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Tout ce qui a été posté par Doïna
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Je suis en train de regarder la Petite Maison dans la prairie, sur Teva. Ce qui m'amène à vous parler de l'acteur Matthew Laborteaux, qui jouait le rôle d'Albert (un des personnages le plus attachant de la série). Peu le savent, mais ce monsieur, qui a la quarantaine désormais, et prête sa voix à des personnages de dessins animés aux usa, est né avec un autisme léger. Admettez que ça aurait été dommage de ne pas le laisser incarner le fils Ingalls à cause de ça !
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Moi je pense que Macron a tout fait pour conquérir Brigitte Trogneux. Il n'en était pas à sa première relation amoureuse, déjà, et puis c'est tout dans son caractère de viser ce qui semble à première vue inaccessible -une professeure de 40 ans, mariée et maman de trois enfants- en l'occurrence, à l'époque. Dernièrement, cela aura été la présidence de la République. Il a toujours été comme ça, le Macron.
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Vous allez voir quand Philippot sera président : vous aurez une première dame qui a des couilles, et vous pourrez toujours jaser !
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Quand c'est une vieille baderne en mec qui se met avec une toute jeunette, ça ne choque personne. Dans le monde des stars, il n'y a que ça. Jusqu'à présent, c'était des célébrités masculines, mais avec l'égalité des sexes il va falloir vous habituer à la vue de femmes mûres avec des jeunots.
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Moi aussi il y a bien des dessins ou sketchs que je trouve violents et qui ne me font pas rire, et je ne suis pas autiste. Par exemple, souvent je suis choquée par des dessins de charlie hebdo sur les malheurs de ce temps, qu'un autiste de ma connaissance trouve drôles. D'ailleurs, bien des dessins et sketchs qui en font rire beaucoup en France auraient plutôt tendance à laisser froid dans d'autres pays, tout comme des trucs qui font rire dans d'autres pays ne font même pas sourire en France. Au Japon par exemple, les gens prennent les choses au pied de la lettre, ce qui fait que l'humour français (surtout l'ironie) ne passe pas : ils le prennent pour de la méchanceté gratuite. Question de culture.
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Je connais un ado ted. Il rit de bon cœur quand l'humour est fin et ne manque pas de sel attique non plus, mais dès qu'il a affaire à des balourds pour lesquels l'humour se résume à de la provocation (genre : insulter, cracher sur quelqu'un, bousculer quelqu'un, porter des gestes en dessous de la ceinture...) il est l'un des rares à ne pas rire dans son collège. Comme quoi, il serait parfois bon de considérer la minorité comme une norme dans une société malade, juste pour relever le niveau... Parce que les gens qui ne sont pas autistes vont vite à sous-estimer des personnes autistes, mais ils devraient oser faire le constat de la sottise et de l'immaturité de bon nombre de citoyens qui, sans être handicapés, handicapent réellement la société par leur manque de sagesse et de moralité. Cela dit, il est bon de rappeler de temps à autres que l'autisme est internationalement reconnu par l'Organisation des Nations Unis comme étant un handicap, et non pas une maladie. L'Organisation Mondiale de la Santé ne le considère plus depuis plusieurs années ni comme une affection psychologique, ni comme une maladie psychiatrique, mais comme un trouble.
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Depuis la dernière fois je n'ai vu qu'une fois une publicité où il était question de l'autisme. Cela m'a semblé très parlant, avec des témoignages d'enfants, dommage que ce n'est pas diffusé davantage (je ne sais pas si vous avez vu la même).
