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Gardiane

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Tout ce qui a été posté par Gardiane

  1. J'avais aussi entrevu cette histoire de FEMEN / escort girl ... chose qui me semblait un peu énorme dans la mesure où la prostitution fait partie des luttes prioritaires du groupe. Apparemment, cette histoire est reprise ici comme argent comptant, comme un fait établi et validé. J'ai lancé une recherche sur google : aucun média pouvant être considéré comme sérieux ne l'a relayé, uniquement les sites "orientés". C'est pourtant pas rien comme info ... un groupe voulant nuire au FEMEN n'aurait pas fait mieux. Alors je demande : avons nous une source fiable et validée sur cette question ?
  2. Les échanges sur forum ( surtout celui ci ) concernent un nombre suffisamment élevé de personnes pour qu'un troll "puisse" être tout simplement ignorée. En pratique, c'est rarement le cas...mais ça peut aussi développer notre propre pensée que de devoir réagir aux arguments auxquels on avait pas pensé. Après, tu peux avoir des avis tranchés qui ne changeront pas , ou jamais totalement ... et des gens plus modérés ou n'ayant pas un avis forcément définis. Et au final, ça n'est pas obligatoirement tombé dans les yeux d'un aveugle ... c'est à dire qu'on peut être contre un positionnement à une époque et puis être amené à l'avenir à y réfléchir à nouveau, en reconsidérant ce qu'on avait pu lire auparavant. Dans des sujets sur lesquels j'ai un avis très net, il y a des réactions auxquelles je ne réponds pas/plus ... parce que je sais que ça ne sert à rien. A la rigueur je vais tenter le dialogue durant deux / trois messages mais je m’éclipserais ensuite. Il ne faut pas oublier que sur un forum, il n'y a pas que ceux qui participent, il y a encore plus de gens qui lisent juste.
  3. Les réactions sur un forum francophone prouvent en quelque sorte l'utilité de leurs provocations. On devrait arriver à s'en moquer complètement. Des femmes à moitié nue on en voit souvent, dans les films, dans les pubs...mais elles sont muettes et c'est ça qui plait à un certain publique : pas de personnalité , pas de revendication, pas de prise de possession de ces corps. Elles ne plaisent pas aux françaises ? Pourtant ce mouvement grandit ... pourtant elles ont réussit à convaincre des membres d'autres groupes féministes de défiler à demi nues avec elles...pourtant beaucoup de jeunes femmes oppressées dans leur pays se reconnaissent en elles. Pourquoi ? Parce que les situations extrêmes appellent des réactions extrêmes , de grandes aspirations. Les jeunes femmes ne se retrouvent pas forcément dans une réaction très cérébrale, intellectuelle, qui a généralement plutôt touché les milieux aisés, les femmes qui avaient déjà accès à certaines choses. Il y a eu une époque où les féministes françaises se déshabillaient aussi pour provoquer, pour se faire entendre, pour faire comprendre que leur corps n'était pas quelque chose qu'il fallait cacher, dont il fallait avoir honte et seule disposition du désir masculin. Si ça marche, c'est que ça fait écho pour un certain nombre de gens. Limiter les FEMEN à "groupe de femmes dénudées" c'est comme limiter l'information aux documentaires ruraux de Jean Pierre Pernault au JT de midi de TF1. Ça en dit long sur la curiosité intellectuelle de la personne qui parle. Je pense de toute façon, que ces personnes là n'entendent rien et n’endenteront jamais rien à la question féministe et se contenteront de se percevoir en victime éternelle alors que le monde devient plus égalitaire. Je trouve que les femmes tunisiennes ou égyptiennes qui ont pris le risque de se dénuder publiquement pour marquer leur opposition ont un courage exceptionnel étant donné les conséquences. Tant de choses pour une paire de seins ... dingue comme ça fait toujours tourner le monde cette histoire.
