations ou à la violence d'autres enfants dont le problème est tout autre, des enfants qui sont calmes et craintifs avec d'autres qui n'arrêtent pas d'injurier et provoquer, etc. Tout cela à cause du peu de moyens alloués à ces instituts, alors que tous les cas ne devraient pas être mélangés. Dans les classes aussi : des turbulents et des agressifs côtoient des calmes mais hypersensibles, des très intelligents ne peuvent pas apprendre comme ils devraient parce que l'enseignement suit le rythme des cas les plus lourds. Pour en revenir au transport, même cela représentait un danger dans le simple fait que le chauffeur devant arriver à l'heure à l'école spécialisée -un clex- il roulait beaucoup trop vite. Or il avait plusieurs enfants à récupérer à des endroits très éloignés les uns des autres, le centre n'ayant, là encore, pas les moyens d'acquérir assez de véhicules, ni les moyens d'assurer des salaires de nouveaux chauffeurs. Inutile de vous décrire l'ambiance qui régnait dans ce minibus, entre les enfants hyper-agités qui provoquaient des bagarres, ceux qui entraient en crise, n'en pouvant plus d'être malmenés, et le chauffeur qui en arrivait parfois à les insulter tout haut sans pouvoir lâcher son volant sur les petites routes de campagne !
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Au sujet du gluten, je dois préciser que longtemps, quand quelqu'un affirmait que supprimer ou ne serait-ce que réduire le gluten dans son alimentation lui faisait du bien, le docteur sortait de ses gonds, martelant que ce n'était pas possible, que seuls ceux atteints de la maladie coeliaque étaient concernés. Or, depuis peu, le monde de la médecine a été forcé de reconnaître que sans être atteints de la maladie coeliaque, certaines personnes digéraient mal le gluten, que cela leur donnait des troubles d'ordre gastro-intestinaux, des céphalées... Il s'agit dans ce cas d'hypersensibilité au gluten non coeliaque, oui oui cela existe ! Peut-être même que le régime sans gluten, plus qu'une vogue, est purement et simplement un besoin parce que notre alimentation actuelle en est saturée. Alors, je vais peut-être avoir l'air de faire dans le hors-sujet mais, logiquement, s'il y a des neurones dans nos intestins, qu'un cerveau primitif directement relié à notre cerveau se cache dans nos entrailles où passe ce qu'il reste de nos aliments digérés, notre alimentation peut effectivement avoir une influence sur notre psychisme. Il y aurait fort à creuser de ce côté-là. Article intéressant de Sciences & avenir sur la question
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A titre d'expérience personnelle, je connais surtout des parents d'enfants ayant des troubles autistiques, que l'on appelle à nouveau les troubles envahissants du développement. Particulièrement le cas d'un enfant très intelligent, avec des TSA très ténus et évoluant dans le bon sens au fil du temps. Il a été pris en charge dès l'âge de 2 ans, n'a jamais été considéré comme autiste puisqu'il s'intéresse beaucoup aux autres, à ce qui l'entoure. Par contre il a eu du mal à s'adapter aux règles en milieu scolaire par exemple. Ce qui fait qu'il pouvait être sage quinze jours en classe, puis piquer une grosse colère. Cela mettait parfois les enseignants en désaccord avec les parents : les uns mettant cela sur le compte d'un défaut de bonne éducation de la part des autres ! Il y avait pourtant des réunions auxquelles participait le personnel hospitalier qui suivait l'enfant sur une partie du temps d'école. C'était l'occasion d'expliquer, mais parfois il y a eu des enseignants qui sont restés assez obtus, ont reproché aux parents de trop s'investir autour de leur fils qui pouvait souffrir d'incompréhension et de rejet dans l'école. Cela pouvait être humiliant pour les parents, qui cherchaient tout naturellement à protéger leur enfant contre ce mur d'incompréhension et ces attitudes de rejets mais se retrouvaient désignés comme coupables de ses TED. Un point qui a beaucoup fait jazzer : ces personnes avaient remarqué que chaque crise de leur fils se terminaient par des vomissements et/ou des diarrhées. Cela se produisait beaucoup trop souvent pour que ce soit des gastro-entérites, d'autant plus que cela ponctuait chaque crise. Ils ont entendu parler à l'époque du régime sans gluten, ont fait faire une analyse d'urine à leur fils, qui révéla un taux anormalement élevé de peptides opioïdes. Rien n'a été vraiment prouvé à ce niveau-là : à savoir que les aliments riches en gluten ne seraient pas digérés complètement par ces enfants et produiraient des peptides opioïdes qui leur monteraient au cerveau, grossièrement parlant. Mais en désespoir de cause, ils ont décidé de faire faire ce régime sans gluten à leur enfant pendant une année. Et les vomissement, les diarrhées ont cessé ! Le comportement s'est réellement amélioré aussi : plus de crises et plus de gestes à répétition ! Il a aussi pris du poids pendant ces douze mois, passant très vite à 30 kilos, alors qu'il n'arrivait pas à décoller de ses 25 kilos avant, toujours affaibli par ses diarrhées et sa mauvaise digestion. A l'époque, leur fils avait commencé un suivi dans un de ces instituts qu'on appelle ITEP (j'y reviendrai ultérieurement car c'est un vaste sujet). Je peux vous assurer qu'on a été littéralement odieux avec eux concernant ce régime sans gluten : on les a fait passer pour des excentriques, des parents qui refusaient les bons soins à leur enfant parce que ne voulant pas qu'il soit traité au risperdal, qui l'isolaient des autres en lui imposant un régime alimentaire différent, on est resté sourd à leurs justifications de prise de poids, de digestion qui se passait bien, ce qui était pourtant constaté sur place, etc.