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Benoît Hamon "Interdire les délocalisations est impossible"
Doïna a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans Politique
Relocaliser selon ta version cela impliquerait d'accepter un programme de merde comme celui de Fillon, avec des Français qui font des sacrifices, qui travaillent plus pour gagner moins, subissent des hausses de tva, une démolition accélérée du système sanitaire et sociale, des pauvres à la merci des riches, etc. Beurk beurk, il n'y a vraiment que des trous du cul dégénérés pour vouloir encore d'un tel système mortifère, outre les retraités qui ont connu les avantages des 30 glorieuses et les grands patrons actionnaires qui, bien entendu, pourront continuer à rouler sur l'or tout en foulant les citoyens au pied. Sauf qu'on est pas obligé d'approuver ça ! Et je te signale que l'Europe fédérée est le souhait de quantité d'européistes qui ont fait plus d'études que toi ! Pas la peine de parler d'Hamon en particulier d'ailleurs : parmi les politiques, en France c'est surtout Cohn Bendit qui met en avant cette idée, et il sait ce qu'il dit à ce sujet (voir l'article que j'ai posté). Les délocalisations, je me tue à l'expliquer, n'auraient plus de raison d'être dans une Europe qui n'est qu'un seul et même pays, où les citoyens ont les mêmes droits et se comprennent grâce à une langue commune, ce qui n'empêche pas les langues locales, les patois, les cultures propres à chacun d'exister. Toi, tu veux t'attacher à un souverainisme qui fait marcher à reculons. T'as peur de quoi ? De te retrouver dans une Europe fédérée où on t'interdit de parler français et de bouffer du camembert ? Une nouvelle URSS ? Ce n'est pas franchement l'Europe fédérée voulue par les européistes, et pour ma part ce n'est pas par militantisme en faveur de Hamon que j'y suis favorable : je l'étais déjà avant de savoir qu'Hamon existait. Cela ne t'autorise pas à devenir insultant si tu n'adhères pas à de telles idées, en ce qui te concerne. Pourquoi je m'échine à causer avec un type insultant, moi, aussi ! Continue à vomir tes aigreurs sans moi, je ne te réponds plus. -
Benoît Hamon "Interdire les délocalisations est impossible"
Doïna a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans Politique
Je vais arrêter de te répondre parce que tu ne comprends rien : quand on fait une moyenne des barèmes fiscaux et salariaux de différents Etats qui vont être réunis sous un même gouvernement qui va totalement les fédérer, on entraîne une moyenne des prix qui font que le citoyen de tel Etat payera les mêmes impôts, percevra le même salaire à travail égal, et achètera le même prix ce qui s'achète à tel prix dans les autres Etats. Cela n'empêche pas la compétitivité, qu'au contraire cela relance puisque les impôts qui faisaient fuir les entreprises dans les Etats les plus riches baissent, alors qu'ils augmentent dans les Etats les plus pauvres (rendant inutiles les délocalisations). Et cela ne gêne pas le pouvoir d'achat des citoyens des Etats les plus pauvres puisque leurs salaires augmentent. Un tel système aurait du mérite par rapport à celui subi actuellement : les Etats riches sont appauvris par les délocalisations, et dans les Etats pauvres qui accueillent les entreprises délocalisées les salariés ne sont pas enrichis par des salaires meilleurs. Compétitivité oblige. Sauf que la compétitivité aurait encore plus sa place dans une Europe fédérée ! Mais pour en arriver à fédérer encore faut-il harmoniser les lois et les barèmes, sinon ce n'est pas possible. Ce qui ne signifie pas qu'il faut étendre à toute l'Europe les bas salaires et les horaires élevés des pays les plus pauvres, évidemment, c'est le contraire qu'il faut ! D'ailleurs, une fédération impliquant un seul gouvernement, la même justice pour tous, etc. cela représenterait une économie considérable par rapport à aujourd'hui où les Etats, en plus de leur propre administration, leur propre gouvernement, sont contraints de financer l'administration européenne et ses parlementaires, ce qui coûte évidemment trop cher. Une seule administration, un seul gouvernement pour tous les Etats d'Europe, cela représenterait une économie considérable. Quant aux charges soi-disant trop lourdes en France, cela n'excuse pas les délocalisations qui sont le fait de grosses entreprises qui parvenaient à faire d'excellents bénéfices de toute façon mais, pour en faire encore plus, sont prêtes à foutre des centaines de salariés à la rue et à aller produire de moins bonne qualité ailleurs. On a vu le manque de sincérité du grand patronat, Gattaz avec son petit badge "1 million d'emplois", avant le cice. Le cice, cela a été un avantage pour leurs entreprises, mais les bénéfices n'ont pas servi à créer d'emplois ! Ils sont partis dans la poche ou ont servi à l'achat de robots pour avoir moins de salariés à payer. -
Benoît Hamon "Interdire les délocalisations est impossible"
