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Doïna

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Tout ce qui a été posté par Doïna

  1. T'as loupé un épisode fondamental : c'est vieilledame qui a commencé à blanchir à moitié le mec en disant que "les femmes peuvent être si insupportables et mettre les nerfs de leur entourage à rude épreuve". Personnellement, cela m'a choqué : je trouve que s'il fallait jeter sur le bord de l'autoroute tous les gens chiants, on ne serait peut-être plus si nombreux sur terre. Pour le reste, le fait que tu t'acharnes à me montrer en tant que féministe comme l'ivraie perpétuant le clivage homme/femme et voyant systématiquement les hommes coupables et les femmes victimes est une énième démonstration de ton déséquilibre obsessionnel. Tu fais pitié, vraiment. Arrête de te focaliser sur les femmes et le féminisme, tu vas finir par en arriver à des extrêmes regrettables, genre une femme coupée en petits morceaux dans ton congélateur (si c'est pas déjà fait).
  2. Sans compter que tout cela s'est passé en pleine nuit et que les lignes blanches de cette bande d'arrêt était sans aucun doute tout ce que cette malheureuse pouvait voir. L'article dit également qu'elle a marché pendant 20 kilomètres, mais ce n'est pas encore prouvé : l'enquête ne fait que commencer, et le mari n'a pas encore été interrogé en profondeur par les enquêteurs.Loargan, le 16 mars 2016 - 13:05, dit : En plus, "c'est tellement simple de marcher de l'autre côté de la rambarde de sécurité" : Essayez seulement, à certains endroits ! savonarol répond : En fait je me demande si ça n'est pas là le rôle objectif du féminisme. Par une cause commune, parvenir à faire cesser les habituels persiflages propres au sexe faible. ********************************** Franchement, je ne vois pas ce que mes propos sur la rambarde de sécurité ont à voir avec le féminisme. Ce drame aurait pu arriver à n'importe qui, homme, femme, vieux, jeune ou enfant, mes propos auraient été strictement les mêmes !
  3. En plus, "c'est tellement simple de marcher de l'autre côté de la rambarde de sécurité" : Essayez seulement, à certains endroits ! :smile2:
  4. Rien ne justifie l'abandon de cette personne sur un bord d'autoroute, même pas une dispute, même pas si c'était la reine des emmerdeuses. D'ailleurs, vous le dites vous-même que nul ne sait ce qui s'est passé entre eux, alors qu'est-ce qui vous prouve que cette femme n'était pas blanche comme neige et que le mari n'était pas un monstre ? Pourquoi supposer qu'il y aurait forcément une responsabilité de la femme à avoir été mise en situation de danger ? Pourquoi inventer des excuses à l'homme qui, sous-entendu, aurait peut-être eu ses raisons de mettre une vie en danger ? Comme s'il pouvait y avoir une bonne raison à mettre la vie de quelqu'un en danger ! Ne seriez-vous pas de ceux qui se disent qu'une femme battue, violée ou assassinée par son conjoint l'a sans doute bien cherché ?
  5. ça, c'est une réflexion totalement superflue, pour ne pas dire complètement lourdingue, et qui m'étonne d'une femme. Franchement, jusqu'à quand, chaque fois qu'une femme est victime de la violence ou de la négligence de son conjoint, on va se poser des questions sur ce qu'ELLE a pu faire pour le mériter ! Rien ne peut justifier le comportement de ce mec quoi qu'il se soit passé entre eux !
  6. Doïna

    Été ou était ?

    Parce que "a" c'est l'auxiliaire avoir avec la troisième personne du singulier. Le verbe avoir se conjugue comme suit au présent de l'indicatif : j'ai, tu as, il/elle/on a, nous avons, vous avez, ils/elles ont ; et ce verbe conjugué à ce temps précède les verbes au participe passé dans le passé composé. Donc avec être cela donne : j'ai été, tu as été, il/elle/on a été, nous avons été, vous avez été, ils/elles ont été.
  7. Doïna

    Été ou était ?

