Doïna

Marine Le Pen (je lis aussi son programme, même si le vrai -celui de 2017- ne sera publié qu'en février, je vais les lire tous ! Avant de juger, il faut lire tous les programmes et ne pas se contenter de ce qui est dit dans les discours des représentants de chaque parti !) Marine Le Pen, donc, rappelle au moins que les universités ne sont pas des entreprises et que les droits d'inscription doivent être fixés par l'Etat pour assurer l'égalité des étudiants : elle dit qu'ils doivent rester modiques et qu'il faut augmenter le montant des bourses. Elle veut aussi une priorité de logements pour les étudiants. Elle veut allouer des droits sociaux et des droits à la retraite pour les parents qui se consacrent à l'éducation de leurs enfants ou s'occupent d'une personne handicapée, un revenu parental pour celui du couple qui reste à la maison pour s'occuper des enfants, l'abaissement de l'âge de la retraite pour les mères ayant élevé un enfant handicapé ou au moins trois enfants, une priorité d'accès au logement pour les familles monoparentales et plus de flexibilité de leurs horaires au travail, plus de crèches et d'accès à la garde, plus de protection de l'enfance, la scolarisation des enfants handicapés. Elle prévoit des mesures favorables au pouvoir d'achat des gens, favoriser l'embauche des chômeurs de plus de 45 ans et valoriser l'apprentissage. Enfin, bref, elle a une vision sociale, pas Fillon : avec lui, ce sera cours vite ou crève, sois déjà riche ou reste pauvre. Mais peut-être que nous n'aurons pas ce duo -Fillon/Le Pen- au second tour ? Qui sait ?

La compétence vient parfois en étudiant, d'où la nécessité de laisser sa chance à tous ceux qui entament des études. Quand il est question d'étudiants qui abandonnent, c'est surtout pour des raisons économiques je pense. Beaucoup sont constamment en train de rattraper les cours parce qu'ils doivent bosser pour vivre en plus. Alors des universités qui feraient passer les droits d'inscription à 1000 €, pensez ! Fillon, à l'inverse de Mélenchon, ne parle jamais du grand patronat dont les revenus ont augmenté de 20 % rien qu'en 2015 (carrément doublé en cinq années). A côté de ça, Fillon tente de nous faire gober la nécessité d'une purge générale ? Tiens, au fait : il ne compte pas augmenter le smic, par contre il compte bien augmenter les TVA intermédiaires et normales, et supprimer l'encadrement des loyers dans le privé.

C'est pas là-dessus qu'il faut se baser : cet article est déjà périmé par rapport au programme 2017 de Fillon qui, comme je l'ai cité, veut laisser les universités fixer le montant des droits d'inscription, qui du même coup pourrait passer de 184 € fixés par l'Etat, à 1000 €. Elles auraient également un droit accru de sélection, ce qui réduirait évidemment les chances pour l'ensemble des aspirants aux études.

Marine Le Pen ne compte pas s'en prendre aux universités et aux hôpitaux, par exemple et pour ne citer que cela, à l'inverse de Fillon. Personnellement, je trouve que ce Fillon est un gros salaud, on sent le mec qui n'a jamais souffert, met l'argent au-dessus de tout et se contrefout de ce que subissent bon nombre de Français au quotidien. Son programme pour rendre les universités "plus sélects" (selon son point de vue, qui n'est pas le mien) me dégoûte à vomir, tout comme ce ses projets de pourri pour s'attaquer à la santé, aux hôpitaux, aux sans emploi... Sexiste avec ça, puisque pour lui, les tâcherons à domicile ne peuvent être que des bonnes femmes, d'après ce que j'ai pu lire page 288 de son programme (je ne me torcherai même pas avec par respect pour mon derrière).

Je ne dis pas le contraire mais, admettons que cette alternative Marine Le Pen vs François Fillon se présentait à nous, perso je trouve Fillon bien pire (et je viens de me farcir son programme à la droite des droites : plus que jamais l'humain est réduit à un agent économique, il n'est plus rien s'il rapporte peu ! Fillon voit les chômeurs comme des bergers d'Arcadie qui ne veulent pas travailler, il voit les bénéficiaires d'aides comme des fraudeurs et il veut partir à la chasse contre eux. En revanche, pas un mot sur les fraudes dans les milieux politiques et du patronat, celles qui nous coûtent vraiment).

