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Zarathoustra2

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Tout ce qui a été posté par Zarathoustra2

  1. Diviser le monde en deux catégories, c'est créer une hiérarchie à deux étages. Vous êtes donc de ceux qui hiérarchisent. Nous pouvons aussi considérer le point de vue inverse : l'Homme est naturellement mauvais et c'est la société qui le rend bon. A l'Etat de Nature, l'Homme est un loup pour l'Homme.
  2. En réalité, il n'y a aucun problème. Il est plausible que votre voisine ait un chien. Une hypothèse plausible n'est pas nécessairement vraie. Peut-être est-ce faux, en tous cas, c'est plausible. Mais vous m'avez interdit tout moyen de critiquer les systèmes eux-mêmes ! Si vous ne considérez pas que tous les systèmes sont égaux, comment les hiérarchisez-vous ?
  3. Vous avez utilisé le terme "affabulation", je considère que la différence entre affabulation et incohérent est ici négligeable. Mais peut-être introduisez-vous une nuance subtile entre les deux, qui m'interdit à moi de dire que vos propos sont incohérent mais qui vous autorise à vous de dire que les propos de Florents sont affabulatoire ?
  4. En effet, j'ai juste montré en quoi l'argument "ma théorie est cohérente" est insuffisant.
  5. Vous n'avez pas vraiment compris le problème. Je ne donne aucun sens particulier au mot "meilleur". Mon argument est général et abstrait, il fonctionne quelque soit vos valeurs, quelque soit votre sens du mot "meilleur", car chaque homme donne une signification différente à ce mot. Et donc je le redis et le répète, quelque soit le sens que vous donnerez au mot "meilleur", croire que les idées politique ne peuvent ni rendre pire, ni rendre meilleur est une forme de nihilisme, du nihilisme politique.
  6. Où voyez-vous du racisme et d la xénophobie dans la constitution française ? Quant à l'admission d el'existence d'un Dieu, vous pensez au "sous les aupisces de l'Être Suprême" de la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ? Mais cet "l'Être Suprême" est-il Dieu ? Si pour certains, c'est le cas, ce n'est pas la définition utilisée pour le mot "Dieu" par tous les hommes. Pour d'autres, Dieu sera le Créateur, or cette constitution ne prétend pas que cet Être Suprême est créateur, donc n'admet pas l'existence de Dieu dans le sens de "Créateur". De même, ce texte n'admet pas l'existence de Dieu comme "cause première" ou comme de nombreuses autres définitions du mot "Dieu".
  7. Mais si c'est le hasard qui choisit, ce n'est pas nous !
  8. Vous nous ressortez l'argument classique. Mais cette argument a été maintes fois critiqués, désossé, déconstruit. Vous évitez de répondres aux réponses connues à cet argument. Par exemple, le solipcisme n'implique aucune contradiction, pourtant cette hypothèse est ridicule. De même, les théories du complot et la vision du monde des paranoïaques sont cohérentes. En réalité, la seule cohérence, le seul fait d'être non contradictoire est une condition nécessaire pour être crédible, mais certainement pas une condition suffisante.
  9. Dans Stargate, ils expliquent que les pyramides sont en fait des points d'atterrissage de vaisseaux spatiaux aliens.
  10. Je reconnais l'argument de Descartes cogito ergo sum. Néanmoins, cet argument, s'il montre que "Je" existe, il ne prouve pas que ce "Je" est immatériel. Pire, il ne prouve pas que ce "Je" est esprit ni qu'il est corps. Ce "quelque chose" qui doute ne pourrait-il pas être le corps ? Pour finir, j'en reviens à l'inégalité des arguments. Vous considérez ici que vous pouvez affirmer que le système de Florent est incohérent, et pas uniquement dans votre système, mais vous m'avez refusé ce même droit. Il y a ne inéquité entre ce que vous vous autorisez et ce que vous m'autorisez à moi ou à d'autres. Comment débattre si vous pensez que vous, vous pouvez dire/faire certaines choses, mais pas nous ?
  11. Comme vous en fait. Vous êtes mon modèle, je vous imite, je vous copie. Mais qui croirait que Gandhi à la même valeur qu'Oussama Ben Laden ?
  12. En réalité, le problème est que vous considérez que tous les systèmes sont égaux entre eux, ce qui revient au même que de dire que toutes les idées se valent. Le délire cohérent du paranoïaque équivaudrait à la mécanique quantique ? Le solipcisme équivaudrait au pragmatisme ? Il y a un problème de fond.
  13. Voila exactement le problème. Vous parlez en absolu. Cette incompatibilité est pour vous, un fait, une affirmation vraie dans l'absolu. Or, vous me refusez le droit de parler moi aussi dans l'absolu. Quand moi je parle, c'est forcément dans mon système. En clair : Vous vous autorisez, vous, à parler en absolu, en dehors de tout système, et vous me niez ce droit. C'est cette inégalité que vous présupposez qui empêche tout débat. A partir du moment où vous supposez que tous mes arguments sont dépendants d'un système mais pas les vôtres, le dialogue n'est plus possible. Elle est vraie uniquement parce que nous sommes en dehors de toute tentative de la ramener dans la réalité. De même que, que la réalité existe ou pas, un carré ayant pour définition quatre côtés de même taille, un carré possède quatre côté de même taille, mais on ne peut pas dire si une chose est un carré. Le problème, c'est que considérer deux systèmes incompatibles... ne nécessite pas d'être dans un système. L'absolu ne peut, ici, que trancher sur l'incompatibilité, et cette incompatibilité, vous avez le droit de l'indiquer tout autant que moi. En effet, dans votre système, le mien est absurde, dans mon système, le votre est absurde. Donc on peut dire qu'ils sont incompatibles. Mais on ne peut pas dire que l'un ou l'autre est absurde, saisissez-vous la nuance dans ce propos ? Ce n'est pas que je m'autorise un absolu, c'est que cet absolu nous est autorisé à tout deux. Sauf que c'est vous qui décidez ce qui peut être dit dans l'absolu. Vous avez besoin de dire que deux systèmes sont incompatibles ? Vous décrétez qu'il est possible de le dire dans l'absolu. Je veux moi dire qu'un système est absurde, vous décrétez tout aussi arbitrairement que là, je n'ai pas le droit. Vous saisissez où est l'inégalité ? Par conséquent, vous présupposez que mes arguments sont inférieurs, car vous décidez, arbitrairement, qu'ils sont dépendant d'un système alors que vous décidez, tout aussi arbitrairement, que vos argument ne dépendent d'aucun système. Ce qui vous manque, c'est de justifier, par des critères objectifs, pourquoi certains arguments sont absolus (les votre) et d'autres non (comme par hasard , les miens). Comment avez-vous fixé la limite ? Pourquoi l'incomptabilité serait absolue ? Pourquoi ce jugement ? Pour finir, dire qu'un système est absurde est comme dire qu'une figure qui n'a pas quatre côté de même taille n'est pas un carré. S'il est possible de parler du carré dans l'absolu, il devrait être aussi possible de parler de l'absurdité dans l'absolu, vu que ce sont des affirmations du même ordre abstrait.
  14. Je propose de rajouter pour les femmes une case supplémentaire dans les formulaires : "sexuellement disponible". Ce sera plus clair que "Mademoiselle".
  15. Vos messages sont souvent intéressants, même si un peu plus de tact et de diplomatie ne serait pas inutile.

