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Demande de l'Immodium à ta pharmacienne. Prends en deux en l'espace d'une heure et le troisième (pas plus) dans l'après midi. En général ça suffit largement. Et ne mange ni graisse, ni lait, ni produit en gelée, genre flamby, il y a tout ce qu'il faut pour donner la chiasse dans ces cochonneries. La gelée des charcuteries est aussi un laxatif puissant. Pas de carottes ni de haricots verts, ni sauces, c'est super laxatif ces cochonneries là.
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VOL A VOILE SUR MARS Club de vol à voile de l'armée de l'air de Tharsis. Comme tous les week ends d'été, le petit aérodrome fourmille de monde. Dans le club house, dans les chambres, dans le hangar, chacun se prépare. Le briefing est terminé. On finit de s'habiller pour le vol, on vérifie les cartes, le macready, la batterie, le parachute. On reste devant les cartes météo. On refait mille fois des calculs. On discute le coup. On mange quelque chose sur le pouce. Certains en sont déjà à faire une prévol (examen minutieux et obligatoire de toutes les parties d'un aéronef avant chaque vol) particulièrement minutieuse et soignée. D'autres, silencieux, s'affairent méticuleusement. Carl, après avoir soufflé dans le tube pitot pour vérifier son bon fonctionnement, s'installe dans le cockpit, règle l'avance du palonnier, vérifie qu'il a le nombre suffisant de gueuses pour avoir un centrage parfaitement équilibré de son planeur. Il aime bien ce planeur. Il est en matériaux modernes, carbone, kevlar, titane, fibre de verre, gelcoat, mais dérivé d'un très vieux planeur terrestre classique et apprécié de tous les pilotes. Il a été l'un des premiers modèles à avoir été adapté à la nouvelle atmosphère de Mars. C'est un appareil de type course, de vingt deux mètres d'envergure, avec des volets hypersustentateurs. Il est stable, équilibré aux commandes, sans vice particulier, solide, agréé voltige douce. Parfait pour les vols de compétition. Sur la piste en herbe de huit cent mètres de long et de deux cent de largeur, les soixante dix planeurs sont alignés en quatre colonnes. Les pilotes s'affairent, les amis et familles restent sur le coté de la piste, regardant le spectacle. Des femmes s'occupent des bébés, les fiancées s'occupent à se faire bronzer tout en papotant ou en écoutant de la musique stressante et horrible au baladeur, n'ayant vraiment rien d'autre à faire de leur jeunesse. D'autres prennent des photos ou filment, pour l'album de famille. Pour raconter aux amis, dans les soirées, après le dîner. Comme il est formidable le mari, comme il a la classe le fiston. Malgré toute l'importance de la situation ; et oui, c'est jour de compétition ; des épouses s'avancent inconsidérément vers leurs pilotes de maris, se frayant maladroitement un passage entre les ailes et les fuselages fragiles, risquant de marcher sur une aile et de la percer ; et leur demandant le plus sérieusement du monde de ne pas redescendre trop tard pour ne pas avoir à se taper la foule dans les transports ce soir. Bien sur, elles se font aller voir ailleurs, et ne comprennent pas qu'on leur réponde que c'est la météo qui décidera de l'heure d'amarsissage, et seulement la météo. Alors elles retournent, boudeuses, se faire bronzer sur le tarmac, furieuses et vexées. De temps en temps, une rafale de vent apporte un peu de poussière rouge. Malgré les siècles de terraformation, il en reste encore un peu. La végétation et les processeurs atmosphériques en ont encore pour quelques dizaines d'années avant de terminer de transformer complètement la planète rouge en planète verte et bleue. Et il faut nettoyer encore et encore les verrières, les ailes, les volets, les articulations des gouvernes. Carl, lui, n'a pas besoin d'emporter de bouteille d'oxygène. Malgré que l'atmosphère de Mars soit considérée comme viable pour les humains, certaines zones conservent encore une géologie et une aérologie de type désert martien. Très peu de végétation, du sable rouge, une atmosphère avec un fort pourcentage de gaz carbonique. Ces zones envoient en permanence dans l'atmosphère environnante ce que les pilotes appellent des voiles rouges, faits de poussière et de gaz carbonique. Ces zones sont dites « rouges » et l'emport de bouteilles d'oxygène y est obligatoire. Il n'a pas besoin de cartes. Il les a dans sa mémoire holographique. Ses concurrents et amis humains, eux, ont besoin de petits ordinateurs de poches qui leurs affichent les cartes en couleurs et en relief, avec toutes les données topologiques, géologiques, et de navigation. Carl, depuis peu sur Mars, à sa propre demande, est ici à son aise. On ne refuse pas grand chose aux synthétiques. Ils ont trop coûté à la société. Ses ressources ne sont plus accaparées par cette mentalité terrienne qui a encore du mal à accepter les androïdes dans la vie courante. Ici on est sur Mars, une planète de conquérants, de visionnaires, d'audacieux, de gens qui voient plus loin que le bout de leur nez, qui n'ont pas ce genre de problèmes. Il peut s'adonner à cent pour cent à ses passions. Le jour instructeur de planeur, et l'astrophysique la nuit, son nouvel emploi. Sur Mars, on a accepté l'idée que les androïdes soient employés comme intérimaires, comme bouches trous, pour remplacer les personnes qui partent en vacances, qui sont malades. Ainsi, personne ne se plaint d'un remplacement des humains au travail, mettant tout le monde au chômage. Idée reçue bien entendue ridicule, issue des médias incompétents en mal de titres à sensations ; qui pourtant ont encore cours sur Terre. Alors qu'en réalité, l'industrie robotique a, à elle seule, créé considérablement plus d'emplois qu'elle n'a induit de chômage dans l'industrie. Les lieutenants Larsen et Lorius, sont eux aussi quasiment prêts à décoller. Mais ils paraissent vraiment tendus, eux, les humains. Ils ont vérifié et mis leurs masques à oxygène. Sécurité obligatoire. Le processeur incorporé au masque commence à régler automatiquement le mélange air extérieur et oxygène. Il fait chaud sous ce masque en plastique pourtant souple et léger. Lorius se rappelle encore d'une époque où son arrière-arrière-grand-père lui racontait que c'était en forçant sa respiration qu'on déclenchait les valves d'ouverture et de fermeture d'arrivée d'oxygène, dans les avions de chasse à réaction de la moitié du vingtième siècle. ÿpuisant. Le chef pilote fait un large mouvement circulaire avec son bras. Aussitôt les moteurs des dix avions remorqueurs se mettent à tourner plus ou moins laborieusement. Les moteurs des avions martiens, contrairement à ceux de la planète mère, sont à énergie mixte. Les pics de puissance sont assurés par un moteur à hydrogène, mais des panneaux solaires sur les ailes et le fuselage alimentent des accumulateurs électriques qui eux même font tourner des moteurs électriques couplés au moteur à hydrogène. Les moteurs électriques assurant eux, une puissance de fond, régulière. Les moto planeurs, eux, avec leurs petit moteur dans la dérive, faisant tourner une hélice à l'arrière de la queue et alimentés par les panneaux solaires des ailes tournent silencieusement. Et la noria des remorqueurs commence. L'un derrière l'autre, ils s'alignent devant un planeur en traînant chacun leur câble de remorquage. Un préposé au service de piste court après l'anneau d'arrimage peint en orange fluorescent et, après quelques vérifications, glisse un peu maladroitement sur l'herbe encore un peu humide, l'accroche au nez du planeur, vérifie la solidité de l'ensemble, cours vers la plume, le bout de l'aile du planeur et met le planeur à l'horizontale. Ainsi, le pilote de l'avion remorqueur, en regardant dans son rétroviseur, est averti que le décollage peut avoir lieu. Pas de temps à perdre en messages radio qui risquent d'être incompréhensibles, sujets à erreurs d'interprétations, mauvaise articulation, pannes, brouillages, interférences, donc dangereux. Le remorqueur met les gaz lentement pour tendre doucement le câble. Le pilote surveille dans son rétroviseur, et met les gaz. Treize heures. Et c'est parti. Le câble se tend, très vite la vitesse monte, les mottes de terre secouent un peu Carl, puis, soudain c'est le calme. Juste un léger balancement du planeur de droite et de gauche, le temps que Carl le rattrape. Il est en l'air. Il maintient le planeur dans l'axe de l'avion tant que celui ci est au sol pour ne pas que le pilote du remorqueur perde le contrôle de son appareil. Puis dès que l'avion est en l'air, il positionne son planeur toujours dans l'axe de l'avion mais pour cette fois corriger la dérive due au vent. Les soixante dix planeurs sont mis en l'air en une heure par les dix remorqueurs. Sept cent pieds, le train d'atterrissage est rentré. Mille cinq cent pieds d'altitude, le pilote du remorqueur a amené Carl dans une ascendance, pas très puissante mais large et régulière. Parfait. Carl