Je suis en train de lire le programme de Fillon* (374 pages). Celui-ci s'oppose, entre autres, à la formation de 500.000 chômeurs et à la garantie jeune universelle promise par le gouvernement en place : il trouve que c'est du clientélisme et de l'argent jeté par les fenêtres ! Il veut supprimer au moins 300.000 postes de fonctionnaires, augmenter le temps de travail de ceux qui conserveront leur poste, tout comme il veut le faire pour tous les salariés. Il veut pousser la retraite à 64 ans (alors que MLP veut la reculer à 60 ans), il veut réduire l'assurance chômage de 20 % au bout de 12 mois, puis à nouveau de 20 % au bout de 18. Il veut abaisser le taux de remboursement de l'assurance maladie. Bref il souhaite réduire les dépenses publiques en mettant tout le monde à la purge, sauf ceux qui ont de l'argent en réduisant leurs impôts. Avec cela, pas un mot en faveur des personnes en grande difficulté, les familles monoparentales, les étudiants... Il instaurera d'ailleurs le travail non rémunéré des chômeurs longue durée (= esclavage, ou servage, appelez ça comme vous voudrez) en milieu associatif, chez des opérateurs publics ou dans des services de l'Etat (cf. p. 284) et une suspension d'aide en cas de non recherche d'emploi (cf. p. 283) : il va donc falloir concilier les deux = travail non rémunéré et recherche intensive d'emploi, ça risque d'être difficile, surtout dans un pays où on rallonge les retraites et les temps de travail au détriment de l'embauche ! Les demandeurs d'emploi n'auront d'ailleurs plus trop le choix puisque devant accepter le boulot ou la formation qu'on leur propose (p. 284). Pour les femmes, ce sera les emplois à domicile : mesdames, si vous n'avez pas de travail, il va falloir aller curer la merde chez les autres (cf. p. 288) ! Inutile de vous dire que le social, c'est pas son truc, au Fillon. Il veut d'ailleurs rendre l'enseignement supérieur plus sélectif et laisser aux universités autonomes le soin de fixer le montant des droits d'inscription, autrement dit de faire en sorte que les pauvres n'y mettent plus les pieds ! Parce que ces droits pourront brutalement passer de 184 € à 1000 € si l'université le décide ! Pareil avec les hôpitaux publics : il veut les rendre plus autonomes quitte à passer dans le privé, et puissent davantage compter sur les moyens financiers du patient (cf. p.272). Les bénéficiaires de la CMU devront payer "quelques dizaines d'euros" annuellement. En digne républicain, il va donc mettre tout le monde au régime, sauf lui et les nantis. Côté politique environnementale, il veut généraliser les compteurs linky, il dit sans le dire que l'extraction du gaz de schiste pourrait être autorisée (cf. p. 200) et compte d'ailleurs permettre la relance des recherches. Marine Le Pen, elle au moins, a un vrai programme social. Ceux qui, en cas de finale entre ces deux-là, voteraient Fillon pour se donner bonne conscience feraient en définitive pire ! Marine Le Pen est plus proche de la gauche que lui.

ça ne l'empêchait pas de tourner la droite en dérision. Tout le monde y passait avec lui, d'ailleurs. Mon pire fou rire, c'est quand il imitait Demis Roussos.

Maintenant, on classe les humains, on les range dans des petites cases, on les réduit à des individus votant à gauche ou à droite, hétéro, homo ou bi, aussi faut-il à tout prix que les célébrités -humoristes inclus- fassent connaître leurs opinions politiques et leurs préférences sexuelles. Ceux de gauche applaudissent ceux de gauche mais pas ceux de droite, et vice et versa. Les humoristes ont cette manie de dénigrer dans leurs sketches les votants des partis opposés, ce qui fait d'eux des tribuns plutôt que des humoristes par moment. Quant à leur vie sexuelle, savoir s'il marche à voiles ou à vapeur, s'ils préfèrent la moule à la saucisse, s'ils sont plutôt fraise ou chocolat, mais qu'est-ce qu'on en a à cirer honnêtement ? Je ne me souviens pas d'un public allant voir Thierry Le Luron pour l'entendre crier haut et fort son homosexualité, c'était un truc qui faisait partie de sa vie privée ; l'important c'était ses sketches.

Sur cette page, ils disent aussi qu'il faut développer la recherche pour trouver, ce qui démontre bien qu'on ne sait pas ce que c'est exactement, d'où cela vient non plus. Et ce qu'il y a de grave aussi, c'est que bon nombre de médecins, qui ne savent pas, jouent aux apprentis sorciers en prescrivant des médicaments assommants comportant des risques pour la santé. L'enfant autiste naît ainsi, c'est tout. Il n'est pas malade, il a une autre forme d'intelligence, et des activités commencées dès son plus jeune âge peuvent lui permettre d'intégrer le groupe.

