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Moi non plus. Mais pour simplifier la frappe clavier, quand je lis quelque chose qui ne répond pas aux questions posées, j'ai créé un raccourci clavier : <ctrl>con et cela me retourne la réponse automatique "On passe son chemin"

Il y a dans l'ouvrage cité, une grande question : peut-on affirmer que la Foi, a besoin d'être soutenue par une Religion. Le sentiment de Dieu émerge d'un constat relativement simple, trompeur peut-être, mais réel : l'harmonie naturelle du Monde. ... on passerait son chemin. Bye bye.

Toi, je t'attendais, je t'espérais, même, mais ta réponse me fait penser à Rostand : ... ha, non, C'est un peu court, jeune homme On pouvait dire bien des choses en somme... Pour les Cathares, l'évêque n'a-t-il pas dit Dieu reconnaîtra les siens,

Et si l’on essayait de clarifier les choses ? On commence par un constat général : il est dans la nature humaine de classer et de cataloguer tout ce qui peut devenir un sujet de discussion en genre et en catégories. Ainsi on dira : vivant = animal ou végétal. Couleur se simplifie en couleurs de l’arc-en-ciel. Morales : il y en a quelques centaines toutes nommées. Humain, on va citer leurs couleurs de peau, etc, etc. La Croyance, je mets le mot en majuscule, parce que je crois qu’il le mérite bien, se décline en seulement trois catégories : croyants, agnostiques, athées. Je pense que cela est admissible par tout le monde. Et ici, dans ce post, j’invite de préférence ceux qui se situent dans la catégorie centrale (agnosticisme) à se manifester. Les deux autres peuvent également intervenir, mais à condition ne ne pas faire de prosélytisme, c'est-à-dire en se contentant de donner des réponses intimes et personnelles aux questions posées et donc sans chercher à s’appuyer sur des écrits qui nécessairement ne pourraient traduire la réalité de leurs sentiments. Préambule. J’invite ceux qui accepteront de participer à se procurer ce petit ouvrage récemment édité : Tanya Marie Luhrmann - Le feu de la présence : aviver les expériences de l'invisible À partir de là, tout est dit. Inutile de poursuivre à moins que la consultation du site vous suffise à broder et à développer le thème. A plus...

C'est que ça doit vachement paniquer dans la sauce blanche qui nous sert de cerveau, quand elle réalise que l'oxygène vient à lui manquer. Ça doit appuyer sur tous les boutons d'appels des serviteurs comme quand Madame la Marquise téléphone à ses larbins pour savoir pourquoi sa jument blanche a eut des idées noires. Et que j'te pousse les deux cent cinquante-trois mille sept cent soixante-neuf neurones, préposés au service de cette putain de pompe qui s'est coincée, Et que j'active le gros paquet de synapses censé être capable de regonfler nos éponges toutes ramollos comme des serpillières usagées. Et que j't'essaies de garder les châsses ouverts, les étagères à mégots à esgourder, le braquemart en gourdin, les sphincters à fermer les écluses. Et surtout clore le bec à l'autre partie de la cafetière qui gueule, braille et proteste, qui dit que c'est pas juste, qu'on aurait pu attendre encore un peu, qui réclame deux mois, qui rétrocède à trois jours, qui supplie : une heure, qui condescend à cinq minutes, Qui fixe sa dernière supplique à 5 secondes... Bref qui t'emmerde à braire comme braillait ce veau qui hier encore, à l'abattoir, nous a si gentiment offert son foie.

C'est un peu normal, me semble-t-il, qu'ils prennent leur retraite un peu plus tôt que les autres. Tout simplement parce qu'ils ont commencé à travailler dès leur prime enfance. La preuve : Tenez par exemple, quand vous étiez enfants et que vous jouiez au "gendarmes et aux voleurs", vous qui étiez "normaux" vous vouliez sans doute être les voleurs. C'est tellement plus sympa ! Mais eux, non ! Ils tenaient déjà à être des gendarmes ! Alors forcement, ils étaient les moins fréquentables, les moins aimés et jugés comme les plus cons de tous les gosses de la rue. Et que voulez-vous, le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est jeune, on est jeune. Ha au fait, si quelqu'un me lit et quand bien même, il ne serait pas CRS, qu'il n'aille pas me tenir rigueur... Je parle d'erreur de jeunesse, bien sûr.