tire sur la poignée jaune du largage du câble. Les anneaux d'acier, en se libérant, font un bruit sourd et métallique. L'avion remorqueur passe sur le dos, et, traînant le câble dont l'anneau gigote dans le vent, fait un demi-looping par le bas et pique directement vers l'aérodrome, hélice à la limite de la survitesse. Le câble de remorquage est traîné en une courbe gracieuse et agitée par les turbulences. Le bruit de l'avion s'atténue vite. On n'entend plus que le bruit soyeux de l'air autour du planeur. Les variations du bruit, les sensations dans les commandes et sous les fesses et le dos, les mouvements de ses instruments sont autant de renseignements précis et indispensables pour que Carl ait une idée très précise de la masse d'air dans laquelle il évolue. Les couleurs du ciel sont magnifiques. Des bleus, des blancs et gris des nuages, des roses et marrons des voiles rouges se mélangeant à l'air neuf fabriqué par les processeurs, sont diversement éclairés par le soleil, formant un tableau sublime, donnant des effets de reliefs et de profondeur d'une pureté inouïe. L'atmosphère de Mars n'étant en rien polluée comme celle de la Terre. Ses mini gyroscopes laser intégrés à son cerveau lui fournissent aussi des indications précises et précieuses. Carl tire un peu sur le manche tout en inclinant son Charlie dix du coté de l'ascendance. Forçant un peu le mouvement en exagérant un peu avec le palonnier. Ainsi, il récupère l'excédent de vitesse que le remorqueur lui a procuré, en altitude très précieuse. Concentré, Carl grimpe jusqu'au sommet de l'ascendance, adaptant en permanence chaque inclinaison et vitesse du planeur à la forme de l'ascendance qu'il rencontre. Il arrive à la base des cumulus. Il vole au dessus des petits nuages diffus qui entourent la base du cumulus, et il est sous la base noire, froide et menaçante de la base du gros nuage, qui semble l'attirer comme un oeil noir. Pourtant, vu du sol, il semble comme un joli petit nuage moutonneux de beau temps pour les gens restés au sol. Les informations du tableau de bord, humidité, température, altitudes, etc, il les intègre à ses calculs. Son cerveau électronique simule ainsi des diagrammes ultra précis de la masse d'air et des cartes de situations en 3D. Il prend la mesure de la qualité de l'air en ce début d'après midi. Il modifie donc son plan de vol en conséquence. Il affine les courbes de son Mac Cready. Il a pris sa décision, il ira un peu plus vite que prévu entre les ascendances, et il prendra un peu moins de temps pour spiraler dans les masses d'air chaudes et montantes. Ainsi, il perdra moins de temps en importantes variations d'altitudes. Il prendra même un cap un peu plus nord que prévu de quelques degrés, ayant compris que les ascendances dureront un peu moins longtemps que prévu vers la fin de l'après midi. Il doit donc écourter un peu son option prévue. Seize heures. Carl est sur la dernière branche de son circuit en triangle de cinq cent kilomètres. Plus le vol a évolué, plus il a affiné ses calculs. Il est encore loin de voir l'aérodrome. Les turbulences sont déjà nettement plus calmes depuis un moment. Les ascendances aussi. Le soleil commence à baisser sur l'horizon. Il réchauffe moins les masses d'air qui sont moins excitées par la chaleur. La grande difficulté a été de ne pas se retrouver dans les effluves de la zone rouge que le circuit contourne. Car si Carl avait traversé un courant rouge de poussière et de gaz carbonique, les ailes de son planeur auraient perdu une grande partie de leur portance, mordant dans un air très peu porteur, se couvrant de poussière dégradant la qualité des écoulements de l'air, rendant la fin du vol des plus aléatoire. Sur Terre, il aurait fallu, de plus, nettoyer les innombrables insectes qui s'écrasent sur le bord de l'aile. Mais sur Mars, encore trop peu de moucherons, moustiques n'arrivent à subsister pour qu'on les remarque. Encore qu'aucun pilote n'ait trouvé la mort dans ces voiles rouges, ce n'est pas une raison pour que cela commence aujourd'hui. Carl est bien. Il est concentré, serein, en totale osmose avec le planeur, l'atmosphère, la planète. A travers les commandes, il ressent tout. Tous ses systèmes se régalent. Les voyants internes de ses auto tests sont au vert depuis le décollage. Il est zen, diraient les humains. Parfait. Vraiment parfait. Petit à petit, sa mémoire, s'est vidée de toutes les notions que le contact avec les humains ont polluée ; pour faire place à ce que ses neurones artificiels apprécient le plus. Tout redevient clair et limpide dans son esprit. Les pures lois de la physique, il les éprouve avec délice. Il se demande si ses prédécesseurs humains, il y a des siècles éprouvaient les mêmes impressions quand l'atmosphère de la Terre permettait encore le vol à voile, les merveilleux vols en planeurs, pendant des heures entières, à se promener dans les masses d'air mouvantes et subtilement variées. Les conversations radio lui indiquent que tout va à peu près bien pour tout le monde. Mieux, une des jeunes concurrentes dont c'est la première compétition aujourd'hui a réussi l'exploit à être un quart d'heure devant tout le monde. Au sol, dans le hangar, les journalistes suivent et retransmettent avec force suspense, les exploits de la débutante, insérant en direct les relevés géographiques de son ordinateur de bord, les prises de vues de sa caméra embarquée. Un bref curriculum vitae de la demoiselle est vite monté et diffusé plusieurs fois sur les ondes. Vingt cinq ans, étudiante en biologie, dynamique, sympathique, brune, les cheveux cours et ondulés, pas le genre à perdre du temps le matin dans la salle de bains en maquillages et autres bijoux. Le matin les gens sont encore en train de dormir, elle est déjà en motoplaneur pour observer l'aube à 1000 mètres d'altitude, et le soir, elle est en vol avec d'autres planeurs en formation pour voir le coucher du Soleil. Mais, depuis près d'une heure on s'inquiète pour Lorius et Larsen qui ne donnent plus la moindre nouvelle. Ils ont débranché leurs radios, leurs transpondeurs. Panne ou crash ? Bob, le chef pilote a déjà ordonné le décollage des motoplaneurs de secours ; des planeurs avec un petit moteur leur permettant de décoller sans aide et de voler sans ascendances ; pour aller survoler les zones possibles de leurs crashs. Bob est un ex pilote de chasse. Il n'a pas l'habitude d'attendre passivement que les évènements prévisibles arrivent. Il prend toujours les devants. Il anticipe. Au même moment, Carl est en train d'essayer de remédier aux pannes de ses radios et émetteurs. Sans eux, au sol, ils ne sauront pas ce qu'il est devenu. Il vient de réaliser que les pannes, dues à des virus informatiques, sont multiples et irréparables en vol, quand, loin, il aperçoit des reflets brillants, exactement ceux du soleil sur les panneaux solaires et le revêtement en gelcoat blanc brillant d'un planeur. Il y a deux planeurs. Ils se rapprochent de lui, sur un cap presque parallèle, mais au moins cinq cent pieds plus bas que lui. Curieusement, ils ne spiralent pas dans les ascendances et ne perdent pas d'altitude. Donc, ce sont des planeurs qui sont équipés de petits moteurs embarqués. Des motoplaneurs. Il croit d'abord à du secours venu à sa rescousse. Mais seulement quelques minutes après ses pannes, impossible. Autre solution, deux pilotes d'un autre aéro club qui se sont égarés dans le circuit de la course. C'est très courant. Le nombre de pilotaillons du dimanche qui foncent n'importe où n'importe comment sans vérifier les zones interdites, est effarant. Carl peut maintenant se permettre d'utiliser le léger zoom numérique de ses yeux. Lorius et Larsen !! Ils n'ont rien à faire là, ils n'ont pas pris les mêmes options de circuit que lui. Il n'aurait dû les rencontrer qu'à une dizaine de miles de l'arrivée !! Les deux planeurs se rapprochent vite. On distingue clairement leurs hélices, de petites bipales rapides, battant l'air encore jeune de la planète, accrochées à un moteur de petite puissance qui se rétracte dans le dos du fuselage, une fois les besoins en propulsion devenus inutiles. Lorius et Larsen, en utilisant leurs moteurs, se sont donc mis hors concours. Mais qu'ont ils en tête ? L'ont ils vu ? A deux secondes d'intervalle, ils mettent leurs moteurs à fond et grimpent doucement mais régulièrement. Pile sur une trajectoire pour intercepter Carl. Carl sait que ce sont des mécaniciens. Pas des pilotes de chasse. Ils n'ont donc pas l'expérience du combat aérien. La preuve en est qu'ils ne maîtrisent pas leurs trajectoires d'interception. Ils doivent les corriger très souvent. Même s'il n'a pas de moteur, il n'est pas inquiet. Il suit toute une série d'ascendances créées par des carrières à ciel ouvert. Pour les dérouter, il fait semblant de ne pas les avoir vu, il les laisse se positionner comme bon leur semble. Bien sur, ils se préparent à une bête prise