C'est aussi le cas avec les enfants non autistes, sans vouloir pinailler. Disons que si l'intérêt de la société est de permettre aux enfants -tous confondus- de devenir des citoyens indépendants, avec certains enfants on pourra y parvenir par d'autres chemins que les plus couramment empruntés. Pour en revenir à ton post, c'est surtout les freins imposés par la société qui alourdissent la charge des parents : enfants refoulés de l'école, psychanalystes dans le déni, mdph (ou Etat) qui ne veut pas payer pour des méthodes efficaces mais accepte par contre que des centres se simplifient la vie par des méthodes médicamenteuses qui assomment les mineurs qui leur sont confiés, et j'en passe. Alors que si des méthodes comme l'ABA (il en existe d'autres) étaient répandus, des enfants autistes pourraient réellement s'épanouir. Si les enseignants français étaient formés à l'accueil d'autistes ou TSA dans leur classe comme c'est le cas en Irlande, ces enfants seraient normalement scolarisés. Or actuellement l'école a vite fait de s'en débarrasser : l'enfant se retrouve en clex ou ailleurs, on se fout de ses réelles capacités : il suit le rythme des plus lents (qui ne sont pas forcément autistes) et apprend au compte goutte, et puis voilà, ce qui est tout bonnement honteux. Si je te disais qu'en France, en 2017, il existe encore des enseignant(e)s à la gomme qui obligent les enfants gauchers à écrire de la main droite ! Une maman me le disait il y a même pas six mois. Ou comment la société fabrique le handicap...

De toute façon, tous les enfants, qu'ils soient autistes ou non, logiquement, représentent une charge pour leurs parents et l'école puisqu'ils ont tout à apprendre et que les adultes en sont responsables. C'est dans l'ordre des choses.

Evidemment, si l'enfant ne bénéficie pas d'un accompagnement efficace... S'il est relégué dans des centres où il se passe des choses qui le stressent ou le traumatisent, où on le shoote avec des médocs lourds, où il est totalement incompris et sa famille également, où on culpabilise les parents, où on s'accroche à la psychanalyse, évidemment que cet enfant va devenir une charge, mais il existe des méthodes comme l'ABA qui peuvent lui permettre de s'adapter à la vie en groupe et en faire un élève comme les autres sans médocs, sans culpabilisation, sans stress. Tu serais surpris de l'avant et de l'après chez certains autistes, des élèves brillants et indépendants qu'ils sont devenus au collège, puis au lycée et à l'université.

Il voulait dire que c'est la société qui fait de l'autisme une charge en raison de sa méconnaissance et de traitements inefficaces. Bien sûr, c'est assez généraliste, mais cela décrit bien la situation des autistes, globalement.

Aussi ce merveilleux texte de l'association ASPERANSA : On a longtemps cru à cause d'observations de Bruno Bettelheim, psychiatre, en 1947, dans les camps de concentration, sur une population soumise à des atrocités et qui opérait un vrai repli psychique, que l'Autisme était dû à des carences de soins, affectives, liées à un stress intense. En se basant sur cette théorie, durant plusieurs décennies on a évoqué les mauvaises relations entre les enfants et leurs parents, en particulier les mères, comme étant responsables des troubles et comportements autistiques observés chez les enfants. Cette théorie, qui a généré des souffrances incommensurables au sein des familles, et une culpabilité étouffante pour les mères incriminées, a fait long feu ! Dès 1970, Bettelheim lui même revint sur ses affirmations, et aux États-Unis ainsi que dans d'autres pays d'Europe, les recherches sur l'Autisme prirent un autre tour que le « tout psychanalytique » qui continue malheureusement de perdurer dans l'esprit du grand public, en particulier en France. L'idée qu'un enfant autiste ou Asperger soit un « enfant normal enfermé dans une prison psychologique dont il suffit de trouver la clé pour l'en faire sortir » est une hérésie qui frise la stupidité. (Suite sur lien)

Intéressant à lire : l'interview de Josef Schovanec , l'autisme n'est pas une charge.

