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jimmy45

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Tout ce qui a été posté par jimmy45

  1. M. Nicolas Sansu. Partager l'intervention Il se fonde, une fois de plus, sur l’article 122 de notre règlement. M. le président Mattei vient de nous donner la réponse. Comme il le dit avec raison, soit on retient la première motion déposée, ainsi que le dispose l’article 122 (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR-NUPES et LFI-NUPES ainsi que sur quelques bancs des groupes SOC et Écolo-NUPES) , auquel cas il aurait fallu retenir la motion référendaire cosignée par quatre-vingt-dix-huit députés ;… M. Jean-François Coulomme. Partager l'intervention Exactement ! M. Nicolas Sansu. Partager l'intervention …soit on organise un tirage au sort, comme pour les motions de rejet. Dans ce cas, puisque trois motions référendaires ont été déposées, il convient de procéder, comme pour les motions de rejet, à un tirage au sort pondéré en fonction du nombre de signataires. Or vous n’avez fait ni l’un ni l’autre. Nous vous demandons donc avec insistance, madame la présidente, de convoquer une conférence des présidents et de choisir une de ces deux solutions : organiser un nouveau tirage au sort ou, comme vous auriez dû le faire dès le début, retenir la première motion déposée ! (Applaudissements sur les bancs des groupes LFI-NUPES, SOC, Écolo-NUPES et GDR-NUPES.) Mme la présidente. Partager l'intervention Je vous avoue être un peu surprise des termes que j’ai entendus çà et là dans l’hémicycle : « démocratie bafouée », « coup de force », « contournement du règlement de l’Assemblée nationale », « déni de démocratie ». (Vives exclamations sur les bancs des groupes LFI-NUPES, SOC, Écolo-NUPES et GDR-NUPES.) M. Éric Coquerel. Partager l'intervention Vous les méritez ! Mme la présidente. Partager l'intervention Je vous remercie de bien vouloir m’écouter, s’il vous plaît. Chacun s’exprime à son tour. Je vous ai écoutés exposer vos rappels au règlement ; la moindre des choses est de me laisser vous répondre pour vous expliquer de quelle façon nous avons procédé et de quelle manière nous procéderons. M. Matthias Tavel. Partager l'intervention De manière illégale ! (« Oh ! » sur les bancs du groupe RE.) Mme la présidente. Partager l'intervention Le règlement de l’Assemblée nationale, que certains d’entre vous brandissent régulièrement, est devenu notre livre de chevet à tous – nous avons de drôles de pratiques à l’Assemblée nationale. (Sourires sur divers bancs.) Ce règlement prévoit le dépôt de plusieurs types de motions de procédure, telles que les motions de rejet préalable ou les motions référendaires. Vous savez tous que le règlement de l’Assemblée nationale n’est pas exhaustif et ne prévoit donc pas tous les cas de figure. Depuis le début de la Ve République, la pratique de l’Assemblée consiste à créer des précédents et à les appliquer au fur et à mesure dans le silence des textes. Le dépôt d’une double motion référendaire… M. Benjamin Lucas. Partager l'intervention Triple ! Mme la présidente. Partager l'intervention …ne s’était jamais produit. Mme Sandra Regol. Partager l'intervention Vous n’auriez jamais dû accepter la deuxième motion ! C’est vous qui avez créé cette situation. Mme la présidente. Partager l'intervention Nous avons cherché dans le règlement une disposition qui nous aurait permis de régler cette situation. L’article 122 que vous invoquez ne prévoit pas le cas d’un double dépôt d’une motion référendaire. Mme Elsa Faucillon. Partager l'intervention Triple ! Mme la présidente. Partager l'intervention Nous avons effectué une recherche de précédents et nous n’en avons trouvé aucun. Mme Christine Arrighi. Partager l'intervention Vous avez vous-mêmes créé le précédent ! Mme la présidente. Partager l'intervention Il nous revenait donc, à nous, conférence des présidents, de créer le droit en créant un précédent qui régira cette situation. (Vives exclamations sur les bancs des groupes LFI-NUPES, SOC, Écolo-NUPES et GDR-NUPES.) M. Fabien Roussel. Partager l'intervention La majorité et le RN se sont mis d’accord ! Vous êtes complices ! Mme la présidente. Partager l'intervention Nous avons réuni, la semaine dernière, une conférence des présidents au cours de laquelle j’ai exposé cette situation comme je le fais présentement. Lors de cette conférence des présidents, chaque groupe politique a pu s’exprimer et nous avons décidé, comme il est d’usage dans une enceinte démocratique, de voter. Nous avons donc voté en conférence des présidents sur deux points. M. Stéphane Peu. Partager l'intervention Qui a voté quoi ? Qu’on voie la collusion ! Plusieurs députés du groupe LFI-NUPES. Partager l'intervention C’est un déni de démocratie ! Mme la présidente. Partager l'intervention Je ne sais pas, mes chers collègues, de quel côté est le déni de démocratie quand la présidente de l’Assemblée nationale ne peut pas s’exprimer dans l’hémicycle. (Vifs applaudissements sur les bancs des groupes RE, Dem et HOR ainsi que sur plusieurs bancs du groupe RN. – Exclamations vives et prolongées sur les bancs des groupes LFI-NUPES, SOC, Écolo-NUPES et GDR-NUPES. MM. André Chassaigne et Fabien Roussel désignent les députés des groupes RE, RN, Dem et HOR qui continuent d’applaudir.) M. Stéphane Peu. Partager l'intervention C’est magnifique ! Ça vaut tous les discours ! M. Frédéric Boccaletti. Partager l'intervention C’est insupportable ! Mme la présidente. Partager l'intervention Nous avons donc procédé à deux votes. Le premier visait à établir si nous pouvions accepter le dépôt de deux motions référendaires (Exclamations sur les bancs des groupes LFI-NUPES, SOC, Écolo-NUPES et GDR-NUPES) : la conférence des présidents, à une large majorité, a admis le dépôt de plusieurs motions référendaires, décision que vous avez contestée. J’observe que, sur ce point, vous vous rangez finalement à la décision de la conférence des présidents puisque vous avez déposé une troisième motion ! (Vifs applaudissements sur les bancs des groupes RE, RN, Dem et HOR. – Protestations sur les bancs des groupes LFI-NUPES, SOC, Écolo-NUPES et GDR-NUPES.) M. Fabien Roussel. Partager l'intervention Vous êtes unis comme les doigts de la main ! Mme la présidente. Partager l'intervention Vous soutenez le dépôt d’une troisième motion référendaire alors que, la semaine dernière, vous déniiez la possibilité d’en déposer une deuxième. (Applaudissements sur les bancs des groupes RE, RN, Dem et HOR. – Vives protestations sur les bancs des groupes LFI-NUPES, SOC, Écolo-NUPES et GDR-NUPES.) Ensuite, la conférence des présidents s’est prononcée sur la façon dont il fallait choisir entre ces deux motions référendaires… M. Bastien Lachaud. Partager l'intervention Il y en a trois ! Mme la présidente. Partager l'intervention …qui étaient déposées au moment de la conférence des présidents. Par parallélisme avec ce qui est la pratique pour les motions de rejet préalable,… Plusieurs députés du groupe GDR-NUPES. Partager l'intervention C’est faux ! M. Matthias Tavel. Partager l'intervention Vous magouillez ! Mme la présidente. Partager l'intervention …nous avons donc procédé à un tirage au sort. Ce tirage au sort ne vous a pas été favorable, mais c’est le sort. (Brouhaha.) Maintenant, le groupe LIOT a déposé une troisième motion référendaire. La question qui se pose à nous est la suivante : que faut-il faire de cette troisième motion référendaire ? (Exclamations sur les bancs du groupe LFI-NUPES.) Je précise à M. Charles de Courson que cette motion référendaire a bien été enregistrée : nous n’en avons pas refusé le dépôt ni l’enregistrement. Elle a été enregistrée conformément à nos règles, contrairement à ce que vous avez affirmé à l’instant. M. Charles de Courson. Partager l'intervention Non ! Mme la présidente. Partager l'intervention Vous réclamez à présent un nouveau tirage au sort. Je vous indique que, conformément à ce que nous faisons pour les motions de rejet préalable, nous ne procéderons pas à un nouveau tirage au sort… (Protestations sur les bancs des groupes LFI-NUPES, Écolo-NUPES et GDR-NUPES.) MM. Jean-François Coulomme et Nicolas Sansu. Partager l'intervention Ça n’est pas normal ! Mme la présidente. Partager l'intervention …car telles ne sont