Aller au contenu

Doïna

Membre+
  • Compteur de contenus

    19 413
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    19

Tout ce qui a été posté par Doïna

  1. Doïna

    Connaissez-vous l'autisme ?

    Nous savons depuis quelques années qu'il y a des neurones aussi dans nos intestins, nous ne le savions pas avant. Il y a beaucoup de recherches à faire de ce côté-là, qui déboucheront sans doute (il faut l'espérer) vers des solutions à l'autisme. L'autisme n'est lui-même plus considéré comme une maladie psychiatrique ni non plus comme une affection psychologique. Dire que jusqu'à une certaine époque, on mettait tout sur le dos de la mère ! Encore maintenant, comme trop peu de moyens sont alloués aux instituts qui s'occupent d'enfants autistes, les parents sont parfois trop culpabilisés, comme s'ils étaient responsables de l'autisme de leur enfant. Les grands laissés pour compte sont également les enfants atteints de troubles autistiques, appelés aussi troubles envahissants du développement. Sur trois symptômes déterminants de l'autisme, il suffit qu'un cas réponde à un ou deux de ces symptômes pour entrer dans l'ensemble des innombrables troubles autistiques. Actuellement, bon nombre de ces enfants ne bénéficient pas d'une scolarité complète, et sont suivis dans des centres où on les gave de Risperdal, ce qui ne résout rien mais assomme ces malheureux et laisse ainsi plus de répit à un personnel débordé. On devrait tout de même renseigner davantage les parents sur les effets secondaires de ce médicament, mais on s'en garde bien et on fait tout pour les inciter à accepter que leur enfant soit drogué "soigné" avec ça... comme si on pouvait soigner l'autisme ou les TED avec de la rispéridone ! Et pourtant, si on savait combien un enfant autiste ou TED peut avoir d'intelligence et de capacités à revendre ! Quel gâchis !
  2. Mais nous sommes des barbares, et notre société de consommation est extrêmement barbare. C'est pour cela que tant d'espèces animales et végétales sont en sursis, que notre planète entière est menacée par la pollution et les dégradations que l'on génère, et notre système social est lui-même brutal : on aliène les gens dans leur vie professionnelle, on les aliène dans leur vie privée, on les aliène dans leur âme et leurs sentiments, on les réduit à de vulgaires agents économiques, on les déshumanise, et qu'ils crèvent s'ils se retrouvent à la rue, pour les punir d'avoir été faibles ! Alors arrêtons avec ces poncifs comme quoi il faut tout faire pour ne pas nous rabaisser au stade de barbare, parce qu'on en est tous, chacun à notre façon, et nous sommes tous des assassins, comme crierait Jean Gabin depuis sa fenêtre, sauf que si tout le monde tue un petit peu, la participation au crime de chacun est tellement discrète que ça passe pratiquement inaperçu. Au moins, avoir le droit de laver des affronts infligés gratuitement par les provocateurs de service, comme n'importe quel citoyen doit en subir de plus en plus fréquemment dans notre société qui semble devenir complètement folle, ferait de nous des barbares marchant la tête haute, et non pas rampant en ruminant leurs rancoeurs. Il ne faut pas dénier la dignité des gens, il ne faut pas les priver de leur sens de l'honneur, c'est parfois tout ce qu'il leur reste, alors -bien que n'étant pas pour un retour aux duels- quand j'entends qu'on ne doit pas avoir le droit de mettre une pêche à un misérable qui vient vous humilier pour se marrer un bon coup, je ne suis pas d'accord. Je ne vois pas en quoi foutre une volée à un type aux actes aussi répugnants rabaisserait quelqu'un au stade de barbare. Au contraire, c'est peut-être le droit qui manque actuellement dans une société où ça tire décidemment beaucoup trop vers le bas !
  3. C'est que le syndrome du larbin a encore de beaux jours devant lui. Leur patron, c'est leur dieu.
  4. C'est monstrueux. Je plains cette femme de tout mon cœur.
  5. Je ne dirais pas ça : une première fois j'ai acheté un four dans le 76, livré pas deux types assez grossiers : la vitre était brisée. Le livreur propose de revenir seul (il précise, d'un air entendu) pour me la changer. Je refuse, exige qu'ils remportent l'appareil et m'en livre un en bon état. La seconde livraison est prévue pour la semaine d'après. Le jour J, je reste chez moi toute la journée, pas de livraison ! Les jours qui suivent, je me rends plusieurs fois à Auchan au bureau des réclamations. On me balade d'un guichet à l'autre. Au bout de trois semaines de réclamations continues, j'exige mon remboursement, et alors on me désigne un four, dans un coin : c'est celui qu'on doit me livrer ! Je me fais rembourser quand même et au final j'ai été m'acheter un four ailleurs. Une seconde fois dans le 13, je commande un réfrigérateur-congélateur. Le vendeur me dit qu'ils sont en rupture de stock pour une semaine et me ramène (sans que je lui ai rien demandé) vers un appareil en expo depuis un certain temps, rayé de coups de couteau par un client mécontent. Je ne suis pas intéressée et maintiens la commande pour un appareil en bon état, quitte à devoir attendre une semaine de plus. Le jour J de la livraison arrive, j'attends : les livreurs n'arrivent pas. Je téléphone à Auchan, on m'expédie d'un service à l'autre jusqu'à ce que je retombe sur cet abruti de vendeur, qui insiste pour me livrer son frigo rayé. Je réitère mon refus et me rends sur place où j'exige le remboursement total de la somme versée. On me fait des histoires, un vigile tente de m'impressionner en faisant la grosse voix alors que c'est le magasin qui est dans son tort. J'élève le ton et sors le numéro d'un article de loi, menace de déposer plainte auprès du tribunal de commerce. Cette fois, la responsable du SAV téléphone à son supérieur, qui accepte que je sois remboursée sur le champ. J'ai donc acheté un réfrigérateur ailleurs et n'ai plus jamais remis les pieds dans aucun Auchan.