  4. Je pense que c'est un grand tort de penser la femme comme la victime d'une prédatrice qui aurait fait une forme de chantage. C'est infantilisant d'une part et "facile" de l'autre. On ne parle pas d'une gamine innocente détournée du droit chemin par une personne manipulatrice...mais d'une femme adulte , mère de famille , avec un couple stable et durable...et qui a eu un coup de cœur Minimiser ça c'est passer à côté de l'essentiel, de ce que ça veut dire. Même si c'est extrêmement difficile à comprendre, à ressentir, lorsqu'on est quitté pour quelqu'un d'autre, ce n'est pas forcément nous qui sommes en cause. La personne que nous aimons est un être à part entière, en dehors des enfants, en dehors du couple, en dehors de la famille ou des amis. On a tous qu'une seule vie et parfois on fait des choix. La période du doute n'est pas un signe que "ça va aller" ... ça veut dire que c'est forcément difficile de changer de vie et que quand ça devient concret , on perd forcément une partie de soi. Actuellement, elle doit choisir de briser ce qu'elle a construit pour suivre une émotion forte, un rêve, un chemin non tracé. Y'a son mari , qu'elle aime forcément profondément , mais plus passionnément , comme elle aime la fille qu'elle a rencontré. Y'a les enfants au milieu de la tourmente aussi. Elle ne va pas se "sacrifier" , ça n'est pas sain. Elle doit avancer et faire les choix qui lui semblent les meilleurs, pour être sûre de ce qu'elle fait. Quand ce genre de porte est ouverte, ne pas vivre l'histoire, c'est continuer avec des regrets éternels. Parfois la porte est ouverte sur du grand n'importe quoi mais on ne peut pas le savoir sans l'avoir vécu. Quelqu'un qui reste à nos côtés ne doit pas le faire parce que c'est plus simple, parce que c'est plus rassurant ou plus sécurisant...mais parce qu'elle a vraiment envie d'être là avec nous. Sinon, à quoi bon ? Le seul moyen de savoir tout ça pour elle, c'est d'aller au bout de cette histoire.
  5. Hystérique et hystérique dans deux posts traitant d'un mouvement féministe, c'est super original comme qualificatif dites donc Comme quoi la FEMEN est une féministe comme les autres finalement...:smile2: La nudité avait effectivement plus de sens dans leur pays d'origine qu'en France, mais elles savent désormais comment l'utiliser pour attirer les médias et ça marche puisqu'elles font parler. Dans le lot des réactions, il y a peut être quelques personnes qui s'interrogeront et les écouteront. La plupart des gens voient une féministe à la télé : soient ils sont déjà intéressés et écoutent, soient ils sont braqués et zappent. Ça peut être un autre biais de communication. Il n'y a pas qu'une façon de militer et c'est l'ensemble qui est efficace. Il est évident et naturel qu'elles ne peuvent provoquer une adhésion massive même chez les féministes, comme des membres de l'UMP se sont prononcés en faveur du mariage gay. Concernant la religion, si on part du principe que la religion est en partie à l'origine de l'écrasement des femmes dans la culture, il est tout à fait logique de voir des réactions purement négatives à son sujet. Les FEMEN ne le font pas masquées ( seins nus même, c'est dire ! ) , on peut considérer sous un certain point de vue que c'est une réaction symboliquement violente à la violence culturelle. Ce biais d'attaque est justifié à partir du moment où on donne du pouvoir politique et social à la religion et où celle ci ne se contente pas d'être une affaire privée et personnelle.
  6. Je trouve leur mouvement et leur mode de lutte intéressant. Suis assez méfiante des dérives possibles mais plus elles suscitent le rejet plus je pense qu'elles tapent juste. Elles disent elles même qu'elles sont plus dans l'action que dans l'analyse. C'est une autre façon de faire. L'un des défauts du féminisme "plus recherché" c'est d'être devenu assez intellectuel , si on exclue le style de Despentes, beaucoup plus cash. Il y a quelque chose de frais dans leur façon de faire, d'un peu maladroit, de parfois paradoxal, parce qu'elles foncent juste dans le tas pour dire merde à la religion, merde aux homophobes, à l'exploitation des femmes, ou "j'utilise mon corps comme bon me semble". C'est un "NON" franc et direct vis à vis de certains sujets. Pas de discussion : c'est NON Autre chose : intéressant de voir des femmes jeunes et plutôt bien faites se transformer en guerrières d'un nouveau féminisme. Ce n'est pas le "public" habituel. On ne peut pas leur objecter l'image de la fille moche qui aurait un problème avec les hommes, ou celles de la lesbienne , qui aurait aussi forcément un problème avec les hommes. Là on est plutôt dans le registre de l'objection "bimbo décérébrée qui fait n'importe quoi parce qu'elle est forcément un peu conne" ...comme quoi ça ne va jamais , le féminisme.
