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Tout ce qui a été posté par Doïna
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Mais tous les maris ne sont pas aimants, et surtout : tous les maris ne sont pas aimants tout le temps, c'est pour ça qu'il importe que les femmes soient capables de subvenir à leurs besoins sans l'aide de personne, ce qui ne les empêche pas de choisir de rester au foyer pour s'occuper des enfants si elles peuvent compter sur leur conjoint. Ce qui diffère par rapport à autrefois, c'est qu'autrefois l'épouse qui n'était plus aimée de son mari n'avait qu'une alternative : rester avec lui malgré tout et supporter tout le mal qu'il pouvait lui faire, ou bien le quitter et être rejetée de la société (on sait que bon nombre de femmes battues ayant fui leur époux violent ont fini dans une maison close). Maintenant, la femme mal-aimée de son mari peut décider de le quitter, se trouver un job et voler de ses propres ailes. Un autre exemple est celui du mari aimant d'autrefois qui, en croyant agir en bon père de famille, imposait de ses décisions à lui sans soupçonner tout le mal qu'il allait ainsi causer à ses proches. Ainsi les mariages arrangés : le père obligeait sa fille à épouser un homme qu'elle n'aimerait jamais, en se disant qu'un tel homme la garderait à l'abri du besoin. Evidemment, il n'était pas rare de voir les jeunes épousées sortir de l'église en larmes. On sait au moins de nos jours qu'une jeune fille se portera bien mieux à vivre avec un compagnon qu'elle aime et a choisi, même si cela ne doit pas durer éternellement. À la suite de ton post, tu me parles du qu'en-dira-t'on au sujet des femmes qui choisissent d'être mères au foyer, je peux te dire que je te comprends sur ce point car cela m'est arrivé aussi, mais ce qui importe est que ce soit ton choix. Ce que les gens en pensent, tu t'en fous, tu es une grande personne et tu mènes ta vie comme tu l'entends toi. De toute façon, quoi que l'on fasse, on sera toujours la cible des critiques des uns ou des autres, il y en a d'ailleurs qui n'ont que cela à faire de critiquer au lieu de balayer devant leur porte.
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Bonjour, Quand l'EI s'attaque à un patrimoine inestimable : Parmi ces œuvres d'art, des statues de plus de 3000 ans ! Le funeste bruit des masses. Le musée de Mossoul, une ville du nord de l'Irak, résonnait du bruit des masses des djihadistes de l'organisation Etat islamique (EI) jeudi. Les hommes de l'EI ont pénétré dans les couloirs et les salles de ce temple de la culture assyrienne, détruisant les sculptures millénaires et brûlant des livres antédiluviens, fleurons de l'art pré-islamique. Parmi ces œuvres à jamais perdues, un taureau ailé daté du VIIe siècle avant Jésus-Christ. Certaines œuvres destinées au trafic. Vandales, mais aussi businessmen, les djihadistes de l'EI n'ont pas détruit toutes les pièces du musée, certaines d'entre elles ont été récupérées pour alimenter le réseau de trafic d’œuvres d'art qui permet à Abu Bakr al-Baghdadi de faire fonctionner son organisation. Pour les hommes venus tout casser dans le musée, "ces antiquités n'étaient que des idoles impies adorés il y a des siècles au lieu d'Allah", comme l'affirme, vindicatif, l'un des djihadistes sur une vidéo de propagande de l'EI. Des images désolantes de destruction d'une culture, qui ne sont pas sans rappeler celles des bouddhas de Bamiyan, saccagés par les talibans en Afghanistan en 2001. Suite et Source
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Tiens, on n'a pas la même définition du féminisme. Je ne savais pas que cela consistait à trouver humiliant de rester au foyer pour s'occuper de ses enfants :gurp: À mes yeux le féminisme c'est uniquement d'égaliser les droits et de permettre aux femmes d'avoir le choix de mener leur vie comme elles l'entendent, ce qui inclut de faire des enfants par choix et non plus sous la contrainte, et ce qui te permet de faire des études à toi par exemple. Et si en France les féministes ont réussi leur pari de rendre réellement hommes et femmes égaux en droits, il leur reste encore à lutter contre certains préjugés malsains vis-à-vis des femmes (au travail, dans la publicité, etc.). En outre, si tu crois que les hommes d'autrefois étaient plus "mecs" parce qu'ils pouvaient décider à la place de leur femme ou de leur fille, eh bien pour ma part je dirais plutôt qu'il n'en était rien, que le lâche, la lopette, la fiotte, faisaient déjà partie de la faune sociale. En tout cas, si un homme se sent plus viril parce qu'il a le droit de décider si sa femme peut travailler ou non, si elle peut avoir son propre compte en banque ou non, ou en tant que père qui sa fille doit épouser, ou en tant que patron abuser sexuellement de ses employées sans qu'elles puissent rien faire, etc. alors cet homme-là est dans l'erreur : il est juste vil, pas viril. Il en allait ainsi dans le passé, mais cela ne pouvait pas aller : on ne peut pas laisser des êtres humains décider pour d'autres êtres humains au prétexte que les uns soient masculins et les autres féminins, on ne peut pas laisser des individus féminins dépendre d'autres individus parce qu'ils sont du sexe masculin. Il suffit de se pencher un peu sur l'histoire du vote : comment expliquer que des femmes saines de corps et d'esprit n'avaient pas le droit de voter tandis que l'ivrogne incapable y était autorisé en raison de son sexe masculin ?