Raymond Devos (à se rouler par terre), Coluche, les Inconnus, Alexandre Astier, les Bodin's (j'en raffole), Eli Kakou pour ceux qui me font rire, et même rire aux larmes. Peut-être que j'en oublie, mais ce sont les seuls qui me viennent à l'esprit. Ils ont glissé dans notre langage des répliques cultes (si on parle de stère c'est pas comme ça qu'on s'entendra/ mais vous n'avez pas vu mon signe ?/C'est pas faux/etc.). Les autres en général ne me font pas rire : c'est juste de l'humour bête et méchant, de la vulgarité, du simplisme, apparemment très à la mode de nos jours, alors je zappe.

Moi aussi cela me choque de lire ça, tout comme cela me choque de lire "l'autisme est une maladie" (voir marindeaudevie en première page). D'autant plus que bon nombre de ces enfants sont très intelligents (il y a peut-être plus de QI élevés chez les autistes que chez les non-autistes ? Il serait bon de se pencher sur cette question). Tous n'ont en tout cas pas besoin d'une AVS dans une classe, certains en auront besoin jusqu'au CM2 et pourront continuer sans à partir du collège. Il existe qui plus est beaucoup trop de cas différents parmi les autistes et enfants TSA pour dire : "Ces enfants n'ont rien à faire dans une structure scolaire conventionnelle" ! Dans une école, il y a normalement toutes sortes d'enfants : des sages, des pas sages, des calmes, des nerveux, des studieux, des qui s'y ennuient, des qui ont un handicap et d'autres pas... Alors maintenant, on veut quoi ? Des enfants standards ? Ceux qui s'écarteraient d'une certaine norme eugénique devant être interdits d'école ? Là, on voit combien c'est la société qui est la première à faire le handicap ! Ceux qui excluent les autistes et TSA dans les écoles sont les mêmes qui excluaient autrefois les femmes, les noirs, les juifs, etc. (et n'ont plus intérêt à le faire de nos jours). Moi j'en ai vu tant des enfants autistes ou TSA qui, après des difficultés entre la maternelle et l'élémentaire, n'ont pas cessé d'évoluer dans leur adaptation jusqu'à devenir parfaitement indépendants en classe, tout ceci grâce à une prise en charge adéquate. Que serait-il advenu d'eux s'ils avaient été exclus ? Ils auraient tout au plus eu une scolarisation partielle dans un clex ou pire : aurait végété dans un centre loin de tout en pleine cambrousse où on les drogue avec des médocs parce que la MDPH ne veut pas payer pour des méthodes efficaces, mais qui lui coûteraient plus cher. Aussi, j'ai connu des parents qui avaient pris la décision de faire l'école eux-mêmes à leur enfant avec les cours du CNED et ne voulaient plus entendre parler de clex, de centre itep, etc. tellement c'était à la ramasse. Et bien un enfant qu'on éduque à la maison, cela peut coûter cher parce que si l'un des deux parents ne peut s'en occuper, il faut payer quelqu'un pour le faire.

Et parce qu'elle pourrait représenter une gêne pour d'éventuelles nouvelles recherches du corps (qui n'a toujours pas été retrouvé, comme vous savez). Sinon, les juges, ils pourraient toujours la laisser sortir exceptionnellement la nuit d'halloween (non en vrai, qu'ils la laissent en prison !)

Des parents qui travaillent arriveront vite à de telles sommes quand leur enfant n'a pas été accepté à l'école, qu'il n'y a pas de structure adaptée pour le prendre en charge et qu'ils sont obligés de payer quelqu'un pour rester avec lui en leur absence.

