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Doïna

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Tout ce qui a été posté par Doïna

  1. J'apprends ce matin dans la presse qu'un homme compte parmi ses victimes : "Il me repose la main entre les jambes et il ne lâche pas" : le journaliste Christophe Carrière révèle avoir été victime d’une agression sexuelle de la part de Gérard Depardieu Alors que Gérard Depardieu est jugé pour des accusations d’agressions sexuelles, un nouveau témoignage émerge, celui de Christophe Carrière, journaliste et écrivain. Article entier : https://www.lindependant.fr/2025/03/26/il-me-repose-la-main-entre-les-jambes-et-il-ne-lache-pas-le-journaliste-christophe-carriere-revele-avoir-ete-victime-dune-agression-sexuelle-de-la-12595488.php
  2. Bref, Sarko un type sans vergogne, et ça s'est toujours permis de faire des leçons de morale en prime !
  3. L'alimentation la moins saine est aussi la moins chère, celle de ceux qui ont peu de moyens et s'en contentent. Du coup, ce sont les plus pauvres qui payeraient une telle taxe, comme s'ils ne payaient déjà pas assez.
  4. Je ne suis pas l'auteure de la lettre citée en intro. Et ce n'est pas la première fois que je le rappelle, en prime. Ce serait bien de lire les sujets avant de venir en causer, ça éviterait de balancer n'importe quoi et de passer pour quelqu'un de pas très malin.
  5. L'article dit plutôt que ce serait une des causes possibles et parmi les plus importantes, pour le reste il serait bon qu'une grande enquête soit lancée par le gouvernement, mais il semblerait que nos ministres s'en contrefoutent. Néanmoins, je trouve que la diminution des maternités peut avoir des conséquences plus ou moins graves, déjà que ça ne facilite pas l'accouchement des femmes en zone rurale, contrainte de faire des trajets incroyables pour accoucher. On lit d'ailleurs de plus en plus fréquemment des cas d'accouchements à la maison, dans l'ambulance en route pour la maternité ou ailleurs sur le parcours de la parturiente...
  6. L'inversement de la "courbe" ne date pas de l'année dernière, il serait donc grand temps que nos élus se penchent là-dessus en vue de solutions.
  7. En somme, les enquêteurs auraient fouillé partout, auraient littéralement remué ciel et terre dans un bled gros comme le poing, mais sans jamais avoir l'idée de jeter un coup d'œil dans la jardinière qui ne devait pourtant pas être invisible ?!
  8. Les douleurs de l'accouchement ont été testées sur des hommes, qui ont abandonné en cours de route, tellement ils n'en pouvaient plus.
  9. Doïna

    Je vous parle des Radium Girls ?

    Eh oui, pour dissimuler la vérité, on attribuait leurs problèmes de santé à une "mauvaise vie"... Quelle injustice !
  10. Si l'institut cité ne te convient pas, en voici d'autres : Depuis 2015, la mortalité infantile en France est supérieure à la moyenne européenne https://www.insee.fr/fr/statistiques/7627069 Données Eurostat : https://www.futuribles.com/mortalite-infantile/
  11. J'ai comme l'impression que vous n'avez pas lu l'article en entier. En attendant, il doit bien y avoir des causes à cette hausse du taux de mortalité infantile.
  12. Mais moi aussi j'ai grandi chez des ouvriers (ce n'était pas mes parents, j'étais placée), je me souviens d'ouvriers qui buvaient à l'occasion lors d'apéritifs entre amis, mais avaient mis une partie de leur paye de côté pour s'acheter leur pavillon avec jardin. Cependant, je me souviens aussi du revers de la médaille : ceux qui allaient souvent au bistrot pour boire de l'alcool, en buvaient encore chez eux à tous les repas et aux apéros. Certains se sont noyés dans l'alcool pour leur malheur et surtout celui de leur femme et de leurs enfants. Ce n'est pas du mépris de classe que de le dire. Pas vrai. En fait, comme d'habitude, tu tentes de noyer le poisson sur les errements de tes chouchous en politique, mais cela ne change rien au fait que ces derniers multiplient les aberrations quand le pays a besoin de sérieux. Une fois de plus avec l'idée faramineuse de relancer les bistrots en zone rurale à l'heure où il y manque d'écoles, de médical, etc. Personne n'a dit ça, tu inventes, comme si on pouvait te prendre au sérieux. Tu ne fais que perdre en crédibilité. Et pourquoi ton gouvernement se soucient qu'il y ait plus de bistrots en zone rurale et pas du reste ? Je viens par exemple de publier un topic sur la hausse de la mortalité infantile en France avec pour causes la fermeture des petites maternités en zone rurale.