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(Tu sais, tous les ans, à l'approche du 8 mars, c'est la même histoire. Passée cette date, ils se calment, ça se tasse).
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Les féministes ont-elles fini d'achever ce qui reste des hommes ?
Doïna a répondu à un(e) sujet de renard79 dans Amour et Séduction
D'une certaine façon, je suis d'accord avec toi sur ce point : si le féminisme doit défendre le droit pour les femmes d'avorter quand elles n'ont pas souhaité tomber enceintes, le féminisme devrait logiquement défendre le droit pour les femmes de garder leur bébé quand elles le souhaitent, et donc de pouvoir subvenir à ses besoins par la suite. C'est mon point de vue, et c'est pour cela qu'on devrait selon moi établir davantage de structures d'accueil pour accueillir les enfants en dehors des temps d'école (crèches, etc.) et qu'il faudrait mieux aider les mères isolées. Cependant, il ne faut pas mettre non plus les avortements sur le dos des féministes puisque cela existait bien avant. Quand Simone Veil a lutté pour que le droit à l'IVG soit accordé aux femmes, elle l'a fait avant tout pour faire cesser la mise en péril de celles qui s'en remettaient à des faiseurs ou faiseuses d'anges* la plupart du temps dépourvus de connaissances en médecine. Il faut savoir que la société n'a pas attendu les féministes pour exiger des enfants nés dans un certain cadre : aujourd'hui, le qu'en-dira-t'on se permet de critiquer les femmes qui deviennent mères tout en étant célibataires ou bien sans profession et les traite d'assistées, autrefois il critiquait les "filles mères" accusées "d'avoir fauté" en dehors d'un mariage accepté par tous. Dans un cas comme dans l'autre, des femmes sont blâmées par la société à cause de leur grossesse et plus ou moins incitées à avorter, voire à abandonner leur bébé, mais dans un cas comme dans l'autre tu admettras que c'est indépendant du féminisme. -
On trouve aussi des études de QI qui disent le contraire, ou disent que les hauts QI côté féminin rejoignent en nombre ceux côté masculin avec l'industrialisation, etc. etc. Le fait est qu'on peut trouver tout et son contraire dans les médias. Maintenant : retour au sujet, svp. Ce topic n'est pas un débat sur le taux de QI élevés ou sur le syndrome d'asperger, ni une invitation à déblatérer des sottises ou à exposer ses a priori sur la gent féminine puisque c'est un topic dédié aux génies féminins, vous ne comprenez pas le français ? Il a déjà été dit que ceux à qui cela donnait de l'urticaire n'avaient qu'à pas y venir. Maintenant, merci de respecter le sujet et de ne pas dévier. Rien ne vous empêche d'ouvrir votre propre sujet sur ce dont vous souhaiteriez discuter en parallèle.
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Les féministes ont-elles fini d'achever ce qui reste des hommes ?