Chaque région a ses structures propres. Dans certaines régions (peut-être dans toutes ?), elles font défaut, donc soit l'enfant est sur une liste d'attente en attendant de bénéficier de la prise en charge adéquate, soit il n'y a pas de structure et l'école ne veut pas s'occuper de lui, soit il est orienté vers une structure qui ne lui conviendra pas du tout. Cela dépend aussi des écoles : certaines sont favorables à l'intégration de n'importe quel enfant (ou presque) en leur sein, d'autres y sont franchement opposées, en général par méconnaissance. Il y a par exemple les iteps (instituts thérapeutiques éducatifs pédagogiques) où sont orientés bon nombre d'enfants avec troubles autistiques (anciennement troubles envahissants du développement, terme qui a tendance à revenir). Cela ne se passe pas pareil dans tous les iteps de France question déontologie, mais cela ne convient pas à ces enfants quand ils côtoient des enfants ou ados placés là parce que violents ou délinquants. Dans ces centres on a tendance à mélanger tous les cas, ce qui représente une souffrance pour des enfants TSA sensibles et émotifs en contact avec d'autres enfants agressifs et provocateurs, qui ont été placés là pour d'autres raisons. Il existe également des clex -classes externalisées- où les enfants TSA, bien que scolarisés grâce à ces structures, ne bénéficieront pas toujours de cours à la hauteur de leurs capacités parce que, là encore, justement, on mélange différents cas : des enfants qui ont de grosses difficultés à apprendre mais ne sont pas forcément TSA, et des TSA qui peuvent être très, très intelligents. L'enseignante spécialisée ira au rythme du plus lent dans sa classe et attendra qu'il ait acquis la leçon avant de passer à la suivante, au détriment du TSA au quotient intellectuel très élevé qui, bien entendu, s'ennuiera très vite et aura du mal à tenir en place. Certains parents déchantent aussi après avoir placé leur enfant TSA dans un itep : eux le font souvent sur les conseils d'un intervenant lors d'une réunion d'équipe de suivi, espèrent une réelle scolarisation pour lui, se disent qu'il va être mieux parce qu'en compagnie d'autres enfants TSA et entouré par des professionnels qui vont lui faire profiter d'activités bénéfiques pour lui, jusqu'au jour où ils comprennent qu'il n'en est rien, que leur enfant est malheureux parce dans un endroit pas adapté pour lui, où il est trop souvent confronté à d'autres enfants instables et pas TSA qui l'insultent, lui cherchent des crosses, peuvent commettre des violences sur lui, etc. Tout cela parce que l'Etat, les régions, les départements, les mairies, n'accordent pas l'argent nécessaire pour créer des centres adaptés en nombre suffisant. Ceux qui existent manquent toujours de moyens pour que tout se passe bien. Je vous passerai les pédopsychiatres à la noix de coco qui reçoivent les parents et se mettent en quête de défaillances dans leur psychisme par des questions suspicieuses, droguent les gosses au risperdal et autres aberrations du genre. Ces charlatans seraient bien incapables de dire d'où vient l'autisme, mais entreprennent malgré tout de prescrire de la risperidone qui est un traitement lourd aux nombreux effets secondaires, certains très graves (comme par exemple : la mort subite) qu'on ne devrait même pas donner aux bipolaires et aux schizophrènes (puisque c'est pour eux que le médicament a été conçu initialement) tant il représente de risques pour la santé.

En France aussi beaucoup de gens n'ont pas la chance d'avoir une santé conforme à la définition de l'OMS. Et puis pourquoi les réfugiés comptent-ils toujours sur l'Europe ? Pourquoi n'oblige-t-on pas des pays musulmans riches comme l'Oman, le Qatar, l'Arabie saoudite, etc. à s'occuper d'eux ? Après tout, en France comme dans d'autres pays européens, ça devient difficile : il y a du chômage, les prix sont élevés, les caisses ont pâti de la crise, les riches ne partagent pas avec les pauvres... Bref, on a déjà nos problèmes.

Leur état physique et moral, je pense que cela ne nous concerne plus quand ils ont agressé des gens qui ne leur ont rien fait, et qu'après avoir pareillement agi il faut les ramener à la frontière en les expliquant bien qu'en Europe, c'est inadmissible de se conduire de cette sorte avec les femmes même si on est malheureux, même si on a souffert, même si on a dû quitter son pays ravagé par la guerre. Ou alors, chaque fois que quelqu'un souffre il a le droit de commettre des crimes envers des gens qui ne sont pas responsables de sa souffrance. En outre, il s'est avéré que bon nombre de ces agresseurs n'étaient pas des réfugiés de guerre mais des maghrébins en situation illégale. Je cite l'article consacré aux agressions sexuelles du nouvel an à Cologne sur Wikipédia : "les chiffres donnés par le procureur de Cologne concernant l'identité des agresseurs : sur 58 agresseurs identifiés, 55 ne seraient pas des réfugiés, mais des migrants d'Afrique du Nord". En somme, le gros se constitue de clandestins qui n'ont pas fui les horreurs de la guerre mais on pris la balle au bond pour venir rigoler un bon coup.

Des attouchements, c'est très grave aussi.

Non mais, ce qui est certain, c'est que les migrants qui se conduisent mal dans leur pays d'accueil ne vont pas arranger leur sort avec de telles attitudes. La gratitude et le respect, c'est pas que pour les chiens !

C'est une comparaison bien maladroite ! Une robe et des viols, on aura tout lu !