Aller au contenu

Doïna

Membre+
  • Compteur de contenus

    19 541
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    19

Tout ce qui a été posté par Doïna

  1. Bonjour, je m'excuse de vous déranger. Je suis la sœur d'Harmonie, c'est elle qui me demande de vous demander si vous savez pourquoi l'autre forum (sur lequel elle était inscrite) n'existe plus. Elle voudrait savoir si ça va revenir ou si c'est définitivement terminé. Elle me dit de vous saluer de sa part.

    Bonne journée.

    1. Caravage

      Caravage

      Pas de problème,vous ne me dérangez pas,saluez Harmonie de ma paer aussi,hlas j'ai bien peur que l'autre forum soit réellement fermé.

                    Bonne journée aussi!

    2. Doïna

      Doïna

      Merci pour elle de m'avoir répondu. Elle est triste parce que ça lui plaisait bien et c'était le seul forum qu'elle avait trouvé où elle aimait bien aller.

      Tchao ! ;) 

  2. 7000 € la montre ! Le pauvre homme doit être brisé ! Il paraît même qu'il pense arrêter la politique, c'est dire si cet objet lui tenait à cœur. Toute la France devrait s'en rendre malade. Je suppose que pour lui toute la police va se mettre en branle et que le malfaiteur, s'il se fait chopper, va se prendre une comparution immédiate en pleine gueule : Placé n'est pas une merde, c'est une personnalité politique, tout de même. Rien à voir avec le chômeur ou le petit salarié qui se fait démolir gratuitement dans la rue et doit attendre parfois toute une vie pour voir son agresseur enfin condamné à trois mois de sursis.
  3. Doïna

    marseille : une femme tuée

    Tu m'as mal comprise : je ne parlais pas de Marseille spécialement, mais de l'ensemble du monde occidental : un coup ici, un coup là, n'importe où en Europe, jusqu'en Russie, et partout dans le monde où, par exemple, il y a des magasins à l'occidentale, ne serait-ce qu'une once d'ouverture à la culture occidentale. C'est toutes les semaines et on ne sait plus où donner de la tête. Mais à part ça, comme dit la chanson : tout va très bien, madame la Marquise
  4. Doïna

    marseille : une femme tuée

    À Marseille maintenant ? Décidemment, comme nous sommes aimés !
  5. C'est vrai. Personnellement, je réside depuis quelques années dans une petite commune de l'Est. C'est très beau, très agréable, avec beaucoup de promenades à faire. Quand j'y suis arrivée, il y avait du monde dehors jusqu'à tard le soir. Les femmes pouvaient elles-aussi sortir sans crainte jusqu'à la nuit tombée, rapporter leur chaise longue dehors et discuter entre elles jusqu'à 23 heures parfois. Malheureusement, cela recule avec l'avancée de l'islam. Depuis quelques temps, si on s'assoit dehors pour bavarder, on se fait insulter par certains passants. Si on se balade le soir on doit supporter des types qui nous reluquent de pied en cap avec des regards dégoûtants. Bientôt ce sera des réflexions obscènes je suppose ? Je tiens à préciser que je n'ai rien en particulier contre l'islam, mais, ce qui me désole, ce sont ces hommes qui réduisent cette religion à un prétexte pour justifier leurs mauvais agissements, et qui sont en réalité dénués de toute spiritualité, qui mentent quand ils disent qu'ils ont la foi. Quand on a vraiment la foi, on craint Dieu et on fait du bien, pas du mal. De toute façon, en France, les femmes peuvent sortir habillées comme elles veulent, quand elles veulent, et les hommes n'ont pas autorités sur elles. Si certains ne parviennent pas à s'y faire, ils n'ont qu'à rentrer dans leur pays.
  6. Doïna

    Connaissez-vous l'autisme ?

    Un exemple de problème qu'un enfant avec des troubles autistiques peut rencontrer en classe : l'obéissance. C'est l'adulte, le grand, l'enseignant donc, qui commande, et les élèves, les enfants, les petits, doivent lui obéir. Tel est l'ordre établi. Sauf qu'un enfant avec des troubles autistiques ne s'y fera pas forcément aussi spontanément que ses camarades. il faudra donc s'y prendre autrement avec lui qu'avec la menace de punition ou la crainte du ton qui s'élève. C'est une façon d'appréhender les choses qui peut déstabiliser un enseignant non formé. Il peut redouter aussi le fait que s'il s'y prend de telle façon avec un élève en particulier, les autres risquent de moins bien accepter son autorité. Au final, cela peut le placer dans une situation qui le force à se remettre en question, mais est-ce un si grand mal ? L'école en a bien besoin, de remise en question. En fin de compte, accepter la neuro-diversité ne tient qu'à supprimer quelques bornes. Cela me fait penser au film Star Trek où des humains sont confrontés à des individus tout aussi intelligents qu'eux, voire plus, mais qui n'appréhendent pas les choses comme eux, tout ce petit monde parvenant parfaitement à s'entendre et à travailler en groupe.
  7. Doïna

    Connaissez-vous l'autisme ?