Doïna a répondu à un(e) sujet de renard79 dans Amour et Séduction
Renard : Faut quand même te préciser que les femmes qui ont la mentalité à écraser leur mec n'ont pas attendu les féministes pour le faire, et que ce genre de couple où c'est la femme qui porte la culotte a toujours existé. Faudrait aussi te rappeler la définition du féminisme, qui est l'idéologie favorable à l'égalité des sexes, et rien de plus. Le féminisme ne consiste donc pas à mettre les hommes en boîte, il n'est même pas responsable du logo d'adopteunmec, symbole bêtement accrocheur et commercial mais ô combien plus innocent que les femmes en chair et en os qu'on peut voir exposées en vitrine en Occident. Après, tu me parles de dignité, de virilité, mais notre société actuelle offre quantité d'occasions aux hommes de prouver de telles qualités. Quant aux hommes d'autrefois, s'ils avaient plus de droits que les femmes, y compris des droits SUR les femmes, cela ne leur conférait pas la moindre dignité ni n'était la preuve d'une quelconque virilité, bien au contraire. Et c'était plutôt cette société là, qui privait honteusement la moitié des individus de leurs droits au prétexte de leur genre sexuel, qui était bancale et réduisait la gent masculine en la condamnant à un rôle d'oppresseur. Pour finir, tu te bases sur le bouquin d'un type qui parle depuis les beaux quartiers de Paris, où les gens -les hommes comme les femmes- doivent être plus arrogants que partout ailleurs : en quoi le féminisme serait responsable de l'arrogance des bourgeoises parisiennes ? L'arrogance des riches serait donc une résultante toute nouvelle du féminisme ? Tiens donc ! Qu'il vienne un peu habiter dans les cités hlm, ce brave monsieur, histoire de voir comment ça se passe pour les femmes qui y vivent par moment. Si toutefois il est assez viril et courageux pour vivre dans une cité hlm... -
Les féministes ont-elles fini d'achever ce qui reste des hommes ?
Doïna a répondu à un(e) sujet de renard79 dans Amour et Séduction
Renard, sans vouloir faire dans l'attaque personnelle, puisque j'ai l'occasion de te lire depuis que tu viens sur ce forum, je te le dis : tu ne veux surtout pas des gros racistes du FN, mais tu es toujours de leur côté quand il s'agit de dire du mal des féministes ou des juifs. Faut-il en conclure que la France à laquelle tu aspires serait une France anti-juive et anti-féministe, mais surtout pas raciste parce que cela desservirait ta petite personne ? C'est d'un égoïsme. Enfin, passons. J'ai donc lu l'article au sujet du bouquin de ce monsieur Lahner. C'est le genre de bouquin en vogue en ce moment. Il faut avouer que Soral s'est tellement enrichi avec de tels sujets, cela devait forcément faire des envieux... Aussi, je trouve que Lahner devrait sortir un peu des beaux quartiers de Paris, cela le ferait peut-être évoluer un peu. Concernant ses "pensées" : S'est-il déjà demandé quelle genre de souffrance éprouvaient les femmes des polygames ? Mais de quelle société ce type rêve-t-il ? C'est plutôt immature de sa part d'en faire toute une montagne parce que chez lui, les week-ends entre potes ne passent pas. Peut-on remettre une société toute entière en question parce que la nana d'un type n'aime pas qu'il la délaisse pour aller faire le guignol avec des fréquentations à la mord-moi-le-nœud ? S'il savait, le pauvre, combien de femmes doivent subir des humiliations bien pires que d'être trimbalées en caddie ! Ah, mais pour le savoir, il faudrait déjà qu'il quitte son univers de Parigos bobos. Il faudrait qu'il côtoie les femmes aux revenus modestes qui se font injurier quotidiennement dans le métro en allant gagner leur pain, et puis les chômeuses qui doivent parfois mettre fin à un entretien d'embauche parce que le directeur est un salaud qui cherche une secrétaire comme d'autres cherchent une fille de joie...Franchement, je trouve ce type malsain. Je sens bien qu'il ne sait pas ce qu'est le féminisme parce qu'il ne veut tout bonnement pas le savoir, se réfugiant lâchement dans son déni. Il n'accepte pas une société où l'homme et la femme marchent côte à côte, à égalité, tous deux forts de leur propre libre-arbitre, et comme beaucoup d'hommes de peu il se proclame privé de sa dignité d'homme parce que n'ayant plus de femmes sur lesquelles régner, comme les hommes d'autrefois pouvaient le faire sur leur épouse, leur fille, leur sœur, leurs employées... ce qui évidemment donnait lieu à quantité d'injustices mais pouvait apporter une sensation de puissance même au dernier des ventres mous. En tout cas, je ne trouve pas que le féminisme ait achevé ce qu'il restait des hommes. Au contraire, le féminisme rend aux hommes toute leur dimension humaine, si tant est qu'ils acceptent l'égalité. Evidemment, l'homme qui s'y refuse persiste par la même occasion à renier son humanité. -
Marie Cassatt et Sophie Anderson sont de grands peintres, oui, mais du XIX° par contre. Francine Van Hove est encore vivante, sa peinture est réellement d'actualité.