  13. L’asso 1000 villages soutient l’action . https://www.1000cafes.org Je note également que ce n’est pas le gouvernement qui fait passer les ruraux pour des pochetrons mais toi . N'essaye pas de retourner la situation : d'où vient l'idée de faciliter l'obtention de la licence IV en zone rurale ? Des élus macronistes et LR, et pourquoi ça plutôt que de faciliter l'ouverture de lieux vraiment vitaux comme les magasins d'alimentation, les pharmacies, les petites maternités... dans ces zones où cela fait défaut ? Parce que dans leurs cervelles les débits d'alcools forts sont plus importants pour les ruraux que tout le reste. Donc eux perçoivent les ruraux comme des individus incapables de créer ou entretenir du lien social ailleurs que dans ces débits d'alcools forts. Voilà, quant à moi, je sais bien que des pochetrons, on en trouve partout, si bien en ville qu'à la campagne. Tout ce que je souhaite, c'est que l'attribution de la licence IV soit difficile partout sur le territoire. Et je souhaite aussi qu'à l'avenir, nous ayons au pouvoir des élus qui se démènent contre la désertification médicale dans les campagnes, et pour faire bref trouvent des solutions intelligentes pour améliorer la vie des ruraux.
  14. Bonjour, Nicolas Sarkozy est le "véritable décisionnaire, le véritable commanditaire" d'un pacte de corruption "inconcevable, inouï, indécent", noué avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi pour qu'il finance sa campagne présidentielle 2007, a martelé mardi le parquet financier dans ses réquisitions contre l'ancien président et ses onze coprévenus. Ce réquisitoire doit durer trois jours et s'achever jeudi soir avec le montant des peines réclamées, mais les procureurs ne mâchent pas leurs mots lors de cette première après-midi, particulièrement à l'encontre du principal prévenu, qui enrage en silence, assis face à eux. "Derrière l'image de l'homme public se dessine au gré des enquêtes judiciaires la silhouette d'un homme porté par une ambition personnelle dévorante, prêt à sacrifier sur l'autel du pouvoir les valeurs essentielles telles que la probité, l'honnêteté et la droiture", déclare le procureur Quentin Dandoy avant que l'audience ne soit suspendue pour la journée. Claude Guéant et Brice Hortefeux - absents à l'audience du jour - se sont vu confier le rôle "d'hommes de mains", "jusque dans cette salle d'audience, où ils se sont retrouvés en première ligne, éprouvant les pires difficultés pour tenter d'expliquer l'inexplicable, tout en prenant bien soin de maintenir Nicolas Sarkozy à distance... Article entier : https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/sarkozy-commanditaire-d-un-pacte-de-corruption-indecent-avec-kadhafi-selon-le-parquet-financier-cd0952406af3d219339a7e525ffe6fab
  15. Bonjour, L’Institut National d’Etudes Démographiques a dévoilé ce jeudi 20 mars une étude, qui classe la France parmi les mauvais élèves européens en termes de mortalité pour les bébés de moins d’un an. Une dégradation alarmante. Le taux de mortalité chez les enfants de moins d'un an, atteint le chiffre de 4,1 pour 1000 naissances selon les derniers chiffres disponibles. Un chiffre en progression depuis 2020. L'organisation des soins se retrouve au cœur du problème. Avec une politique de fermeture des petites maternités pour raison de sécurité, le système français engendre d'autres risques. Les distances d’accès aux soins s'allongent, mettant plus fortement en danger les mères et les nouveau-nés en zone rurale. Article entier : https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/lot/cahors/la-situation-est-alarmante-le-taux-de-mortalite-infantile-en-hausse-dans-l-hexagone-a-l-heure-des-fermetures-des-petites-maternites-3127771.html