    Il était bel homme : ici être est conjugué à l'imparfait, ce qui sous-entend que l'homme en question était beau dans le passé (et qu'il ne l'est plus actuellement) ou bien qu'il est mort et que, de son vivant, il était beau. Maintenant, été : c'est être au participe passé et cela ne s'emploie qu'avec l'auxiliaire avoir conjugué au passé composé. On dira donc : il a été bel homme, mais on n'emploie pas été tout seul.
  8. C'est juste ton copain Zemmour que je cite [il vaut mieux prendre les femmes sans les comprendre que les comprendre sans les prendre] -just a zest of irony for fun- :smile2:
  9. Par "vrai homme", il me semble que tout le monde n'entend pas la même chose, ne serait-ce que sur ce topic. Certains y voient une sorte de néanderthalien qui jure, qui rote et qui pète et qu'en a rien à foutre de rien, qui picole et qui se bat comme un charretier à la sortie des bars et qui prend les femmes sans les comprendre, façon Zemmour... Pour d'autres, ce serait tout simplement un homme adulte qui pense et se conduit tel un adulte, pas comme un éternel ado accroc à ses potes et à ses jeux vidéos, condamné à parler en verlan et à traîner en survêt toute sa vie durant... Et puis, et puis, et puis... Quand on sait que chaque homme est un être à part, et qui a toute son existence pour évoluer de surcroît... comment pourrait-on les définir tous comme les copies d'un seul prototype ? Mais la Boutin a peut-être eu une pensée nostalgique pour les phallocrates d'antan, lesquels auraient au moins eu le mérite de ne jamais la laisser faire de politique...
  10. C'est vrai : on associe toujours le mot "viol" à "femme", sauf que les hommes ont tous un cul, à partir de là ils peuvent tous être un jour victime d'un viol.
  11. Doïna

    Combats du féminisme

    On comptabilise des siècles et des siècles de dignité, de courage et de travail féminin depuis que le genre humain existe, alors comment vas-tu m'expliquer que c'est seulement au XX° siècle qu'elles ont obtenu des droits comme celui, fondamental, de l'égalité ?Pi s'il te plaît, arrête d'associer être digne, courageuse et travailleuse, c'est des qualités qui ne vont pas toujours ensemble et ça me vexe (je suis une sacrée feignasse mais très digne et courageuse malgré tout, tu comprends ?) :D
  12. Doïna