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Il y a toujours des génies masculins, il y a toujours eu des génies féminins aussi, et surtout : il y a toujours eu un génie humain. Simplicius : est-ce qu'honnêtement, tu te trouves drôle ? (si ce n'est au regard des quelques mufles de ton acabit qui te plussoient chaque fois que tu vomis quelque chose de très con à l'encontre des femmes).
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Cette remarque est stupide car les quelques femmes qui se sont accrochées à faire de la peinture envers et contre tout -telle Artemisia Gentileschi- ont fait mieux que leurs homologues masculins, dont on tait parfois les bourdes (bras trop long, jambe plus petite que l'autre, irréalisme, etc.).
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(Suite pour Emma Fordyce Mac Rae)
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Le XX° siècle a donné lieu à une nette augmentation des peintres de génie féminins : Suzanne Valadon, Marie Laurencin, Maria Elena Vieira da Silva, Frida Kahlo, Tamara de Lempicka, etc. Malheureusement, les femmes peintres restent cependant encore parfois dévalorisées. On les voit comme l'épouse de, la mère de, la sœur de, la maîtresse de, etc., avant d’être considérées comme artistes. Ainsi, Suzanne Valadon est d’abord la mère d’Utrillo ; on ne s’intéresse qu’en second lieu à ses œuvres. Sonia Delaunay est d’abord l’épouse de Robert Delaunay. De même on parle des frères Duchamp en oubliant leur sœur Suzanne qui a pourtant influencé son mari Jean-Joseph Crotti. Les femmes ne sont admises à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris qu'à partir de 1897, et avec de nombreuses restrictions : elles n'ont droit qu'aux modèles vêtus et passent des concours différents des hommes. Ce n'est qu'en 1900 que les Beaux-Arts de Paris acceptent les élèves féminines sans restrictions. Les premières femmes lauréates du prix de Rome de peinture furent Odette Pauvert en 1925, Jeanne Leroux en 1927, Irène Kalebdjian en 1930, et Alice Richter qui obtint deux prix de Rome : en 1933 et en 1939. Lydie Arickx, née en 1954 à Villecresnes (Seine-et-Oise), est une artiste peintre française, de parents d’origine flamande. Elle a été nommée Chevalier de l'Ordre des Arts & des Lettres. Emma Fordyce MacRae (1887 - 1974), peintre américain, influencée par l'art pictural asiatique et Seurat.
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Sofonisba Anguissola (Crémone, c. 1535 - Palerme, 1625) est une femme peintre italienne maniériste spécialisée dans les portraits, qui a été active au XVIe et au début du XVIIe siècle.Bien que certaines de ses œuvres soient largement à la hauteur de celles des peintres qui lui sont contemporains, il n'est pas possible de placer Sofonisba Anguissola dans le même environnement professionnel, social et intellectuel. Elle a, en effet, toujours pratiqué son art comme une activité noble, sans jamais travailler sur commission (sur la base d'un contrat comportant des clauses commerciales), ni vendre aucune de ses toiles. Dans le milieu dont elle est issue et dans les cours qu'elle fréquente, elle ne peint pas pour vivre, mais elle reçoit, en contrepartie de ses talents et de ses œuvres, protection, rentes, avantages et cadeaux adaptés à son statut : pièces d'étoffe, objets de valeur, bijoux. Bambin "mordu" par une écrevisse, estampe de S. Anguissola Berthe Marie Pauline Morisot (née en 1841 à Bourges - morte en 1895 à Paris) est une artiste-peintre française, membre fondateur et doyenne du mouvement d'avant-garde que fut l'Impressionnisme. Elle représente l'élément féminin du groupe impressionniste, respectée par ses camarades et admirée.