en ciseaux. L'erreur à ne pas faire. Un virage serré au dernier moment, et les agresseurs ne peuvent plus rien faire. Mais Carl, sachant que ce sont des humains, s'attend surtout à des comportements trop facilement prévisibles, quoique peu logiques pour des pilotes débutans. Ils font comme s'ils disposaient d'un registre de réactions à une situation, très limité, mais incapables d'appliquer la réaction logique à un problème donné. Comme s'ils réagissaient en piochant au hasard dans quelques comportements enregistrés dans leurs cerveaux. Pire, il a fait quotidiennement l'expérience de poser une même question à des humains, à plusieurs jours d'intervalle. Il a eu le déroutant résultat qu'aucun humain ne lui a jamais donné la même réponse. Et pourtant, c'était une question scientifique très facile. Lorius s'est approché très vite par derrière. Larsen s'est mis devant et ralentit, aéro freins sortis en grand. Carl se retrouve coincé, entre Lorius à un mètre de sa dérive, Larsen à un mètre de son nez. Il est bloqué. La moindre manoeuvre et c'est la collision. Il essaie quand même. Du pied à droite, un peu de manche à piquer et à droite pour ne pas prendre le risque d'un trop grand dérapage. Lorius, plus agressif, brutal, le bloque instantanément. Au sol, les techniciens sont déjà au travail. Ils ont localisé les émetteurs des planeurs en panne. Puis, par utilisation d'autres canaux tenus secrets des utilisateurs, vérifient leurs programmations, sans que les pilotes se rendent compte de quoi que ce soit, et passent des antivirus dans les logiciels. Et les caméras embarquées sont reconnectées. Et tout le monde peut suivre l'agression du planeur de Carl en direct sur les grands écrans du hangar et sur les petits écrans des ordinateurs de poche personnels. Larsen et Lorius, trop tendus, ne se sont pas aperçu que leurs caméras et radios se sont réallumés. Larsen prend un cap plus à l'ouest. Vers la zone rouge. Carl est piégé. C'est du moins ce que les deux mécaniciens pensent, étant de ceux qui en sont encore à croire de façon trop primaire qu'un ordinateur ne peut pas penser, et ne peux même pas s'adapter et apprendre. Il est entraîné par les deux comparses vers la zone désertique. Il a compris. Ils veulent l'emmener au sol dans la zone rouge et lui faire un sort. Même sur Mars il y en a des comme eux. Mais ce ne sont que des humains. Incapables de s'adapter instantanément à une situation qu'ils n'ont pas planifiée. Carl sort son train d'atterrissage. Deux petits panneaux blancs s'ouvrent sous le ventre du planeur, une roue en sort. Petit coup de manche en avant très sec, à piquer. La roue tape sur la verrière en altuglas du planeur de Lorius, y laissant une trace de caoutchouc noire. Surpris, Lorius fait un écart vert le bas. Sous le choc, les longues ailes de sa machine ondulent lentement sur toute leur longueur, à la limite de la rupture. Il se retrouve déjà trop loin. Trop tard. Carl a le temps de se dégager par un virage très sec à droite. Lorius, encore surpris mets trop longtemps à réagir, et encore plus longtemps à reprendre le contrôle de son planeur. Carl reprend de la vitesse, transforme sa vitesse en hauteur se colle sous le ventre du planeur de Larsen qui se retrouve forcé à virer serré à gauche pour ne pas entrer en collision. Lorius ne peut rien faire d'autre que de regarder ; manquant d'expérience il ne sait comment faire pour les rejoindre, et encore moins comment remédier à la situation. Les deux planeurs, presque à se toucher virent de plus en plus inclinés, de plus en plus serrés. Et c'est le départ en virage engagé, de plus en plus à piquer vers le sol. Carl ne lâchera pas le morceau. Larsen ne peut rien faire sans toucher le planeur en dessous de lui. Tel est pris qui croyait prendre. Larsen se retrouve piégé à son propre jeu. Et s'ils se touchent, c'est la mort assurée pour les deux. Carl continue à le serrer. La vitesse augmente. L'inclinaison augmente. L'accélération qui plaque les pilotes contre leurs sièges, qui fait peser les bras, la mâchoire, tire sur les joues, fait peser la tête ; commence à se faire sentir. Carl passe un peu devant le planeur de Larsen. Larsen est obligé de réduire sa vitesse, donc sa portance. Le planeur Charlie dix de Carl a des volets hypersustentateurs. Il peut les sortir pour augmenter sa portance. Pas Larsen. L'altitude a baissé, mais pas assez pour inquiéter Carl. Larsen tremble, son coeur bat, ses genoux tremblent, il n'arrive plus à se concentrer sur son pilotage. Il ne s'est jamais trouvé dans une telle position. Il ne sait pas quoi faire. Carl n'a pas ce genre de problème. Et l'aile gauche de Larsen décroche. Et le planeur, entraîné par la masse de l'aile qui n'a plus de portance, part en vrille. Larsen, qui a très peu travaillé la sortie de vrille pendant son apprentissage, ne tente même pas de sauter en parachute, trop occupé à essayer de se débattre avec les commandes. Lorius, effrayé, voit le planeur de son collègue éclater contre le sol un peu rouge, mais qui a tout de même un peu de végétation et de lichens. Lorius, veux fuir. Carl, transforme les mille cinq cent pieds d'altitude en vitesse, il pique. Pas trop. La finesse de son planeur est telle qu'il arrive très vite à deux cent cinquante kilomètre heures en n'ayant perdu que six cent pieds. Il se retrouve plus bas et plus rapide que Lorius qui ne peut le voir. Carl cabre et coupe la trajectoire de son agresseur en un lent et parfait tonneau barriqué qui l'amène pile sous Lorius. Celui ci n'a pas le temps de sortir son moteur que Carl lui fait le même coup qu'à Larsen. Lorius rêve debout. Il croit que son moteur va lui éviter la vrille. Mais il n'a pas assez étudié ses cours de mécanique du vol pour comprendre qu'il se berce d'illusions. Le moteur n'est pas assez puissant pour l'énorme résistance aérodynamique d'un virage trop serré à grande vitesse. Cette fois ci, sans que son pilote comprenne comment, à force de se faire serrer par-dessous, le planeur de Lorius, malgré son moteur à fond, passe sur le dos au bout de deux tours de virage engagé. Là, c'est la vrille sur le dos. Trop bas pour sauter. Trop bas pour sortir de vrille. Carl, sans état d'âme mais stimulé par une sorte de ras le bol qui frise l'agacement, récupère in extremis une petite ascendance à trois cent pieds d'altitude. Et il finit son parcours, à peine retardé de quelques minutes. Les caméras vidéo ont tout de même fonctionné, et tout enregistré. Malgré l'enquête policière et le procès que l'armée de l'air a intenté au parti d'extrémiste de droite anti robots, pour qui être anti tout ce qui n'est pas bon terrien est de bon ton ; Carl s'en sort avec les honneurs, et les chefs du parti politique en question, sont destitués de leurs droits civiques et renvoyés manu militari sur Terre. Marjorie, la petite étudiante en biologie, se voit remettre la coupe du monde martienne de vol à voile de l'année 2484. Carl, lui, a un mal fou à ne pas dévoiler son statut de robot pendant les interrogatoires de la police. Entre chaque interrogatoire, il se connecte au réseau et se fait inspecter les circuits par son concepteur, un descendant direct de Chandra, le concepteur de Hal9000. Pour se détendre et restructurer ses circuits, sa psychothérapie de robot, il devient instructeur de voltige en planeur et gagne quelques compétitions. Et la nuit, dans le silence de son observatoire, il se délecte des nouvelles données sur les exoplanètes et de leurs simulations informatiques. Ses collègues humains ne lui parlent que de mécanique céleste, de relativité, de formation d'exoplanètes et d'exobiologie. Avec eux il est serein et en confiance. Il commence à faire le projet d'être le premier à poser le pied sur une nouvelle planète susceptible d'abriter la vie. Avec juste quelques scientifiques de collègues. Tranquille. Très tranquille. Un être synthétique qui est le premier à poser le pied sur une autre planète et non un humain. Quel symbole lourd. Peut être la preuve que ce sont les successeurs des humains qui sont destinés à répandre la pensée dans l'Univers, et pas les humains eux-mêmes. Ils ont besoin d'un scaphandre pour subsister seulement quelques heures ailleurs que sur Terre. Pas Carl. Pas les synthétiques. Tout de même dépositaires de la pensée de leurs créateurs. Avec juste le regret que la faible autonomie de ses piles ne lui permettent pas de rester des millions d'années sur une planète, à ne rien faire d'autre que d'observer, fasciné, son évolution et ses premières traces de vies, les variations d'orbites.
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Directement sorti du congel, le gaz à fond pendant quelques minutes, puis au ralenti et tu les retourne souvent.
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Mais comment ces gens ne comprennent ils pas qu'une crèche est un lieu public et laïc et que tout signe distinctif politique ou religieux est strictement interdit.