@Anatole1949Je suis entièrement de ton avis, et mon intervention n'avait pour but que de te montrer qu'entre la haine viscérale et la sympathie, on peut parfois mal définir la frontière tant elle est floue. Mais je vais tout de même bémoliser mon propos en te soutenant dans ton combat impossible contre ceux qui utilisent le forum plus pour évangéliser que pour exprimer les sentiments ou les doutes qui manifestement ne viennent pas les importuner.

Oui, mais je ne parlais pas de matérialisme en tant que conduite guidée par des intérêts pécuniaires, mais plutôt de la famille des philosophies défendant l'idée que ce que l'on appelle l'esprit (ou l'âme) est une émanation du cerveau. Autrement dit tout le contraire de ce que disait Descartes. Pour le reste, je suis d'accord avec toi : les élus et tous les parasites qui gravitent autour d'eux, les autorités des mouvances religieuses et même, mais on n'y peut rien, les gros syndicalistes de quelque bord que ce soit sont tous corrompus à l'argent.

Le Religieux appartient à la branche de l'Idéalisme. Le Communiste à celle du Matérialisme. C'est grossier, mais ça simplifie ! Il semble difficile d'admettre qu'ils puissent comme tu le dis : " se ressembler un peu ". Cependant, les deux visent à un objectif commun, à savoir, conduire le fidèle vers le bonheur. Cela est indéniable et est énoncé clairement tant dans les Évangiles que dans le Manifeste du Part Communiste. Du coup, la question se simplifie, mais le problème, lui, se complexifie parce que l'on a oublié de préciser qui, ou quoi, devait acquérir ce fameux bonheur. Et c'est là que le bât blesse. On peut imaginer une société parfaite où l'on verrait une Passiflore saluant d'un sourire un Anatole1949 croisé en chemin. Mais pour en arriver là... Tu m'as compris ? Pour en arriver là, il faudrait que cette société soit parfaite. Que les gens s'aiment les uns les autres comme disait quelqu'un jadis, et cela, dans un monde qui ne ressemblerait ni à celui d'Orwell, ni à celui d'Huxley. Et, tu sais quoi ? Je suppose que le monde idéal auquel ton athéisme aspire ressemblerait étrangement à celui dont rêvent les plus croyants d'entre les croyants. Mais, il va falloir remplir les cimetières avant d'en arriver là.

@le merle OK, excuse-moi.

Merci, je viens de donner.

Pas du tout, juré sur l'honneur, je la connais depuis plus de 20 ans. Mais les blagues vont ainsi, elles naissent, évoluent, s'oublient... et un jour renaissent. Par ailleurs, qui est ce Montagné ? Je pose la question parce que je constate que si en Chimie, tu me surpasses très largement, ton savoir en culture générale m'écrase lamentablement. Et, bien entendu, je suppose que tu ne comprendras jamais, combien cela me ravit. Après édition : effectivement j'ai trouvé, et la blague et le clown qui s'appelle Montagné en tapant son nom suivi d'extra-terrestre. Alors permet moi de te dire qu'en plus ta définition du talent ne correspond pas, mais alors, pas du tout à la mienne. Un Robert Rocca, ou Lamoureux il y a 50 ans aurait fait beaucoup mieux. Et sans vulgarité. Faut dire que mes lacunes sont considérables. Je ne connais aucun acteur de cinéma, ou de théatre, un interprète de chanson, ou encore je ne sais quel artiste qui aujourd'hui aurait moins de 80 ans. Pareil pour les écrivains. Et bien entendu aucun présentateur de TV qui serait encore vivant. Je n'ose pas allumer le téléviseur tant j'ai peur d'entendre exploser les condensateurs électro-chimiques qui sont à l'intérieur. Ha, si, tout de même : YouTube, pour écouter de vieilles chansons, ou du Boogie Woogie. Je me régale de mes livres. Le dernier, il y a une semaine, c'était : Le Comte de Monte-Christo en six volumes. Et ... même pas honte.

