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BELUGA

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Tout ce qui a été posté par BELUGA

  1. oui, j'ai toujours pensé bizarre de vouloir à tout prix cacher ce que le "créateur" a créé... c'est pas être irrévérencieux envers lui, ça ?
  2. Elles butinent où, nos petites abeilles aujourd'hui ? Paris ?
  3. Toi, t'as pas pu t'acheter le dernier Iphone, gros jaloux...
  4. Bon ils ont donné du pognon, c'est très bien ! on va pas cracher dessus, en tout cas pas moi. Mais s'ils voulaient éviter tout ce pataquès, ils auraient dû le faire sans le dire. Et y aurai pas l'once d'une polémique...
  5. BELUGA

    Notre Dame de Paris en flammes...

    Oui, elle exagère :! elle aurait pu faire un effort quand même !...
  6. BELUGA

    Notre Dame de Paris en flammes...

    Ouais !... C'est Quasimodo qu'est revenu, vêtu d'un gilet jaune, après avoir adopté la religion musulmane, et déçu du macronisme, qui a tout manigancé en loucedé avec Esmeralda, chargée de détourner l'attention de pompiers avec ses pulpeux appâts, afin de décrédibiliser Castaner et mettre la France dans la merde .. Mais le chevalier Pinault, avec ses millions et ses petits bras musclés a fait capoter le projet et tout va bien maintenant ....(c'est où l'asile?)
  7. BELUGA

    Rebâtir notre Dame de Paris

    Mais peut-être a t elle raison d'en faire un de complexe? elle doit savoir qu'elle est neuneu...
  8. Mais qu'elle la ferme ! ça lui évitera de dire des conneries
  9. BELUGA

    Rebâtir notre Dame de Paris

    Tu sais qu'il y a une partie "asile" dans ce forum ? Vas y...
  10. C'est ouvert Lundi matin partout ....
  11. Ben merde alors : Dupont-Moretti sur un échec ?! Je vais pas pleurer sur le sort de ce baltringue (l'accusé, pas Moretti), qu'il croupisse en prison le reste de sa vie, je m'en fous .
  12. Je me sens moins seul: j'ai dit à peu près la même chose un peu plus haut, si ce n'est que moi je suis déjà retraité et que je paie toujours autant (il paraît qu'on est "riches"...). Un jour je vais finir par basculer dans le camp de ceux qui prônent la désobéissance civique..Et comme pas mal de salariés sont contents de leur hausse de pouvoir d'achat, je peux profiter de la retraite qu'ils me paient sans culpabiliser
  13. Mais oui, mon vieux, mais les gens font ce qu'ils veulent de leur pognon !.. tu ne peux pas les obliger à donner pour une cause qui leur cause pas... Si il y a plein de gens qui veulent donner pour ND , c'est que ça leur parle, alors que d'autres causes les laissent indifférent. C'est comme ça, faut faire avec. Et je pense que parmi les donateurs, de par le monde, y a pas que des blancs...
  14. Voilà, c'est ça, tout simplement ! mais il a raison, ils en font des tonnes, on en a déjà marre...
  15. BELUGA

    Nos chers donateurs tel Pinault

    J'ai au moins connu une famille de grands bourges et peux en parler (au moins de celle là) , je parle pas dans le vide... Et la suite des évennements démontre bien que je n'avais pas si tort en parlant des déductions.... mazette !
  16. BELUGA