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Yolande d’Aragon, duchesse d'Anjou ( 1381, Saragosse - 1442, près de Saumur), également connue comme Jolantha de Aragon (ou en catalan Violant d’Aragó). Yolande d'Aragon joua un rôle important dans la politique de l'« Empire » angevin, de la France et de l'Aragon, pendant la première moitié du XVe siècle. Dans la seconde période de la guerre de Cent Ans, Yolande prit parti pour la France. Le dauphin Charles, qui comptait beaucoup sur l'aide de Yolande, parvint à se faire couronner Charles VII de France. Comme la propre mère de Charles, Isabeau combattait sa revendication à la couronne, on a dit que Yolande fut celle qui protégea l'adolescent de toutes sortes de machinations et tentatives d'empoisonnement et joua le rôle de mère. Elle retira Charles de la Cour et le garda dans ses châteaux de la vallée de la Loire. Elle maria Charles à sa fille Marie d'Anjou et devint ainsi la belle-mère de Charles. (...) Yolande mena toujours une politique réaliste, conseilla toujours efficacement le roi, qu'elle protégea des intrigues, et fut un soutien fort et précoce à Jeanne d'Arc, alors que d'autres avaient encore des doutes, et elle joua un rôle dans l'apparition de la jeune fille.
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Anne de France, dite Anne de Beaujeu, née en 1461 à Genappe et morte en 1522 à Chantelle, fut princesse et régente de France. À la mort de Louis XI en 1483, Charles VIII a treize ans et demi, la majorité royale étant fixée alors à quatorze ans. Anne de Beaujeu exerce la régence, de 1483 à 1491 avec son mari. Dans la mesure où ni les dernières volontés de Louis XI, ni les États généraux de 1483 ne confèrent à Anne (ou son époux) les pouvoirs de régence, et ne leur confient, en fait, que l'éducation ou le conseil du futur Charles VIII, le terme de régente doit être nuancé. Contrairement aux attentes des princes du royaume, elle contient la noblesse, maintient fermement contre le duc d’Orléans l’autorité royale et l’unité du royaume en mettant un terme à la Guerre folle en 1488 à Saint-Aubin-du-Cormier. Ces contestations avaient commencé dès la mort de Louis XI : elle convoque alors les États généraux, à Tours pour leur éviter la pression de Paris. Pour se concilier les grands du royaume, elle sacrifie deux des conseillers de son père. Conséquence de la Guerre folle, elle marie son frère Charles VIII à Anne de Bretagne, ce qui parachève l'expansion territoriale accomplie par Louis XI en préparant le rattachement du duché de Bretagne à la Couronne.
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Judith Jans Leyster ou Leijster, née en 1609 à Haarlem et morte en 1660 à Heemstede, est une peintre hollandaise. Judith Leyster s’est exprimée dans une variété de sujets tels que les sujets de genre, les portraits et les natures mortes. Elle a particulièrement innové dans le domaine des scènes domestiques avec ses scènes paisibles de femmes à la maison, dont le thème ne deviendra populaire en Hollande que dans les années 1650. Beaucoup de ses autres réalisations sont de nature semblable à celles de plusieurs de ses contemporains comme Hals, ter Brugghen, van Honthorst, Steen et les caravagistes d’Utrecht. De telles peintures de genre, généralement de tavernes et d’autres scènes de divertissement, ont satisfait le goût et les intérêts d’une partie croissante de la bourgeoisie hollandaise.
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Francine Van Hove, peintre contemporain français. C'est LE Peintre des femmes de son temps !Elle est connue pour ses sujets exclusivement féminins et les attitudes rêveuses de ses personnages. Sa technique graphique et picturale classique est proche de celle des Renaissants Italiens et des Flamands des XVIe-XVIIe siècles. Outre de nombreux dessins et pastels, son œuvre compte actuellement plus de 400 tableaux dispersés dans des collections privées.
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Si on prend Cocteau, il faut prendre Jean Marais aussi ! Mais moi je suis d'accord, je les adore ces deux-là.
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Qu'est-ce que je suis venue faire ici ? Discuter. Discuter avec d'autres gens de choses et d'autres, aborder de grandes questions ou des sujets enrichissants. C'est que, dans la réalité, je n'ai pas l'occasion de discuter vraiment, ou alors ça se limite souvent à "bonjour, salut, bonsoir, fait beau, ça va ? toujours au régime ? Quoi de neuf ? Tiens, elles sont belles tes fleurs, t'as la main verte ! Qu'est-ce que tu manges, ce soir ? (etc.)" Donc rien de bien folichon et, surtout, quelle absence de nouveautés. Pas question, en tout cas, de se plonger dans un débat ou d'approfondir un sujet comme j'ai pu déjà le faire sur ce forum. Maintenant, c'est sûr qu'il peut m'arriver comme à n'importe qui de tomber sur des forumeurs qui vont me paraître antipathiques, vulgaires, débiles... mais je ne m'y attarde pas, j'ai tellement mieux à faire, et puis il y en a de tellement intéressants et sages à côté que j'y reviens tout le temps.