  6. Oui c'est à vomir, mais le patron n'est pas seul coupable dans l'affaire. Il y a bien sûr ses subalternes, mais les autres employés aussi : ils auraient dû prendre la défense de leur collègue dans cette situation. Alors c'est comme ça ? On fait passer des économies de bouts de chandelles avant l'humain dans ces hypermarchés ? De toute façon, Auchan, que ce soit celui de Tourcoing ou un Auchan d'ailleurs, c'est une enseigne qui a plus d'une casserole à son actif à ce niveau-là (suicides, employés usés jusqu'à la corde, clients négligés ou traités comme des merdes au service réclamation). Auchan, une enseigne à boycotter ! Faut-il avoir un quelconque respect pour ces grandes enseignes qui ont assassiné le petit commerce, exploitent les agriculteurs et grossissent leurs coffres de plusieurs millions chaque jour en créant un minimum d'emplois, laissant plusieurs caisses vides au mépris des clients qui doivent faire la queue auprès des quelques caissières en poste (à moins qu'ils ne passent par les caisses automatiques, ces robots destructeurs d'emplois).
  7. Oui puis de toute façon, faut se méfier des provocations -même anodines- quand elles deviennent continuelles : elles sont comme des petites vagues qui, peu à peu, rongent la falaise. Au bout d'un moment, il ne reste plus grand chose de cette pauvre falaise, le résultat est alors le même que si on l'avait directement fait sauter au tnt.
  8. J'aurais une autre idée : comme visiblement cet individu aime bien aller dans les églises en djellaba, pourquoi ne pas lui en faire enfiler une en bronze et lui donner le rôle de cloche pour quelques jours ? Au moins histoire de lui sonner un peu les cloches. Ce serait en quelque sorte un travail d'intérêt général, et puis ça lui irait bien.
  9. Mes termes exacts dans mon premier post étant "on devrait avoir le droit de" et non pas "ils auraient dû", ce qui n'est déjà pas tellement pareil.
  10. Ce que je veux dire, c'est que les proches du défunt dans cette église ont pu se sentir blessés dans leur honneur par l'agissement de ce type et s'il y en avait eu un dans le lot pour lui mettre une volée, j'aurais trouvé injuste qu'il soit condamné pour cela. Je trouve que dans des cas d'honneur bafoué face à une provocation, la justice devrait fermer les yeux et abandonner le provocateur à ses pleurnicheries. Après tout, la justice fait déjà tellement pour l'honneur du portefeuille de nos puissants, même quand ils commettent des "négligences" à plusieurs millions d'euros...
  11. Il est tellement innocent qu'il a été déclaré par la préfecture persona non grata dans les lieux de culte chrétien. Donc finalement, il a tout de même dû enfreindre quelque loi ? Ah mais, bien sûr : trouble à l'ordre public par exemple ! En plus, elle y a mis le temps, la préfecture, a réagir : cet imbécile n'en était effectivement pas à son coup d'essai ! Et puis n'oublions pas que nous sommes en guerre : c'est François Hollande qui l'a dit ! L'honneur n'est pas soluble dans la loi chez certaines personnes.
  12. Je défends le respect de la foi et de la douleur d'autrui. Mais tu as raison de rappeler qu'en cas de récidive musclée face à un débile provocateur de cet acabit, on risque d'être condamné pour coups et blessures car, si eux prennent un malin et répugnant plaisir à provoquer, humilier, pousser à bout les autres, se sentant à la rigueur grandis quand ils agissent en ce sens, en revanche quand ils se prennent une volée en guise de punition ils n'hésitent pas à aller pleurnicher à la police et déposer plainte -certificats médicaux à l'appui- contre leur "vilain agresseur", histoire d'être vils jusqu'au bout. Une raclure reste une raclure quoi qu'il advienne !
  13. Avant de me condamner pour coups et blessures, il y aurait eu confrontation : ça aurait été sa parole contre la mienne et, comme bien entendu j'aurais nié toutes ses allégations, le laxisme de la justice française se serait au bout du compte retourné contre lui ! Et tout est bien qui finit bien... En plus, l'eau bénite ça laisse pas de traces...
  14. C'est vrai que c'était juste l'enterrement d'un petit chat, alors pourquoi ne pas rire, tout simplement, de cette facétieuse provocation ? Nan mais sérieux, on marche sur la tête ou quoi ? Moi je lui aurais foutu la tronche dans le bénitier et le goupillon là où vous savez, à cet abruti (juste à titre de vigilance) !
  15. Il faut être immensément con, malfaisant et irrespectueux pour afficher une telle conduite à l'occasion d'un enterrement. Quel mépris pour la douleur des gens venus y assister, ainsi que pour le défunt ! On devrait avoir le droit de casser la gueule à des individus qui osent faire ça.
  16. Doïna

