Passiflore

Considérez-vous que vous soyez un homme romantique ? En tout cas ce n'est pas flagrant au travers de bon nombre de vos écrits. Sensible assurément vous l'êtes mais romantique... voire !

Si vous l'dites...

Les imbuvables du hameau ça y'est, ils ont vendu leur maison et se cassent !!

Bon pour répondre à la question initiale, oui il existe et existera toujours des femmes romantiques dans une société ne s'y prêtant pourtant guère mais au risque de me répéter : certains moments se prêtent au romantisme alors que d'autres non; parfois on le fait taire, question d'instants propices ou pas.

Votre conception à vous est forcément la bonne, la meilleure, on connait la chanson !

Ce n'est pas là votre conception du romantisme mais souffrez (c'est le cas de le dire !) que l'on puisse avoir une conception différente de la vôtre.

Bien sûr que bon nombre de non-romantiques manquent singulièrement de dynamisme et peuvent être assommants à leur façon, je n'en disconviens pas et d'ailleurs j'en connais mais reconnaissez cependant que les romantiques ont une certaine "mollesse" (de par leur côté rêveur, voire renfermé) pouvant agacer les personnes dynamiques et enthousiastes Ne vous bilez pas pour moi.

La question que l'on peut se poser est la suivante : l'émoi suscité par un-e romantique serait-il de brève durée ? En d'autres termes : un romantique ne finit-il pas par être un tantinet ennuyeux au fil du temps, manquant de punch et donc du dynamisme propre à maintenir l'intérêt et l'attachement amoureux sur la durée ? Ne vaut-il pas mieux alors savourer intensément les moments romantiques (tels ceux relatés par Promethee) étant de merveilleux cadeaux de la vie ?

Il me semble en effet qu'une personne romantique a du mal à connaître une réelle plénitude car en quête de perfection, d'absolu, l'insatisfaction est inévitable et est un empêchement au bonheur; le romantique se sent incompris, mal-aimé, se complaisant dans sa solitude ou en souffrant, oscillant entre ces deux états.

Oui, je comprends ce que vous voulez dire; pour vous le romantisme est sur la durée et non à des moments donnés, c'est un état d'esprit continu et non ponctuel, je suis assez d'accord avec cela; cependant, il y a des moments propices au romantisme et d'autres non; un-e romantique met forcément en pause son côté romantique dans son quotidien, certains instants s'y prêtant (comme les moments vécus par Promethee) alors que d'autres non, dans le cadre du boulot que l'on fait par exemple. Et ce n'est pas pour autant que le romantique retombera dans la médiocrité de son existence, contrairement à ce que vous dites. Voilà oui, assez d'accord avec ce que vous dites là.

S'il y a une chose que je ne regrette pas dans ma vie, c'est bien le fait d'avoir fondé une famille et s'il m'est arrivé à certains moments, comme toutes les mamans, d'être excédée par mes enfants (ayant eu à une période 4 ados à la maison, ça se comprend aisément), il n'y eut pas un instant, pas un seul, où j'ai regretté de les avoir mis au monde !! Oh que si, je suis heureuse d'être quatre fois maman et pour rien au monde je ne changerais cet état de fait !! Ils ont contribué tous quatre à faire de moi la femme que je suis aujourd'hui, au-delà du fait que je sois leur mère. Voilà, pareil !!