Arrêtes ! Compte tenu de ma grande imagination, je vais finir par croire qu'entre toi et la partie féminine d'un équipage d'extra-terrestres, il se serait passé des choses… Tiens ça me fait penser à une p'tite blagounette... C'est un couple mari et femme très moderne et très ouvert aux expériences amoureuses qui un soir entend frapper à la porte de leur appartement ? Ils ouvrent la porte et se trouvent en présence de deux personnes, du genre humanoïde, mais beaux, beaux... à en rester baba. Ils entrent et ils se présentent comme voyageurs interstellaires venant d'une planête de Sirius et tous les deux étudiants en ethnographie spatiale. Et eux-même aux moeurs très libérales. Bref, ils proposent immédiatement ce dont tu te doutes. Proposition aussitôt acceptée par nos deux humains... qui entrainent leurs visiteurs dans deux chambres séparées... Le lendemain, les visiteurs ont disparu, envolés vers Sirius. L'épouse raconte à son mari. -- Oh, c'était merveilleux... quand il se sentait fatigué, il me demandait de lui tirer l'oreille droite et aussitôt, ça repartait encore plus fort... une merveille. Et toi, mon chéri ? -- Moi, beuh... elle n'a pas arrêté de me tirer l'oreille droite, j'ai cru qu'elle allait me l'arracher, la vache !

Non, bien sûr. Mais reviens à mon histoire et imagine que mon ami, plutôt que d'aller braver le danger, se soit sagement couché sur le sol et aidé par son taux éthylique, s'y soit endormi jusqu'au matin ! Alors, se réveillant, il aurait rejoint sa voiture, aurait machinalement refermé son coffre sans trop réfléchir et aurait encore cette conviction profonde que les extra-terrestres sont avant tout des amateurs de châtaignes.

@le merle Tiens je vais t'en raconter une vraie ! Jadis, un soir, un ami rentrant chez lui après une soirée bien arrosée, a décidé de s'arrêter pour soulager une envie de pisser qui, disait-il "le prenait à la gorge". Cela te montre l'urgence. C'est lui qui raconte, Donc, il descend de sa voiture, s'engage dans un petit boisseau de châtaigniers, fait quelques pas, et commence à soulager sa vessie en crue... Soudain, il aperçoit deux lumières rouges qui semblent sortir de terre et qui s'élèvent selon une magnifique courbe à plus de deux mètres du sol et qui là, s'arrêtent, et semblent l'attendre et l'observer... Il était terrorisé. Cinq bonnes minutes après, la situation n'avait pas changé. Sa terreur s'était muée en inquiétude, puis devint curiosité, et il s'enhardit à faire quelques pas vers les lumières qui, toujours, flottaient. C'est alors qu'il eut l'explication. Ayant roulé sur l'à coté de la chaussée, il avait secoué la carrosserie de sa voiture et le coffre mal verrouillé s'était majestueusement et lentement ouvert et avait entrainé dans son mouvement les deux feux de positions... Il m'a juré que cela lui avait semblé être un décollage d'OVNI.

@le merle Tu sais mon pote ? Depuis que je te fréquente, je ne mange plus de ce pâté qu'on prépare ici, en Corse. Tu es trop gentil !

@lumic Excellent ! Foi (?) Croyance (?) Cela commence très fort ! N'est-ce pas Nietzsche qui, peut-être par boutade, affirmait : « Je crois que la croyance rend heureux, j’ai foi dans le fait que la foi rend heureux » La Foi est naturelle, en tant que besoin avant tout. Elle naît chez l'enfant par la seule présence de ses parents auprès de qui il se sent en confiance. Mais très vite et au travers d'expériences mal vécues ou mal interprétées, il va s'apercevoir que ceux-ci ne pas sont dotés de la puissance qu'il leur prêtait et le constat est rude: l'illusion d'être dans une bulle protégée disparaît. Peurs, cauchemars apparaissent et le secours fini par apparaître. Il ne peut y échapper, car il est partout : omniprésent, omnipotent… Coucou, le voilà. Mais le Mal n'est pas encore tout à fait accompli. Si la quantité d' ADN du fruit défendu qui subsiste en lui est assez importante (traduisez s'il dispose d'un minimum d'intelligence), le gamin peut encore s'en sortir . Et le salut peut venir d'ailleurs. Le fait religieux et inscrit dans l'esprit Humain, mais pas celui de Dieu. Qui donc n'a jamais ressenti ne serait-ce qu'une fois, au hasard d'une promenade, le merveilleux plaisir que l'on éprouve en se découvrant soudain au détour d'un chemin, en parfaite communion avec le spectacle de cette Nature qui soudain vous subjugue et vous émerveille ? Vous cherchiez la Croyance, vous avez trouvé la Foi. Mais cela ne dure qu'un instant… quelques instants plus tard, le mirage s'évanouit. Et la quête continue... Pourquoi lève t-on si souvent les yeux vers le ciel ? Je ne le sais pas, mais cette habitude est tellement ancestrale, que je veux bien admettre que c'est peut-être de là que viendra le salut. Alors : Extra-terrestres ou Messie ? le doute est permis, mais les Lois de la probabilité font plus pencher vers les E.T.

