Passiflore

C'est ce que l'on ressent dans certaines maisons et pas dans d'autres, oui. La formulation peut paraître étrange (parler d'âme concernant une demeure) mais cela a du sens de par les émotions ressenties. Oui, je sais et tu me "connais" assez pour savoir que je n'impose rien, je donne juste mes propres avis, ma propre compréhension des choses car chacun sa route, chacun son chemin, chacun ses choix de vie. Jamais je ne dirai à quiconque: viens, suis-moi ! Si on ne me questionne pas, je reste coite à ce sujet. Si on me pose des questions car percevant certaines choses dans ma façon d'être, j'y réponds précisément sans jamais en dire plus que nécessaire.

Je comprends que l'on puisse penser cela, figurez-vous.

"Idiote" à vos yeux je suis donc, oh ça ne devrait pas m'empêcher de dormir paisiblement. Voyez, la différence fondamentale qui existe entre vous et moi c'est que jamais je ne me permettrai de traiter d'idiot un non-croyant. Je ne me permettrai même pas de le penser, c'est vous dire à quel point nous sommes vous et moi aux antipodes l'un de l'autre et très sincèrement, je préfère ma place à la vôtre. La vie est bien faite, hein ?

Roooooh, vilaaaaaine ! Un lieu dit "saint"... ça me fait toujours sourire. Je ne ressens pas cela dans un lieu tel que Rocamadour où je suis allée la semaine dernière mais bon, question d'état d'esprit et de foi personnelle. Ce qui compte en fait c'est la sincérité du coeur, la beauté de l'âme et de tels croyants, il y en a dans toutes les Eglises.

Non, Dieu a choisi la jeune vierge Myriam dans la postérité de David parce qu'elle était vierge (condition sine qua non pour porter l'Enfant-Dieu) et parce qu'elle avait une âme belle et pure.

Par son attitude à l'égard de sa mère, le Christ donne aux chrétiens des informations, des consignes quant à leur attitude envers elle, simple femme du peuple se présentant comme la servante du Seigneur. Les protestants ont de l'affection envers celle qui a été choisie parmi toutes les autres pour porter l'Enfant-Dieu mais ils ne lui vouent aucun culte et ne la déifient pas, se conformant à l'Enseignement de Jésus se disant être le seul Intercesseur et ayant enseigné LA prière à adresser au Père et à Lui seul.

Dans la tienne aussi, tu penses qu'elle s'est éloignée du message originel ?

Ah bon ? Et à quoi donc ? Il suffit de se plonger dans la lecture de la Bible pour se faire sa propre opinion au-delà de ce qu'enseigne une certaine religion; ayant l'occasion de discuter avec un certain nombre de catholiques, ils reconnaissent honnêtement ne pas la lire, ayant une totale confiance en les prêtres et le pape.

A la femme de se faire respecter ne serait-ce qu'en ne fréquentant pas des hommes du genre irrespectueux envers les femmes et les considérant juste comme des "produits à consommer". Quant aux réactions de rue auxquelles quasiment toutes les jeunes femmes sont confrontées, là aussi il faut réagir dans le sens du respect envers soi que l'on revendique.

Maaaais nooon ! A sa juste place signifie: en tant que mère de Jésus, celle qui L'a enfanté mais son rôle s'arrête là et on voit bien quand on lit la Bible que plus Jésus grandit, moins sa mère semble Le comprendre, Il lui échappe en quelque sorte; lorsqu'à 13 ans Jésus s'en va au temple sans rien dire puis revient quelques jours après, sa mère a alors une réaction de mère inquiète, comme toutes les mamans en somme et Jésus lui dit: "je dois m'occuper des affaires de mon père". Plus Jésus grandit, plus son côté humain fait place à son côté Divin. Lorsqu'on vient le chercher en lui disant que sa mère, ses frères et ses soeurs le cherchent, Il répond: "qui sont ma mère, mes frères et mes soeurs ?" Il montre alors les personnes autour de Lui venues écouter sa Parole et dit: "voici ma mère, mes frères et mes soeurs". Lors des noces de Cana, sa mère Lui dit ce qu'Il doit faire et Jésus lui répond sèchement: "qui a-t-il entre toi et moi, femme ?" Il ne lui dit même pas "mère" mais... "femme" ! Voilà pourquoi j'ai parlé de "juste place" concernant la mère de Jésus.