    Rebâtir notre Dame de Paris

    Je ne me sens aucunement coupable de ce qui est arrivé à vos ancêtres. Jusqu'à preuve du contraire, les "blancs" semblent encore majoritaire dans ce pays. (cf le dernier recensement). Visiblement, oui, vous avez besoin qu'on vous explique ce que c'est qu'être français, mais même ça, ce serait perdre son temps avec vous. Nous sommes chez nous, dans notre pays, tel qu'il est et si il ne vous plait pas, quittez le pour des horizons plus en phase avec votre sombre pensée... Nan ? Sans blague ? Cheuwing, ne compares pas les singes à cette "forumeuse".. Les singes sont sympas et n'emmerdent pas le monde. Eux.
  17. Mais CA EXISTE ! va sur le net; distribution de tracts en ce moment dans diverses régions. Je ne dis pas QUE des conneries...
  18. Si les politiques te déçoivent, vote animaliste !
  19. on peut aussi voir les choses comme ça : Birane Ba, comète normande de la Comédie française Birane Ba, pensionnaire de la Comédie française depuis le 25 février 2019. | STÉPHANE LAVOUÉ, COLL. COMÉDIE FRANÇAISE OK À 24 ans, le comédien originaire d’un quartier populaire de Vernon, dans l’Eure, a grimpé quatre à quatre les marches du théâtre en France, jusqu’au Théâtre-Français, où il a été admis comme pensionnaire, le 25 février. Il y a dix ans, Birane Ba, collégien à Vernon (Eure), assiste, avec ses camarades de l’atelier théâtre de son établissement, à une représentation de la pièce La grande magie , à la Comédie française à Paris. L’adolescent de 14 ans qui n’a jamais mis un doigt de pied au théâtre, est foudroyé. Celui qui se délecte déjà des mots et de leur interprétation, guidé vers la pratique théâtrale, quelques mois plus tôt par sa professeure de français, se souvient : « C’était la première fois que je voyais des acteurs en action, dans un décor, cette salle magnifique… Je me suis dit : « Un jour, je serai là. »» Ce jour, c’était le 25 février dernier, quand Éric Ruf, administrateur de la vénérable institution, lui demande d’intégrer la troupe en tant que pensionnaire (le statut de chaque comédien qui rejoint la troupe dans un premier temps). Le jeune homme, souriant et posé, grandi dans un quartier populaire, a l’impression de « rentrer dans une maison qui paraît impénétrable. Cela m’a fait bizarre. J’y pensais depuis des années… » Birane Ba avait déjà pu apprécier les ors de la salle Richelieu depuis septembre 2018, comme artiste auxiliaire, embauché pour le rôle d’Octave dans Les Fourberies de Scapin , dont la tournée s’est achevée mi-mars. En parallèle, il a enfilé le costume du rôle-titre de Bazajet , tragédie de Racine, en tournée en France et en Suisse. L’aboutissement d’un parcours fulgurant, du conservatoire de Vernon à celui de Rouen, avant la prestigieuse classe libre du cours Florent en 2015 et le Conservatoire national d’art dramatique l’année suivante. Modelé « de fil en aiguille », glisse le volubile comédien. À la fois opiniâtre et modeste, il confie n’avoir « rien lâché, objectif après objectif », persuadé que le théâtre était et serait sa vie. « La première fois que j’ai joué, j’ai ressenti la sensation incroyable du pouvoir qu’on pouvait avoir. » « Molière, je l’ai appris en le jouant » À 24 ans, il est le deuxième plus jeune comédien de la troupe de 59 professionnels, et affiche sur son CV des pièces de Lagarce, Molière, Racine, Shakespeare ou encore Ibsen. Un bonheur immense pour ce fils d’un ouvrier et d’une mère au foyer, dans une famille où personne, de près ou de loin, ne pratiquait la discipline. « J’étais persuadé de ce que je voulais faire. Ils m’ont fait confiance. » S’il a le soutien inconditionnel de ses proches, Birane Ba ne dispose pas du bagage culturel de classes sociales plus aisées. Il illustre par une anecdote : « Quand j’étais au lycée, j’ai passé une audition pour intégrer une classe-théâtre à Évreux. Dans la salle d’attente, des parents faisaient répéter à leurs enfants les grandes dates du théâtre, celle de la sortie de telle pièce d’Ionesco… Moi, je n’avais aucune culture théâtrale. Je me suis dit que j’étais à côté de la plaque. Mais j’y suis allé tel que j’étais, et ça l’a fait. » Le jeune homme en a fait l’expérience : « Les connaissances sont un plus, mais ne font pas l’acteur qu’on est. Elles comptent très peu, au contraire de l’amour de la langue et de l’envie de transmettre. » Un état d’esprit cultivé jalousement au sein de la troupe du Français. « On nous pousse à la curiosité. Molière, je l’ai appris en le jouant. » Birane Ba s’emploie, depuis son arrivée place Colette, à « devenir l’acteur qu’[il] rêve d’être. Je me confronte à d’autres acteurs plus âgés, les interroge… Je veux faire rire, amener de la poésie, toucher les gens. » L’émulation de la troupe et le rythme effréné de travail, « on crée beaucoup, on passe d’un répertoire à un autre, c’est de la gymnastique »,l’enchantent. L’esprit d’équipe aussi. « On nous apprend ici que l’on est une pièce ajoutée, parmi 400 personnes au total. » « On est en équipe de France ! » Cette humilité est assortie d’un fort sentiment de responsabilité. « Après un filage (répétition),je regardais les autres acteurs pendant qu’Éric Ruf faisait le débriefing. Et je me rendais compte qu’on était en équipe de France !, raconte avec enthousiasme ce fan de foot. Des athlètes des mots, de haut niveau. On représente la langue de Molière, on est ceux qui sont censés la dire le mieux, qui ont ce savoir-faire. » L’arrivée de Birane Ba à la Comédie Française permet aussi à l’institution de s’ouvrir à une plus grande diversité. Il est le 5e comédien noir de l’histoire du Théâtre-Français à intégrer la troupe. Mais pour lui, ce n’est pas un sujet. « Ce qui me fait très plaisir, c’est que l’on ne me l’a jamais fait remarquer, ni au Conservatoire, ni à la Comédie Française. Il n’y a jamais eu aucune ambiguïté. C’est l’acteur que je suis qui a été reconnu. » Cette intégration reflète pourtant, selon lui, un profond changement du théâtre en France. « Il rattrape son retard, par rapport à d’autres pays comme l’Angleterre ou l’Allemagne, où ce n’est même plus une question. Et je peux vous dire qu’il y a une génération qui arrive, avec du talent, ça va faire mal, lâche-t-il dans un éclat de rire. Et du bien, pour le public et pour le théâtre. »
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