  16. Bonjour, Aux États-Unis, la fermeture annoncée des bureaux de justice environnementale de l’EPA inquiète dans les quartiers populaires. Pour la militante Gina Ramirez, cette décision voue leurs habitants à tomber malades. Ces bureaux visent à lutter contre l’exposition des communautés pauvres et racisées aux pollutions industrielles. Gina Ramirez : "Cela va avoir des conséquences dramatiques. Les stations de surveillance de la qualité de l’air et de l’eau vont disparaître, les inspections des industries polluantes vont être réduites au minimum. Les entreprises ne vont pas s’embêter : elles savent que sous Trump, il n’y aura plus de régulation et qu’elles peuvent se permettre de polluer davantage sans crainte de sanctions. Nos communautés sont ainsi condamnées à vivre avec une pollution sans contrôle. Dans mon quartier, les taux d’asthme et de maladies respiratoires sont déjà bien supérieurs à la moyenne nationale. Nous savons que les cancers et les troubles cardiovasculaires sont plus fréquents dans les quartiers, où la pollution industrielle est omniprésente. Avec cette décision, ces problèmes vont s’aggraver. Il ne s’agit pas d’un risque hypothétique : nous allons voir des gens tomber malades et mourir à cause de ce manque de protection." Ces bureaux étaient aussi des relais pour aider les communautés à faire entendre leur voix, à se défendre contre les projets industriels nocifs. Article entier : https://reporterre.net/Trump-condamne-les-communautes-racisees-a-vivre-avec-une-pollution-sans-controle
  17. Et nous sommes nombreux ici à te répondre que ce n'est pas le rôle d'un gouvernement digne de ce nom de favoriser les débits d'alcools forts, que les lieux de convivialité et les petits commerces peuvent se passer de ça. Je te laisse à ta campagne pro-alcoolique en ce cas, vu que je ne suis pas en train de faire une campagne anti-alcoolique, mais que je pointe du doigt les idées saugrenues d'un gouvernement qui pond des aberrations à n'en plus finir.
  18. Si le nombre de bistrots dans ces régions a fondu comme neige au soleil, c'est peut-être -sans doute- que les gens sont moins enclins à se réunir ou se fréquenter dans des endroits où sont servis des alcools forts. On peut y déceler un changement de mentalité plutôt bénéfique (à la santé notamment sachant que notre organisme n'a pas été "conçu" pour se désaltérer avec des boissons alcoolisées). Par conséquent, pourquoi cette volonté d'élus de vouloir relancer la fréquentation bistrotière ? Bon, et puis ton argument selon lequel la consommation d'alcool reste inchangée sans bistrot, n'enlève rien au fait que ce n'est pas le rôle d'un gouvernement, sensé tirer le peuple vers le haut et pas vers le bas, de favoriser l'accès aux alcools forts. A ce titre : l'alcool devrait, pour le bien de tous, être totalement proscrit à la buvette de l'assemblée nationale. De l'eau et du jus de fruit pour des députés qui font nos lois !
  19. Bonjour, Phénomène étrange dans le ciel ce soir à Dieuze, aperçu également à Sarrebourg. Ce serait dû au dégazage d’une fusée Falcon 9 de Space X lancée ce soir pour la mission NROL-69. Du carburant se serait échappé de l'appareil et aurait gelé instantanément au moment de la séparation du 2ème étage. Article entier : https://www.estrepublicain.fr/insolite/2025/03/24/une-spirale-lumineuse-dans-le-ciel-quelle-est-cette-etrange-chose-apparue-ce-soir
  20. Bonjour, Après avoir été suspendu de RTL début mars pour avoir évoqué les massacres français en Algérie au XIXe siècle, Jean-Michel Apathie a décidé de quitter la station. En pleine surenchère du ministre Bruno Retailleau avec l’Algérie et face à une extrême droite qui clame les bienfaits de la colonisation, le flot de réactions hostiles aux propos de l’éditorialiste rappelle que nombre de Français ne connaissent pas l’ampleur des crimes coloniaux commis par la France en Algérie. Or, la colonisation a eu aussi un impact négatif sur la nature. L’accaparement colonial de la terre en Algérie a détruit des modes d’organisation et de gestion de la terre en commun. Le développement des monocultures et d’une agriculture d’exportation a aussi bouleversé l’environnement. « L’arrivée des colons en Algérie signe l’accaparement des ressources environnementales et celle du foncier. C’était une pratique d’expropriation sans explication, sans excuse et avec une grande brutalité. Pour les Algériens, c’est un monde qui s’effondre littéralement », relate Antonin Plarier, maître de conférence