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Doïna

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Tout ce qui a été posté par Doïna

  1. Doïna

    petit jeu: qui est-ce?

    Sarah Jessica Parker ? Naomi Watts ? SANDRA BULLOCK !
  2. Doïna

    petit jeu: qui est-ce?

    Ce serait le bouquet ! Juliette Binoche ? Impossible, elle n'est pas si moche. Rosanna Arquette ?
  3. Mr Bean, j'ai toujours cru qu'il était Pakistanais ? C'était pas le cas ?
  4. Doïna

    petit jeu: qui est-ce?

    Bonjour ! Soit pas désolé, tu avais plus important à faire. Bon, bien cela-dit je proposerais Juliane Moore sans illusions. Je réfléchie, je réfléchie, toujours la même histoire : cette tête me dit quelque chose, je l'ai déjà vue je le sais, mais pas de nom à mettre dessus. Cette personne ressemble à Claire Nadeau. Donc, serait-ce Claire Nadeau ? Kim Basinger actuellement ? Pfiouttt...
  5. Doïna

    Le bagne pour enfants

    Oui, tu as raison, un minot de douze ans qui vend de la drogue n'est pas responsable, ce sont les adultes qui le fournissent et le maintiennent dans cette spirale infernale qui le sont.
  6. Doïna

    Le bagne pour enfants

    Le patron des bagnes ou autres maisons de redressement évoqués dans le topic n'était pas la mafia, mais plutôt l'Etat, voire le clergé selon les endroits ou les époques. Ces centres de détention pour enfants -arrêtés pour qui pour quoi ? Pour un vol de quignon de pain, pour avoir été enfant de miséreux, pour n'avoir pas salué un cureton et j'en passe- n'ont fait que les endurcir, les dégoûter de l'homme et de la société au point d'en faire d'authentiques criminels dans leur grande majorité. Alors qu'une école respectueuse et intégrante les aurait remis sur le droit chemin. Tu ne peux pas comparer, LaurentEssonne, les enfants considérés comme des délinquants à cette époque avec la jeunesse délinquante de notre époque.
  7. Doïna

    Le bagne pour enfants

    Bien raison Ninouschkaya, et on pourrait aussi parler de l'inefficacité de la dureté des prisons russes ou mexicaines, qui n'empêchent pas le crime et l'omniprésence de la mafia en leur pays.
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  9. Doïna

    Le bagne pour enfants

    ça fait froid dans le dos.
  10. Doïna

    Le bagne pour enfants

    Si on se penche sur les délits qui pouvaient envoyer des enfants dans ces bagnes, maisons de correction, de redressement, selon comment on les appelait, on est surpris de constater que ce pouvait être des bêtises de rien du tout, voire pour des situations qui n'étaient pas du fait de l'enfant (errance, mendicité, prostitution) : (extraits) Parmi les délits recensés dans ces institutions françaises, le vol est l’un des plus courants (tuiles d’église, vol de saucisse...). Après une plainte de voisin par exemple, le voyou peut en prendre pour 4 ans ! Autre exemple, cité par Marie Rouanet, que celui d’un garçon de 12 ans contre qui le curé de Cintegabelle porte plainte. Le jeune homme "fume ostensiblement, ne retire pas sa casquette et tient des propos irrévérencieux au passage d’une procession. Coupable de « trouble à l’ordre public sur le parcours d’une procession et pendant l’exercice du culte », celui-ci est condamné à deux ans de maison de correction". Les enfants errants, les mendiants et les petites filles qui se prostituent, sont également enfermés. D’autres encore viennent de l’Assistance publique, après une mauvaise conduite dans leur famille d’accueil par exemple. source : d'après précédent sujet
  11. Doïna

    Roucas déprogrammé

    Il faut rappeler que Gardanne, c'est pas un bastion rouge pour rien.
  12. Tout comme crabe fantôme, j'ai l'impression que la mère fait exprès de pas se rappeler où est le corps, de manière à ce que la décomposition fasse disparaître des preuves dérangeantes. Allez savoir quel enfer a traversé cette petite fille avant de décéder. En plus, je connais assez bien les parages du lac d'Aydat pour avoir séjourné au camping et fait de la rando dans les environs, je sais qu'il y a d'autres lacs, des forêts à perte de vue sur un relief d'anciens volcans... La police devrait purement et simplement faire appel à du renfort pour passer cette région forestière au peigne fin à l'aide de chiens et de détecteurs. Demain, c'est le mec qui devra se rendre sur place pour éclairer les gendarmes, peut-être va-t-il se souvenir où ils l'ont enterrée ?
  13. Doïna