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Faire une nuit blanche comment tenir ?
halman a répondu à un(e) sujet de MasterDown dans Inclassables
Si c'est la première fois que tu passe une nuit blanche, si t'es seule ça va être long. Demain tu sera un peu pateuse, mais dans deux jours ce sera oublié. Il vaut mieux être plusieurs pour s'occuper. Après quelques nuits blanches, on s'y fait, ça passe assez vite, même tout seul. Regarde des films, vas sur le net, occupe toi. Moi je m'y suis bien fait. 3 heures du matin arrive et je n'ai rien vu, après jusque vers 6 heures c'est stressant, tu passe des heures à gamberger, et après ça passe. -
Petite chronique du dépanneur informatique de base
halman a posté un billet dans Idées arc en ciel et noires
Ils sont capables de tout les utilisateurs de pc. Règle numéro 1 de tout utilisateur et de tout informaticien : tout ce que disent les autres en informatique c'est des conneries. De toute manière comme c'est mon travail de dépanner des pc, je sais par expérience quotidienne depuis 20 ans que 9 fois sur 10 entre ce que décrit la personne comme panne et ce que l'on découvre sur place cela n'a presque jamais rien à voir. Forcement, ils ne vont pas dire qu'ils manipulent leur portable à coups de pieds, qu'ils arrachent les prises ps2 des claviers pendant le fonctionnement et qui sont tout étonnés qu'au bout de 20 fois le clavier soit mort, qu'ils se servent de leur portable dans le bus et le métro comme repose pieds, les mettent dans un sac a dos et s'adossent dessus sur leur siège, et autres gags de ce genre dont je pourrai en décrire des dizaines de pages. Qu'ils ont ouvert leur pc pour changer des barrettes sans rien y connaitre mais qui fait le genre qui s'y connait et comprennent pas pourquoi ça bipe quand ils allument le pc. Ce n'est pas eux c'est arrivé comme ça. Quand je vois dans des reportages scientifiques qu'ils font leurs simulations informatiques sur des vieux modèles portables de quincaillerie qui ont bien 10 ans et que nous avons mis à la poubelle il y a déjà quelques années tellement ils étaient inutilisables. Qu'ils ont mis des pots de fleur ou un aquarium sur l'écran et que ça l'a fait cramer quand ils ont cogné d'un coup de coude dedans et que ça a débordé. Ils ne vont pas vous expliquer qu'ils se sont énervés sur leurs portables et qu'ils ont arraché la moitié des touches et le trackpoint. C'est forcement le pc qui est de la quincaille, bin voyons ! Un pc tout neuf de marque qui n'a pas 3 mois ! Ceux qui vous appellent au secours parce que l'écran ne marche plus. On arrive sur place et on découvre que le cable svga a disparu ! Bien sur ce n'est jamais personne ! Ceux qui refusent d'utiliser un portable ou une tablette pc sans souris. Qui vous disent comme prétexte que le touchpad ils n'y arrivent pas. Qui donc font la queue pendant une heure derrière le pc du poste de soins pour faire leurs transmissions et bien sur partent parce sans faire leurs transmissions parce que c'est l'heure de partir. Gros poil dans la main oui ! Et qui font une tête vexée et s'enfuient quand je leur allume le portable et leur montre qu'il fonctionne parfaitement bien. Parce que bien sur ils nous appellent parce que le portable ne fonctionne pas alors que c'est eux qui sont incapables de se servir d'un touchpad. Désolé, mais je ne peux pas leur dépanner leurs cerveaux handicapés psychomoteurs pour leur faire arriver à se servir d'un touchpad. Le genre qui achète la marque de daube la pire quincaillerie sur le conseil d'un qui s'y connait et qui pleure parce que la carte graphique crame au bout de 2 mois. Et qui vous l'amène au service informatique pour faire un miracle. Le genre qui détruit les câbles d'alimentation au point que le fils électriques soient à l'air libre et qu'ils fassent des étincelles et qui vous disent que c'est leur disque dur qui est mort. C'est le 1er avril je suppose ? J'adore mes collègues dépanneurs qui, pour un pc qui a surchauffé et leur bipe des messages incompréhensibles à l'allumage, change carrément le pc. Alors quand je leur montre juste qu'il faut remettre les paramètres à jours du bios et le pc redémarre normalement, qui ne comprennent pas. Cette génération de techniciens désormais incapables de se servir du bios pour faire redémarrer un pc, mais qui ont des théories fantastiques sur la gestion des réseaux et des ip. Je ne comprend pas cette génération de techniciens qui remplacent un pc, reformatent un disque dur à la moindre panne, quand la plupart du temps il suffit de se souvenir comment fonctionne un ordinateur pour trouver et réparer la panne rapidement. Ils me disent qu'ils n'ont pas le temps de passer des antivirus, faire des scandisk, des défragmentations, du ménage dans le disque dur, dans le registre, etc. Alors hop, on travaille à la Attila, on refait la config de a à z. Tant pis pour les documents des gens qu'ils n'ont pas sauvegardés. Ah oui, aussi, tous ces gens qui pleurent parce qu'ils n'ont jamais fait de sauvegarde sur une clé usb de leurs documents quand leur disque dur lâche. Il y a ces secrétaires, qui, je me demande par quel automatisme, n'ont pas de problème de vue mais ça cliquette partout histoire de faire sa pro, et ça se retrouve avec un écran bizarre, elles n'y comprennent plus rien, nous appellent au secours. Elles ont réussi sans savoir pourquoi à mettre la loupe. Alors forcement sont paniquées du truc bizarre que fait leur écran et ne font plus rien tant qu'on arrive pas. Certaines c'est tous les jours. Et au lieu, mauvaise foi oblige de se remettre en question nous traitent "d'informatique de merde". Là je leur renvoie à deux cm de leur tronche "l'informatique de merde a dépanné une utilisatrice de merde !" Le genre qui on se demande comment, parce qu'il en a marre de son écran ou de son portable, détruit l'écran avec au minimum un énorme tourne vis ou un marteau. On trouve des boitiers d'écrans cathodiques ouverts avec des trous de la taille d'une main. Bien sur allumé au risque que quelqu'un y mette la main et s'électrocute. On trouve des tablettes pc et des portables avec des touches qui n'ont pu être arrachées qu'avec un tourne vis ou une grosse paire de ciseaux. Oh on comprend très bien. Ils n'arrivent pas à se servir de leur pc (qui comme oh miracle fonctionne parfaitement bien quand je l'utilise devant eux !) alors ils se défoulent dessus. Alors pour les tablettes et les portables je leur dit, ce qui est la vérité, que nous n'avons plus de budget pour les remplacer et qu'ils se débrouillent avec. Le genre qui met l'unité centrale du pc sur une étagère entre une fenêtre et un pot de fleur, et comme ça tire sur les câbles du clavier et de la souris, le pc qui tombe tous les deux jours par terre et qui est mort évidemment. Le genre qui bouche les ouvertures d'air du pc par des tonnes de dossiers et qui s'étonne que le ventilateur fasse un bruit de turbine et que le pc s'arrête 10 fois par jours en surchauffe. Dites leur, mais revenez deux jours plus tard et vous retrouvez le pc coincé sous des tonnes de dossiers. Ceux qui vous disent qu'ils ne peuvent plus se servir de leur pc, la souris est morte. Mais une fois arrivé sur place, vous disent qu'on a remplacé la souris de leur collègue par une optique toute neuve. Alors que leur souris à boule est juste un peu sale et qu'il suffit de la nettoyer. Grosse crise de jalousie : "je veux la même souris neuve que ma collègue il y a du favoritisme !" Le genre qui vous dit que le pc est mort et quand on se déplace il suffisait de remettre le cordon d'alimentation du portable pour qu'il fonctionne parfaitement, déboussolés par le mode mise en veille prolongé et batterie vide ! Ca c'est 4 fois par jour ! Que le pc met des messages partout dans tous les sens, ça s'affole, alors que c'est le bios qui empêche de redémarrer par surchauffe et on leur ouvre leur pc c'est une masse de poussières et de cendres de cigarettes qui bloquent les refroidissements, les ventilos, le pc qui surchauffe. Etonnés qu'on revienne avec un aspirateur pour nettoyer un pc. Qui installe n'importe quelle version de windows sur n'importe quel pc sans les drivers et pourquoi ça plante ? Un grand classique. Ca se plaint à la hotline qu'ils n'ont plus accès à leurs logiciels en ligne et quand on débarque dans le bureau on découvre, des câbles réseaux et prises réseaux arrachés par les roulettes des fauteuils, les câbles tirés à mort parce qu'on veut l'imprimante là sur le bureau et non pas près des prises. Qui essaie de copier Office du pc du bureau sur un cd et qui ne comprend pas pourquoi copié sur le pc de la maison ça ne marche pas. Qui ouvre 36 fois sur sa session un logiciel et qui hurle à la hotline que le pc est planté et qui pique sa crise. En général des médecins. Et l'on trouve dans la barre d'icônes 36 sessions du logiciel qui essaient de lancer leurs sessions. Contrariés qu'ils suffisait seulement de fermer une à une ces sessions pour que leur logiciel se connecte normalement. Il est comme ça l'utilisateur, ça met plus de 2 seconde pour lancer un logiciel et ouvrir sa session, alors ça n'a pas la patience et ça double clique 36 fois sur l'icône pour insister et ça s'énerve parce qu'ils ont tout bloqué. Et il faut encore et encore courir en urgence à l'autre bout de l'hôpital pour juste quelques clics. Quand pour simplement changer un écran ou une imprimante c'est comme si c'était la guerre. Ca crie, ça court partout, on dirait qu'il y a le feu. Quand ça change un écran dans une journée et que ça raconte son « exploit » à tout le monde pendant toute la journée. Quand ça met des heures dans un magasin à choisir une souris. Quand