    Combats du féminisme

    Normalement, cela devrait effectivement se décider sur les compétences. Malheureusement, quand une société est trop machiste (comme en France, par exemple, où on régresserait en un pet), les personnes qui ont le pouvoir de décision pour mettre en place d'autres personnes refusent de reconnaître les compétences des femmes qui postulent. Il importe donc de pousser un peu ces décideurs au train pour qu'ils s'habituent à la présence des femmes dans l'espace public, sinon dans cinquante ans on sera encore au même point. Il faut qu'en France les gens s'habituent à voir les deux sexes partout et dans tous les domaines, il faut que la parité passe dans les moeurs !
  13. Christine Boutin aurait dû nous exposer sa conception du vrai homme. En l'état, cela ne nous dit pas grand chose. Quant aux vraies femmes réclamées par certains, c'est vrai que ça doit faire un choc lorsqu'on soulève un jupon et qu'on tombe sur un pénis, bien qu'il y ait sans doute des hommes à qui cela doit plaire.
  14. Bonjour. En nous disant cela, tu ne nous apprends rien, et ce topic n'est pas un plaidoyer contre le rap de toute façon. Le rap, au départ culture des banlieues, et que de plus en plus de petits bourgeois s'approprient, comprenant bien qu'on peut rapidement se faire une notoriété grâce au subversif ; mais peut-être est-ce dommage, finalement, parce que cela risque de nécroser le rap. La preuve puisque la cour d'appel de Versailles, pour appuyer sa relaxe d'orelsan, a déclaré que "le rap est par nature un mode d'expression brutal, provocateur, vulgaire, voire violent qui se veut le reflet d'une génération désabusée et révoltée". Généralisation on ne peut plus grossière ! Le rap ne se limite en effet pas à si peu, sans compter qu'il existe plusieurs sortes de rap. Orelsan n'est plus un jeune, qui plus est, du haut de ses 34 ans, bien que la cour l'ait perçu ainsi, enfin passons. Alors parlons maintenant de lui, orelsan : engendré par un professeur des écoles et un directeur de collège, lui-même ayant atteint un cursus plutôt brillant dans son parcours scolaire, n'a pas dû souffrir beaucoup de l'incurie des aînés que vous évoquez -Abu nuwas- à l'inverse de bon nombre de femmes de notre société qui subissent au quotidien et de plein fouet la dureté du système, la misogynie et les injustices. Orelsan, on peut le dire, est né avec une petite cuillère en argent dans la bouche, et avec lui on est plutôt dans la culture du cynisme que dans celle de la subversion.Seulement voilà : la création est libre et a sa place dans l'espace public, c'est la loi qui le dit ! Et même quand la création insulte, ou diffame, ou incite à la haine, ou justifie la violence à l'encontre d'un groupe de personnes, les magistrats ne veulent pas la censurer au nom de la morale, oubliant que s'ils le faisaient dans pareils cas, ce serait au nom du droit et non pas celui de la morale. Ces magistrats ne veulent pas interdire des modes d'expression minoritaires au prétexte qu'ils soient le reflet d'une société vivante et qui ont pleinement leur place dans une démocratie. Misogynes, racistes et antisémites de tout poil, pédophiles même peut-être un jour ou l'autre, ne vous gênez donc plus ! La porte est ouverte à toutes les dérives : il ne faudrait surtout pas brimer l'imagination du maître ! Aussi, lorsque orelsan dévoie le nom de feue Marie Trintignant, décédée dans les conditions que l'on sait, sans un pincement au coeur pour ses quatre enfants, pour sa famille, il ne fait rien d'autre que porter la parole de toute une génération, selon ces messieurs de la justice... Et quand il débite toutes ces horreurs sur les femmes, il ne faut pas y voir de mal, il faut se contenter d'imaginer une distanciation, c'est évident ! Toujours selon ces messieurs de la justice...
  15. Je viens de regarder la vidéo... et cet abruti d'employé qui se gausse de la torture qu'il inflige à un mouton... C'est l'horreur... écoeurant !
  16. On a bien des exemples de chansons ou poèmes propagandistes dans l'histoire. Dans la période qui a précédé le chaos dans l'ex-Yougoslavie, par exemple, des partisans de Milosevic montaient le bourrichon des Serbes avec des chansons et poèmes anti-musulmans et anti-bosniaques. Ces individus sont par la suite devenus des criminels de guerre.
  17. Cela ne te semble pas évident ? Avoir un public, c'est avoir une influence, et quand on a de l'influence sur un groupe de personnes, on ne doit pas banaliser certaines choses, on ne doit pas dresser les esprits d'une partie au détriment d'une autre, ce qui ne signifie pas qu'on ne puisse rien dire.
  18. Artiste ou tribun ou politique, quand on a un public on se doit de faire attention à ce qu'on dit, à la différence de Monsieur Untel quand il refait le monde au Café de la Place.
  19. Un article de Slate sur la question . La cour a donc cru comme un seul homme à cette histoire de distanciation. J'imagine le tollé si Le Pen, suite à un de ses multiples passages devant la justice pour des propos comme "Durafour-crématoire", avait été décrit par des magistrats comme un pauvre petit vieux incarnant une France désenchantée, incomprise, etc. et dont les propos reflèteraient le malaise d'une génération sans repère, notamment dans les relations immigrés-Français de souche. De tels propos auraient bien entendu été inconcevables de la part de représentants de la justice, mais allez savoir pourquoi, quand il s'agit des femmes, ça passe comme une lettre à la poste.
  20. Doïna