    Disons que distinguer la maladie du trouble, c'est déjà changer la vision que tout un tas de gens porte sur l'autisme, donc c'est encourager la société à s'ouvrir à la neuro-diversité : l'objectif c'est que l'enfant autiste ne soit plus perçu comme un malade mais comme un enfant qui a besoin d'autres méthodes pour s'intégrer à la société ; appliquer ces méthodes le plus tôt possible est primordial. Pour l'heure, il y a encore trop de ces enfants qui sont des laissés pour compte, rejetés par l'école qui les prend pour des fous, des incapables, des irrattrapables, et qui se ferme à ces méthodes pouvant leur permettre de s'adapter à la vie en classe, à parvenir aux buts fixés tout au long d'un parcours scolaire. C'est un terrible gâchis ! Toi-même tu présentes l'autisme comme un enfant qui hurle toute la journée et qui fait que la vie ressemble à une mort lente. Il n'y a pas que des enfants autistes qui hurlent toute la journée, et ceux qui le font peuvent arrêter de se manifester ainsi s'il bénéficie d'un suivi adapté dès leur plus jeune âge. Cela exclut ces traitements médicamenteux qui ne font que les assommer, les renfermer toujours un peu plus sur eux-mêmes. D'ailleurs, l'Etat devrait se pencher sur ces médecins qui infligent de tels traitements à ces enfants car c'est de l'abus psychiatrique.
  8. Avant de visionner, je m'attendais aux sempiternels bourrins éructant leurs compliments pesants au passage d'une femme, mais c'est pire en définitive. Peut-être que ces primates, après s'y être lâchement mis à 300 pour terroriser une femme, ont eu l'impression d'avoir gagné une testicule supplémentaire ? Je préviens les bien-pensants qui interprèteraient mal ma phrase que c'est seulement leur comportement qui me fait les qualifier de primates, qu'on n'aille donc pas y déceler un quelconque sous-entendu à connotation ceci ou cela (justice pour les salauds et les misogynes !).
  9. Doïna

    Affaire Grégory

    C'est vrai qu'après, elle s'est même remariée avec un Jacob, qui s'est d'ailleurs suicidé pour des raisons que l'on ignore. Cependant, pour les médias et aux yeux du public, elle demeurera à jamais la veuve de Bernard Laroche.
  10. Doïna

    Affaire Fiona - Le procès

    Ils devraient la "soigner" au penthotal, ça fait causer...
  11. Doïna

    Affaire Grégory

    Je pense que Jean-Marie Villemin est d'une mentalité trop noble pour toucher aux cheveux d'une femme ou d'un enfant. Lui et sa femme ont prouvé qu'ils avaient de la noblesse en demeurant des gens dignes malgré toute la souffrance endurée, toute la boue qu'on leur a jetée. Les corbeaux avaient peut-être espoir de briser leur couple, de les aliéner en agissant comme ils l'ont fait, il n'en a rien été : les époux Villemin sont toujours unis, ont toujours vécu de leur travail, ont eu d'autres enfants qu'ils ont bien éduqués. Ce n'était vraisemblablement pas le cas de Laroche, qui a prouvé qu'il était capable de tromper sa femme (= mis au travail de nuit par ses supérieurs pour la tranquillité des employées), qui s'est bassement servi de son propre fils et de sa jeune nièce comme appâts, qui s'est joint à l'assassinat d'un petit ange de quatre ans par vile jalousie envers ses parents. S'il avait eu une once de noblesse, ce Laroche, il aurait réfléchi aux conséquences à venir de ses actes : la vengeance qu'il risquait (et qui lui est tombée dessus), la souillure sur le nom que porte toujours sa femme et son fils, les ennuis infligés par la justice, l'assaut des médias... Laroche n'était cependant pas assez aimant pour épargner sa compagne et son petit garçon de toutes ces choses.
  12. Doïna