ça n'en dort pas de la nuit pendant une semaine pour changer une imprimante. Qui revient de vacances et qui a oublié les mots de passe de windows, de sa session bureautique, de ses logiciels professionnels et qui ne comprend pas pourquoi on ne connait pas par c¿ur tous les codes de tous les logiciels de tous les agents de l'hôpital. Qui au lieu de mettre toutes ses données dans un même fichier excel ça ouvre un nouveau fichier à chaque fois et se fait une arborescence de sous dossiers qui crament les neurones et les yeux. Qui transforment les portables et tablettes pc en juke boxe avec le disque dur rempli de vidéos et musiques avec juste 200 mo de libre et qui s'étonnent qu'il soit lent et qui vous explique que cette marque c'est de la merde. Qui font des déménagements d'ordis du service à la sauvage sans nous prévenir, les branchant sur des prises réseaux non brassées, et après nous on cherche le pc concerné par la panne pendant deux heures dans tout l'hôpital. Et par quelle bizarrerie à chaque fois que les gens s'installent dans un bureau, c'est bien sur à l'autre bout de la pièce où se trouvent les prises réseaux et électriques. Alors ce sont des histoires pour trouver des câbles réseaux de 10 mètres, des tas de rallonges électriques interdites par la sécurité incendie, des câbles tirés à blocs dont les prises s'arrachent. Et il faut encore et encore faire déplacer le service technique pour refaire les prises réseaux et électriques. Quand vous passez des semaines à leur pondre des documents sophistiqués avec des dizaines de colonnes de formules de calculs et saisies automatiques, des tableaux croisés dynamiques, des liaisons avec des fichiers word, des tas de documents automatiques, et qu'au final ils préfèrent utiliser leurs vieux documents et passer des journées à saisir les coordonnées et données de 200 personnes sur 4 documents différents. Alors que vous avez passé un temps de délire à leur saisir toutes les informations des 5000 agents de l'hôpital, avec toutes leurs carrières détaillées au jour près sur 30 ans. Zeeennnnn¿.. Qui écrivent au crayon sur les écrans des tablettes, et au marqueur sur les écrans des pc. Et qui s'étonnent qu'au bout de 3 mois la tablette est morte. Qui sont tout étonnés quand je leur dit que mes portables personnels ont 10 ans et sont comme neufs. Ceux qui branchent un disque dur externe et qui n'ont pas la patience d'attendre 2 minutes 3 secondes que le pc lise sa fat et qui diagnostiquent que leur disque est cramé. Alors que la plupart du temps il suffit juste d'attendre un tout petit peu. Le genre qui appelle au secours c'est super urgent la hotline parce que des icones ont disparues. J'y vais, des tonnes de post its géants autour de l'écran, je les soulève, et oh miracle l'icone qui manquait qui était cachée derrière le post it. Comment rester zen quand ils vous expliquent que "de toute manière c'est le service informatique qui bidouille les pc des gens et effacent des trucs" !!!!!!!!!!!!!! Qui, on se demande pour quelle raison, par quelle sorte de réflexe, débranchent la prise d'alimentation d'un portable dès qu'ils en ont plus besoin et sont étonnés que la batterie ne soit pas chargée quand ils veulent s'en servir et nous appellent "le pc est planté" et nous diagnostiquent un super savant "la batterie est morte". Tiens, dommage je n'avais pas d'appareil photo, mais il y a deux semaines on me l'a refait : un cadre de la pharmacie qui avait COLLE DES AIMANTS sur son uc pour tenir des post it !!!! J'ai les ai embarqués et foutus à la poubelle. C'est marrant mais depuis il ne nous appelle plus tous les jours parce qu'il se passe des choses bizarres. Véridique ! Vous en voulez d'autres ? Ca c'est 10 fois par jours. Et j'en ai marre de répondre aux gens qui vous disent que de toute façon leurs petit cousin de 10 ans les a soi disant dépannés. J'en ai marre de préparer des pc haut de gamme fignolés aux petits oignons et que le petit neveu qui s'y connait à la c*** passe par derrière et le change pour une quincaille trouvée dans une brocante dont il manque des vis et dont le lecteur de disquette n'est même pas connecté, ne voyant pas le problème d'installer Win95 sur un 8086. Il y en a eu un qui m'a expliqué le plus tranquillement du monde qu'il allait installer Windows Xp sur un 80486. Avec ces fous là, il ne vaut mieux rien dire. Maintenant quand je vais chez les gens et qu'ils ont un problème informatique, maintenant je ne dis plus rien, je les laisse se dépatouiller. Puisqu'ils savent tout mieux que tout le monde. C'est bizarre que le simple fait de sortir un ordinateur neuf de sa boite et de l'allumer fait par miracle de l'utilisateur un super pro qui se met à dépanner la famille et même au boulot. Ces gens qui ramènent leurs sciences pendant des heures pour installer internet mais quand il s'agit seulement de mettre le câble jaune dans la prise jaune, le câble blanc dans la prise blanche, de mettre le cd d'installation et de copier les codes et emails donnés dans le courrier et de cliquer sur ok quand on leur demande et que ça leur prend des plombes même quand ils s'y mettent à 5. Et qui s'énervent sur la hotline. Ca blablablabla, et moi ducon je le fais en quelques minutes sans rien dire. Il y a les mignons "j'ai pleins de virus dans mon pc". Hors il s'agit du vieux pc de la lingère d'un service qui n'a jamais été connecté au réseau. Donc aucun virus possible. Juste un nettoyage defragmentation du disque dur, nettoyage de la souris, nettoyage des ventilos et c'est reparti pour un tour. Il y a aussi les gavants "J'ai plein de virus dans mon pc". Alors que les antivirus pros automatiques n'ont rien détecté. Arrivé sur place on découvre que l'utilisateur a sorti sa science et a fait mumuse avec tous les raccourcis claviers possibles et se retrouve avec un pc en plein délire. Quelques raccourcis claviers. Tout est revenu dans l'ordre. Et là on nous dit qu'on est des magiciens. Il y a aussi ces cadres de services qui accumulent dans leurs bureaux les tablettes "en panne" et qui font une fiche d'alerte quand leur service est dans la mouise au lieu de nous appeler à chaque fois. On se déplace en panique. Et on trouve dix tablettes dont il suffisait d'appuyer sur le bouton du wifi pour qu'elles refonctionnent parfaitement ou plus simplement qui avaient juste le stylet cassé à remplacer. Et il faut rester zen avec des gens comme ça. On reconnait la période des vacances scolaires et de l'arrivée en masse de petits jeunes dans les services employés pour le mois d'été uniquement au fait qu'on nous appelle 10 fois par jour parce que la secrétaire ou l'infirmière trouve l'écran "à l'envers". Et oui, il est comme ça l'étudiant embauché pour les vacances, il ne peut s'empêcher de faire des blagues de potaches. Alors on passe la moitié de la journée à aller faire des ctrl alt fleches pour remettre un affichage normal Ca achète des fortunes des antivirus à des « dépanneurs professionnels » alors qu'on les trouve gratuitement sur internet. C'est vrai, faire antivirus sur google il faut être au moins ingénieur pour faire ça. Pendant les formations, ça oublie ses lunettes, ça oublie ses convocations, ça vient avec la copine pour l'accompagner, ça téléphone et ça papote pendant que le prof parle. Relax, décontracté quoi. Et c'est tout étonné quand on pousse une gueulante pour les faire taire. Et ça met un quart d'heure à sortir tout son petit barda du fond d'un cabas gigantesque. Un vrai spectacle. Ca sort les feuilles de papiers et le stylo, ça pose des lunettes à coté du clavier au lieu de les mettre, ça sort son téléphone portable on se demande pourquoi, et puis la bouteille d'eau, ou bien les cannettes de jus de fruits, on voit surgir des trousseaux de clés on se demande pourquoi, et le paquet de pastille contre la toux, et le paquet de mouchoirs en papiers, et j'en oublie. Un vrai spectacle. Les formations sont aussi un lieu de confidences toutes aussi révélatrices de comportements aussi stupéfiants qu'irresponsables. Parce que c'est à ce moment là que les élèves viennent nous voir le plus innocemment du monde, et nous annoncent que leur code de session du service est grillé. Ils nous disent, sans la moindre conscience de la gravité du problème "oh mais de toute façon cela fait 6 mois et je travaille sur le code de ma collègue". Moi, il me faut bien 30 secondes pour éviter la crise cardiaque. Et réaliser qu'ainsi donc avec la moitié des agents qui travaillent sur les codes de quelqu'un d'autre, les audit des commissions de sécurité et les statistiques d'utilisation du logiciel médical ne servent strictement à rien, sont donc totalement faussés. Et je leur explique que si ils font une erreur de transmissions et que la famille porte plainte, c'est la collègue qui part en prison, que leur code d'accès fait office de signature électronique légale. A voir les têtes, vertes, blanches, grises, ça leur fait un véritable électrochoc. Là c'est eux qui deviennent verts et qui sont au bord de l'infarctus. Hallucinant que des gens normalement adultes ne réalisent pas la gravité de cette situation. Et il y a soudain comme un silence studieux dans la salle de formation. Le cours peut commencer sereinement. Dans les formations il y a 3 types d'élèves. Ceux qui n'ont jamais touché une souris et à qui il faut même apprendre à cliquer et pour qui mettre son login et mot de passe prend la matinée. Cherchant les touches avec un seul doigt, le nez sur le clavier malgré les lunettes. Ils ne se sont jamais servi d'un ordinateur, alors que cela fait 7 ans qu'ils en ont dans les services de soins, qu'on leur a procuré leur login et codes sessions. Donc ils N'ONT