  7. Je pense que le fait qu'il s'agisse d'une femme a justement précipité cet abandon. Elle a quarante ans, a mené une vie "standard" et voilà que l'aventure sonne à la porte ! On vit tous dans l'attente d'un truc magique, différent. Est ce qu'elle va revenir ? Comme dans toute histoire d'amour, on peut se casser les dents. Le côté passionnel peut être "casse gueule" ... plein de désillusions. Passé la découverte , est ce qu'elle ne va pas regretter sa vie d'avant : son couple solide ( si rare à trouver ) , sa famille , sa stabilité ? Est ce que c'est vraiment une grande histoire d'amour où un coup de sang passager ? Je ne crois pas que l'on puisse "récupérer" quelqu'un. Je crois que la personne en face a un besoin à un moment qui risque de chambouler complétement sa vie et qui est totalement indépendant de son conjoint , de ce qu'il est, ce qu'il a fait , ce qu'il peut faire. Ce qu'elle avait avant, elle le sait. C'est ce qu'elle n'a pas vécu qu'elle ne connait pas encore. Il ne reste plus qu'à attendre, voir ce qu'il se passe. Toi aussi tu peux évoluer. Au début, on a toujours envie que l'autre revienne...et plus le temps passe plus ça devient difficile. Il y a quelque chose de brisé , revenir en arrière n'est pas possible , mais reconstruire autre chose ? La personne qui reviendrait sera forcément différente et toi aussi tu vas changer un peu. Sans compter le déséquilibre causé par cette douleur imposée par l'un à l'autre.
  8. Le langage est important, c'est un vecteur culturel. C'est vrai qu'on ne peut pas toujours faire attention à tout , parce que ça sort "naturellement" sans penser à mal. Mais la prise de conscience de l'impact des mots qu'on emploie, et se dire "oui, j'aurais peut être pas du le dire, je vais essayer de corriger le tir" ... c'est déjà une preuve de capacité de remise en cause. Offrir des possibilités d'évolution , d'éducation supplémentaire , c'est un plus...pas un truc qu'on enlève à qui que ce soit. Par exemple : rien n'a jamais empêché dans nos cultures de construire une famille avec un mode de fonctionnement à l'ancienne mode "papa travaille / maman reste à la maison et s'occupe des enfants" ... par contre on a aussi ouvert la possibilité aux autres aspirations de coexister , voir la société s'est adapté aux variations familiales possibles au cour d'une vie.
  9. Gardiane

    Diminuer le budget courses

    Je passe par le Drive d'Auchan, environ une fois par semaine ( quand je peux profiter d'une voiture, parce que je n'ai pas le permis , ce qui est gênant côté courses quand on a rien à proximité , à part des casinos super chers ) Pour avoir les prix moins chers il y a une fonction, mais ils ne présentent pas tout. Il faut faire une recherche sur la marque "pouce", qui est la marque discount d'Auchan. La livraison, c'est beaucoup plus cher en général : il y a un minimum de commande ( 60 euros pour Auchan ) , les offres livraisons gratuites sont souvent mensongères ( il faut 120 à 150 euros de courses , ce qui correspond plus ou moins à la gratuité de toute façon puisque les tarifs de livraisons sont dégressifs en fonction du panier ) et surtout , les produits proposés ne sont pas les moins chers. Ça reste une solution pratique quand on a pas de voiture et qu'on habite loin d'un supermarché ou centre commercial.
  10. Gardiane

    Diminuer le budget courses

    Je fais mes courses au drive. Comme ça je définis un budget hebdomadaire fixe et je fais en fonction. Si je dépasse de quelques euros, j'utilise la cagnotte de ma carte de fidélité pour réguler.
  11. Tu zappes l'explicatif historique pour faire un gloubi boulga de pensée primaire. Je disais que ce qui justifiait un positionnement à une autre époque n'était plus aujourd'hui. Tout comme les systèmes politiques ont évolué sous différentes formes au fil de l'histoire, la place des uns et des autres dans la société se justifie plus ou moins selon l'époque. Et effectivement, aucune aptitude pseudo naturelle des hommes ou femmes ne justifie autant de différenciation. Prôner l'égalité de droits, de devoirs , de traitement respectueux, d'aspirations me semble l'inverse d'une idée anti sociale. Enfin, je ne vois pas ce que l'homosexualité vient faire là ... on parle d'identité de genre et non pas d'orientation sexuelle. Ce sont deux choses différentes.