pas nos règles. (Vives protestations sur les bancs des groupes LFI-NUPES, Écolo-NUPES et GDR-NUPES.) Le tirage au sort a été effectué. Mme Ségolène Amiot. Partager l'intervention Deux poids deux mesures ! M. Matthias Tavel. Partager l'intervention Magouilles ! Mme la présidente. Partager l'intervention D’ailleurs, mes chers collègues, vous allez défendre une motion de rejet préalable qui vous a été attribuée par tirage au sort. D’autres groupes politiques ont déposé une motion de rejet préalable postérieurement à ce tirage et je note que vous n’en demandez pas pour autant un nouveau. (Applaudissements sur les bancs des groupes RE, RN, Dem et HOR. – Vives protestations sur les bancs des groupes LFI-NUPES, Écolo-NUPES et GDR-NUPES.) Mme Sandra Regol. Partager l'intervention Respecter le parallélisme des formes, ce serait le minimum ! Mme la présidente. Partager l'intervention Assez de règles à géométrie variable ! Ce qui doit prévaloir dans cette assemblée, c’est notre règlement, ce sont les précédents, ce sont les décisions prises par la conférence des présidents. C’est là ce que j’entends faire appliquer. (Applaudissements sur les bancs du groupe RE.) Mme Julie Laernoes. Partager l'intervention Ce n’est pas le règlement !
  2. Et de quelles solutions parlent-on derrière "supprimer les riches" ? Parce qu'à priori Tondelier ne parle que de supprimer les milliardaires et personne d'autre qu'elle ne parle de ça. Donc vous n'êtes pas d'accord avec moi sur les solutions en m'inventant des solutions que je n'ai jamais défendu c'est quand même pas mal ?
  3. Ben il ne vous reste plus qu'à admettre que l'exploitation est centrale dans ce système. Comme toutes les autres personnes qui critiquent le capitalisme lol Une nouvelle fois vous répondez à côté.
  4. Votre sentiment de parler dans le vide vient du fait que vous ne répondez pas à ce que je dis mais inventez un personnage que vous voulez coller à ma peau. Sans doute parce que cela vous dérange de parler de cette exploitation, depuis le début vos messages n'ont de cesse d'éviter la question, voir de la nier. Je ne me trompe aucunement de cible. Ce que je combats c'est bien le système, et un système n'existe ou ne perdure pas sans des humains derrière qui le défendent, à commencer évidemment par ceux qui en profitent, qui en ont pleinement conscience, et qui mènent une lutte des classes pour défendre leurs privilèges. Là encore je n'amalgame personne, j'entends bien les différentes situations qui peuvent exister. Donc comprenez bien que je parle bien des mécanismes d'enrichissement et rien d'autre. Vous partez dans un délire qui n'a rien avoir avec mes propos. Je ne peux pas savoir comment je serai. Ma vie a certainement eu de l'influence sur qui je suis aujourd'hui et je n'ai pas l'habitude de jeter la pierre aux gens je suis plutôt généralement dans une démarche pour convaincre les gens. Et moi les injustices je ne les supporte pas, je n'en profite pas. Mon propos n'est pas de faire la morale à qui que ce soit, pas plus que je ne suis motivé par de la jalousie, c'est la justice qui m'importe et le bien commun. Tout le monde vivrait beaucoup mieux j'en suis persuadé sans ces inégalités. J'ai étudié l'économie depuis quelques années et je suis persuadé aussi que l'économie tournerait beaucoup mieux sans l'accaparement des richesses par une minorité. Pour étudier ces mécanismes il ne faut pas vous arrêter aux apparences, si vous voyez une cause, alors ne vous y arrêtez pas non plus, cherchez la cause de cette cause, c'est en déroulant le fil ainsi qu'on finit par comprendre les mécanismes en jeu. Et là en l'occurrence quand un peintre vent une toile des millions d'euros, cela ne serait pas possible s'il n'y avait pas des personnes ne sachant plus quoi faire de leur argent et qui sont capables de débourser des millions d'euros pour une peinture. Donc l'enrichissement de ce peintre, n'est possible que parce qu'une autre personne s'est enrichit au point de ne plus savoir quoi faire de son argent. Et cette personne a certainement pu s'enrichir de cette manière parce qu'elle a exploité le travail des gens. On y revient toujours.