Sur ce point je ne puis qu'être d'accord, le Christ étant mort pour nous les pécheurs. Pour ma part je vis la sainte Cène en ressentant la présence du Christ en ce pain et ce vin, selon ce qu'Il a effectivement dit: "faites ceci en mémoire de moi".

Ce point dogmatique (la soi-disant assomption mariale sortie d'on ne sait où, en tout cas pas des écrits bibliques) n'a aucun fondement biblique et a été ajouté il n'y a pas très longtemps au dogme; les croyants cathos ont suivi docilement sans se poser de questions. Il y a quelques jours, j'étais à Rocamadour et j'ai été particulièrement mal à l'aise avec les diverses chapelles dédiées à divers décrétés saints ou saintes et même à... une vierge noire....... Je n'ai pas ressenti la présence du Christ en ces lieux et pour tout dire ni celle de Dieu. J"ai eu plaisir à m'y balader longuement en touriste par contre, le site étant pittoresque. Je suis issue d'une famille catholique et lorsque j'en vois les membres prosternés au pied de diverses statues et invoquant tel supposé saint ou sainte un malaise me saisit, cela étant à l'exact opposé du comportement chrétien tel qu'il est enseigné dans la Bible. Pour certains croyants, Marie dont on a fait une vierge perpétuelle (là encore, ce n'est pas ce qui est écrit) occupe une place plus importante que le Christ, probablement parce qu'elle leur semble plus accessible je suppose.

En effet car comme je viens de l'écrire, la foi protestante est axée sur Christ Ressuscité et non sur la répétition incessante de Sa mort.

Bien qu'imparfaite (la perfection n'étant pas de ce monde), cette Église est celle étant la plus proche de l'Enseignement du Christ, ayant placé le Christ Ressuscité au centre de sa foi et n'étant pas une religion idolâtre.

Aimer la figure mariale est une chose, lui vouer un culte en est une autre, d'autant plus que cela va totalement à l'encontre de l'Enseignement du Christ.

Jamais les catholiques n'abandonneront le culte marial, l'essentiel de leur foi reposant sur cette base-là.

Et puis on change, je suppose et ce que l'on appréciait et qui amusait pendant un temps on ne l'apprécie plus en avançant en âge, en reconsidérant ce qui est important pour soi, ses priorités; on a une autre vision des choses, voire une prise de conscience.

Le premier-né de Myriam n'était pas n'importe qui, Il était l''Enfant-Dieu. La jeune vierge (condition sine qua non) Myriam a été choisie dans la postérité de David pour enfanter Jésus-Christ. Elle avait une belle âme, il n'y a pas l'ombre d'un doute à ce sujet mais le Christ n'a jamais donné la moindre consigne au sujet de sa mère (qu'Il a remise à sa juste place à diverses reprises). Il n'a jamais demandé qu'on lui adresse des prières, disant de Lui-même qu'Il était le seul intercesseur et nous enseignant LA prière que le chrétien doit adresser au Père et à personne d'autre. Il n'y a aucun fondement biblique au culte marial, Myriam s'étant dite être la servante du Seigneur.

En fait cela dépend du genre d'hommes que l'on côtoie et le genre "audacieux" auquel tu as fait allusion n'est-il pas plutôt du genre à considérer la femme convoitée ainsi ?

Et d'après toi qu'est-ce qui leur donne l'impression que tu es une femme "à disposition", ouverte à toute proposition ?

Ah d'accord, rien de plus donc.

Exact, les rajouts et autres modifications ayant déformé, modifié le Message dès les premiers temps de l'Eglise.

Qu'entends-tu par "audacieux" ? Je subodore que tu donnes à ce terme un sens autre que son sens habituel.

Le problème du catholicisme, c'est qu'il s'emploie à faire le contraire de ce que le Christ enseigne et demande que l'on fasse et il crée et modifie sa doctrine non pas en fonction de l'Enseignement du Christ mais à sa guise, ajoutant ceci puis cela.

Si l'on s'en réfère à la Bible, le culte marial n'a aucun fondement biblique; le Christ a enseigné LA prière devant être adressée au Père et à Lui seul et n'a donné aucune consigne quant à sa mère (qu'Il a tout au contraire reléguée à sa juste place à diverses reprises). Soit on s'attache à l'Enseignement du Christ, soit on préfère suivre les points dogmatiques s'étant ajoutés au fil des époques.