  12. Je parlais de notre histoire. Certaines choses ont été mises en place parce qu'elles correspondaient à une attribution de tâches essentielles en fonction des capacités de chacun. La force physique de l'homme avait une importance autrement plus grande pour la survie du groupe que ça n'est le cas aujourd'hui. Nul besoin d'être physiquement fort pour chasser le paquet de cordon bleu à la superette du coin, par ailleurs, le muscle n'est en rien un handicap majeur dans la notion du changement de couche chez le bébé ou du passage de lingette swiffer sur le sol de la cuisine. De la même façon, les œstrogènes n'influent pas sur la capacité à changer une roue et le cycle menstruel féminin n'a aucun impact sur l'apprentissage des sciences ou la gestion d'une entreprise. Les glandes lacrymales du petit garçon ne sont pas différentes de celles de la petite fille, et utiliser ses jambes pour faire des entrechats ou taper dans un ballon ne présage en rien la future orientation sexuelle de l'enfant. Le monde évolue, la société évolue, les rapports humains évoluent. Il n'y a rien qui justifie ces attributions en fonction du genre sinon "l'habitude". Je conçois que certaines personnes considèrent que ça n'évolue pas suffisamment pour garantir l'épanouissement de leur enfant et le faire partir avec toutes les chances de pouvoir se réaliser. Je suis pour l'éducation indifférenciée. Par contre, la neutralité de genre pour les jeunes enfants, je ne sais pas...ni combien de temps on peut garder l'aspect "neutre". Mais je ne vois pas pourquoi on irait dire par avance que c'est à côté de la plaque simplement parce que "la société fonctionne comme ça" ... ben souvent la société fonctionne mal et il faut trouver des solutions nouvelles pour avancer.
  13. Il n'a jamais été nié qu'être un homme ou une femme pouvait présenter des différences physiques et comportementales. Ce qui est mis en cause, c'est l'importance donnée à celles ci dans nos sociétés modernes. Si ces différences sont si "naturelles", elles n'ont pas besoin d'être téléguidées. C'est aussi la différence entre le "je peux" et le "je dois".
  14. Ton être se limite à ce que tu as entre les jambes ? Tu es un homme avant d'être une personne ? C'est ça qui te définit ? Qu'est ce qui est le plus nihiliste ? La théorie consistant à prédéfinir des intérêts, des comportements, et des activités en fonction de ton sexe physique ou celle consistant à dire qu'on est avant tout un être humain et que c'est à nous de nous construire une personnalité propre ? Quand ça rentre pas dans les cases, on fait quoi , on pousse pour que ça rentre quand même ?
  15. D'après ce que j'ai compris, il s'agit d'un enfant en bas âge. Il sera sans doute scolarisé / socialisé à un moment comme tous les autres enfants. Quand j'étais petite, je croyais que j'allais devenir un garçon en grandissant , parce que j'avais deux grands frères...je pensais que "petite fille" ça voulait dire que j'étais plus jeune. Les parents disent rarement aux enfants ce qui fait qu'ils sont "une petite fille" ou "un petit garçon" ... on se rend compte par soi même en grandissant. La plupart des enfants apprennent les réalités de leur corps au contact des autres enfants. Par contre, on apprend très tôt qu'il y a une "différence" sans trop comprendre laquelle ... on perce les oreilles des filles, on leur offre des poupées et des voitures aux garçons , on attribue des couleurs et des goûts différents par principe. Cela influera mine de rien sur le comportement plus tard. Pour l'identification, il a un père et une mère. Je ne sais pas si dans l'esprit d'un enfant en bas âge se trouve déjà la connaissance du "je serais une femme" ou "je serais un homme quand je grandirais". Il y a Papa et Maman qui sont "des adultes". Au final, ce n'est pas un rejet du sexe biologique mais un rejet de la notion de "genre" qui formaterait un enfant dès le plus jeune âge. Après, il y a beaucoup de gens qui ne se sentent pas mal avec cette forme de normalisation ou de conditionnement ... mais si c'est si naturel que ça, ça se met en place quasiment tout seul non ?