  16. Aucun phénomène physique connu ne peut expliquer la communication d'un esprit immatériel avec la matière. En réalité, supposer l'existence d'un esprit immatériel, c'est postuler non seulement l'existence de cet esprit, mais aussi l'existence d'un moyen d'action de cet esprit sur la matière. Bref, c'est supposer beaucoup trop de choses à mon goût.
  17. Voila exactement le problème. Vous parlez en absolu. Cette incompatibilité est pour vous, un fait, une affirmation vraie dans l'absolu. Or, vous me refusez le droit de parler moi aussi dans l'absolu. Quand moi je parle, c'est forcément dans mon système. En clair : Vous vous autorisez, vous, à parler en absolu, en dehors de tout système, et vous me niez ce droit. C'est cette inégalité que vous présupposez qui empêche tout débat. A partir du moment où vous supposez que tous mes arguments sont dépendants d'un système mais pas les vôtres, le dialogue n'est plus possible.
  18. En France, non, vous n'êtes ni libre de vous doper, ni libre de vous droguer.
  19. Je perçois comme une incompréhension. L'utilité est un concept différent de la vérité. Un système peut être faux et utile, ou être vrai et inutile. L'utilité ne se détermine pas en fonction de la véracité. Exempli gratia, Miyamoto Musashi nous enseigne comment penser pour devenir meilleur, et non comment penser pour être dans le vrai. Au fond, la vérité et l'utilité sont deux valeurs différentes. Nous avons l'habitude de juger les systèmes selon la valeur "vérité", et c'est peut-être pour ça que vous avez cru que je procéde ainsi. Mais non, je juge l'utilité. Lorsque je dis que votre système de pensée est inutile, c'est parce qu'il ne sert à rien, je ne me base ni sur la vérité objective ni sur les vérités subjectives. Votre système de pensée nous dit de croire que rien n'existe en dehors des systèmes de pensée, que tout est créé par les systèmes eux-mêmes. Mais dans ce cas, à quoi bon les systèmes ? Autant n'en avoir aucun et décider de la vérité qui nous arrange le mieux. Je veux que les lois de la physique me permettent de voler, donc, dans mon système je vole, donc c'est vrai. Et comme il n'existe pas de réalité objective pour me contredire, je vole réellement. L'exemple du vol est celui utilisé dans 1984 par Orwell (vers la fin du roman). L'auteur y dénonce cette forme de nihilisme.
  20. En réalité, vous vous croyez supérieur à moi. Vous vous permettez de parler en absolu tandis que vous considérez que je ne parle que dans un système. Ce que vous dites s'applique à moi, ce que je dis ne s'appliquerait pas à vous car dépendant de mon propre système ! Que vous refusiez de me considérer comme votre égal empêche tout débat.
  21. En effet, nous avons une inclusion dans un sens (tout évènement hasardeux est imprédictible) mais pas dans l'autre sens (tout évènement imprédictible n'est pas forcément hasardeux).
  22. Zarathoustra2

    Γνῶθι σεαυτόν

    Socrate a copié sur le temple de Delphes.
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