Voilà, tout est dit, et ce n'est pas la peine d'en faire tout un plat. Simple enfant accidentel né des amours incestueuses entre le carbone pour ses cousins l'azote, l'oxygène et l'hydrogène. J'en vois déjà pâlir au nom de leur fichue morale, mais que ceux qui n'ont jamais péchés leur jettent la première pierre.

@le merle@poussiere666@lycan77et les autres. Bon allez, je capitule. Vous êtes trop nombreux à croire en ces extras terrestres qui selon vous nous visitent à l'aide de vaisseaux capables de prouesses que nous n'imaginons même pas. Mais à vous tous, je vais vous faire un aveu : je n'ai pas votre foi. Et je le regrette, car s'y réfugier en ces périodes sombres que nous traversons pourrait être très salutaire. C'est cela qui me plaît chez vous et que je ne retrouve pas chez ceux qui se contentent, je dirai bêtement, de croire en un dieu créateur et diligent. Vos extra terrestres ne sont à mes yeux que ce qui reste de ce rêve fou et insensé qui depuis l'aube de l'humanité lui a fait regarder le ciel comme le lieu d'où un jour pourrait jaillir la réponse à toutes les interrogations existentielles dont tout être mortel est habité. Ce rêve que les bergers de Phénicie il y a 6 ou 7000 ans entretenaient en observant la nuit la marche des planètes sur la route des constellations. Et en prévoyants leurs positions et leurs occultations longtemps à l'avance. Ce n'est pas parce que j'ai perdu la seule foi que j'avais, à savoir la foi en l'Humanité, que je peux vous ôter le droit de rêver et de croire que le merveilleux existe quelque part. D'autant plus que votre foi ne semble pas porteuse de menaces et en tout cas semble moins nocive que celle qui est entretenue dans les Églises, les Mosquées, les Temples ou les Synagogues.

C'est là que justement ça cloche ! Tu n'as pas l'air de vouloir admettre qu'écrire une telle phrase signifie qu'au départ, tu affirmes un fait indiscutable. Pour rester poli, je dirais un dogme. Irréfutable. Cela porte un nom, Religion.

Oui, bravo. Mais tu enfonces une porte déjà béante. On sait cela, toi et moi, au moins. Mais la question en devient alors cruciale : Si les extinctions massives sont si fréquentes, et s'il faut au bas mot 50 millions d'années pour aboutir à une forme de vie susceptible d'engendrer des résultats technologiques conséquents, comment peux-tu accepter l'idée que deux au moins de ces civilisations puissent se rencontrer ? C'est à cela qu'il faut répondre. Et à rien d'autre.

@lycan77 Bonjour, tu as parfaitement raison, je ne sais rien. Ou plutôt, je ne sais qu'une chose, c'est que la Science progresse et se développe sur ce qui reste d'anciennes théories, détrônées par celles qui les remplacent en nous donnant de meilleures explications. Je crois que tu exagères un peu en affirmant que j'aurais quelque part prétendu que notre savoir actuel est suffisant pour expliquer le Monde dans son intégralité. Si mes propos ont pu t'inciter à croire cela, sache que je le regrette profondément. .... Copernic, Galilée, Newton, Einstein… Ne sont qu'un tout petit morceau d'une chaîne à laquelle tôt ou tard viendra accrocher un nouveau maillon. Je te laisse rêver aux merveilles technologiques rendues possibles par l'apport de ce maillon, car tu en as légitimement le droit. Et peut-être même que la réalité pourra dépasser les rêves les plus fous. Reste l'obstacle majeur, celui qui sous-tend mon propos tout au long de ce post : Selon toi, bien que nous soyons logés dans la partie la moins dense en étoiles du bras d'une galaxie relativement éloignée de ses voisines, c'est-à-dire loin de son centre où doit régner un chaos infernal, quelle est la probabilité pour qu'aucun événement cosmique majeur ne vienne interrompre ce que tu sembles vouloir t'acharner à croire comme impossible : la disparition de toute vie sur notre planète ? Tu sais très bien ce que représente dans l'Univers un objet comme notre planète, de 12000 km de diamètre ! Rien, quasiment rien. Tu sais donc qu'un objet de 100 km ne pèse pratiquement plus que moins que rien, et n'existe même pas Mais qu'il nous frappe demain… ?