  5. Donc pour vous il n'y a aucune volonté de justice derrière le fait de distribuer les richesses correctement, c'est de la jalousie ? Vous en avez rien à faire que malgré que le travail soit collectif, une personne ( voir un petit groupe ) engrange l'essentiel des bénéfices de ce travail collectif pendant que toutes les autres ne gagnent que le strict nécessaire pour survivre bien souvent ?
  6. C'est pas une question de liberté, c'est que ce que vous racontez est faux. Je ne prétends nullement que tout le monde est pareil ou qu'il n'y a pas diverses situations. Je prétends qu'une fois qu'on déroule le fil, on en revient au fait que la richesse est le résultat d'une exploitation du travail des autres.
  7. jimmy45

    Réforme des retraites

    Non, il y a 3 millions de chômeurs et 100000 à 300000 offres d'emplois. Le problème n'est donc pas un manque d'envie de travailler. Le but est de faire des économies sur les dépenses sociales.
  8. jimmy45

    Réforme des retraites

    Cette réforme est une régression. Peu importe que cela soit sous la forme d'une augmentation des années de travail et de toutes les souffrances que cela implique, ou que cela soit sous une forme de baisse des pensions ( par exemple pour un départ avant l'âge de 64 ans). C'est le principe de l'austérité. Quand tu fais des coupes budgétaires c'est rarement pour gagner en service. Toute cette réforme s'inscrit dans une politique idéologique. Le sauvetage du système de retraite est un faux prétexte alors que celui-ci est basé sur des cotisations et qu'il suffirait d'augmenter les cotisations pour équilibrer le budget. Le vrai but est bien de faire des économies sur les dépenses sociales, comme ils l'ont fait avec l'assurance chômage, et ce dans le but de pouvoir réduire les impôts et les cotisations pour les entreprises et les plus riches tout en restant dans les clous des promesses budgétaires faites à la commission européenne. Tout cela au final n'est qu'une nouvelle tentative de redistribuer les richesses, des plus pauvres vers les plus riches.
  9. Qu'est-ce que c'est que cette rhétorique ? D'où est-il question de choix à la naissance ? Je vous explique que l'enrichissement est le fait de l'exploitation. Le fait d'hériter de la richesse issue de l'exploitation n'enlève rien au fait que cette richesse est issue de l'exploitation ... Pourquoi nier une telle évidence ? Mais quand vous ne voyez dans tout ça que des réussites, vous invisibilisez le fait que pour parvenir à s'enrichir ils ont exploité le travail de beaucoup d'autres personnes et que c'est une totale injustice. Qu'est-ce qui empêcherait des personnes d'avoir la même réussite en matière de parcours professionnel et d'accomplissements industriels sans pour autant devenir milliardaires au dépend de millions d'autres ? Tout ce que veulent les gens c'est une juste distribution des richesses qu'ils produisent par leur travail ... Globalement personne n'est contre des inégalités si elles restent raisonnables et liées à des critères objectifs comme les études, les diplomes, les responsabilités et surtout si elles ne conduisent pas une minorité à tout s'accaparer au détriment de tous les autres.
  10. Ceux qui sont nés riches profitent de l'exploitation indirectement. Pour les oeuvres artistiques, on ne peut devenir riche qu'en vendant à des riches ( donc exploitation indirecte ), soit en vendant un grand nombre de ses productions ( donc exploitation directe du travail des autres ). Réfléchissez à cela. Pour vendre des disques, il ne suffit pas de s'enregistrer en train de chanter. Pour vendre des films il ne suffit pas de s'enregistrer en train de jouer un rôle. Il s'agit de vraies industries. Derrière il y a des milliers de gens qui travaillent ( toute une chaine de production partant de l'extraction des matériaux) et qui sont payés que dalle. Et pour les droits c'est de la rente, à chaque fois que son oeuvre est diffusée qqpart, gling gling, bruit des sous qui tombent dans sa tirelire. C'est tout l'objet du débat sur les droits d'auteur. Et les gagnants du loto ne sont pas devenus riches par leur travail. Mais bon admettons. Dites-nous comment ils s'y sont pris ?
