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Tout ce qui a été posté par ptitepao
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http://youtu.be/O9xKZPd4w3A
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Vos blogs de loisirs créatifs préférés
ptitepao a répondu à un(e) sujet de Ocytocine dans Autres Loisirs
Un up pour ce topic pour le plaisir d'y déposer ma découverte du soir... même si elle dépasse le cadre des loisirs créatifs, on est déjà plus dans l'artisanat, mais certaines techniques sont expliquées avec précision et je ne résiste pas à la poésie de ce blog... inspirant... Clothogancho : couture, crochet, tricot, photo, teinture (fils et tissus), couleurs, bref, créations au pluriel... -
Bonnard - La salle à manger à la campagne Encore une fois elle est tombée dans le piège, telle une rombière oisive parfumée de Guerlain, et colle avec Bonnard son œil à la serrure. Elle frôle, elle se vautre aux douces tavelures, elle est de Marthe le ventre et de Bonnard la main, la bouche languissante dessinant les marbrures, l’obsession de ce corps sans cesse réinventé. Mais elle pourrait aussi n’être que cette fracture, ce fragment de carreaux à l’angle des baignoires, le radiateur en fonte, le miroir embué. Elle connaît tous les instants du regard indiscret, et elle les confond tous ; partout elle a voulu à même son épaisseur sentir le frémissement qui habitait le peintre, dérober ses points de vue, être de son espace. Muriel Daumal - La paix d'Izri Bonnard - L'atelier au mimosa Paralèlles... (créations Clothogancho )
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Hey, c'est sympa qu'il est pris le temps de te répondre ! Je sus passée sur son fb et j'aime beaucoup le côté "haché", brut, de certaines pièces...
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Marie-Paule Deville-Chabrolle... Un univers à 100 lieues de moi mais que j'aime retrouver régulièrement par le biais de son journal d'atelier qui nous fait vivre la création au quotidien... Je sculpte et c’est un voyage au long cours…et puis de temps à autre je fais une escale. C’est le prétexte pour s’arrêter sur une idée, un désir, une rencontre ou un souvenir et d’y rester le temps de quelques œuvres. ... et ses longues demoiselles... http://vimeo.com/60890312 © www.deville-chabrolle.com
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Je ne savais pas trop où le poster, mais je crois que cet univers aussi a sa place ici... A Dandypunk - The alchemy of light Un peintre c'est quelqu'un qui essuie la vitre entre le monde et nous avec de la lumière, avec un chiffon de lumière imbibé de silence. C. Bobin - L'inespérée
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Tenter d'atteindre une certaine pérennité, serait-ce par le truchement d'artifices corporels comme les tatouages, serait donc irresponsable... Si tu l'dis... N'empêche que certains, notamment ne Polynésie, sont d'envoûtants appels à "voir" autrement, vive l'irresponsabilité, (puisque tu l'dis, toujours); quand elle permet de s'ouvrir..,
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moi.
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Il y a des jours où elle se dit qu'avec ça aussi, elle joue. Et elle triche. Mal, comme toujours. Des moments où elle veut croire que ce sera sa chance, celle qu'elle attendait quand elle était immobile. Mais elle l'est toujours. Suspendue dans l'air, comme ces minuscules particules qu'elle surprend parfois. Comme elles, transparente. Comme elles, en apesanteur... l'impression de flotter. Elle perd parfois le fil, souvent la boule, mais toujours lui revient cette promesse faite à rien. Il y longtemps. Celle de vivre, quoi qu'il arrive, tant que restera quelqu'un à qui elle manquerait. Alors elle continue. Elle joue, comédienne des rires et de l'auto-dérision, celle qui triche quand elle voudrait tant être vraie, au moins un peu, au moins le temps d'un soupir. Mais comment leur dire qu'au fond de chacun de ses sourires se cachent la fatigue, la lassitude, l'envie de tout laisser en plan, de s'enfuir. Loin. Et puis, au-dessus de tout, la peur qui plane parfois, jamais plus de quelques minutes, jamais suffisamment bas pour l'anéantir. Mais peut-être que là aussi, plus qu'ailleurs, elle triche. Elle la connait depuis si longtemps, cette fichue trouille, qu'elle lui parait familière, même à présent qu'elle a changé de visage, à présent qu'elle la porte en elle. Elle en connait les moindres dédales, elle sait ses pièges et ses mirages, mais aussi ses faiblesses et comment en tirer parti. Comment s'en tirer, elle. Alors certains jours, elle veut y croire. Croire à cette chance qui s'offrira à elle, quand tout "ça" sera fini. Quand elle passera de la lettre K à celle qui s'envole, toute en ailes pour la transporter loin. Ailleurs. Passer de l'immobilité de l'apesanteur à l'ivresse et la liberté du vol...