Doïna a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans Politique
Offrez aux citoyens des pays de l'est les mêmes avantages que les citoyens français, on verra s'ils les rejettent. Il ne faut pas confondre ce que veulent les différents gouvernements des Etats d'Europe, tous plus égoïstes les uns que les autres, avec ce que veulent les citoyens d'un bout à l'autre de l'Europe soi-disant unie (les citoyens qui n'ont pas la chance d'être du club des grands patrons actionnaires, s'entend). En plus, je ne sais pas pourquoi tu t'obstines à me parler de compétitivité puisque moi je n'ai fait que parler de moyennes. Ou plutôt si, je sais à quoi tu joues, mais il suffit de relire mes posts depuis le début. Effectivement, le médef soutient la compétitivité, mais aucunement une harmonisation basée sur une moyenne qui mettrait chaque pays sur un pied d'égalité. Enfin, je ne vais pas me répéter pour quelqu'un qui fait exprès de ne rien comprendre et m'impute un raisonnement qui n'est pas le mien, faute d'arguments solides pour me contredire (tu devrais prendre exemple sur DDR, voilà au moins quelqu'un qui sait débattre !). Quant à Macron, on commence à le comprendre que, son but, c'est de faire comme s'il voulait faire plaisir à tout le monde, alors qu'en fait il veut surtout faire plaisir au médef. Comme Hamon, Macron aspire à un gouvernement démocratique européen, mais à la différence de Hamon cela pourrait bien être un gouvernement 100 % libéral qui rend la compétitivité encore plus brutale qu'elle ne l'est déjà. -
Benoît Hamon "Interdire les délocalisations est impossible"
Doïna a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans Politique
Ce n'est pas grâce au patronat qui va s'y installer, mais à la concertation au niveau européen. Des subventions européennes participent d'ailleurs au développement des infrastructures en Roumanie (pour ne citer qu'un exemple) qui disposent de routes goudronnées là où il n'y avait parfois que des chemins de chevriers autrefois. Comme quoi, le partage est bon, et si on en finit avec l'égoïsme qui mine l'Union européenne actuellement, si demain il est décidé que les gains de tel Etat d'Europe appartiennent à tous les Etats d'Europe parce que l'Europe ne sera devenu qu'un seul pays indivisible, alors ce sera au bénéfice de tous les citoyens européens, enfin mis sur un pied d'égalité. -
Benoît Hamon "Interdire les délocalisations est impossible"
Doïna a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans Politique
Plus de quarante heures par semaine, quand même ! Cela n'a l'air de rien mais un comptable saura reconnaître le bénéfice sur une année entière. -
Benoît Hamon "Interdire les délocalisations est impossible"
Doïna a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans Politique
Vous déformez mes propos : je n'ai aucunement parlé d'aligner sur les normes les plus compétitives, mais sur une moyenne ! Si personne ne veut prendre modèle sur la France, alors pourquoi tant de gens des pays de l'Est viennent s'y installer ? Mais bien sûr qu'il faut des horaires de travail moins lourds, une couverture sociale, une retraite à 60 ans ! Il faut ça dans tous les pays d'Europe, mais qui s'y oppose ? Ceux qui en profitent, le grand patronat, les grands actionnaires ! Suffit de voir avec quel empressement le médef était derrière Fillon avec son programme de salaud ! Ce sont ceux-là, les Gattaz et compagnie, qui mettent des bâtons dans les roues aux humanistes qui n'aspirent qu'à unir réellement l'Europe, à instaurer l'égalité entre tous ses citoyens ! Evidemment, c'est facile pour eux : en France, les salariés sont protégés, l'environnement est protégé, le social est protégé ? Allez hop, de se barrer en Roumanie pour faire trimer des salariés comme des bœufs, les exploiter, les sous-payer, dégueulasser la nature impunément et puis continuer à vendre la marchandise en France au même prix qu'avant, voire plus cher encore ! -
Benoît Hamon "Interdire les délocalisations est impossible"
Doïna a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans Politique
Non parce que, du coup, ils ne pourraient faire autant de profit sur les travailleurs des pays d'Europe de l'Est : ils ne pourraient plus les payer avec des salaires si bas, et ils ne pourraient plus non plus compter sur des horaires de travail quotidien si longs comme c'est autorisé chez eux actuellement. Donc l'idée ne vas pas dans leur sens. -
Benoît Hamon "Interdire les délocalisations est impossible"
Doïna a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans Politique
DDR je sais que DCB soutient Macron, lequel va dans le même sens que Hamon sur ce point, lequel n'est pas le seul en France et en Europe à le penser. -
Benoît Hamon "Interdire les délocalisations est impossible"
Doïna a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans Politique
