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Tout ce qui a été posté par Jedino
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On ne connaît pas même l'ensemble des espèces et on estime notre méconnaissance bien plus grande que notre connaissance. Alors de là à estimer les espèces disparues ! Ensuite, la biodiversité a connu des coups durs dans son histoire. On ne craint pas pour les animaux, on craint que sans eux, nous ne disparaissions à notre tour. Mais si ça peut te rassurer, nous sommes incapable de pêcher dans les profondeurs. Alors oui, les poissons que nous pourrons manger seront rares. Mais les poissons ne disparaitront pas. Il ne faudrait pas exagérer notre pouvoir sur cette planète. Prenez le cas d'espèces plus adaptées et plus anciennes que nous, et vous comprendrez que la crainte n'est pas celle de voir le vivant disparaître, mais notre petite ère s'éteindre. Je pense par exemple à tout ce qui est crocodile et, surtout, à tout ce qui est fourmi. Sans parler des espèces vivantes qui sont bien plus petites et sur lesquelles notre influence est assez ridicule.
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Je n'oserais point mettre en doute la suprématie du maître en tentant de rester devant lui :p
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Ah si, nous explorons des planètes. Si l'homme n'a fait que marcher sur la lune, ses robots ont pu marcher sur Mars, par exemple. Et pour l'insignifiance, nous le savons. Cela ne veut pas dire que nous devons cesser de faire.
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Le fait de se chauffer est polluant. A l'époque, on rasait au sens propre du terme les forêts, au point où ça avait quasiment disparu en France. Du coup, on est passé au gaz. Si ce n'est que le gaz n'est pas franchement mieux. Du coup, on est passé à l'électrique. Et là, en France, c'est le nucléaire. C'est pas joli joli, mais c'est pas la forme de pollution qui fait le plus "peur" aux gens non plus. Ils ont surtout peur des accidents, de ce côté-là. Cela dit, la Terre s'en tape pas mal. De plus, le réchauffement climatique, ce n'est pas son premier. Elle a connu d'autres crises très graves (je parle là pour le vivant qui y habite). Mais que vous le vouliez ou non, l'électricité est l'une des énergies les moins polluantes. Cela dépend de comment elle est produite, bien évidemment, mais elle peut l'être assez peu. Pour le coup des machines consommatrices d'oxygène, dans la mesure où on respire, on pourrait se faire des hara kiri histoire de sauver la planète, non ? La Terre se contrefiche de ce qui se passe sur elle. Ne dépersonnalisons pas nos craintes : nous avons simplement peur de crever. Pour ce qui est de la conquête spatiale, tout dépend de ce que vous entendez par là. Mais si c'est envoyer des petits humains se promener un peu partout, non, ce n'est pas le cas, et ce n'est pas pour demain non plus. Il n'empêche qu'il y en a eu une, par l'envoi d'objets à l'extérieur, permettant de connaître l'univers, et notamment ses dangers (parce que je n'y ai pas encore songé jusque là, mais les satellites sont aussi utiles à la prévention éventuelle d'une catastrophe, dans la mesure du possible). D'autre part, si un astéroïde venait à nous menacer, il n'y a que la maîtrise de ces fusées et objets qui pourraient permettre d'épargner nos petites vies. Vous nous jugez trop durement
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Pas mal, pas mal ! Mais non, je ne suis pas l'un des chercheurs, ni futur chercheur, de ce forum. A vrai dire, j'ai horreur des équations. Il n'empêche que je sais reconnaître quelqu'un qui maîtrise son domaine et qui travaille pour soi, c'est vrai, mais aussi pour tous. Alors évidemment, la démonstration d'un obscur théorème mathématiques auquel je ne comprends rien n'a aucun intérêt direct dans ma vie. De même, je suis comme vous assez limité dans ma capacité à interpréter les données qui peuvent provenir de sources aussi complexes qu'un satellite ou qu'un robot. Mais je ne fais pas de ce que je ne comprends pas quelque chose d'inutile à "l'intérêt général". Peut-être trouveront-ils ce qu'ils cherchent, en effet. Mais peut-être trouveront-ils encore mieux : ce qu'ils ne cherchaient pas encore et ne soupçonnaient pas. Jusqu'au cou, comme vous y allez ! Nous le sommes, comme l'essentiel des pays et depuis bien longtemps maintenant. Cela n'a pas arrêté l'Histoire, la recherche, l'éducation, l'aide à l'autre, la guerre, etc. Oui, une dette, c'est embêtant. Mais ce n'est pas non plus la fin du monde. Est-ce que tous ceux qui ont emprunté pour payer un appartement, une maison, une voiture, s'arrêtent de vivre ? Non, bien sûr que non. Pour ce qui est des trouvailles, cela dépend de la nature de celle-ci. Souvent, elles sont d'abord utiles à l'armée, en effet. Souvent aussi, elles sont financées en partie par l'armée qui s'y intéresse de près. Mais tout ne passe par là. Un médecin qui trouve un nouveau traitement contre une pathologie jusque là incurable ne passe (je le suppose en tout cas) par la case "défense". Songez à tout ce que la recherche a pu vous apporter de nouveau depuis que vous êtes née. Vous pouvez juger des choses comme étant bonnes ou mauvaises, mais vous ne pouvez nier qu'ils sont inactifs et sans effets sur nos quotidiens.