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Ce topic a sur moi l'effet de le mouche tsé-tsé, je sens que je vais le relire avant de me coucher
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Lendehors, ton message m'a rappelé La dame dans l'auto et sa Thunderbird, tu sais, celle qui n'avait pas vu la mer... souvenirs d'adolescence... Je n'ai jamais vu la mer. Le sol carrelé de noir et de blanc ondule comme l'eau à quelques centimètres de mes yeux. J'ai mal à en mourir. Je ne suis pas morte... Quand on s'est jeté sur moi - je ne suis pas folle, quelqu'un, quelque chose s'est jeté sur moi - j'ai pensé : je n'ai jamais vu la mer. J. Henderson Continue. Tu n'as plus que ta main droite et ton coeur patraque, mais continue, ne te pose pas de question. Continue. Japrisot - La dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil.
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incongrue.
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Si pour un instant Dieu oubliait que je suis une marionnette en chiffon, et qu’il m’offre un morceau de vie, je profiterais de ce temps le plus possible. Je suppose que je ne dirais pas tout ce que je pense, mais en définitive, je penserais tout ce que je dis. Je donnerais une valeur aux choses, pas pour ce qu’elles valent, mais pour ce qu’elles signifient. Je dormirais peu, je rêverais plus. Je crois que chaque minute passée les yeux fermés représente soixante secondes en moins de lumière. Je marcherais quand les autres s’arrêtent, je me réveillerais quand les autres dorment. Si Dieu m’offrait un morceau de vie, je m’habillerais simplement, me déshabillerais sous le soleil, en laissant nu non seulement mon corps, mais aussi mon âme. Je prouverais aux hommes combien ils se trompent en pensant qu’on ne tombe plus amoureux en vieillissant, et qu’ils ne savent pas qu’on vieillit lorsqu’on cesse de tomber amoureux. Je donnerais des ailes à un enfant, mais je le laisserais apprendre à voler seul. J’enseignerais aux vieux que la mort ne vient pas avec l’âge, mais avec l’oubli. J’ai appris tant de choses de vous, vous les hommes.. J’ai appris que tout le monde veut vivre au sommet de la montagne, sans savoir que le véritable bonheur réside dans la manière de l’escalader. J’ai appris que quand un nouveau né serre fort de son petit poing, pour la première fois, la main de son père, il le retient pour toujours. J’ai appris qu’un homme n’a le droit d’en regarder un autre de haut que pour l’aider à se lever. J’ai appris tant de choses de vous, malheureusement, elles ne me serviront plus à grand-chose, car lorsqu’on me rangera dans ce coffre, je serai malheureusement mort. Dis toujours ce que tu sens, et fais ce que tu penses. Si je savais que je te vois dormir aujourd’hui pour la dernière fois, je t’embrasserais très fort et je prierais le Seigneur pour pouvoir être le gardien de ton âme. Si je savais que ce sont les dernières minutes où je te vois, je te dirais : « je t’aime », sans présumer bêtement que tu le sais déjà. Il y a toujours un lendemain et la vie nous donne une autre occasion de faire bien des choses, mais si jamais je me trompe et que je n’ai plus que ce jour, j’aimerais te dire combien je t’aime et que je ne t’oublierai jamais. Le lendemain n’est garanti à personne, qu’il soit jeune ou vieux. Aujourd’hui peut être le dernier jour où tu vois ceux que tu aimes. N’attends pas, fais-le aujourd’hui, car si demain ne vient pas, tu regretteras sûrement de n’avoir pas pris le temps d’un sourire, d’une caresse, d’un baiser, car tu étais trop occupé pour pouvoir faire plaisir. Garde près de toi ceux que tu aimes, dis-leur à l’oreille combien tu as besoin d’eux, aime-les et traite-les bien, prends le temps de leur dire « je regrette », « pardonne-moi », « s’il te plaît », et tous les mots d’amour que tu connais. Personne ne se souviendra de toi pour tes pensées secrètes. Demande au Seigneur la force et la sagesse de les exprimer. Montre à tes amis et aux êtres chers combien ils sont importants pour toi. Gabriel Garcia Marquez Brumes
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De la transmission ou comment voir un monde invisible
ptitepao a répondu à un sujet dans Philosophie
De la découverte du fil à couper le beurre... avec en plus, mépris pour Shakespeare et ses ondes... poétiques mais pas que, encore faut-il savoir le lire pour le... savoir. Bref, -
invisible.