  11. Oui il aurait été plus juste que ce soit la motion soutenue par le plus grand nombre qui ait la primauté.
  12. Quand bien même on est opposé à tout ce que fait Macron, à choisir entre le pire et le moins pire, si j'ai la possibilité je préfère m'abstenir, mais si c'est serré entre les deux, je ferai barrage à Lepen. Qui a envie de bouffer de l'islamophobie et du racisme toute la journée aux infos ? Sur un plan économique les différences ne valent pas le coup et de toute façon on ne peut faire confiance à quelqu'un qui change son programme pour dire tout et son contraire à chaque nouvelle élection.
  13. Et pour quelle raison ces affirmations ? Elles sont basées sur quoi ? Comment on peut devenir riche sans exploiter le travail d'autres personnes à un bout ou à un autre de la chaine ? Je vous rappelle qu'on a tous 2 bras, 2 jambes un seul cerveau et que les journées font 24 h pour tout le monde. Donnez-moi un exemple de quelqu'un qui est devenu riche par son seul travail ?
  14. L'aspect psychologique et individuel ne m'intéresse pas. C'est du système dont je parle. Richesse = exploitation, cela peut être direct ou indirect. Cela peut être conscient ou inconscient. Par exemple un riche qui n'a pas conscience que son mode de vie, écologiquement, pose problème, car sa consommation de ressources équivaut à celle d'un millier d'autres personnes et ce pour l'unique raison qu'il ne sait pas quoi faire de tout son argent.
  15. C'est plutôt parce qu'il y a de l'exploitation du travail d'autres personnes et parce qu'ils s'accaparent les richesses et le patrimoine de manière injustifiée au détriment du reste de la population. Pour faire tourner l'économie correctement, tu dois éviter qu'une minorité de gens s'accaparent toutes les richesses. Il faut un minimum de justice. Sinon cela entraine de graves dysfonctionnements et ça finit tjrs mal.
  16. Il y a un an, lors d'une dispute alors qu'elle lui annonçait vouloir divorcer. Ils ont une petite fille de 3 ans. Et AQ ne voulait pas divorcer. Ta question revient à se demander pourquoi il y a de la violence ? Tous ceux ou celles qui donnent des leçons sont des hypocrites car tous ont déjà dû connaître des situations ont ils ont mal agit, et si ils ont la chance de ne jamais avoir connu de situations les ayant conduit à perdre leur sang froid, cela leur arrivera surement un jour, en espérant que cela n'entraine rien de grave. Avec AQ on a la preuve que malgré toutes les convictions qu'il peut avoir sur le sujet des violences faites aux femmes, la colère dans une dispute l'a conduit à agir à l'encontre de ses convictions. Et c'est là toute la difficulté de ces situations et les limites de la politique sur ces situations. On peut déconstruire tout ce que l'on veut en matière d'idéologie machiste ou patriarcale, tu empêcheras jamais un couple de se disputer, de divorcer et que cela puisse tourner au drame. Et c'est pareil dans tous les domaines. En tant que membre du parti de gauche depuis sa création j'ai donc demandé la résiliation de mon adhésion. Ils sont en train de nous auto détruire ces imbéciles. On va devoir sans doute créer autre chose comme on l'a fait avec LFI pour se sortir de l'impasse du front de gauche. Le PG n'a déjà plus vraiment d'existence. Les cons on les laisse sur le côté et on avance.