    Le bagne pour enfants

    Ma cousine de Tahiti m'avait raconté que là-bas, leur maître d'école -un curé- les obligeait à rester agenouillés pendant des heures sur des morceaux de corail coupant quand ils "fautaient", et qu'ils s'en relevaient les genoux en sang. Ces petits Polynésiens devaient apprendre "Nos ancêtres les Gaulois" en Histoire, et n'avaient pas le droit de parler tahitien sous peine d'être sévèrement punis.Ma mère avait également gardé de mauvais souvenirs de son école catholique en Bretagne, tenue par des bonnes sœurs et un curé qui battait les enfants à coups de bâton pour les punir. Leur livre de français se résumait à du martelage religieux.
  14. Doïna

    Le bagne pour enfants

    Une ancienne définition très embourgeoisée des maisons de correction était"Établissements dans lesquels on place les enfants pervertis, mauvais ayant ou non commis un délit ― et ayant pour but la rééducation morale de l'enfance". Alors qu'en vérité, c'était les premiers fournisseurs du bagne, de Biribi et de la guillotine. Une autre source des origines des maisons de correction : L'idée de ces établissements revient aux religieux et date de la révocation de l'Édit de Nantes (1685). Lorsque, sous l'influence des Jésuites, Louis XIV enjoignit aux protestants de se convertir au catholicisme sous peine des galères et de« mort civile », les prêtres s'inquiétèrent tout de suite des enfants de ceux qui ne voudraient pas abjurer leur confession religieuse et une ordonnance royale les autorisa à se saisir des gosses des deux sexes pour « les rééduquer religieusement ».Les premiers temps on enlevait les enfants et on les plaçait dans les couvents pour en faire soit des moines, soit des religieuses. Mais certains de ces fils d'hérétiques ne voulurent point se plier docilement aux ordres de leurs nouveaux confesseurs ; aussi l'Église, par ordonnance royale du 19 mai 1692, fut autorisée à ouvrir des maisons de correction destinées à punir les enfants rebelles et à les ramener par tous les moyens dans la voie du salut. Par la suite, les prêtres ouvrirent des maisons de filles repenties, destinées à recevoir les jeunes filles arrêtées pour s'être livrées à la débauche. Et puis, enfin, le cercle des maisons de correction fut élargi et l'on confia aux pères de l'Église la tâche de « corriger » les enfants coupables de délits ou de crimes et que leur jeune âge soustrayait à la justice ordinaire. La révolution de 1789 abolit ces établissements, mais quand Louis XVIII monta sur le trône il rétablit, par une ordonnance datée du 27 janvier 1816, tous les édits royaux de Louis XIV et Louis XV. Mieux, même, il autorisa les bons pères à se saisir des enfants des républicains et de les « rééduquer religieusement ». Louis-Philippe restreignit le pouvoir des prêtres et ne leur accorda plus que les enfants délictueux ou les filles se livrant à la débauche. La révolution de 1848 abolit cela, mais Napoléon III rétablit ce privilège. Toutefois, il créa des maisons de correction dépendant directement de l'administration pénitentiaire, dans lesquelles les prêtres et les religieux faisaient office de gardiens. Puis en 1863, un décret plaça les maisons de correction religieuses sous le contrôle du président de la Cour d'appel du ressort. Enfin, le 14 décembre 1905, à la suite de la loi sur la séparation des églises et de l'État, un décret d'administration publique plaçait toutes les maisons de correction dans les mains de l'administration pénitentiaire. Mon lien Une fois de plus, on constate la présence du clergé derrière ces abominations sociales. Suite : les punitions dans les maisons de redressement ou bagnes d'enfants Chaque manquement au règlement équivaut à une punition qui s'aggrave chaque fois. Les colons délinquants sont amenés au« Prétoire »,audience que donne le directeur aux gardiens qui ont à se plaindre ou à signaler des contraventions au règlement. Le gosse comparaît devant le directeur ―ou, à son défaut, le gardien-chef ―et ne peut fournir aucune explication. Sitôt que le gardien s'est expliqué, le gosse s'entend condamner à l'une des sanctions prévues par le règlement. Ces sanctions sont ainsi échelonnées : 1°Pain sec ; allant de quatre à quinze jours (qui peut être renouvelée incessamment) ; pendant tout le temps de sa punition le gosse reçoit chaque jour une ration de pain, et tous les quatre jours une gamelle de bouillon le matin et une gamelle de légumes le soir ; 2°Cachot; de huit jours à un mois (en principe, pour toute peine de cachot dépassant un mois, le directeur doit se faire approuver par le ministère, mais on a trouvé le moyen de tourner la difficulté : quand le gosse a fini sa peine d'un mois, on le fait de nouveau comparaître au prétoire où il se voit renouveler sa punition) ―même