J'invite mes détracteurs, dont Constantinople, à lire cette interview de Cohn-Bendit , vieux briscard de la politique européenne et partisan d'une Europe fédérale : Les politiques, pour masquer leurs échecs, se défaussent sur Bruxelles. Or qui est-ce, "Bruxelles" ? C’est le Manneken-Pis ? La Commission ne peut rien "décider" : elle propose. Ce sont donc les partis majoritaires au Parlement européen et les gouvernements nationaux représentés au Conseil qui décident. Ce sont ceux qui aujourd’hui définissent la politique européenne qui refusent de faire mieux fonctionner l’Europe, par idéologie, au nom de la souveraineté nationale. Et donc "ça ne fonctionne pas… (...) Ce n’est pas "l’Europe" qui, dans les affaires de terrorisme, bloque la mise en place d’un procureur européen ou d’un FBI européen : ce sont les gouvernements… On ne veut pas faire le pas nécessaire : redéfinir par le haut la nécessité d’une souveraineté européenne. On préfère laisser l’Europe en friche. Prenez l’exemple de la Banque centrale, dont l’indépendance était autrefois décriée par la gauche. Aujourd’hui, chacun reconnaît que si on s’en sort un peu après la crise, c’est grâce à son action. Ça marche, parce que son fonctionnement est fédéraliste. Il y a dix-huit gouverneurs, ils s’engueulent, ils votent, la majorité l’emporte, et l’Allemagne est souvent en minorité. (...) DCB propose : "Deux chambres qui décident : d’un côté un Parlement, avec des députés élus sur des listes transnationales ; de l’autre un Sénat qui représente les gouvernements, avec des règles de majorité. La Commission propose, on vote dans une chambre, puis dans l’autre. Et on arrête ces sommets ridicules avec leurs ballets de voitures. Ça ne peut pas continuer : plus les problèmes deviennent difficiles, plus on aura besoin de sortir de cette Europe en friche." Je vous invite à lire cet article dans sa totalité, cela résume ma pensée. -
Benoît Hamon "Interdire les délocalisations est impossible"
Doïna a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans Politique
Le modèle économique ne résume pas la civilisation. Une harmonisation des barèmes fiscaux, salariaux, et des prix, n'abolirait pas les cultures, les langues. C'est simplement que, pour l'heure, c'est le grand patronat qui fout le bordel : ça délocalise dans les pays de l'est pour avoir des salaires très bas à payer, le tout en faisant travailler davantage, pour ensuite vendre au même coût dans les pays quittés. Bien sûr que tous les peuples d'Europe pourraient trouver un terrain d'entente pour lutter contre ça, de façon à ce que le travailleur polonais, roumain, hongrois... touche le même salaire et ne travaille pas davantage que le travailleur allemand, français, néerlandais... C'est un concept qui déplaît naturellement à une certaine aristocratie, on va dire, et celle-ci fera tout pour la faire passer pour une idée folle. Il ne s'agissait pas d'une comparaison, mais d'un exemple : les Etats unis ne seraient pas ce qu'ils sont si les barèmes fiscaux, salariaux, et les prix variaient d'un Etat à l'autre, comme c'est le cas dans l'Europe "unie" vouée à l'échec à cause de ces différences de barèmes. Jusqu'à une certaine époque, le latin permettait aux européens de se comprendre en dépit des différentes langues. Aujourd'hui, l'anglais est enseigné dans tous les pays d'Europe, permettant de se comprendre. Cela n'empêche pas les Polonais de parler polonais, les Français de parler français, les Italiens de parler italien, les Alsaciens de parler alsacien... Cela n'empêche pas les différentes cultures d'exister. Pas d'accord, donc : on peut avoir des lois fédérales qui appliquent les mêmes barèmes fiscaux, sociaux, légaux, judiciaires, économiques à tous les Etats, en plus de lois locales préservant les particularités de chaque Etat. Ce n'est pas irréaliste, mais une certaine élite continuera de le faire croire parce que ça l'arrange. Eh non une telle harmonisation ne se ferait pas obligatoirement par la force, ou alors par la force contre l'élite en question dans ma phrase précédente : la tête des grands patrons actionnaires pour la paix des peuples ! Avec une harmonisation des barèmes établie sur des moyennes, on n'aurait plus des Etats qui s'efforcent d'être compétitifs (ce qui rend hypocrite le terme "union") mais une Europe fédérale réellement compétitive ! Les gains d'un seul pays européen appartiennent à tous les pays européens, parce que l'Europe n'est plus qu'un seul grand pays capable de faire face au mondialisme. Pour l'instant, les Etats d'Europe font déjà dans le fédéralisme libertaire : pas de frontière entre les personnes mais chaque Etat conserve son autonomie économique, culturelle et décisionnelle. C'est là où le bas blesse : il faudrait que l'autonomie se limite au culturel (pour qu'on ne tombe pas dans l'uniformité, ce qui serait bien monotone). C'est ce que veut faire Marine Le Pen. -
Benoît Hamon "Interdire les délocalisations est impossible"
Doïna a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans Politique