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Nous savons depuis quelques années qu'il y a des neurones aussi dans nos intestins, nous ne le savions pas avant. Il y a beaucoup de recherches à faire de ce côté-là, qui déboucheront sans doute (il faut l'espérer) vers des solutions à l'autisme. L'autisme n'est lui-même plus considéré comme une maladie psychiatrique ni non plus comme une affection psychologique. Dire que jusqu'à une certaine époque, on mettait tout sur le dos de la mère ! Encore maintenant, comme trop peu de moyens sont alloués aux instituts qui s'occupent d'enfants autistes, les parents sont parfois trop culpabilisés, comme s'ils étaient responsables de l'autisme de leur enfant. Les grands laissés pour compte sont également les enfants atteints de troubles autistiques, appelés aussi troubles envahissants du développement. Sur trois symptômes déterminants de l'autisme, il suffit qu'un cas réponde à un ou deux de ces symptômes pour entrer dans l'ensemble des innombrables troubles autistiques. Actuellement, bon nombre de ces enfants ne bénéficient pas d'une scolarité complète, et sont suivis dans des centres où on les gave de Risperdal, ce qui ne résout rien mais assomme ces malheureux et laisse ainsi plus de répit à un personnel débordé. On devrait tout de même renseigner davantage les parents sur les effets secondaires de ce médicament, mais on s'en garde bien et on fait tout pour les inciter à accepter que leur enfant soit drogué "soigné" avec ça... comme si on pouvait soigner l'autisme ou les TED avec de la rispéridone ! Et pourtant, si on savait combien un enfant autiste ou TED peut avoir d'intelligence et de capacités à revendre ! Quel gâchis !
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Mais nous sommes des barbares, et notre société de consommation est extrêmement barbare. C'est pour cela que tant d'espèces animales et végétales sont en sursis, que notre planète entière est menacée par la pollution et les dégradations que l'on génère, et notre système social est lui-même brutal : on aliène les gens dans leur vie professionnelle, on les aliène dans leur vie privée, on les aliène dans leur âme et leurs sentiments, on les réduit à de vulgaires agents économiques, on les déshumanise, et qu'ils crèvent s'ils se retrouvent à la rue, pour les punir d'avoir été faibles ! Alors arrêtons avec ces poncifs comme quoi il faut tout faire pour ne pas nous rabaisser au stade de barbare, parce qu'on en est tous, chacun à notre façon, et nous sommes tous des assassins, comme crierait Jean Gabin depuis sa fenêtre, sauf que si tout le monde tue un petit peu, la participation au crime de chacun est tellement discrète que ça passe pratiquement inaperçu. Au moins, avoir le droit de laver des affronts infligés gratuitement par les provocateurs de service, comme n'importe quel citoyen doit en subir de plus en plus fréquemment dans notre société qui semble devenir complètement folle, ferait de nous des barbares marchant la tête haute, et non pas rampant en ruminant leurs rancoeurs. Il ne faut pas dénier la dignité des gens, il ne faut pas les priver de leur sens de l'honneur, c'est parfois tout ce qu'il leur reste, alors -bien que n'étant pas pour un retour aux duels- quand j'entends qu'on ne doit pas avoir le droit de mettre une pêche à un misérable qui vient vous humilier pour se marrer un bon coup, je ne suis pas d'accord. Je ne vois pas en quoi foutre une volée à un type aux actes aussi répugnants rabaisserait quelqu'un au stade de barbare. Au contraire, c'est peut-être le droit qui manque actuellement dans une société où ça tire décidemment beaucoup trop vers le bas !