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Ce n'est pas grave car, si l'on considère que, pour exprimer son génie, il faut du temps, en plus que le droit de le faire, alors on prendra en compte que les destins féminins d'autrefois étaient tout tracés dès la naissance : mariage + maternité, que les tâches domestiques prenaient toute la journée, que l'on ne reconnaissait pas aux femmes de se consacrer à d'autres choses et que leurs vies étaient souvent écourtées par des accouchements pénibles. Le génie des femmes géniales n'en est que plus glorieux, en définitive !Maintenant, avec les progrès de la médecine et les multiples inventions qui facilitent les tâches domestiques, etc. les femmes ont naturellement plus de temps pour exprimer leur génie, et elles le font : les génies féminins sont de plus en plus nombreux. En outre, compte tenu que nous sommes plus de sept milliards sur Terre, on ne va pas non plus leur reprocher de moins sacrifier à la maternité. Je n'oublie pas, cela dit, la condition des femmes dans certains pays, demeurée identique à celles des femmes d'avant dans d'autres pays plus avancés, dont est le nôtre. Pour conclure, je rajouterai qu'il ne faut pas confondre génie et célébrité, aussi ne faut-il citer que des génies féminins sur ce topic, et non pas des femmes célèbres pour autre chose que leur génie (leur époux, par exemple) sinon ce n'est plus du jeu. Ada Lovelace, de son nom complet Augusta Ada King, comtesse de Lovelace, née Ada Byron née en 1815 à Londres et morte en 1852 à Marylebone dans la même ville, fille de Lord Byron, est une pionnière de la science informatique. Elle est principalement connue pour avoir réalisé le premier programme informatique, lors de son travail sur un ancêtre de l'ordinateur : la machine analytique de Charles Babbage. Dans ses notes, on trouve en effet le premier algorithme publié, destiné à être exécuté par une machine, ce qui fait considérer Ada Lovelace comme « le premier programmeur du monde ». Elle a également entrevu et décrit certaines possibilités offertes par les calculateurs universels, allant bien au-delà du calcul numérique et de ce qu'imaginaient Babbage et ses contemporains. Elle est assez connue dans les pays anglo-saxons et en Allemagne, notamment dans les milieux féministes ; elle est moins connue en France, mais de nombreux développeurs connaissent le langage Ada, nommé en son honneur. Grace Murray Hopper, née en 1906 à New York et morte en 1992 dans le comté d'Arlington, est une informaticienne américaine et Rear admiral (lower half) de la marine américaine. Elle est la conceptrice du premier compilateur en 1951 (A-0 System) et du langage COBOL en 1959. En 1973, Grace Hopper est nommée « membre émérite » (distinguished fellow) de la British Computer Society. En 1986, Grace Hopper est décorée de la Defense Distinguished Service Medal, plus haute distinction existante pour les non-combattants. En 1991, elle reçoit la National Medal of Technology pour « ses contributions novatrices dans le développement de langages de programmation ». Elle est inscrite au National Women's Hall of Fame en 1994. Près d'une cinquantaine de doctorats honoraires lui ont été décernés. En 1997, un destroyer de la classe Arleigh Burke, est baptisé USS Hopper (DDG-70). Une conférence technique internationale, organisée depuis 1994 par l'Institut Anita Borg pour les femmes et la technologie, est baptisée Grace Hopper Celebration of Women in Computing en son honneur.