S'il y a de telles mesures à prendre, cela doit se faire en commun et sans violence, mais comme les pays qui profitent de l'Europe -l'Allemagne notamment- préfèreront que cela reste comme c'est et qu'une poignée d'ultra-riches continuent de s'en gaver, l'Europe unie finira par se désunir et tout se cassera la gueule, c'est tout. En plus, c'est bête : l'Allemagne n'y perdrait rien puisque, si les barèmes fiscaux et salariaux les plus hauts étaient rabaissés à une moyenne à laquelle les barèmes fiscaux et salariaux les plus bas étaient remontés, les prix suivraient pour devenir les mêmes partout. Ainsi, les Allemands n'y perdraient pas en pouvoir d'achat, pendant que les pays les plus pauvres y gagneraient. Tout ça, il aurait fallu y penser avant même d'imposer l'euro, monnaie digérable pour les pays partant d'une monnaie forte, fléau pour ceux partant d'une monnaie faible. Mais est-il trop tard pour ça ? Quand l'idée d'un gouvernement démocratique de la zone euro est proposée par Hamon, elle est fustigée. Pourtant, Macron, le grand Macron, Macron le bien aimé*, le chouchou, y compte aussi et personne ne critique. C'est bizarre ! -
Benoît Hamon "Interdire les délocalisations est impossible"
Doïna a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans Politique
Les normes les plus compétitives, ce n'était évidemment pas à cela que je pensais, mais à une moyenne, qu'il faudrait étendre aux barèmes fiscaux, salariaux, etc. idem pour les temps de travail d'un bout à l'autre de l'Europe, pour que cela fonctionne. Si cela ne tenait qu'à moi, on passerait directement à une Europe fédérale. Tout en disant cela, j'interroge : les Etats Unis, est-ce que cela aurait marché si, d'un Etat à l'autre, il y avait eu des barèmes différents comme c'est le cas en Europe ? En sachant que certains de ces Etats sont riches de leur agriculture, de leur production industrielle et de leurs richesses minières, quand d'autres sont quasiment désertiques. Ceux qui ont tant de facilité à me critiquer n'ont qu'à proposer d'autres solutions, allez, j'attends ! -
Benoît Hamon "Interdire les délocalisations est impossible"
Doïna a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans Politique
La nationalisation temporaire et le remboursement des aides publiques, ce serait pas mal, non ? Et puis si on parvenait à des harmonisations fiscales et sociales par le biais d'un parlement démocratique européen, comme voulait le faire Hamon (idée reprise par Macron le copieur) tous ces rapaces ne seraient plus aussi pressés de délocaliser. -
Mélenchon fait confiance au jugement de ses partisans. Il ne leur donne pas de consignes de vote comme les autres qui s'adressent aux électeurs comme à des moutons, leur disant ce qu'ils doivent faire ou ne pas faire. Pour le coup, je suis d'accord avec Mélenchon, et je n'apprécie pas tous ces appels à voter Macron qui ne lève décidément pas beaucoup le petit doigt pour être élu.
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En ce moment, on nous rebat les oreilles avec ça : il faut voter Macron pour faire barrage à Marine Le Pen. On ne nous parle plus de notre pouvoir d'achat, de santé, de social, du chômage, de l'insécurité, de la Guyane, de solutions possibles pour remédier aux problèmes des Français en général... Non, tout ça semble avoir été jeté aux orties, car tout ce qui les intéresse, ces gens de la politique, c'est que Marine Le Pen ne passe pas. Et nous, le peuple, qu'est-ce qu'on doit en penser ? Est-ce qu'on est censés accepter que nos problèmes soient oubliés pour l'unique raison que ce doit être Macron le président et pas Marine Le Pen ? C'est ça que je reproche à Macron : pendant la première campagne, il a fallu attendre jusqu'en mars pour prendre connaissance de son programme, qui en définitive ne tient qu'en dix-sept pages, et de fait pour se rendre compte qu'il avait glané dans les parties de gauche et de droite des idées qui plaisaient à presque tout le monde. Ces derniers temps par exemple, il a dit vouloir négocier un parlement démocratique européen, c'était l'idée phare de Hamon. Actuellement, il est en train de jouer le même jeu : son programme, dont certains points demeurent un grand mystère, est laissé de côté parce qu'il ne fait que fustiger son adversaire. Son message se résume ainsi à "Votez pour moi pour que l'autre ne passe pas !" ce qui aurait plutôt tendance à laisser les électeurs sur leur faim. Eux préfèreraient peut-être entendre des trucs comme "Votez pour moi pour augmenter votre pouvoir d'achat". Pendant ce temps, Marine Le Pen se fait entendre partout où elle peut. On peut supposer que Macron est à l'affût de ce qu'elle dit afin de reprendre à son profit ce qui plait aux gens dans son discours. Quel gros plagiaire ! Il va gagner mais n'aura vraiment pas fait grand chose pour ça. En ce qui me concerne, ce sera le vote blanc, et tant pis pour Macron si ça le dessert.