    Affaire Grégory

    A mon avis, dans cette famille Bolle, ça se passait un peu comme jusqu'à une certaine époque : l'aîné a prédominance sur le cadet et s'il a besoin de son aide, ce dernier ne peut s'y soustraire. Ainsi, la jeune Murielle qui s'occupait du petit pendant que papa et maman travaillaient, entre autres tâches. Elle aurait peut-être préféré passer du temps avec des ados de son âge, partager des loisirs avec des copains/copines de collège, mais qui s'en souciait dans la famille ? Je ne vous mets pas de source car c'est une info qui a été largement relayée : Marie-Ange Laroche a dit une fois qu'elle la considérait comme une adulte. Cela signifie qu'au fond, elle ne voyait pas l'adolescente en elle, ou qu'elle était trop égoïste pour imaginer une seconde qu'elle lui volait son adolescence en l'employant comme aide à tout faire à titre gratuit. On se doute aisément avec quelle facilité les Bolle auront fait revenir Murielle sur ses déclarations aux gendarmes : il aura suffi de la rudoyer un peu.
  13. Doïna

    Affaire Grégory

    Pendant qu'on y est ne nous soucions plus des anciens criminels de guerre encore dans la nature au prétexte que leurs actes remontent à plusieurs décennies ! Vraiment, je ne suis pas d'accord avec toi. Tu parles d'Henri IV, mais tous les contemporains de ce roi sont morts depuis des siècles et c'est impossible d'avoir accès à aucun témoin. Pour l'affaire Grégory c'est différent : ses parents sont vivants et souffrent encore de sa perte, tout comme les trois enfants qu'ils ont mis au monde après, lesquels ont forcément souffert de ne connaître leur aîné qu'au travers de photos, figé à jamais dans sa frimousse de garçonnet de quatre ans. Des témoins de ce meurtre sont forcément toujours vivants eux-aussi, tout comme d'autres coupables de ce complot qu'il n'est pas trop tard pour jeter en prison. Les journalistes n'ont rien à voir là-dedans qui plus est puisque ce sont des magistrats qui décident de relancer ou non des investigations. Avec cela, il s'agit de l'assassinat d'un gosse, pas de la mort d'un petit chat !
  14. Doïna

    Affaire Grégory

    Murielle Bolle était souvent chez les Laroche dont elle gardait l'enfant. A mon avis, Laroche a dû l'appeler ou lui faire signe depuis sa voiture à la sortie du collège, ce qui fait qu'elle l'a rejoint sans se poser de question. En plus, son fils était dans la voiture. Plus tard, il a dû lui dire qu'il devait passer par Lépanges pour récupérer celui de quelqu'un d'autre, le plus naturellement du monde, ce qui fait qu'elle ne s'est toujours pas posée de question. Ce serait également le plus naturellement du monde qu'elle, par la suite, a dit aux gendarmes que son beau-frère est allé chercher Grégory pour le déposer quelque part, sans se douter que cela allait mener à l'inculpation de B. Laroche.
  15. Doïna

    Affaire Grégory

    Ras le bol de tout ce pathos sur le juge Lambert. Faut se rendre à l'évidence : il a foiré, point, et le juge Simon a bien eu raison à son sujet. Le fait qu'il se soit suicidé n'y change rien ! Faut dire avec ça que la profession de magistrat, c'est pas pour les petites natures, alors si on est plutôt du genre fleur en sucre vaut mieux faire autre chose dans la vie. Ras le bol aussi de tout ce foin pleurard sur Murielle Bolle, Marie-Ange Laroche et les Jacob. Si des suspicions pèsent sur eux, c'est normal que la justice leur tombe dessus et fouille, car il s'agit tout de même de confondre les meurtriers d'un gosse, et pour les parents la plaie est évidemment toujours ouverte. Franchement je ne comprends pas l'attitude des avocats de la défense qui voudraient que, au prétexte que cette affaire remonte à loin, il faudrait refermer le dossier et laisser d'éventuels coupables mener leur existence tranquille dans leur village parce que c'est une souffrance pour eux d'être privés de liberté. C'est pas croyable ça ! Tiens, moi j'en ai une, de proposition d'hébergement adéquate pour la Bolle : le zoo ! Je crois que des orangs outangs l'accepteraient de bon cœur, sans compter qu'aucun de ces animaux n'a eu à voir de près ou de loin avec l'affaire, c'est que du sûr !
  16. Doïna