@hanss, je voulais te dire un truc qui pourrait peut-être te rassurer. Mieux vaut qu'un enfant fasse sa crise d'adolescence à l'adolescence, même si c'est conflictuel entre ses parents et lui, en l'occurrence entre toi et ta fille car quand ça ne l'est pas conflictuel, certaines choses n'ayant pas été exprimées au moment où elles se sont passées, certains griefs peuvent ressortir sous forme de "vieux dossiers" alors que l'ado est devenu adulte. Je vis cette situation avec mon fils cadet qui ne m'a jamais causé le moindre problème de discipline ni enfant ni adolescent; jamais le moindre conflit avec lui, jamais. A présent qu'il mène sa vie d'adulte et est parti de la maison, il me reproche certaines choses avec un humour acerbe bien à lui; oh il ne les exprime pas méchamment, ces choses mais il n'empêche que je les prends en plein coeur et que ça ne fait pas du bon bien. Je me dis parfois que peut-être il aurait mieux valu que nous ayons de temps en temps, lui et moi, quelques prises de bec lors de son adolescence, comme ce fut le cas avec son frère aîné, tout ayant été exprimé à l'instant où les choses se passaient. Tu es inquiète et c'est normal, ta fille t'en faisant voir de toutes les couleurs mais elle te "reviendra", sois en sûre. Etiez-vous complices toutes deux lorsqu'elle était enfant ?

En tout cas ce sont les nôtres, ceux que nous pensons être les meilleurs pour nous à l'instant où nous les faisons; à chacun d'entre nous d'assumer les siens, quels qu'ils soient.

Tel est mon point de vue, ne vous déplaise.

Des... mièvreries, de la foutaise, des fadaises ??? Si je puis me permettre à mon tour, là je ne suis pas du tout d'accord avec vous car pour moi, selon ma propre conception du lien mère/enfant (ce qui n'engage bien entendu que moi) c'est au contraire on ne peut plus sérieux, grave, important, essentiel et je suis attristée qu'on puisse penser autrement mais je respecte cependant, pour navrée que je sois, qu'il puisse en être ainsi...

C'est ce que je pensais mais l'article dit tout le contraire; je sais bien qu'il faut se méfier des sondages mais quand même, c'est perturbant de se dire que tant de mères regrettent d'avoir mis des enfants au monde... je ne savais pas que c'était si fréquent...

Pour ma part à cette question j'aurais répondu : la famille que j'ai créée et tout ce que j'ai entrepris et réussi dans ma vie. Fort heureusement, en dehors de ma famille, tout n'est pas qu'échecs et moments de tristesse, même s'il y eut des échecs et de la tristesse en certaines occasions mais aussi et surtout, tant et tant de choses positives et de sujets de satisfaction !! Les Miens font partie d'un TOUT; ils font partie intégrante de ma vie et sont sources de bien des satisfactions et de moments de joie mais il y a le reste, ma vie en dehors d'eux puisque maintenant, ils et elles mènent leur vie d'adultes. Il est certain que pour que je sois sereine, il me faut savoir que les Miens vont bien; si tel n'était pas le cas, je serais rongée par l'inquiétude et plongée dans le mal-être...

Tu aurais cédé à ce genre de pression, toi ?? Moi pas, partant du principe que ce genre de décision ne regarde QUE le couple !!

D'où la nécessité absolue de ne jamais mettre un enfant au monde pour ces raisons-là, si on ne se sent pas prête à être mère ou si on ne souhaite pas le devenir !! Il est par conséquent impératif, de mon point de vue, que le couple en parle avant de s'engager ensemble afin de savoir si les deux ont les mêmes attentes, les mêmes envies ou s'il y a discordance.

Copiteur !

Il est certain que de brillants intellectuels ne reconnaîtront pas devant quelqu'un qu'ils ont tort parce qu'ils ne brillent pas par l'humilité, c'est un fait incontestable, humilité dont ils sont dépourvus de par la fatuité inhérente au fait de l'être, hautement intellectuel.

En tout cas, elle est aisément perceptible chez certaines personnes...

Stupidité non du fait qu'ils sont effectivement intellectuels et même parfois, ce sont de "grands" intellectuels (j'en connais dans la famille dont je suis issue) mais il est vrai que par trop souvent par contre, ils sont desservis par une insupportable fatuité.

Moi, pareil... souvent, j'ai honte d'être blanche et de faire partie de ceux se prétendant "civilisés"...

En ce cas oui, évidemment ! Si on aurait pu faire soi quelque chose mais qu'on est resté passif, on se fait par son silence et son inaction complice des abominables et en cela, on a une part de responsabilité.