  17. Je l'ai expliqué tu dois différencier ce qui relève de la conjoncture et ce qui est structurel. Si il y a un vieillissement de la population ( donc plus de personnes à la retraite en moyenne) c'est structurel. S'il y a une augmentation du nombre de retraités, comme c'est le cas actuellement, parce qu'il y a des effets démographiques style baby boom, alors c'est conjoncturel. Et effectivement le COR explique bien qu'il y aura un retour à l'équilibre obligatoirement avant 2040 et au plus tard en 2070, quand les baby boomers seront morts et qu'une nouvelle génération de baby boom aura gonflé le nombre de travailleurs. Il y a d'autres effets conjoncturels comme les variations de recettes dues notamment à des crises économiques, à des crises sanitaires, par exemple parce qu'elles ont fait explosé le chômage etc ... Les cotisations dépendent du niveau des revenus et de l'emploi. Pareil pour les retraites. Et il y a évidemment à faire des choix de société, l'âge de départ, le temps de cotisation, la pénibilité, ce qu'on fait vis à vis des carrières hachées, ce que l'on fait vis à vis de la maternité, de l'invalidité etc ... etc ... tout ça va modifier le coût des retraites et fait partie des paramètres structurels. Donc oui c'est une imbécilité de vouloir équilibrer le budget chaque année. Jospin avait fait ce qu'il faut, il faut faire une cagnotte pour que les excédents d'une année servent à payer les déficits d'une autre et ce afin de ne pas être contraints de modifier le système à tout bout de champs en raison des conjonctures. Par contre, ce que l'on doit anticiper ce sont les effets structurels. On ne va évidemment pas mettre l'âge de départ à 60 ans, si en même temps ne pas augmenter les recettes pour anticiper l'augmentation du coût des retraites que cela va impliquer. Avec Macron nous faisons face à une mesure idéologique, car ses objectifs n'ont rien avoir avec les retraites. Il cherche à réduire les dépenses sociales pour abaisser leur coût sur les entreprises. Quand bien même l'impact sur les entreprises et les travailleurs est nécessairement une limite dans la générosité que l'on peut accorder aux retraités avec le système des retraites, il part clairement du principe qu'il ne faut aucun coût supplémentaire sur les entreprises et au contraire faire des économies, donc il ferme la porte à toute véritable question de société sur les retraites.
  18. Il y a les financements publics, et les admistrations et l'état ont eux-mêmes recours aux banques. Et même si elles demandent un apport personnel, la part des prêts bancaires est extrêmement majoritaire dans tous les investissement privés. Comme quelqu'un l'expliquait plus haut, s'il n'y a pas le risque de perdre son apport personnel voir plus, cela peut être la porte ouverte à tous les abus. Mais moi je pense qu'il y a à creuser dans ce sens car la pratique par exemple des prêts à taux zéro démontre que les abus sont plutôt rares. Donc en cojitant là-dessus il y a surement moyen d'inventer les règles pour se prémunir un maximum des abus et en même temps en finir avec la création d'entreprises pour les seuls riches ( j'exagère évidemment un peu ). On voit bien qu'une création qui demande beaucoup d'investissement est souvent lié à des problématiques qui font que cette création a besoin de validations de la part de plein d'acteurs différents. On n'effacera pas l'inégalité entre quelqu'un qui doit générer un chiffre d'affaire suffisant pour rembourser un prêt et une entreprise qui se crée sur fonds propres. Mais on peut sans doute mettre fin à l'inégalité d'accès induite par les histoires d'apports personnels en libérant les prêts bancaires ou les aides publiques pour la création d'entreprises de type TPE. C'est déjà en partie le cas.
  19. Ca dépend, les accords de libre échange abolissent les taxes de douane. Et nous faisons partie de l'UE qui instaure un marché intérieur sans taxes de douane et de l'omc qui impose à ses membres de supprimer les taxes de douane. Ben juste que les financements privés ne sont pas la seule source de financement de l'économie. Et que le financement public participe pour beaucoup dans un pays comme la France qui a beaucoup de services publics et de prestations sociales.
  20. A la base l'argent ou plutôt la monnaie est destinée à faciliter les échanges économiques, c'est une dérive que d'en avoir fait un moyen d'accaparement des richesses. La monnaie n'est pas une ressource fossile et ne pousse pas dans les arbres, c'est qquechose que l'on crée de rien, cela ne devrait donc pas être un paramètre qui doit nous limiter dans ce que nous produisons. Justement si on en arrive à manquer d'argent pour créer les écoles dont nous avons besoin, c'est qu'il y a un pb de circulation de l'argent. Qu'on soit limité parce qu'on manque de ressources naturelles, qu'on manque de personnes, ou de savoir faire, là ok. Et c'est justement cette croyance erronée qui a conduit des personnes comme Bruno Lemaire à croire qu'ils pouvaient mettre à genou la Russie par des mesures financières. Tant que les russes travaillent et qu'ils ont accès aux ressources dont ils ont besoin ... La monnaie ils peuvent en créer autant qu'ils veulent. Ce n'est pas ça qui va les empêcher de produire des armes pour leur armée.