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En amour : de l'homme qui possède et de la femme qui appartient
Doïna a répondu à un(e) sujet de Marc'heg dans Philosophie
Oui, c'est plus clair pour moi, merci. -
Murasaki Shikibu (v. 973–v. 1014 ou 1025) est le surnom d'une dame de la cour du milieu de l'époque de Heian (Xe-XIe siècle), connue pour son roman le Dit de Genji, chef-d'oeuvre de la littérature japonaise, outre ses poèmes. Le Dit de Genji est le plus ancien roman-fleuve de l'Humanité. *********************************************************************************************************** Louise Eugénie Alexandrine Marie David, plus connue sous le nom d'Alexandra David-Néelnée en 1868 à Saint-Mandé, morte à près de 101 ans en 1969 à Digne, de nationalités française et belge, est une orientaliste, tibétologue, chanteuse d'opéra, journaliste, écrivaine et exploratrice. Elle parcourut l'Asie avec les moyens de son époque, donc en grande partie à pied, et fut, en 1924, la première femme d'origine européenne à séjourner à Lhassa au Tibet, exploit dont les journaux se firent l'écho un an plus tard et qui contribua fortement à sa renommée, en plus de ses qualités personnelles et de son érudition. En 1925, elle obtient le Prix Monique Berlioux de l'Académie des sports, elle fait partie de la liste des 287 Gloires du sport français. ******************************************************************************************************** Barbara McClintock (1902 - 1992) est une scientifique américaine, considérée comme l'une des plus éminentes cytogénéticiennes du XXe siècle. Elle soutint en 1927 une thèse de doctorat en botanique à l'université Cornell où elle avait mené des recherches pointues sur la cytogénétique du maïs, qui restera d'ailleurs son domaine de prédilection durant toute sa carrière. À la fin des années 1920, elle étudia les chromosomes et leurs modifications pendant la reproduction chez le maïs. Son travail et ses résultats furent étonnants et très en avance sur l'époque : elle développa des techniques pour observer les chromosomes du maïs et utilisa des analyses faites au microscope pour démontrer nombre de théories génétiques fondamentales, dont celle concernant l'échange d'information génétique par les chromosomes par enjambement durant la méiose. Elle produisit la première carte génétique du maïs, reliant les régions chromosomiques avec des traits physiques et démontra le rôle du télomère et du centromère, deux régions des chromosomes importantes dans la conservation de l'information génétique. Elle a été reconnue comme une des meilleures de son domaine, gagnant de prestigieux prix reconnaissant sa contribution scientifique et étant élue à la National Academy of Sciences en 1944. Elle reçut le prix Nobel de physiologie ou médecin en 1983 et pour sa découverte des facteurs génétiques mobiles appelés transposons, qui montrent le caractère mobile du génome, les gènes pouvant sauter d'un endroit à l'autre. À ce jour, elle est la première et la seule femme à avoir reçu individuellement un prix Nobel dans cette catégorie. Durant les décennies 1940 et 1950, McClintock a découvert la transposition et l'a utilisée pour démontrer comment les gènes sont responsables de l'activation ou non de caractéristiques physiques. Elle a développé des théories expliquant la répression ou l'expression d'information génétique transmise d'une génération de maïs à l'autre. Rencontrant le scepticisme sur ses recherches et ses implications, elle stoppa la publication de ses résultats en 1953. Plus tard, elle étudia la cytogénétique et l'ethnobotanique d'espèces du maïs d'Amérique du Sud. Ses recherches deviennent mieux comprises dans les années 1960 et 1970, alors que des chercheurs démontrent les mécanismes génétiques et la régulation génique, qu'elle avait précédemment trouvés. ******************************************************************************************************** Wendy Carlos, née Walter Carlos en 1939 à Pawtucket au Rhode Island. Mais Walter Carlos est passé dans notre camp en 1973, à l'âge de 34 ans, elle est donc une compositrice et interprète de musique électronique américaine ! Elle a su donner ses lettres de noblesse au synthétiseur, le faisant passer dans la musique classique. On lui doit aussi la composition de plusieurs musiques de film, comme celles de The Shining de Stanley Kubrick.
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******************************************************************************************************* Daw Aung San Suu Kyi, née en 1945 à Rangoun, est une femme politique birmane, figure de l'opposition non-violente à la dictature militaire de son pays, lauréate du prix Nobel de la paix en 1991. Elle est secrétaire générale de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), un parti opposé à la dictature en place en Birmanie. Son parti remporte les élections générales en 1990, mais elles sont annulées par le Conseil d'État pour la Paix et le Développement, parti de la junte militaire en place. Elle est alors placée en résidence surveillée par le pouvoir et ne peut exercer son activité politique. Durant son enfermement elle bénéficie d'un important soutien international dont celui de neuf lauréats du prix Nobel. Elle est libérée le 13 novembre 2010, puis est élue députée le 1er avril 2012, lors d'élections partielles remportées par son parti. Elle est surnommée « le Papillon de fer » par ses partisans, et « la Dame de Rangoon » par les médias internationaux.