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Attention, ne pas confondre : Lassalle, c'est lui : Mais le Sale, c'est celui-là :
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La rémunération globale des 120 plus grandes entreprises françaises cotées a atteint 3,5 millions d'euros en 2015. Soit une hausse de 20% par rapport à 2014 ! Cinq d'entre eux ont touché plus de 10 millions d'euros... Pour les sociétés qui composent le CAC 40, les plus grosses donc, la rémunération moyenne est en hausse de 18% par rapport à 2014, atteignant ainsi 5 millions d’euros, montant qui excède la rémunération maximale socialement acceptable, que le cabinet a fixée à 240 fois le Smic (4,8 millions d'euros). Si l'on prend l'exemple d'Olivier Brandicourt, directeur général de Sanofi depuis avril 2015, on constate que ses rémunérations dues au titre de l'exercice atteignent 4,39 millions d'euros (dont deux millions dans le cadre de son arrivée) mais la valorisation des options et des actions de performance attribuées au cours de l'exercice atteint plus de 12,3 millions d'euros! Ce qui porte le total, en partie virtuel pour le moment, à 16,76 millions d'euros, soit une hausse de 103% sur un an!. De quoi lui faire prendre la première place du classement. Sous réserve, s'agissant de la partie performance, que les objectifs soient atteints... (Suite de cet article sur la rémunération des grands patrons du cac40). Après, ces gens-là osent justifier des suppressions de poste, réclamer des baisses d'impôts, qu'on réduise les droits des travailleurs... Moi j'en pense que seuls les candidats de la gauche sont partant pour nous défendre vraiment. A partir de Macron, ce n'est plus trop la peine d'espérer, et quand on arrive à Fillon, alors... C'en est fini de nous !
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Pourquoi ce serait à toi de payer pour la dette ? Pourquoi chaque année, des grands patrons du cac 40 et leurs actionnaires empocheraient des millions sans rien devoir à personne, sans qu'une partie des bénéfices aille à la sécurité de l'emploi, à l'embauche, à la santé de l'environnement, à l'investissement intelligent, ou même pour combler cette fameuse dette ? Pourquoi la vie de gens comme nous devraient se réduire à un sacrifice permanent pendant que ces gens-là gagnent des sommes folles à ne plus savoir qu'en faire ? Il faut arrêter de trouver cela acceptable. C'est d'ailleurs du grand n'importe quoi : tu as un actionnaire qui empoche 7 milliards, tu lui en reprends la moitié au bénéfice de l'emploi, l'environnement, la dette... le mec il va pas crever de faim, il lui reste quand même 3 milliards et demi, faut donc pas s'en faire pour sa pomme ! En plus, d'après ce que je peux lire de toi, tu comptes payer des études à tes enfants. Sais-tu qu'au lieu de 180 euros de frais d'inscription universitaire actuellement, avec Fillon -qui souhaite privatiser les universités- tu pourrais devoir payer jusqu'à 1000 euros pour les inscrire à l'université ? Sais-tu que pour garantir une couverture de soins acceptable pour les tiens, tu devras payer 76 % plus cher ta mutuelle ? Que, du jour au lendemain, ton boss pourra décider de te renvoyer sans autre raison que de grossir son portefeuille parce qu'il n'aura même plus de risque pour son bilan comptable à justifier devant un tribunal ? Faut réfléchir avant de voter Fillon, faut pas croire tout ce qu'il dit pour inciter les gens à voter pour lui. Faut savoir que les grands patrons du cac40, leurs actionnaires et autres lobbyistes sont tous à fond derrière ce type.