  16. Il me semble que pendant longtemps, les enfants en bas âge portaient des robes, qu'ils soient filles ou garçons...et que l'on ne sexuait l'enfant que plus tard. Je pense que le modèle suédois est exemplaire dans le domaine. Je n'ai pas forcément conscience de ce qu'être une femme implique réellement sur le plan de ma personnalité, parce que je suis incapable de dénouer l'inné et le culturel ... par contre, je connais les freins et les "remises sur le droit chemin" forcées , plus ou moins violentes, qui nous orientent. Des parents non sensibilisés se contentent de faire ce qui leur semble le plus "normal" ou comme on leur a appris, sans penser à mal mais en formatant le gosse l'air de rien. Et puis l'école... Dernièrement il a été question de faire porter des jupettes aux sportives de haut niveau ( dans le handball notamment ) parce qu'une femme se DOIT d'être jolie / attractive. On se fiche que Ribery soit laid quand il tape dans un ballon...mais pour qu'une sportive soit intéressante elle doit être JOLIE ou attractive au minimum. Ca fait plusieurs années que la mode pour les petites filles est à la "petite princesse" : robe à froufrou, diadème et chambre rose avec des paillettes. Pendant longtemps c'était la menagère , pour "faire comme maman" ... maintenant pour s'elever, il faut penser "Zahia" : jolie et coquette avec rien dans la cervelle. Point . Quelle évolution ! Les parents de Pop ne cherchent pas à effacer ou annihiler quoi que ce soit : ils veulent que leur enfant sache qu'il pourra faire ce qu'il aime vraiment, s'épanouir dans les passions et les centres d’intérêts qu'il souhaite. Je suppose que des parents ayant réfléchi à ces notions de freins culturels dans le développement de la personnalité se soucient aussi de proposer des activités et des jeux qui multiplient les champs de connaissances. Le problème c'est même pas garçon ou fille : c'est le cloisonnement, l'horizon limité. Je ne pense pas que l'ouverture des horizons puisse déstabiliser un enfant. On lui dit de découvrir qui il est en tant que personne. C'est pas une castration ou un cache sexe ... c'est juste dire " ça n'a pas tant d'importance que ça ce que tu as entre les jambes". Quand je parle de moi , je parle de comment je fonctionne, de ce que j'aime , ce que je fais dans la vie ... je ne détaille pas la géométrie de mon vagin comme si ça pouvait apporter des informations capitales et intéressantes. Quand des gens croisent quelqu'un avec un bébé , ils demandent "c'est une petite fille ou un petit garçon ?" ... comme un élément essentiel à la projection du futur . Si c'est un petit garçon, il fera ci ou ça ... si c'est une petite fille elle fera ci et ça ... Bébé, déjà projeté dans un scénario basique, comme le programme d'un ordinateur implacable qui freinerait toute velléité de changement en douceur. J'appelle ça de la névrose collective.
  17. Cet enfant a la vie de tous les autres enfants ... sauf qu'on ne lui demande pas de faire ci ou faire ça en fonction de son sexe. Je pense que cela posera en réalité assez peu de problèmes car la Suède a toujours été assez avancé sur le sujet et qu'il y a moins de différenciation "obligatoire" qu'en France par exemple ( pays avec des origines latines, où la "virilité" et la "féminité" sont quasiment considérées comme des valeurs , d'où la difficulté à s'en dissocier ) Il n'est pas question pour l'enfant de choisir son sexe mais bien ses goûts et ses aspirations sans contraintes sociales. Il saura bien assez vite ce qu'il est et s'il a envie de le partager avec ses petits camarades d'école. Il trouvera sans doute beaucoup de choses saugrenues ... tant qu'elle ne s'opposeront pas à lui avec violence.
  18. Petite correction venant d'une connasse féministe :smile2: ( nb : qui est aussi celle qui a dit que le problème n'était pas juridique mais culturel ) Attribuer le rôle éducationnel des enfants à la seule mère est le contraire de toute la lutte féministe depuis le siècle dernier. L'idée de base étant qu'un homme comme une femme ne sont pas plus disposés l'un que l'autre à s'occuper des enfants ou plus "naturellement" attachés l'un que l'autre à l'enfant ... il paraît donc plus judicieux de dire qu'un juge qui donnera systématiquement le droit de garde à la mère est surtout terriblement influencé par les à priori culturels. On ne peut pas rejeter d'un côté l'attribution d'un rôle prédéfini par ce qu'on a entre les jambes et l'encourager de l'autre.