    faire des reflexions

    Il faut éviter de trop faire la morale aux autres, ce qui n'empêche pas de faire connaître son point de vue quand on est témoin d'incivisme flagrant, à condition que ce soit ponctuel et d'y mettre les formes, sans se placer au-dessus de l'autre. Dans toutes les résidences vous aurez toujours un donneur de leçons de service, qui passe son temps à jouer le gendarme. Tous ceux que j'ai observés étaient des types aigris à la retraite qui n'existaient plus autrement qu'en pourchassant les autres avec des remarques désobligeantes au bec. Vaines tentatives pour conserver le monde de leur jeunesse tel qu'ils se le représentent et l'idéalisent dans leur vieillesse ? Moyen malhonnête d'exulter ses aigreurs ? Ou bien façon maladroite de ne pas se faire oublier, de demeurer dans la place ? Quoi qu'il en soit, il faut se méfier des donneurs de leçons chroniques : leur belle morale cache parfois de bien mauvaises choses. Ainsi, un petit père la vertu qui faisait des scandales aux enfants incapables de s'amuser en restant immobiles comme des statues, aux chiens qui faisaient caca, aux ouvriers qui ne travaillaient pas assez vite, aux cuisinières qui faisaient cuire trop souvent du poisson, etc. jusqu'au jour où il s'est fait gauler planqué derrière une voiture en train de se tripoter les glanouilles tout en matant les mères assises sur les bancs autour de l'aire de jeu...
  17. Aborder poliment n'est pas de l'incivisme (c'est sans commun avec les dragueurs lourds). En plus, il ne faut pas rejeter les hommes qui abordent poliment même s'ils ne vous attirent pas physiquement, parce que c'est l'occasion de se faire un pote.
  18. Elle a ce qu'elle mérite : quand on est vraiment féministe, on ne met pas en doute la parole de femmes qui prennent le risque d'aller dans un troquet misogyne avec une caméra cachée, déjà, et puis faut choisir : les voix d'un certain électorat matchiste cul-béni rétrograde à Sevran, ou bien un féminisme clair et net qui n'admet pas l'apartheid envers la gent féminine au nom d'une religion.
  19. (En plus, elle était sûrement pas seule -avec son mec, qui sait ?- : il y a bien eu quelqu'un pour la prendre en photo, à moins qu'elle se soit pointée avec de l'attirail pour ce genre d'opération photographique mais j'en doute).
  20. Regardez l'horloge au fond du bar : si cette horloge fonctionne bien, Clémentine Autain s'y est rendue tôt le matin, bref : à une heure où les grands frères sont encore couchés (les cinq clients présents -vraisemblablement quatre livreurs de passage venus boire leur café avant leur tournée plus un retraité profitant de la quiétude matutinale pour prendre le sien- confirmeraient cette hypothèse). Ton petit numéro, Clémentine, aurait sans doute été tout autre à une heure de grande affluence, mais c'était tout de même gentillet de ta part pour les malheureux stigmatisés.