    Affaire Grégory

    Je pense que dans la vallée de la Vologne les deux sexes étaient employées dans ces filatures. Marcel Jacob et sa femme Jacqueline étaient employés à celle d'Aumontzey.
  17. Doïna

    Affaire Grégory

    Bon regarde holdman, sur cette photo on distingue bien qu'il s'agit d'un nœud de tisserand :
  18. Doïna

    Affaire Grégory

    Lu dans P. Match (pour ne citer qu'un exemple) : Ses petites mains et ses petits pieds sont ficelés par un noeud de tisserand, la spécialité des ouvriers des filatures où travaillent la plupart des membres de la famille. Ce n'est pas moi qui l'invente, c'est ce qui est dit dans les articles de journaux et plusieurs documentaires.
  19. Doïna

    Affaire Grégory

    Oui, ça aussi c'est une hypothèse : après tout, il a été prouvé que Murielle savait faire les piqûres et une capsule et une seringue d'insuline ont été retrouvées à l'endroit où s'est arrêté Laroche avec le petit. Ce n'est pas anodin. Dans un article de P. Match on peut lire : "C’est Murielle qui, à la fin, lui fait ses piqûres d’insuline (à sa mère, sic), ce médicament dont on a retrouvé un flacon et une seringue au bord de la Vologne, là où est repêché le corps de Grégory Villemin, un indice supplémentaire dans l’enquête. En ces années, l’infirmière Jacqueline Golbain passe chaque jour au domicile des Bolle. Elle connaît bien Murielle. « Dans ce milieu, on gueule, explique-t-elle. Pour se faire entendre, se faire respecter, obtenir une réponse, il faut crier aussi fort, sinon plus, qu’eux. On doit employer leur langage et répondre avec la même brutalité verbale. » "Je pense que Marie-Ange et son père Lucien Bolle l’ont sévèrement corrigée. Il est évident que Murielle a pris des coups », confie cette infirmière en 1990. M. B. avait d'ailleurs commencé par mentir aux gendarmes en disant qu'à sa sortie du collège, elle était montée dans le car, avait décrit le chauffeur. Le hic : quatre filles de son collège l'ont vue monter dans une voiture verte, le chauffeur décrit n'était pas de service ce jour-là et c'est un remplaçant qui tenait le volant, qui a certifié lui aussi qu'elle n'était pas à bord (elle était de surcroit facilement repérable à cause de sa couleur de cheveux). C'est seulement après, quand les gendarmes lui ont démontré qu'elle avait menti, qu'elle a donné cette version accablant B. Laroche, et ne pouvait qu'être vrai vu le nombre de détails ne pouvant être imaginaires.
  20. Doïna

    Affaire Grégory

    On peut se demander ce que tous ces gens qui ont eu à voir de près ou de loin avec l'assassinat de Grégory espéraient en se taisant, que la justice les oublie peut-être ? Sauf que le meurtre d'un gosse, c'est assez grave pour que des enquêteurs reviennent donner un coup de pied dans la fourmilière de temps à autres. Jamais ils ne vivront tranquilles et c'est bien fait pour eux. Fallait y penser avant de répandre toutes ces médisances sur le couple Villemin et fomenter d'abominables complots contre eux. Quand le journaliste a demandé à Marie-Ange Laroche si elle continuerait à croire à l'innocence de B. Laroche si on lui apportait des preuves irréfutables de sa culpabilité, genre par l'adn, etc. elle a répondu qu'elle ne croirait toujours pas à sa culpabilité, elle est par conséquent volontairement dans le déni et ce n'est même pas la peine de l'écouter. On sait que Laroche était un harceleur sexuel qui cherchait à se taper les femmes des autres et enquiquinait les employées dans l'entreprise où il travaillait. Comment une femme peut-elle voir un saint dans un mec comme lui, qui a tenté de la tromper tant de fois ? Faut être un peu naïve quand même. En plus elle n'a aucune preuve à fournir de son innocence, puisqu'elle le dit elle-même : elle a travaillé de 13 h à 21 h le jour du meurtre et ne sait pas ce qu'a fait son mari pendant ce temps, en dehors de bouteilles de vin qu'il comptait acheter et d'un tiercé qu'il devait toucher. Elle ne fait donc que clamer l'innocence du mec par parti pris parce que c'était son mari.
  21. Doïna