à l’université Lyon 3 et spécialiste de l’histoire environnementale des sociétés coloniales. Au total, d’après ses calculs, plus d’1,2 million d’hectares ont été transférés aux Européens entre 1830 et 1917 : soit l’équivalent de 1 000 fois la superficie de Paris, et trois fois celle de la Belgique. Pour réquisitionner des terres algériennes, la France a développé un arsenal juridique légalisant un paradoxe : celui d’une société qui défendait le droit à la propriété et d’une colonisation qui foulait au pied celle des Algériens. L’administration coloniale pouvait ainsi s’emparer de n’importe quelle propriété algérienne, qu’elle soit celle d’un individu comme d’une tribu entière. La doctrine coloniale et militaire se lit à travers les écrits du maréchal Bugeaud, le militaire qui a permis d’étendre la conquête de l’Algérie. Voici notamment ce que précise cette violente figure de la colonisation, spécialiste des enfumades (pratique consistant à asphyxier des personnes réfugiées ou enfermées dans une grotte en allumant devant l’entrée des feux) : « J’y ai réfléchi bien longtemps, en me levant, en me couchant ; eh bien ! Je n’ai pu découvrir d’autre moyen de soumettre le pays que de saisir l’intérêt agricole ». En parallèle, la violence des razzias, ces opérations militaires menées dans des campements, a détruit les habitations et les récoltes. Les arbres fruitiers étaient rasés dans les zones de guerre. D’anciens propriétaires algériens sont alors parfois revenus sur leurs terres louer leur force de travail aux colons français. C'est ainsi qu'ils étaient réduits à un état de servitude. Au-delà des terres, la colonisation s’est emparée des communs que sont les forêts et l’eau. Au XIXe siècle, plusieurs opérations de maîtrise des cours d’eau ont fleuri, toujours dans le but d’irriguer les terres des colons. Dans les années 1860, un projet de barrage a vu le jour dans le département d’Oran. Antonin Plarier pointe ainsi ce qui tient de l’évidence : « Lorsqu’une source en eau est maîtrisée, elle l’est uniquement au bénéfice des colons, et donc au détriment des agriculteurs algériens qui en sont de fait dépossédés. » La question de l’eau a entraîné plusieurs conflits, tout comme celle des forêts. Dès les années 1830, l’imposition du Code forestier par les colons a restreint peu à peu aux Algériens l’artisanat, le passage du bétail, le ramassage du bois de chauffe, et la coupe de bois pour les diverses constructions. Dans la vallée de l’Isser, l’administration octroya par exemple une concession d’environ 1 000 hectares de chênes-lièges, un bois cher et prisé pour la fabrication de bouchons, à un exploitant français. Difficile de donner un chiffre précis, mais cet accaparement de ressources essentielles n’a pas été sans conséquences sur l’écosystème algérien. « C’est toute une série d’éléments liés à la colonisation qui vont contribuer à dégrader l’environnement algérien. En asséchant les sols via la déforestation, l’État colonial a par exemple favorisé l’érosion des sols », dit l’historienne Hélène Blais, professeure d’histoire contemporaine à l’ENS et autrice de L’empire de la nature. Une histoire des jardins botaniques coloniaux. La plantation des vignes priva une partie de la population d’un accès à la culture de céréales et entraîna la disparition de terres en jachères qui fournissaient des pâturages jusqu’ici essentiels pour le bétail des paysans algériens. Ceci plus l’introduction massive de l’eucalyptus pour tenter d’assainir les zones humides qui a dans certains endroits asséché plus qu’il n'était nécessaire, au détriment d’autres espèces. Sans oublier les chasses coloniales qui attiraient des Français originaires de tout l’Hexagone venus traquer hyènes, panthères, lions et autres animaux sauvages : rien qu’en 1860, ce ne furent pas moins de 61 panthères et 38 lions qui avaient été abattus. Si bien qu’à la fin du XIXe siècle, le plus gros de la faune sauvage avait disparu. Le dernier lion fut abattu en 1958. Article entier : https://reporterre.net/En-Algerie-la-France-coloniale-a-aussi-detruit-la-nature