Oui. Nous voyons, et je vois. Mais que vois-je ? Les arrières petits-fils de ces hommes qui vivaient dans des cavernes et qui levaient leurs yeux vers le ciel d'où pouvait provenir à la fois les pires calamités et le meilleur de ce que la Nature pouvait leur offrir. Ce ciel, ils ont fini par en faire le lieu dans lequel devaient vivre des êtres qui, selon leurs espèces ou leurs humeurs, pouvaient se montrer miséricordieux ou hostiles. Crois-tu encore à de telles sornettes ? Je suppose que non, mais je constate que tu ne fais que changer l'énoncé de la question que se posaient ces gens. Aujourd'hui, les dieux sont morts, ils étaient invivables, exigeants et rarement supportables, Ils auraient, selon la légende, affirmé que nous allions devenir leurs égaux, et même si on les a tués, nous revendiquons par orgueil cette prédiction et nous souhaitons qu'elle se réalise. Et si les dieux ne sont plus là pour nous aider, alors nous pensons que l'évolution naturelle nous placera sur le trône qu'ils occupaient jadis. Alors, on s'est inventé des extras terrestres que l'on a dotés de pouvoirs merveilleux et qui ont surmonté toutes les interdictions que la réalité scientifique nous impose. Et c'est ce que je vois. D'éternels rêveurs inutiles qui finalement rendront à la terre tous les minéraux qu'ils lui ont emprunté un bref instant.

Dans les années 50, au sortir de la deuxième guerre mondiale, un certain Jung, psychiatre aussi célèbre que Freud avait été frappé par l'émergence du phénomène OVNI. Lui et quelques autres psys ont étudié ce phénomène. Le résultat de ces travaux fut l'édition d'un livre qui je crois s'appelait "Un mythe moderne". L'auteur expliquait que ces 5 années de guerre et la découverte des horreurs qu'elle avait engendrées, ajoutés aux deux inutiles expériences des Américains à Hiroshima et Nagasaki, avaient suffi pour que naisse dans l'esprit des gens las et affolés, l'idée d'une puissance extérieure qui pourrait nous surveiller et freiner nos ardeurs belliqueuses. Visiblement, la maladie est devenue endémique. Et je te signale, à voir l'appréciation que tu donnes à Répy qui comme souvent parle pour ne pas dire grand-chose de passionnant, qu'il ne croit pas un mot de ce dont toi, tu es convaincu

Arrêtez de rêver. Il est plus que probable que jamais des êtres venus de l'espace ne nous rencontrerons. Je crois cela parce que pour arriver à pouvoir franchir les distances qui séparent des planètes habitées, il faudrait au bas mot quelques centaines ou milliers d'années. Et cela dans les conditions les plus favorables. Et cette croyance me vient simplement de ce que j'ai appris de l'Histoire de la Terre. Notre planète a connu au moins trois ou quatre cataclysmes qui ont tous entraînés la disparition totale des formes de vies les plus évoluées. Et à chaque fois, on est reparti presque à zéro, peut-être pas au niveau de la bactérie, mais à celui des insectes ou des poissons. La dernière extinction, celle des dinosaures, a permis aux mammifères de se répandre. Et il a fallu pas loin de 70 millions d'années pour que l'homme apparaisse. Et cela doit être pareil partout. La Vie, qui doit grouiller dans l'Univers, n'est pas la bienvenue, le Cosmos lui est hostile Il suffirait que Bételgeuse ou Sirius explose en supernova et s'en est fait de nous dans très peu de temps. Et pire que tout, le plus grand ennemi de la Vie, c'est encore, le vivant lui-même Regardez autour de vous : nous sommes huit milliards à vouloir vivre dans un monde devenu trop petit pour nous, les grands stratèges qui nous gouvernent font le jeu des grands investisseurs qui nous pourrissent la vie. Chacun sait bien que ni les uns ni les autres ne sont disposés de leur vivant et de celui de leurs enfants à nous apporter la solution miracle aux problèmes de la Planète. Laquelle solution vous le savez très bien, serait une guerre très mondiale et très dévastatrice qui ne laisserait qu'un ou deux milliards de survivants, Alors ces gens, sans doute des mutants, pourraient alors faire redémarrer le système en s'aidant de quelques livres retrouvés çà et là en se souciant fort peu, d'extra-terrestres et de conquête de l'Espace. Cela nous pend au nez.