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Ce n'est pas fumeux, vu que nous y sommes arrivés. Votre haine contre la recherche fondamentale est ridicule.
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J'avais oublié qu'il n'y a que l'argent qui ait de la valeur. C'est bien pour ça qu'on investit dans l'éducation et la recherche, autant pour moi !
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Le peuple, en votant à gauche, a surtout demandé à Sarkozy de s'en aller. Le "peuple", lui, attend qu'un gouvernant s'occupe de lui et ceci, qu'importe son orientation politique. Enfin il me semble qu'ils sont là pour mener des choses au nom de l'intérêt public, non ? Pour le droit de regard, tu es informée de où, quand et comment ton argent est dépensé. Il suffit d'avoir la foi et de visiter le site du gouvernement pour ça : http://www.gouvernement.fr/les-actions-du-gouvernement Maintenant, il n'existe aucun tableau à ma connaissance qui regroupe un tas de chiffres disant où, quand et comment. D'ailleurs, cela n'a aucun intérêt et n'intéresse globalement personne, mis à part les intéressés. Ensuite, vous avez tout à fait le droit d'assister au vote du Budget de l'Etat à l'Assemblée si cela vous fait plaisir. Vous mélangez tout, c'est affligeant : Hollande n'a rien lancé concernant cette opération, il est juste là à la fin, bien après le lancement du projet dont il est question ici. Je ne vois même pas ce qu'il fout là, du coup. Pour ce qui est des remboursements, non seulement ça n'a rien de nécessaire et, selon votre logique, peut donc être économisé, mais en plus, vous cherchez une justification farfelue pour justifier le fait de ne pas financer la recherche qui, à côté de la Sécurité Sociale, est financée très modestement. Et pourquoi pas donner un salaire aux jeunes étudiants ? Et pourquoi pas augmenter les salaires de base, pour récompenser les travailleurs ? Les idées ne manquent pas. Je peux aussi chercher des choses absurdes pour défendre l'indéfendable. Vous voulez créer du conflit alors que chacun oeuvre, à sa manière, au bien être de tous. Si j'étais un de ceux-là, je pourrais vous rétorquer aisément que quitte à faire des économies, cessons d'offrir la sécurité sociale à ceux qui ne peuvent pas la payer. Là, nous ferons de vraies économies. Il faut savoir ce que vous voulez. Et parfois, il s'agit de faire des choix. Mais ces choix doivent au moins être fait avec bon sens, sinon le système ne sera pas soutenable.
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Nous ne sommes plus chez les Egyptiens, et les ouvriers ne sont plus exploités au sens le plus fort du terme comme cela se faisait encore au XIXème. Vous êtes trop dans la pensée "ce qui coûte se fait au détriment de", ne comprenant rien aux notions de recherche et d'investissement. Vous êtes embourbée dans votre position qui consiste à penser que tout ce qui peut coûter cher et qui ne manifeste aucun intérêt direct pour les gens n'a aucun intérêt et se fait au détriment de ceux-là. Si l'intérêt de cette mission se pose, vous pouvez alors demander quel intérêt il y a à financer toujours encore le synchrotron à Genève ou la création d'un laser surpuissant qui n'a d'autre intérêt que de montrer que la France maîtrise encore le nucléaire. Les intérêts directs pour la population ne se font absolument pas sentir, bien au contraire, vu que cela consomme à la fois énormément d'énergies et coûte extrêmement cher. Mais penser cela, c'est se contenter de voir que ce qu'on souhaite voir. Vous croyez que je ne m'insurge pas des problèmes sociaux aussi ? Bien au contraire. Mais cela ne justifie pas de mélanger tout, et encore moins de penser que le sacrifice de quelque chose de nécessaire permet de régler un problème tout aussi nécessaire à régler. Les chercheurs ont certes été les premiers à faire ce qu'ils ont fait en allant sur un astéroïde, mais l'objectif était de répondre à des interrogations qu'ils pouvaient avoir plus qu'à être les premiers à faire cela. Ne pas saisir cela, c'est ne pas saisir le monde de la recherche qui, pour avoir la gloire dont vous parlez, doit trouver quelque chose de fondamental, et donc, d'utile à tous ces gens que vous défendez. Voilà pourquoi un Prix Nobel se fait autant en médecine qu'en physique, ou même s'agissant de la paix. Tous oeuvrent pour le meilleur, même si cela n'est effectivement pas gratuit.
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Joyeux anniversaire à notre Amazone préférée ..
Jedino a répondu à un(e) sujet de Astrono dans Célébrations
Bien bon anniversaire :) -
Ne soyez pas si fermée : élargissez donc votre question.