  21. Mais bien sûr ! Et puis ce gouvernement qui ne trouve rien de mieux que de faciliter la licence IV dans les campagnes où il y aurait pourtant tellement mieux à faire pour améliorer le sort des gens n'est pas méprisant, il ne considère pas les ruraux comme des pochetrons qui ne savent pas créer du lien s'ils n'ont pas d'alcools forts à disposition. Avec cela, tu trouves normal que des ouvriers n'aient eu que le canon pour se changer les idées. N'est-ce pas méprisant ça ? Faut-il rappeler que des ouvriers qui souffraient réellement de leur travail, par exemple ceux qui étaient à la chaîne, pouvaient être tentés de s'enivrer pour oublier, apaiser la sensation d'abrutissement, et que c'était le commencement d'une véritable descente aux enfers aussi bien pour eux que pour leur famille ? J'ai eu l'occasion de voir comment cela se passait dans des bistrots de campagne dans le Morbihan, aux alentours de Plouhinec (dans les années 70, 80 les habitants ironisaient eux-mêmes sur le nombre de bistrots de leur village, disant qu'il y en avait plus que de villageois). J'ai vu les types jetés à la porte sans ménagement par des patrons qui s'étaient pourtant bien engraissés avec leurs consommations répétées. Et que disaient ces types une fois de retour chez eux ? Que disaient-ils à leur femme qui attendaient après la paye pour nourrir les gosses ? Je sais qu'on ne va pas au bistrot que pour picoler, fort heureusement, mais cela n'ôte rien au fait que ce n'est pas le rôle d'un gouvernement de faciliter l'ouverture de débits d'alcools forts. Il n'y avait qu'un gouvernement de macronistes/LR bouffis de mépris envers les Français pour pondre ça !
  22. Il fut une époque où les maisons de tolérance étaient aussi des lieux rassembleurs, notamment pour les hommes, même si des femmes pouvaient compter parmi les clientes : Colette par exemple, cette écrivaine célèbre. Tout le monde trouvait ça normal, et pourtant, quelle était l'existence des "filles de joie" ? Une existence d'esclave du sexe, car tout était mis en œuvre pour qu'elles soient soumises et ne sortent jamais de là une fois qu'elles avaient mis un pied dedans, sauf peut-être quand elle avait chopé la syphilis ou qu'elles étaient trop âgées pour rapporter des sous. C'était institutionnalisé puisque contrôlé par la préfecture et qu'aux délinquantes se présentait parfois l'alternative entre la prison et une de ces maisons. Je pense que la majorité des gens actuellement comprennent l'inhumanité qui pouvait régner dans ces endroits, et que beaucoup sont conscients de l'aberration d'en avoir fait des lieux où l'on pouvait créer du lien entre consommateurs. Ce qui m'a amené à cette réflexion quant au rôle du bistrot dans la société : Hier le sexe, aujourd'hui les alcools forts : est-ce que c'est parce que de tels lieux sont ressentis comme des zones de répit ? Est-ce que l'alcool participe à cette sensation de passer un moment de relâchement, est-ce que le bistrot est en quelque sorte un sas de décompression, une parenthèse-défouloir dans la journée ? Un gouvernement ne devrait-il pas encourager à la détente et au lien social par des moyens plus sains (comme par exemple la pratique d'un sport) plutôt que par des bistrots ? Peut-être qu'à l'avenir, plus de gens seront conscients qu'on n'est pas obligé d'entretenir du lien social dans un débit de boissons fortement alcoolisées. Bien non, tu te trompes, ton impression est fausse.
  23. Ce gouvernement, en laissant croire que ça va aller mieux avec des débits d'alcools forts dans nos campagnes, ne nous tire-t-il pas vers le bas ? Est-ce son rôle de faciliter l'obtention des licences IV en zone rurale ? Son rôle ne devrait-il pas être au contraire d'encourager des façons de se réunir sans alcools forts à disposition ? Sans obliger quiconque à penser comme moi, je reste perplexe, j'ai bien l'impression que ce gouvernement se fout de nous.
  24. On peut être français sans aller au bistrot et la culture française ne se résume pas aux bistrots.
  25. Et qu'en disaient les colonisés ? Ah, c'est vrai, leur parole ne comptait pas !
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