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A chaque note, dit Colin, je fais correspondre un alcool, une liqueur ou un aromate. La pédale forte correspond à l’œuf battu et la pédale faible à la glace. Pour l’eau de Selbtz, il faut un trille dans le registre aigu. Les quantités sont en raison directe de la durée : à la quadruple croche équivaut le seizième d’unité, à la noire l’unité, à la ronde le quadruple unité. Lorsque l’on joue un air lent, un système de registre est mis en action, de façon que la dose ne soit pas augmentée – ce qui donnerait un cocktail trop abondant – mais la teneur en alcool. Et, suivant la durée de l’air, on peut, si l’on veut, faire varier la valeur de l’unité, la réduisant, par exemple au centième, pour pouvoir obtenir une boisson tenant compte de toutes les harmonies au moyen d’un réglage latéral. Vian - L'écume des jours
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Dans les jours à venir, lorsqu’il semblera que je sois mis au tombeau, lorsque le firmament lui-même menacera de venir s’abattre sur ma tête, je serai forcé de tout abandonner hormis ce que ces esprits ont implanté en moi. Je serai écrasé, avili, humilié. Je serai frustré dans chaque fibre de mon être. Je me prendrai même à hurler comme un chien. Mais je ne serai pas entièrement perdu ! En fin de compte, un jour doit poindre où, jetant un regard sur ma propre vie comme s’il s’agissait d’un roman, ou d’Histoire, je pourrai y déceler une forme, une trame, une signification. Dès lors, le mot défaite n’a plus de sens. Toute rechute sera à jamais impossible. Car ce jour-là je deviens et demeure un avec ma création. Un autre jour, dans un pays étranger, apparaîtra devant moi un jeune homme qui, conscient du changement qui s’est opéré en moi, me surnommera le « Roc Heureux ». C’est là le nom que je présenterai lorsque le grand Cosmocrateur demandera : « Qui es-tu ? » Oui, sans l’ombre d’un doute, je répondrai : « Le Roc Heureux ! » Et si l’on me demandait : « As-tu joui de ton séjour sur la terre ? », je répondrais : « Ma vie n’a été qu’une longue crucifixion en rose. » Quant au sens de ces mots, s’il n’est pas déjà clair, il sera élucidé. Si j’échoue, alors je ne suis que le chien du jardinier. Il fut un temps où je croyais avoir été blessé comme jamais aucun homme ne l’avait été. Parce que tel était mon sentiment, je fis le vœu d’écrire ce livre. Mais longtemps avant que je l’eusse commencé, la blessure avait guéri. Puisque j’avais juré de remplir ma tâche, je rouvris l’horrible blessure. Henry Miller - Plexus
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Suicide à Notre-Dame: Une Femen mène une action seins nus dans la cathédrale
ptitepao a répondu à un(e) sujet de metal guru dans Politique
Sophie Marceau a eu le même courage à Cannes, en son temps... femen avant l'heure ? -
Suicide à Notre-Dame: Une Femen mène une action seins nus dans la cathédrale
ptitepao a répondu à un(e) sujet de metal guru dans Politique
Elle milite pour l'ordination des femmes ? -
Les femmes regrettent-elles les vrais hommes ?
ptitepao a répondu à un(e) sujet de Yeats dans Amour et Séduction
Chacun son tour, il n'y a pas longtemps, c'est moi qui étais une fausse femme...