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C'est que le syndrome du larbin a encore de beaux jours devant lui. Leur patron, c'est leur dieu.
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C'est monstrueux. Je plains cette femme de tout mon cœur.
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Je ne dirais pas ça : une première fois j'ai acheté un four dans le 76, livré pas deux types assez grossiers : la vitre était brisée. Le livreur propose de revenir seul (il précise, d'un air entendu) pour me la changer. Je refuse, exige qu'ils remportent l'appareil et m'en livre un en bon état. La seconde livraison est prévue pour la semaine d'après. Le jour J, je reste chez moi toute la journée, pas de livraison ! Les jours qui suivent, je me rends plusieurs fois à Auchan au bureau des réclamations. On me balade d'un guichet à l'autre. Au bout de trois semaines de réclamations continues, j'exige mon remboursement, et alors on me désigne un four, dans un coin : c'est celui qu'on doit me livrer ! Je me fais rembourser quand même et au final j'ai été m'acheter un four ailleurs. Une seconde fois dans le 13, je commande un réfrigérateur-congélateur. Le vendeur me dit qu'ils sont en rupture de stock pour une semaine et me ramène (sans que je lui ai rien demandé) vers un appareil en expo depuis un certain temps, rayé de coups de couteau par un client mécontent. Je ne suis pas intéressée et maintiens la commande pour un appareil en bon état, quitte à devoir attendre une semaine de plus. Le jour J de la livraison arrive, j'attends : les livreurs n'arrivent pas. Je téléphone à Auchan, on m'expédie d'un service à l'autre jusqu'à ce que je retombe sur cet abruti de vendeur, qui insiste pour me livrer son frigo rayé. Je réitère mon refus et me rends sur place où j'exige le remboursement total de la somme versée. On me fait des histoires, un vigile tente de m'impressionner en faisant la grosse voix alors que c'est le magasin qui est dans son tort. J'élève le ton et sors le numéro d'un article de loi, menace de déposer plainte auprès du tribunal de commerce. Cette fois, la responsable du SAV téléphone à son supérieur, qui accepte que je sois remboursée sur le champ. J'ai donc acheté un réfrigérateur ailleurs et n'ai plus jamais remis les pieds dans aucun Auchan.
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Oui c'est à vomir, mais le patron n'est pas seul coupable dans l'affaire. Il y a bien sûr ses subalternes, mais les autres employés aussi : ils auraient dû prendre la défense de leur collègue dans cette situation. Alors c'est comme ça ? On fait passer des économies de bouts de chandelles avant l'humain dans ces hypermarchés ? De toute façon, Auchan, que ce soit celui de Tourcoing ou un Auchan d'ailleurs, c'est une enseigne qui a plus d'une casserole à son actif à ce niveau-là (suicides, employés usés jusqu'à la corde, clients négligés ou traités comme des merdes au service réclamation). Auchan, une enseigne à boycotter ! Faut-il avoir un quelconque respect pour ces grandes enseignes qui ont assassiné le petit commerce, exploitent les agriculteurs et grossissent leurs coffres de plusieurs millions chaque jour en créant un minimum d'emplois, laissant plusieurs caisses vides au mépris des clients qui doivent faire la queue auprès des quelques caissières en poste (à moins qu'ils ne passent par les caisses automatiques, ces robots destructeurs d'emplois).
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Oui puis de toute façon, faut se méfier des provocations -même anodines- quand elles deviennent continuelles : elles sont comme des petites vagues qui, peu à peu, rongent la falaise. Au bout d'un moment, il ne reste plus grand chose de cette pauvre falaise, le résultat est alors le même que si on l'avait directement fait sauter au tnt.
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J'aurais une autre idée : comme visiblement cet individu aime bien aller dans les églises en djellaba, pourquoi ne pas lui en faire enfiler une en bronze et lui donner le rôle de cloche pour quelques jours ? Au moins histoire de lui sonner un peu les cloches. Ce serait en quelque sorte un travail d'intérêt général, et puis ça lui irait bien.