JAMAIS FAIT LA MOINDRE TRANSMISSION DE SOINS DANS LE LOGICIEL C'EST COMME S'ILS N'AVAIENT JAMAIS RIEN FAIT AU PATIENT ! On doit s'y mettre à 3 pour leur faire comprendre ça ! Cela fait 7 ans qu'ils ont des ordinateurs dans leurs service et ils n'y ont jamais touché !!!!!!!!!!!! Ceux qui savent se servir de leur logiciel, qui savent qu'il faut cliquer là et là et saisir ceci ou cela. Mais ceux là il ne faut pas leur en demander plus. Ceux là ils ont pris leurs petites habitudes, la plupart du temps mauvaises, expliquée par une collègue qui leur apprend une manière de travailler, justement celle à ne pas faire bien évidemment et qui nous cause des problèmes de paramétrages et de récupérations de données. Et ceux qui se croient malins et bidouillent tout et foutent le binz. Qui plantent les elearnings, font mumuse avec les fond d'écran et les dispositions des icônes. Effacent des icônes des didactitiels on se demande pourquoi. Ceux qui nous font perdre un temps fou à tout leur récupérer pendant toute la session de formation. Et ils ne comprennent pas qu'ils ne trouvent pas leurs patients sur la base de données. Il faut donc même leur expliquer qu'en formation il est bien sur hors de question de travailler sur les dossiers des vrais patients ! Hallucinant non ? Ceux là ont un curieux réflexe. Ils sont en formation. On leur explique que c'est la base de formation et que leur codes utilisés sur la version qu'ils utilisent au travail ne sert à rien. Trop tard. Avant qu'on les ai prévenus, ils ont mis 3 fois leurs codes du travail et on planté leur session de formation. Donc je passe à chaque fois 10 minutes à remettre la moitié des codes des sessions des élèves. Avec mes cadres et collègues il y a 3 ans on se disait encore plein d'illusions que cela allait rentrer dans les moeurs et que l'on aurait plus jamais ce genre de problèmes, mais c'est le contraire, c'est de pire en pire. Ceux que j'adore. Ils plantent leur pc, sans avoir jamais fait la moindre copie de leurs documents sur une clé usb. Et c'est au bord de la crise cardiaque parce que ça a perdu des années de travail. Ca parait hallucinant, mais c'est notre lot quotidien dans les hôpitaux. J'ajouterai par exemple, ces administrations et ces sociétés qui ont leur vocabulaire informatique maison. Ces administrations où on ne dit pas écran mais cliché, cliquer mais cliqueter, l'unité centrale mais boîtier, le scanner à mains mais douchette ( fallait l'inventer celle là !), icône mais loguette, et j'en passe et des plus stupéfiantes. Alors bien sur, quand ces gens nous appellent et que bien entendu on se demande de quoi ils peuvent bien nous parler, on se prend des réflexions du genre "mais enfin vous vous y connaissez en informatique ou pas ?" De la part de la secrétaire qui vient de "cliqueter" partout pour faire sa pro devant les collègues et qui se retrouve avec des barres de menus partout, des fenêtres dont elle ne connaissait pas l'existence et qui lui envahissent soudain l'écran et qui nous balance l'automatique "mon pc a planté"... Donc il reste à inventer une start up chargée de créer un dictionnaire en ligne du vocabulaire super perso informatique des utilisateurs de toutes les administrations et sociétés privées, afin que nous ne perdions pas trois quarts d'heures avec chaque personne à essayer de décrypter ce qu'elle veut nous raconter, pour découvrir tout simplement qu'elle avait oublié de cliqueter sur le ok là, opération ultra compliquée qui demande au moins un ingénieur expérimenté, juste pour une opération de deux secondes qui consiste à cliquer là ! Pour terminer, parce j'y passerai la journée. Ce réflexe bizarre que les gens ont d'incliner l'écran à fond vers le plafond. Qui me disent « il faut changer l'écran j'y vois plus rien. » Que je leur remets vertical, leur nettoie et leur montre qu'ils n'ont plus le reflet des néons et des fenêtres dans l'écran et qu'ainsi oh miracle on y voit parfaitement bien. Et qui font les étonnés et qui vous disent qu'ils ont toujours étés habitués à travailler comme ça et qui vous remettent l'écran vers le plafond dès qu'on a le dos tourné. Et que ça va pleurer à la médecine du travail parce que ça a mal aux yeux et aux cervicales. J'adore ces gens là mais je les adore.... Pour finir cette perle trouvée sur le net je ne sais plus où : L'UTILISATEUR, CET INCONNU Vous travaillez dans un service informatique ? Condoléances ! Etienne Oehmichen*, 01net., le 27/02/2004 à 07h00 Dans les entreprises, les personnes du service informatique sont souvent soumises à rude épreuve. Normal : les utilisateurs les rendent trop facilement responsables de tous leurs tracas informatiques. Stéphane, un ami, est cadre commercial dans une grande entreprise. Nous nous invitons régulièrement et mutuellement à dîner avec femmes et enfants. Pendant que ces dames discutent entre elles et que les bambins se gavent d'amuse-gueule, il arrive à Stéphane de me faire part de ses démêlés avec le service informatique de sa boîte. A l'entendre, ce service n'est composé que d'incapables qui n'ont d'autre but que de compliquer la tâche des utilisateurs, qui ne savent pas installer correctement une mise à jour de Windows et confondent un port USB avec une prise Firewire. Or, ce service informatique, pour autant que je puisse en juger par les déclarations de Stéphane, ne me semble ni pire ni meilleur qu'un autre. Si Stéphane n'a rien d'un débutant en micro, il n'en est pas moins représentatif de l'utilisateur standard dans une grande entreprise (j'entends par là une société qui a les moyens de se payer un service informatique). Se lamenter à propose de l'incompétence de ce service est devenu, pour beaucoup de salariés, un sport national, au même titre que le dénigrement de la cantine (où l'on déjeune quand même) ou des programmes télé (que l'on regarde malgré tout). Alors, pour une fois, permettez-moi d'ôter ma tenue de Défenseur inconditionnel des utilisateurs perpétuellement lésés (j'ai une très belle cape rouge, mais ça ne se voit pas sur la photo). Car l'utilisateur moyen de la micro-informatique n'est pas toujours exempt de reproches. Ces « p'tits gars » du service informatique, si aisément critiqués, n'ont pas toujours la tâche facile, reconnaissons-le, entre les salariés qui installent n'importe quoi sur leur PC sans prendre la moindre précaution, ceux qui saturent les boîtes aux lettres électroniques de leurs collègues en leur transférant un diaporama de 5 Mo rempli de vannes anti-blondes pêché sur le Web, ceux qui, pour désinstaller un logiciel, effacent tout simplement le dossier correspondant, ceux qui font tomber la bande passante de l'entreprise en téléchargeant discrètement des vidéos pirates... et pestent à voix haute contre le débit ridicule de leur connexion à Internet... Non, vraiment, il faut parfois une sérénité de bonze tibétain pour affronter toutes les âneries que les salariés d'une boîte peuvent inventer avec leur PC. Tout responsable de hotline tient d'ailleurs un bêtisier où sont collectées les plus belles perles des utilisateurs. Bien entendu, de ces maladresses, il serait injuste de tenir rigueur à un néophyte : la micro est une science peu fiable et pleine d'à-peu-près, où telle manipulation qui a fonctionné hier ne fonctionnera plus demain. Peut-être. Mais ce que j'excuse plus difficilement, c'est le peu de patience que montre l'utilisateur quand, ayant planté son PC, il attend les « pompiers » du service informatique. A ces derniers, il jurera, la main sur le coeur, que le PC a planté tout seul et qu'il n'y est absolument pour rien ! Il est vrai que, devant une machine qui déraille, un salarié est déstabilisé. Au mieux, il est privé de son outil de travail pour une petite heure. Au pire, il peut perdre une semaine de travail. Mais est-ce toujours au service informatique de payer les pots cassés si le salarié a négligé de faire des sauvegardes ou s'il a effacé par mégarde un dossier important ? Après tout, une sauvegarde quotidienne sur une clé USB, c'est facile, rapide, pas cher et cela fonctionne avec tout PC âgé de moins de six ans. Une circonstance complique encore le travail du personnel du service informatique : beaucoup d'entreprises disposent d'un parc matériel très hétérogène, où les antiques Pentium 66 équipés de Windows 95 (quand ce n'est pas Windows 3.1 !) côtoient des P4 tout neufs avec Windows XP Pro. Sans compter que de plus en plus de sociétés se tournent vers d'autres systèmes d'exploitation. Ajoutez à cela la « personnalisation » que chaque salarié apporte à son PC et vous comprendrez l'ampleur de la tâche des « hotlineurs ». Vous en connaissez beaucoup, vous, des garagistes qui vous réparent quinze marques de voitures différentes ? Alors Utilisateur, si tu lis ma chronique, apporte donc une boîte de chocolats aux « p'tits gars » de ton service informatique. Compte tenu des kilomètres de couloirs qu'ils parcourent au pas de course toute la journée pour aller d'un PC planté à un autre, ils ont bien droit à quelques calories supplémentaires ! * Rédacteur en chef adjoint de l'Ordinateur individuel -
En gros c'est toujours comme ça. Il y a aussi ces cadres de services qui accumulent dans leurs bureaux les tablettes "en panne" et qui font une fiche d'alerte quand leur service est dans la mouise au lieu de nous appeler à chaque fois. On se déplace en panique. Et on trouve dix tablettes dont il suffisait d'appuyer sur le bouton du wifi pour qu'elles refonctionnent parfaitement ou plus simplement qui avaient juste le stylet cassé à remplacer. Et il faut rester zen avec des gens comme ça. Ca parait hallucinant, mais c'est notre lot quotidien dans les hôpitaux.