    Dieux païens

    A propos du serpent (puisque je vois qu'il en est question dans le poste 162) : il faut dire que tant d'interprétations existent concernant sa place dans les religions, les croyances, les légendes... Il y a déjà le concept de renaissance lié à sa faculté de muer, puis le rapprochement au monde chtonien et à ses secrets en raison de son mode de vie caché dans les replis de la terre... Quand il se déplace, comme il rampe, il est tout entier en relation avec le magnétisme terrestre et les énergies qui émanent du sol, ce qui le met en relation avec le monde souterrain, avec les morts. Il y a aussi son côté insaisissable, empoisonneur, imprévu, qui en fait une bête inquiétante. Robert Graves, dans son œuvre Les Mythes grecs, en donne une toute autre explication que Freud ou Jung ont pu le faire : Graves fait jaillir les fondations de la mythologie grecque des croyances primitives auxquelles s'apparente le chamanisme que nous connaissons encore aujourd'hui chez les Amérindiens ou dans les tribus sibériennes, par exemple. Hermès, avec son caducée aux deux serpents, est un dieu-chaman qui maîtrise les deux forces : négatives et positives, des secrets de la Terre et de la nature. Il détient des pouvoirs antagonistes de destruction et de régénération, d'empoisonner et de guérir, ce qui en fait également un dieu-médecin puisque le médecin, pour guérir du poison, doit en connaître la nature.
  21. J'ai regardé la vidéo, pfffiou, même Patrick Sébastien, à côté, c'est du Racine
  22. Cela ne tient pas la route, le pacte citoyen ne sera pas respecté tant que seront permises des incitations à la haine ou au mépris ou même rien que des injures contre les uns et pas contre les autres. J'insiste : pourquoi de tels textes passent quand il s'agit des femmes puisqu'ils ne passeraient pas du tout quand il s'agit, par exemple, d'une ethnie ou des homos ? Sur ce point, on n'est pas obligé d'être d'accord, n'est-ce pas ? Et tu ne te prives pas pour donner ton avis, parler au nom de tous les hommes parfois, remanier le féminisme pour en détourner le message, faire passer celles qui ne sont pas d'accord avec toi pour des folles, des frigides, des ménopausées, des réactionnaires compulsives, des esclaves du capitalisme, que sais-je encore, si ce n'est que tu te contentes de taper dans les basses quand tu n'as plus d'arguments crédibles. Donc, ne viens pas me juger quand je donne mon avis, d'autant plus que je ne fais que donner mon avis et non pas parler au nom des autres. C'est d'ailleurs pour cela que je demande leur avis sur le fait que tu réduises le féminisme à ce qu'il n'est pas, à savoir la négation de la différence des sexes (comme si de simples différences biologiques pouvait justifier une différenciation des droits de toute façon).
  23. Qu'est-ce que vous en pensez, mesdames ? Êtes-vous convaincues par ces paroles réduisant le désir parfaitement humain qu'ont eu les femmes à avoir le droit de voter, de participer à la vie politique, d'ouvrir un compte en banque, de gagner leur vie, de choisir comment mener leur vie et tutti quanti ? Est-ce que vous appelez cela nier sa féminité ? A la différence près que moi, je n'ai jamais publié de topics pour fustiger les droits des hommes. Même, quand il est question d'une actualité où c'est un homme qui est victime de femmes violentes ou harceleuses, je suis de son côté (comme la fois où il était question d'un monsieur maltraité par sa compagne, ou encore d'un autre agressé sexuellement par deux délurées dans un magasin). Quand je critique orelsan, ce n'est pas en tant qu'homme, c'est en tant que citoyen qui injurie une partie des citoyens du fait de leur sexe, et je ferais de même si c'était du fait de leur ethnie par exemple.
  24. Mais bien sûr, c'est moi qui manquerait de culture, alors que tu ne sais même pas ce qu'est le féminisme. Pour preuve cette énième affirmation de toi selon laquelle le "féminisme nierait les différences entre hommes et femmes" et n'aurait pour but que de faire de toute femme "un homme comme les autres". Allons, cultivez-vous : le féminisme ne vise qu'à offrir les mêmes droits aux deux sexes et permet aux femmes d'avoir le choix dans leur vie. On voit que tu ne me connais pas et me juge sur un coup de tête : honnêtement, je ne suis pas misandre.
  25. C'est un beau discours mais pas convaincant, à part peut-être pour les cons... (bah oui, la brèche est ouverte maintenant).
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