  21. Non je veux dire que ces entreprises font suffisamment de profits pour ne pas avoir à répercuter l'augmentation de cotisations sur leurs prix à l'export. Si elles le font ce n'est pas par nécessité mais pour conserver leurs profits. Et dans ce cas on est dans une situation qui n'a rien avoir avec la compétitivité. Ben il est normal qu'il y ait réciprocité. Tu défends encore le libre échange ? Aujourd'hui, nous savons que le libre échange a conduit à la désindustrialisation et ne profite qu'à la finance et aux capitalistes. De plus, il conduit à des crimes écologiques. Nous avons aussi pu voir que les dépendances artificielles à des importations alors que nous pourrions très bien produire localement, ont coûté des vies lors des pénuries de masques et de vaccins pendant le covid 19. Avec la guerre en Ukraine, nous avons pu constater le caractère néfaste des dépendances à des énergies telles que le gaz produit par la Russie. Donc toutes les critiques faites à cette idéologie étaient fondées. Si nous relocalisons des productions, en les protégeant des concurrences déloyales du fait de délocalisations pour réduire les coûts de production sur le social ou l'écologique, cela signifie effectivement que toute cette activité liée au libre échange va progressivement disparaitre. Donc ce n'est pas une question d'être majoritairement exportateur, c'est une question des règles que tu mets en place. L'idée ce n'est pas de relancer un système de concurrence en ajoutant les taxes douanières, mais bien de changer de système économique en arrêtant le libre échange et en le remplaçant par des règles instaurant un commerce équitable, qui permet à chaque pays d'être libre sur le système social qu'il veut mettre en place et un système vertueux pour la pérennité de notre écosystème.
  22. Pour l'instant l'essentiel des financements sont des emprunts bancaires. Mais vu que les banques ne veulent pas prendre trop de risques elles demandent un apport personnel. Ensuite il y a une bonne part de l'economie qui est liee a l'argent public. Oui comme tjrs. Combien cela représente d'entreprises ? Pas énormément. Et ce sont les entreprises parmi les plus rentables qui peuvent donc largement absorber une augmentation des cotisations sans avoir a les répercuter sur les prix. Donc la compétitivité est une grosse tarte à la crème. Pour celles qui sont en concurrence avec des entreprises étrangères qui importent en France, il y a un vieux truc interdit par l'omc et l'ue qui s'appelle les taxes de douane. Je pense que tout le monde a pu voir les bienfaits du libre échange ... et est revenu de cette idéologie en voyant comment cela a désindustrialisé la France.
  23. Toutes les entreprises ne sont pas en compétition, et toutes ne sont pas dans la même situation. Si tu es un petit commerce de proximité, et que tu es mis en concurrence avec un grand distributeur, tu n'es pas dans la même situation que deux entreprises qui ne partagent pas le même territoire ni la même clientèle. Quand ils parlent de compétitivité ils font tjrs référence aux entreprises qui vendent à l'étranger, bref aux exportateurs. Et ces entreprises là sont une minorité. L'essentiel de notre activité économique est tournée vers le marché intérieur français. Et ensuite très concrètement on parle d'une augmentation de cotisation. Sur quel aspect de la compétitivité cela peut jouer si ce n'est sur les prix, en partant du principe que les surcoûts obligent à augmenter les prix, et ce dans un contexte de concurrence où les concurrents jouent sur les prix. C'est encore là un cas très particulier, combien cela touche d'entreprises ? Ce que cache généralement cet argument de la compétitivité, c'est en réalité une considération de profitabilité. Ce n'est pas la compétitivité des entreprises qui est en jeu, mais la réduction du rendement pour les dirigeants et les actionnaires ( dans le cas des entreprises qui sont sur le marché des actions ). Les entreprises exportatrices sont généralement parmi celles qui font le plus de profits et seraient les dernières à se retrouver face à un problème de rentabilité qui les obligerait à répercuter un surcoût de production sur leurs prix. C'est donc comme la dette un faux prétexte et une vision très idéologique et éloignée de la réalité. C'est pour cette raison que toutes les politiques faites par les différents gouvernements de droite ou même à un échelon local qui ont visé à baisser les coûts de productions par des réductions d'impôts ou de cotisations ne se sont jamais traduises en gains d'emplois mais tjrs en enrichissement pour les patrons, les dirigeants, les actionnaires, les cadres supérieurs, jamais les clients, et rarement les employés.
  24. ll doit bien y avoir une solution pour permettre de créer des entreprises sans apport d'argent et empêcher que des escrocs puissent en profiter. Je ne vois pas où il y a utopie ici.
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