  19. Tu te trompes de combat , ou alors tu instrumentalises cette histoire. D'ailleurs, depuis le début, j'ai l'impression que tu attaques ( les femmes / les féministes par extension ) plutôt que tu ne défends ( les familles / les pères réellement en souffrance / les enfants au milieu ) Non. Depuis quarante ans, la cause des femmes ne fait que progresser ce qui rétablit une certaine forme d'égalité dans les couples. Ce qui, par extension, augmente le nombre de divorces ( ben oui, moins dépendantes elles sont plus libres de faire leurs propres choix ) En parallèle, la famille a changé de visage ( familles recomposées, parents séparés, remariés, famille monoparentales , mères célibataires, pères célibataires, famille homoparentales etc. ) et les lois doivent suivre. Il existe aujourd'hui des pères au foyer, des pères célibataires, des pères divorcés ayant la garde de leurs enfants. Ce qui est insupportable pour certains hommes n'est pas lié à une loi qui serait injuste mais plutôt à la perte du "tout pouvoir" : "MA femme, MES enfants , MES possessions, c'est MOI qui décide". Comme il l'a été dit dans les articles cités, ces hommes ont perdu une partie de leur droits parentaux, pas parce que leurs femmes s'octroyaient abusivement les enfants, mais pour avoir commis des délits où des actes de violences. Ce n'est pas de la faute de leurs ex femmes, où même de la société : c'est de LEUR faute.
  20. Pourquoi ne suis je pas étonnée du tout ? Le pire c'est que ça marche à fond parce que ça fait vibrer la corde sensible. L'inégalité par rapport aux question de garde et de pension ne se trouve pas dans la loi .... mais dans la culture. Toujours aujourd'hui, l'homme va être généralement le membre du couple qui va favoriser sa carrière pendant que la femme va prendre des postes moins importants mais lui donnant plus de temps pour gérer la vie familiale. En cas de séparation, la garde ira donc plus facilement à la mère. Toujours dans cette configuration, si la garde va au père, les moyens financiers de l'un étant plus importants que ceux de l'autre, il arrivera plus souvent que la pension alimentaire ne soit pas octroyée au père. C'est plutôt logique même si une contribution minimum devrait être exigée dans un sens autant que dans l'autre. Je ne nie pas que certains juges sont des abrutis finis et qu'ils prennent des décisions orientées mais ce n'est pas dans une accentuation de l'opposition homme/femme que la solution se trouve ... plutôt le contraire.
  21. Je trouve ça plutôt malin. L'enfant saura de toute façon rapidement à quoi s'en tenir, lorsqu'il ira à l'école , mais les premières années de sa vie lui auront au moins permis de faire ses propres choix, de s'intéresser à ce qui lui plaît vraiment, d'apprendre une forme de liberté qui n'est pas proposée sans effort des parents. Heureusement pour lui, la Suede est un pays extrêmement ouvert et soucieux de l'équilibre homme / femme ... je pense qu'un enfant elevé d'une façon similaire dans un autre pays se prendrait la violence de la différenciation en pleine face et ne comprendrait pas ( révolte ou soumission totale) Ca ne serait pas une mauvaise chose, mais c'est vrai que ça serait un pari risqué en France par exemple. J'ai une amie qui pratique l'éducation indifférenciée mais sa fille est bien présentée en tant que fille. Elle aurait d'ailleurs plus de difficulté avec un petit garçon puisque ça passerait moins bien de l'habiller avec une robe que de mettre des pantalons à une petite fille. Par contre, rien que d'éviter le rose systématique, c'est le parcours du combattant...
  22. Quel est le pourcentage de pères demandant la garde effective ? Combien de signalements concernant un éloignement abusif d'un des deux parents et quel est le traitement donné à ces plaintes ? Les "je crois" et les "on dit" où "il me semble" ne sont pas des données fiables. Le 50/50 n'est pas appliqué car la demande ne suit pas. En cas de désaccord, le juge tranchera en fonction des éléments qui lui sont présentés ( qui s'occupe vraiment de l'enfant ? qui va aux réunions parent/prof ? qui l'emmène chez le médecin ? qui lui achète les vêtements ? qui subvient à ses besoins ? qui peut lui offrir un habitat correct ? ) Enfin, il ne faut pas oublier aussi que le choix de l'enfant peut peser lourd dans la balance. Un enfant qui a été élevé à part égale par le père et la mère choisira peut être plus facilement de vivre chez son père que quand celui ci a souvent été absent ( contraintes professionnelles ou autres ) Je ne nie absolument pas le déchirement dont sont victimes les pères séparés de leurs enfants ... mais est ce un drame humain ou un drame imputable aux lois , à l'état ? Je crois que ça ne fait que donner encore plus d'importance au choix du / de la personne avec laquelle on compte construire une famille, parce qu'effectivement, le fait que ça se passe bien ou mal en cas de séparation dépendra de moitié de son comportement.