    Affaire Grégory

    Si tu te renseignes bien, les enquêteurs ont dit que les liens autour du cou, des poignets et chevilles n'étaient pas suffisamment serrés pour entraver des mouvements dans l'eau, et qu'il s'agissait bien de nœuds de tisserand, or l'enfant ne s'est pas débattu dans l'eau. Le corbeau, dans sa lettre de revendication, a d'ailleurs précisé qu'il l'avait étranglé avant de le jeter dans la Vologne. Alors si on prend le temps d'y réfléchir : pourquoi faire des nœuds de tisserand avec des cordelettes qui passent autour du cou, des poignets et des chevilles si ce n'est pas utile pour tuer quelqu'un qui est déjà mort ? D'où l'avis de certains enquêteurs qui y ont vu une signature.
  22. Doïna

    Affaire Grégory

    Justement, cela signifie que le but de ces nœuds n'étaient pas d'entraver les pieds et poings de l'enfant qui était de toute façon déjà mort quand il a été jeté dans la Vologne, mais bien de signer le crime. L'enquêteur Steve Hodel appellerait cela une "empreinte de pensée". Un nœud de tisserand, ce n'est en effet pas anodin dans la vallée de la Vologne où bon nombre sont passés de la ferme à la filature avec l'essor industriel (comme la famille Jacob).
  23. Doïna

    Affaire Grégory

    Ce n'est pas exactement ce qu'elle avait dit, puisqu'elle avait en fait dit que MA Laroche devrait le placer dans une école spécialisée, ce qui n'aura pas forcément été dit méchamment. D'ailleurs, c'est une phrase à remettre dans son contexte. Pour le reste, MA Laroche ne fait que polir l'image de son défunt époux, mais si l'on se resitue à l'époque, il ne faut pas oublier que ce Bernard Laroche était un sac à vin, à la réputation de jaloux, que ses supérieurs avaient décidé de le faire travailler de nuit pour qu'il n'importune plus les ouvrières qui bossaient dans la boîte. Christine Villemin l'avait éconduit lors d'un repas de noces parce qu'il s'était mal conduit avec elle. Ginette Lecomte, épouse de Michel Villemin (le frère de Jean-Marie), avait eu également à s'en plaindre pour des gestes déplacés. On sait encore que c'était un homme capable de colère et de violence : il faisait parfois des bleus à la tante Louisette Jacob chez laquelle il venait dormir le jour à cause des travaux pas terminés dans sa maison, pour pouvoir rattraper ses heures de travail nocturnes. Ce n'était par conséquent pas ce monsieur aussi clair et net que sa femme chercherait à le faire croire, outre les sérieux doutes des enquêteurs qui se sont penchés sur son écriture, son emploi du temps le jour du 16 nov. 1984, et tout le reste. Des voisins des Villemin à Lépanges ont bien dit avoir vu sur la route un homme corpulent, moustachu avec des favoris accompagné d'une femme rousse dans une voiture verte, ce qui correspond au duo Laroche-Bolle pour l'enlèvement de l'enfant. Madame Claudon a pour sa part reçu une lettre menaçant de foutre le feu à sa ferme si elle dénonçait. Concernant Murielle, plusieurs témoins ont entendu les cris et le raffut au domicile des Bolle le soir du 5 novembre ; il n'y a pas que ce cousin éloigné à affirmer qu'elle a subi des pressions familiales. Son témoignage, celui qui a envoyé Laroche en prison, était forcément vrai : il y avait beaucoup trop de détails qu'elle aurait été incapable d'inventer, comme le toit de la maison du couple Villemin visible à tel endroit, les couleurs du bonnet de Grégory, l'endroit où Laroche l'a laissé -Docelles- qui correspond au point où le cadavre a été jeté dans la Vologne, etc. Pour finir, puisque vous parlez des nœuds autour des poignets et des chevilles de la petite victime, il s'agissait de nœuds de tisserand, que l'on savait forcément faire mieux que tout le monde chez les Jacob, Bernard Laroche inclus, et c'est en même temps la signature des criminels. Le petit Grégory était quant à lui, le pauvre enfant, forcément déjà décédé quand son corps a été jeté dans la Vologne, sinon il aurait crié, se serait débattu et n'aurait pas été retrouvé dans cette position d'endormi. Qu'a-t-il pu penser, se demander quand tous ces gens l'ont emmené sur son lieu d'exécution ? Et combien de temps a-t-il souffert quand il a été étranglé par son bourreau ?
  24. Doïna

    Connaissez-vous l'autisme ?

    L'autisme, c'est un problème de lacheté collective Danièle Langloys, présidente de l'association Autisme France, répond à une interview du journal Le Monde.
×