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Et aussi que les auteurs des questions n'envoient pas paître ceux qui leurs donnent une réponse. Qu'ils soient précis dans leurs questions, la plupart du temps on a trop peu de données pour pouvoir répondre quoi que ce soit. De toute manière comme c'est mon boulot de dépanner des pc, je sais par expérience quotidienne depuis 20 piges que 9 fois sur 10 entre ce que décrit la personne comme panne et ce que l'on découvre sur place cela n'a presque jamais rien à voir. Forcement, ils ne vont pas dire qu'ils manipulent leur portable à coups de pieds, qu'ils arrachent les prises ps2 des claviers pendant le fonctionnement et qui sont tout étonnés qu'au bout de 20 fois le clavier soit mort, qu'ils se servent de leur portable dans le bus et le métro comme repose pieds, et autres gags de ce genre dont je pourrai en décrire des dizaines de pages. Qu'ils ont ouvert leur pc pour changer des barrettes sans rien y connaitre mais qui fait le genre qui s'y connait et comprennent pas pourquoi ça bipe quand ils allument le pc. C'est pas eux c'est arrivé comme ça. Qu'ils ont mis des pots de fleur ou un aquarium sur l'écran et que ça l'a fait cramer quand ils ont foutu un coup de coude dedans et que ça a débordé. Ils ne vont pas vous expliquer qu'ils se sont énervés sur leur portables et qu'ils ont arraché la moitié des touches et le trackpoint. C'est forcement le pc qui est de la merde, bin voyons ! Un pc tout neuf de marque qui n'a pas 3 mois ! Le genre qui achète la marque de daube la pire quincaillerie sur le conseil d'un qui s'y connait et qui pleure parce que la carte graphique crame au bout de 2 mois. Le genre qui détruit les câbles d'alimentation au point que le fils électriques soient à l'air libre et qu'ils fassent des étincelles et qui vous disent que c'est leur disque dur qui est mort. C'est le 1er avril je suppose ? Le genre qui vous dit que le pc est mort et quand on se déplace il suffisait de remettre le cordon d'alimentation du portable pour qu'il fonctionne parfaitement, déboussolés par le mode mise en veille prolongé et batterie vide ! Ca c'est 4 fois par jour ! Que le pc met des messages partout dans tous les sens, ça s'affole, alors que c'est le bios qui empêche de redémarrer par surchauffe et on leur ouvre leur pc c'est une masse de poussières et de cendres de cigarettes qui bloquent les refroidissements, les ventilos, le pc qui surchauffe. Etonnés qu'on revienne avec un aspirateur pour nettoyer un pc. Qui installe n'importe quelle version de windows sur n'importe quel pc sans les drivers et pourquoi ça plante ? Un grand classique. Ca se plaint à la hotline qu'ils n'ont plus accès à leurs logiciels en ligne et quand on débarque dans le bureau on découvre, des cables réseaux et prises réseaux arrachés par les roulettes des fauteuils, les cables tirés à morts parce qu'on veut l'imprimante là sur le bureau et non pas près des prises. Qui essaie de copier Office du pc du bureau sur un cd et qui comprend pas pourquoi copié sur le pc de la maison ça marche pas. Qui ouvre 36 fois sur sa session un logiciel et qui hurle à la hotline que le pc est planté et qui pique sa crise. En général des médecins. Qui revient de vacances et qui a oublié les mots de passe de windows, de sa session bureautique, de ses logiciels professionnels. Qui au lieu de mettre toutes ses données dans un même fichier excel ouvre un nouveau fichier à chaque fois et se fait une arborescence de sous dossiers qui crament les neurones et les yeux. Qui transforment les portables et tablettes pc en juke boxe avec le disque dur rempli de vidéos et musiques avec juste 200 mo de libre et qui s'étonnent qu'il soit lent et qui vous explique que cette marque c'est de la merde. Qui font des déménagements d'ordis du service à la sauvage sans nous prévenir, les branchant sur des prises réseaux non brassées, et après nous on cherche le pc concerné par la panne pendant deux heures dans tout l'hopital. Qui écrivent au crayon sur les écrans des tablettes, et au marqueur sur les écrans des pc. Ceux qui branchent un disque dur externe et qui n'ont pas la patience d'attendre 2 minutes 3 secondes que le pc lise sa fat et qui diagnostique que leur disque est cramé. Alors que la plupart du temps il suffit juste d'attendre un tout petit peu. Le genre qui appelle au secours c'est super urgent la hotline parce que des icones ont disparues. J'y vais, des tonnes de post its géants autour de l'écran, je les soulève, et oh miracle l'icone qui manquait qui était cachée derrière le post it. Comment rester zen quand ils vous expliquent que "de toute manière c'est le service informatique qui bidouille les pc des gens et effacent des trucs" !!!!!!!!!!!!!! Qui on se demande pour quelle raison, par quel sorte de réflexe, débranchent la prise d'alimentation d'un portable dès qu'ils en ont plus besoin et sont étonnés que la batterie ne soit pas chargée quand ils veulent s'en servir et nous appellent "le pc est planté" et nous diagnostique un super savant "la batterie est morte". Tiens, dommage je n'avais pas d'appareil photo, mais il y a deux semaines on me l'a refait : un cadre de la pharmacie qui avait COLLE DES AIMANTS sur son uc pour tenir des post it !!!! J'ai les ai embarqués et foutus à la poubelle. C'est marrant mais depuis il ne nous appelle plus tous les jours parce qu'il se passe des choses bizarres. Véridique ! Vous en voulez d'autres ? Ca c'est 10 fois par jours. Et j'en ai marre de répondre aux gens qui vous disent que de toute façon leurs petit cousin de 10 ans les a soi disant dépannés. J'en ai marre de préparer des pc haut de gamme fignolés aux petits oignons et que le petit neveux qui s'y connait à la c*** passe par derrière et le change pour une quincaille trouvée dans une brocante dont il manque des vis et dont le lecteur de disquette n'est même pas connecté. Maintenant quand je vais chez les gens et qu'ils ont un problème informatique, maintenant je ne dis plus rien, je les laisse se démerder. Ces gens qui ramènent leurs sciences pendant des heures pour installer internet mais quand ils s'agit seulement de mettre le cable jaune dans la prise jaune, le cable blanc dans la prise blanche, de mettre le cd d'installation et de copier les codes et emails donnés dans le courrier et de cliquer sur ok quand on leur demande et que ça leur prend des plombes. Ca blablablabla, et moi ducon je le fais en quelques minutes sans rien dire. Pour terminer, parce j'y passerai la journée. Ce réflexe bizarre que les gens ont d'incliner l'écran à fond vers le plafond. Qui me disent il faut changer l'écran j'y vois plus rien. Que je leur remet vertical et leur montre qu'ils n'ont plus le reflet des néons et des fenêtres dans l'écran et qu'ainsi oh miracle on y voit parfaitement bien. Et qui font les étonnés et qui vous disent qu'ils ont toujours étés habitués à travailler comme ça et qui vous remettent l'écran vers le plafond dès qu'on a le dos tourné. Et que ça va pleurer à la médecine du travail parce que ça a mal aux yeux et aux cervicales. J'adore ces gens là mais je les adore....