  23. Les hommes n'ont pas la garde parce que généralement ils ne la demandent pas. Reste la garde partagée, la formule "un week end sur deux et la moitié des vacances" ( qui pour certains est déjà trop, parce qu'ils refont leur vie et que c'est contraignant, que "la mère elle fait chier elle pourrait faire plus d'efforts" alors que c'est elle qui s'en occupe les trois quarts du temps ). Moi aussi j'ai des cas divers et variés dans mon entourage : un père qui a la garde parce que la mère n'assure pas ( il n'en avait aucunement envie mais c'était ça où laisser ses gosses avec une ex cinglée ... il est très heureux cependant quand ils sont chez leur mère parce qu'il peut profiter de son couple ) , un autre père qui a la garde parce que la mère n'a pas demandé à avoir celle d'une fille handicapée et que sa petite sœur a demandé a aller vivre chez son père au bout de quelques mois, un autre père qui a un week end sur deux et la moitié des vacances ( mais les gosses sont grands et ça les emm... de se faire balotter ... et puis la nouvelle compagne qui vient d'accoucher apprécie moyennement cette présence , donc c'est dur à gérer ). Un cas d'aliénation parentale : la mère a considéré le père comme un géniteur, l'a viré de sa propre maison et a créé une angoisse de séparation avec sa fille qui faisait que la gamine ne pouvait même pas dormir chez son père. Avec le temps, elle lui a bourré le crâne et l'a fait passer pour un père qui avait abandonné sa fille. Le temps que la justice agisse et oblige la fille a avoir un suivi chez le psy avec son père...elle était quasiment majeure. Rapport père / fille foutu en l'air. Le problème ici n'était pas juridique ( la justice a fait son boulot ) mais humain : la mère est cinglée et c'est une sal*** , elle a réussit son coup parce qu'il était déjà trop gentil à la base. Bref , il n'y a pas de soucis juridiques dans ces histoires de garde. La loi est bien appliquée dans la plupart des cas. On admet aujourd'hui que le père puisse aussi bien s'occuper des enfants que la mère s'il le souhaite. Reste certains abus et problèmes humains : tel parent s'octroie davantage l'enfant, tel parent n'use pas de son droit de garde, tel autre ne paie pas la pension alimentaire... Je n' y vois pas une guerre des sexes mais bien des problèmes humains divers et variés que la loi seule ne saurait pas régler. Tous les parents ne se montrent pas "raisonnables" et tous ne pensent pas à l’intérêt de l'enfant avant tout. Dans le cas mis en exemple dans ce sujet, on note bien qu'il y a de nombreuses irrégularités et que le père n'est pas "tout blanc" dans l'histoire. Avant de partir en live, il s'agirait peut être de savoir de quoi on parle. C'est bien de vouloir à tout prix trouver des arguments qui permettraient de casser de la féministe et du "bobo gauchiste droit de l'hommiste bien pensant" ( ultimate point zemmour ) mais faut aussi remettre ses infos au goût du jour. Kramer contre Kramer, ça date d'il y a trente ans ( et encore, je parle du film, pas de l'histoire)
  24. Je t'invite à consulter le rapport de SOS homophobie 2012 pour voir ce qu'est l'homophobie en France ( nb : 29 cas de meurtres homophobes signalés en France ) Empêcher une catégorie de population à accéder à l'égalité des droits ... tout en sachant que ça n'enlèvera rien à personne...c'est valider l'idée commune que la personne homosexuelle est "moins" que la personne hétérosexuelle ... moins de valeur, moins de droits, différentes, pas "normale" donc pas assez bien pour accéder à certains privilèges réservés. C'est par extension, encourager les passages à l'acte , que ce soit des insultes, des coups, de la discrimination au travail , du harcèlement , voire beaucoup pire. Un homophobe c'est pas seulement celui qui passe à l'acte...c'est aussi celui qui trouve normal que la violence soit validée à l'échelle sociale.
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