régime alimentaire que le pain sec, avec, en plus, la détention dans un cachot sans air et sans lumière ; 3°Salle de discipline ; de huit jours à un mois et demi. Un des plus terribles supplices que l'on puisse endurer. La« salle » est une pièce d'à peu près quinze mètres de long sur trois de large. Au milieu est tracée une piste circulaire de 0 m. 40 de largeur. Les gosses doivent marcher sur cette piste au pas cadencé de six heures du matin à huit heures du soir (un quart d'heure de marche alternant avec un quart d'heure de repos) ; les pieds nus dans des sabots sans bride et non appropriés à la pointure (ce qui fait que les punis ont les pieds en sang au bout de la journée). Ils doivent marcher les bras croisés sur la poitrine et touchant le dos de celui qui les précède. Inutile d'ajouter que tous, indistinctement, sortent de la« salle »pour aller à l'infirmerie. Mais si le gosse tombe malade avant l'expiration de sa punition, il doit, en sortant de l'infirmerie, retourner à la « salle »pour accomplir la fin de sa peine. 4°Les fers ; allant de 4 jours à un mois. C'est la peine du cachot avec cette aggravation que le gosse a les pieds enfermés dans des pedottes et les mains dans des menottes. Quelquefois, même, on applique la crapaudine, c'est-à-dire que l'on attache les mains et les pieds derrière le dos et que l'on fait rejoindre l'extrémité de ses membres par une corde solidement serrée. L'enfant doit boire, manger et même faire ses besoins dans cette position. Ce qui fait qu'au bout de deux ou trois jours le gosse, mis dans l'impossibilité de se dévêtir, fait ses besoins dans son pantalon et reste dans ses excréments jusqu'à l'expiration de sa punition. Enfin, à la colonie d'Eysses, on a ajouté à cela la basse fosse. Cet établissement est un ancien couvent de dominicains et il y a (à titre historique, dit-on) une ancienne oubliette dans laquelle les bons pères devaient plonger les moines hétérodoxes. On envoie, maintenant, pour une période de un à quatre jours les délinquants trop « terribles ». Attachés aux pieds et aux mains, les gosses sont descendus au bout d'une corde. L'atmosphère est nocive et, sans air, envahi par l'humidité, le malheureux risque l'asphyxie. Tous les huit heures il est remonté au bout de la corde et examiné par un docteur qui n'a qu'un seul devoir : déterminer si le gosse peut supporter encore huit heures de supplice. Il est arrivé que le docteur se trompe... alors à la huitième heure on remonta un cadavre ! La dernière vidéo surtout me parait intéressante, car il y est question de la dureté qui régnait à Mettray : des surveillants qui n'étaient rien d'autre que des brutes, parfois d'anciens forçats, des enfants qui ont péri du fait des coups et autres mauvais traitements... Des corps d'enfants ont même été incinérés dans la chaufferie du centre... L'horreur !
  15. Le fantôme de Bel68 hante les lieux... Bouououououh
  16. Je vois que tu aimes bien jouer les donneuses de leçons, mais en ce qui me concerne je répondais à l'auteure de ce topic sur quelque chose de précis, donc c'était parfaitement dans le contexte. Ah, et faut-il rappeler que les conseilleurs ne sont pas les payeurs ? donc merci de m'épargner tes conseils à compter d'aujourd'hui, je n'en ai pas besoin. Merci.:)
  17. Un avocat m'avait raconté le cas d'une femme qu'il avait défendue : pendant 8 mois, elle avait été forcée par son mari à des rapports sexuels : il allait jusqu'à l'attacher. Elle a déposé plainte, le procureur l'a déboutée. Je peux vous dire encore que ma meilleure amie et moi-même avons été des femmes battues par nos conjoints, et n'avons pas eu bon accueil de la police le jour où nous nous sommes rendus au commissariat pour déposer plainte. La concernant, après avoir quitté cet homme manipulateur qui l'insultait et la maltraitait quotidiennement, lui faisait du chantage, montait des voisins contre elle, et j'en passe, elle a été harcelée par lui pendant dix ans (voiture dégradée, menaces au couteau, agression devant tout le monde dans la rue, envoi d'alcooliques à sa porte pour la violer...) et n'a cessé de porter plainte, faire des dossiers, des constats, etc. avant que la justice ne condamne son bourreau à deux ans de prison avec sursis et 2.000 € d'amende. Vous devriez écouter des femmes battues avant d'avancer qu'une femme n'a qu'à claquer dans ses doigts devant le juge pour condamner un homme.
  18. Mais quelles inepties ! Sachez que les divers troubles du développement chez l'enfant (hyperactivité, etc.), qui frappent également des petites filles, ne sont pas diagnostiqués à la légère. Laissez donc ces choses aux pédopsychiatres et retournez plutôt à vos casseroles, rien ni personne ne vous en empêche.
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