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Oui mais lui ne se moquera pas de la nôtre, il voudra nous convertir et nous mettra des mosquées partout. Dans un pays laique bien sur. Nous nous sommes battus pour séparer l'église de l'état, hors pour les musulmans l'etat et l'église c'est la même chose. Ils vont nous abolir la loi de la séparation de l'état et de l'église en top priorité. Et ils trouveront ça tout a fait normal.
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Chantal Nobel, une actrice superbe que l'on ne voit presque plus
halman a répondu à un(e) sujet de jojobrioche dans Cinéma
C'est marrant mais moi je ne la trouve pas terrible du tout. -
Quelle bêtise lamentable. J'ai beau être en colère contre toutes les religions, on ne fait pas ça.
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C'est super vieux ça. Pour moi il a osé, il a parfaitement expliqué par l'action le culot. Il n'a pas disserté comme on l'apprend au lycée, il l'a mis en pratique. Alors juger la forme ou l'action, moi je suis séduis par l'action plutôt que par la dissertation. Non, c'est une histoire vraie d'il y a une dizaine d'année. Le correcteur a eu des problèmes avec l'académie de sa région.
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http://www.cnes.fr/web/CNES-fr/402-le-vide-de-lunivers.php L'espace ne peut pas être vide. Il est rempli de rayonnements à toutes les longueurs d'ondes, que ce soit celui émis par les étoiles que le rayonnement fossile du big bang. Il est rempli de particules éjectées par les étoiles, de poussières, etc. Les satellites sont freinés par ces particules de gaz gravitant autour de la Terre, il faut donc régulièrement que le satellites soient rehaussés sur leurs orbites par de petites poussées. Les photons ont une énergie cinétique qu'ils apportent à un corps qu'ils rencontrent. C'est le principe des voiles solaires. Les photons et les particules éjectées par le soleil apportent assez d'énergie cinétique pour donner une faible accélération à de larges voiles. Il y a quelques zones de l'univers où la température est proche du zero absolu, bien sur sans pouvoir l'atteindre vraiment.
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Les lois de la physique se suffisent à elles mêmes.
halman a posté un billet dans Idées arc en ciel et noires
Les lois de la physiques se suffisent à elles mêmes pour créer l'univers, les systèmes solaires, et même la vie. Comment les croyants ne voient ils pas cette évidence limpide et pourquoi ce réflexe de l'humain à avoir besoin de se créer des divinités inutiles pour les lois de la nature ? J'ai refais quelques simulations numériques d'exoplanètes, c'est tellement limpide. -
Je me hais. Encore arrêté parce que stressé, épuisé, mal à la poitrine, rythme cardiaque trop important, nausées, vomissements, diarrhées, céphalées, asthénie de dépression et cardiaque. Hier soir mon psy m'a tellement énervé que j'ai failli le baffer 3 fois en une demi heure. J'ai beau faire le tour de mes médecins, cardio, psy, généraliste, diabeto, changent un médoc pour un autre et ce ne sont qu'effets secondaires importants. Pour avoir un rendez vous c'est deux semaines, écoutent pas la moitié de ce qu'on leur dit. J'aurai du je le sais me faire hospitaliser pour un bilan depuis longtemps, mais les médecins entendent rien quand je leur en parle. Dans une semaine j'ai rendez vous avec mon médecin du travail et une amie médecin de l'hôpital où je travaille pour prendre des décisions. Résultat au boulot et dans la vie je suis toujours un boulet. Trop honte de moi et trop malade ce matin pour me montrer au boulot. Et le temps qui passe...
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Redmatrice, alors toi aussi tu n'as rien compris à ce que pense un athée et tu n'as rien compris à l'astronomie du débutant. Nous ne croyons pas que le Big Bang, le système solaire etc, aient été créés par quelqu'un ou par le hasard. Nous nous tuons à vous expliquer dans nos livres que ce sont les lois de la physique uniquement, et que les lois de la physique se suffisent à elles mêmes et n'ont pas eu besoin d'un créateur. Mes simulations numériques me montrent à longueur de journée que Newton et Kepler avaient tout compris. Désolé. Avant d'écrire ce genre de message, les livres d'astronomie et les magasin spécialisés en astronomie ça existe. Ce n'est pas la peine cet acharnement à vouloir nous convertir à la religion, surtout musulmane. Cela devient franchement de l'acharnement.
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Pour elles, pour raison d'Etat, commerce à haut niveau, il ne dira rien bien sûr.
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Il y a quand même le cas de l'hôpital. Vous imaginez une infirmière en voile ou en nikab passant de chambre en chambre, de patient en patient, transportant les germes de tous les patients visités sur ses vêtements ? Il va donc falloir leur inventer un nikab à usage unique qu'elle retirera après chaque patient, comme des gants. On a déjà pas assez de blouses pour fonctionner avec une hygiène minimale, alors si on rajoute ça on ne s'en sort plus. L'année dernière une boite d'intérim nous a envoyé une infirmière intérimaire totalement couverte, sauf ses yeux et ses doigts. Donc sur les parties de ses vêtements qui recouvraient son visage, ses bras, le dessus de ses mains elle véhiculait tous les germes de tous ses patients. Elle se lavait juste le bout de doigts et ne pouvait mettre les gants en latex. Ses vetements amples touchaient chaque lit souillé, chaque patient. En tant que patient qui accepterait ça ? Elle s'est faite virée par la directrice des services de soins, évidemment. Dans la rue à la limite on s'en fout, quoique je reconnaisse de moins en moins la banlieue où j'habite et où je travaille, mais dans certaines pratiques professionnelles c'est carrément impossible. Et il ne faut pas oublier que pour le respect des croyances des patients, l'hôpital est un lieu laïque où toute manifestation d'une quelconque religion par le personnel est interdite. Pas de croix, de signe religieux, de vêtement religieux, pas de signe d'appartenance à un parti politique, philosophique, ou tout groupement idéologique. Oui je sais, en pratique certains on du mal à comprendre et on voit des chaines autour du cou avec des mains de Fatima ou des croix catholiques. Normalement la cadre doit sévir. C'est quand même normal pour le respect du patient.
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Tu n'insulterai pas nos femmes sans les connaitre systématiquement à longueur de discussions tu ne poserai pas de problème. Nos femmes sont plus dignes et respectables que les votres. Elles n'insultent pas et ne critiquent pas les françaises dans leurs discussions dans la rue, ce que font vos femmes voilées. Elles ne sont pas assez éduquées pour comprendre qu'une femme en blue jeans n'est pas une pute. Elles font des métiers formidables comme médecins, infirmières, aviatrices, etc. Et les vôtres vous préférez les cantonner à la maison à faire le couscous et à prendre des kilos au point qu'elles deviennent diabétiques et cardiaques. C'est vraiment respecter les femmes ça ??
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C'est donc ça le vide sidéral et les idées reçues qu'on vous inculque par le Coran. Tu fais partie de ceux, j'en suis sur, qui n'ont rien compris au Coran, qui n'en tirent que des idées simplistes et primaires. Mais tu agresse et insultes les non musulmans sans te regarder dans une glace. Tu ne fais rien d'autre. Tu les préfère parce que tu n'a pas les couilles d'affronter une femme qui a de la personnalité, alors vous les enfermez sous le voile, c'est tellement plus facile. Ce n'est pas en leur détruisant leur personnalités que tu peux apprendre à connaitre les femmes, sort de ton carcan idéologique, apprend à connaitre les occidentales avant de les insulter sans savoir.
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Tout à fait 12ansdage. Imposer la manière dont doivent se comporter, s'habiller les autres c'est de la dictature, rien de plus.
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Satellites de Pluton
halman a commenté un(e) billet du blog de halman dans Idées arc en ciel et noires
Désolé mais on a pas la masse du pulsar autour duquel elles orbitent. Et les calculs par les masses et périodes de ses planètes donnent des chiffres trop variables pour les insérer dans des calculs. -
Un pasteur américain va brûler le Coran, le 11 septembre
halman a répondu à un(e) sujet de banlieusard dans International
Il ne sait pas encore que dans les supermarchés si on ne fait pas gaffe, comme la moitié des rayons sont halal on se retrouve avec des knakies halal dans son caddy. C'est encore arrivé hier à ma mère. A par ça pas de pression musulmane en France. Je pense que si il va le faire. A mon avis bien d'autres ont du le faire mais discrètement, sans alerter les médias. -
Satellites de Pluton
halman a commenté un(e) billet du blog de halman dans Idées arc en ciel et noires
Ok, je vais voir ça. Pour les orbies de Hydra et Nyx, les chiffres donnés donnent des orbites qui se s'excentrent très rapidement, au point d'éjecter Nyx au bout de 5500 ans. Mais c'est à affiner. -
Tu parles comme ça parce que tu n'as pas un boulot bien fatiguant. Quand tu aura fait 10 ans d'aide soignant en gériatrie tu comprendra la douleur des autres. Quand tu aura vu de ces boulots où une jeune de 20 ans qui sort de l'école, à peine deux ans après elle est tellement usée qu'elle en fait 30, tu réfléchira avant de parler.