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Anita Béatrix Marthe Conti née Caracotchian (en 1899 à Ermont - en 1997 à Douarnenez), première femme océanographe française. Entre les deux guerres mondiales, elle commença à dresser les premières cartes de pêche, alors qu'on ne disposait que de cartes de navigation. Son activité scientifique contribua à rationaliser les pratiques de pêche hauturière. Mais dès les années 1940, elle s'inquiéta des effets de la pêche industrielle sur les ressources halieutiques. Comme journaliste et spécialiste du monde de la pêche, elle prend part à plusieurs campagnes, du Golfe de Gascogne à Terre-Neuve. Son objectif sera alors de dresser, pour les professionnels de la mer, des cartes des zones de pêche, œuvre jamais réalisée à l'époque. Anita Conti observe alors un certain nombre de paramètres (température de l'eau, salinité, etc.) et leur influence sur les populations de poissons. De ses multiples expéditions elle a été la première à tirer des conclusions très alarmistes quant à la surexploitation des océans et les conséquences d'une pêche à outrance, donnant naissance à une prise de conscience sur les problèmes environnementaux dès 1939. Anita Conti s'indigne du gaspillage à bord des bateaux alors que tant de gens meurent de faim ailleurs. Elle fait alors campagne pour la réutilisation des « faux-poissons », c'est-à-dire les indésirables, souvent rejetés morts à la mer, et tente de faire connaître des espèces peu connues, comme le poisson-sabre. Elle essaie aussi de voir comment munir les bateaux de systèmes de capture sélectifs. Dans les années 1960, elle se fait également pionnière de l'aquaculture en proposant d'élever des poissons pour la consommation des populations et le repeuplement du milieu marin. Elle élève, sur la côte adriatique, des poissons en milieu naturel, dans des cages immergées, et en Mer du Nord, implante des fermes aquacoles. En 1971, elle publie L'Océan, les bêtes et l'homme, où elle établit le bilan de ses recherches quant aux conséquences de l'activité humaine sur l'océan. De conférence en colloque, elle restera un témoin privilégié du monde marin. Bizarrement, quand on parle d'une personnalité spécialiste du monde marin, il n'y en a que pour Cousteau, qui n'a jamais été qu'un explorateur, mais en aucun cas un océanographe. Et bien entendu, quand on met Cousteau en avant, on prend bien soin d'occulter ses agissements du temps de sa bande de Mousquemers : ce vandale subaquatique provoquait tant de dégradations que les pêcheurs provençaux s'en étaient émus. ****************************************************************************************************** Rachel Louise Carson, née à Pittsburgh (Pennsylvanie, USA) en 1907 et morte en1964, zoologiste et biologiste réputée. Carson commença sa carrière comme biologiste au U.S. Bureau of Fisheries (Bureau des pêches) puis se consacra progressivement à l'écriture à plein temps dans les années 1950. Son best-seller Cette mer qui nous entoure (The Sea Around Us), publié en 1951, lui valut d'être reconnue comme écrivain de talent, et lui permit d'obtenir une sécurité financière. Son livre suivant, The Edge of the Sea, ainsi que la réédition de son premier livre, Under the Sea-Wind, furent aussi des succès de vente. Considérée comme un tout, sa trilogie de la mer explore l'éventail de la vie de l'océan, du littoral aux profondeurs de la mer. À la fin des années 1950, Carson se concentra sur la protection de l'environnement et sur les problèmes causés par des biocides de synthèse. Ceci la conduisit à publier Silent Spring (Printemps silencieux) en 1962 qui déclencha un renversement dans la politique nationale envers les biocides — conduisant à une interdiction nationale du DDT et d'autres pesticides. Le mouvement populaire que le livre inspira conduisit à la création de l'Environmental Protection Agency. Carson reçut à titre posthume la médaille présidentielle de la liberté. ******************************************************************************************************* Je suis tentée de citer Yann Piat, au moins pour son courage si ce n'est pour son génie, et parce que considérant génial son combat politique contre la mafia méridionale. Victime de maintes injures, provocations et humiliations durant son parcours, elle n'a pas baissé les bras et est demeurée incorruptible, ce qui lui a coûté de périr sous les balles de voyous en 1994. Par son sacrifice, une réelle prise de conscience s'est imposée.