  21. Je ne savais pas que Clémentine Autain avait fait ça mais, pour le coup, c'est vraiment une conne. Oh oui, une vraie connasse qui incite à faire l'autruche, au lieu de faire son boulot de féministe. Elle ne réside de toute façon certainement pas dans une de ces banlieues, me faisant plutôt penser à une bourgeoise des quartiers huppés qui ne connaissent pas ces problèmes-là. Elle ferait bien d'aller faire un tour dans les pays du Maghreb yeux et oreilles tout grand ouverts pour constater ce qu'il en est en réalité, et d'admettre que bon nombre venus de là-bas n'aspirent qu'à imposer ici ce qui leur convenait là-bas, avec un parfait mépris pour notre république démocratique. D'ailleurs, les leçons de morale de gens comme elles prônant bêtement le "pasdamalgame" et le "vivre-ensemble" à sens unique ne m'intéressent guère. Perso j'ai déjà vécu dans ce genre de quartier : je devais changer de trottoir pour éviter de passer devant un bar dont les clients insultaient les femmes qui ne faisaient que passer devant, la plupart du temps pour aller faire leurs courses ou leur paperasserie à la mairie annexe, comme c'était mon cas. Alors je dois préciser que si les femmes n'étaient évidemment pas la bienvenue dans ce bar, elles l'étaient dans l'épicerie tenue par un maghrébin également. Parce que, contrairement à certaines idées véhiculées, ces gens ne sont pas tous pauvres, d'autant plus que ce sont eux qui possèdent les commerces dans ces banlieues. En ce qui me concerne, l'épicier me faisait la gueule et me menaçait à moitié chaque fois qu'il me voyait parce que je boycottais ouvertement son épicerie. Mais c'est comme ça : si je n'ai même pas le droit de passer devant vos bars sans me faire traiter avec les mots les plus orduriers qui soient, je n'achèterai rien dans votre épicerie !
  22. Valérie Boyer est maire des XIe et XIIe arrondissements de Marseille, où vivent beaucoup de fils et de petit-fils d'Arméniens arrivés en 1915, après le génocide perpétré par la Turquie. Une croix arménienne au cou, ce n'est quand même pas bien méchant : il n'y a vraiment pas matière à scandale ! On notera au passage que les Arméniens, pourtant arrivés les mains dans les poches dans notre pays et pas toujours bien reçus par les autochtones, se sont très bien intégrés en France : bien que n'ayant pas franchement été aidés en ce sens, ils auront mis tous leurs efforts et leur meilleure volonté pour ce faire, ce qui a payé. Quand vous allez dans des villes où leur communauté est importante -je pense notamment à Marseille- vous pouvez constater que ce sont les meilleurs citoyens : bon nombre de médecins et autres diplômés sont d'origine arménienne. Nous leur devons Henri Verneuil (né Achod Malakian), dont je recommande les films et l'autobiographie Mayrig.
  23. Il y a eu un appel à témoins émis par la police. Le couple défendu par ce jeune homme aurait dû être les premiers à témoigner, il n'en a rien été : ces deux-là ont purement et simplement disparu dans la nature sans un regard ni un merci pour celui qui a risqué sa vie pour eux et se trouve pour cette raison dans l'état que l'on sait actuellement. Ils auraient pu au moins rendre une petite visite à leur sauveur à l'hôpital ! Un couple d'ingrats bien oublieux en somme, qui ne méritaient pas que quelqu'un prenne leur défense.
  24. Ils trouvent peut-être que ce bar est un modèle de vivre-ensemble
  25. Bravo Rodolphe. Cela dit, on peut être Français tout en étant con et misogyne, comme les pauvres mecs de ce bar paumé dans le 9.3.
×