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Hahaha ! Mais si nous supprimons toutes les choses qui ont, au départ, une origine militaire, que reste-t-il ? C'est triste à dire, mais la guerre a souvent permis de trouver des choses. Bien entendu. Tout comme les américains n'ont pas condamné un criminel de guerre tout de même important (je pense ?) qu'est Hirohito, l'empereur japonais, par souci de ne pas faire imploser le pays qu'ils allaient occuper. Les américains sont pragmatiques et sont malins, et ils ont usé des mêmes stratégies que leur adversaire : l'URSS. Tout comme oui, l'envoi d'une fusée est le défi lancé pour laver l'insulte qu'est l'envoie du premier satellite par les soviétiques. D'où Apollo. Il n'empêche que derrière les intérêts politiques, il existe les intérêts scientifiques. Quand l'humain se pose une question, comme celle de savoir s'il est capable d'envoyer un homme sur la Lune, il fait ce qu'il faut pour que cela soit possible. Qu'il y ait une course vers la Lune n'y change rien. Vous parlez plus bas des voitures. A l'époque, on faisait la guerre à cheval. On s'est empressé de créer des engins avec des roues pour faire la guerre. Est-ce que la voiture est proscrite pour autant, la roue décriée pour ce qu'elle permet ? Mais connaître les 95% restants, c'est très concret. Vu ce que nous sommes capable de faire avec 5%, il y a du potentiel, d'autant plus que tout n'est pas exploité encore. Il ne s'agit pas seulement de se dire "donc y'a ça, ça, et ça". L'antimatière et la matière, ce sont des choses essentielles à comprendre et dont l'utilisation est largement possible. La preuve en est que l'antimatière est utilisée en médecine pour la TEP, par exemple. D'un côté, tout le monde veut d'un joli Président bien présentable et tout mignon, en costume et en belle bagnole, histoire d'en avoir un comme les autres. Et de l'autre, on lui reproche ces excès. Faudrait vous décider. Mais je vous l'accorde : donnons-lui un jean et un t-shirt à cinq euros, et qu'il ressorte son scooter. Personnellement, ça ne me dérangerait pas. Reste à voir ce que cela change pour vous. Ma question est donc : voulez-vous êtes représentés par quelqu'un qui s'habillerait comme une "racaille", si j'en crois les clichés ?
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La couche d'ozone, ce n'est pas un tissu. Des choses y passent constamment. Ce n'est pas l'envoi d'une centaine d'objets passant au travers qui va déséquilibrer une couche pareille. Je ne vois même pas comment la poussée pourrait influencer le sol. Certes, ce n'est pas cool pour l'espace environnant, mais mis à part ça... Pour les matières extraites, je ne pense pas que la Terre soit au point où, à un seuil précis, elle s'annihile sur elle-même. Ensuite, ce n'est pas l'envoi de quelques milliers d'objets dans les cieux qui va déséquilibrer une planète qui est, somme toute, assez massive mise à côté de ces objets. Le seul risque est de manquer de ces matériaux pour nous. Que des gens réfléchissent sur des textes que personne ne lit pour en faire des thèses, à quoi cela sert-il ? Si la question de l'utilité justifie l'investissement, pas grand monde est utile dans ce cas-là. Mais voyez-vous, cet enfant handicapé a peut-être des besoins particuliers, ne serait-ce qu'un véhicule adapté à sa personne pour pouvoir se déplacer, et idéalement au mieux. Les "allumés" de l'histoire vont jusqu'à imaginer des choses aberrantes comme se déplacer par la "pensée". Ensuite, qu'il soit handicapé ou non, il a les mêmes besoins que les autres, ne serait-ce qu'en terme de sécurité et de qualité de vie. Parce qu'il y a eu des "allumés" pour se dire qu'au fond, faire la fission d'atomes peut procurer une énergie qui peut être utile autrement que pour une bombe. On appelle ça le nucléaire. Le nucléaire, c'est l'entrée dans le monde quantique. Le monde quantique, lui, débarque après des personnes qui ont cherché à répondre à des problèmes aussi idiots que "Si je rattrape la vitesse de la lumière, qu'est-ce que ça fait?". Bref, ces "allumés" font que nous vivons dans le monde dans lequel nous vivons, technologiquement parlant. Si votre handicapé souhaite faire un trajet en train, il appréciera le faire rapidement, comme tout le monde, et ignorera que les freins des TGV proviennent directement des freins utilisés pour ces objets qui sont hors de notre petit chez nous. En étant trop terre à terre, on finit par ne jamais décoller. Il faut savoir prendre de la distance pour mieux voir sur son propre monde, tout comme il faut savoir voir de l'extérieur pour mieux voir l'intérieur. Vous ne voyez que le fait : déposer un machin sur un caillou. En gros, vous êtes le lecteur moyen d'un journal qui ne voit que le factuel, sans voir ce qui se fait autour. Ce robot, il n'est pas allé sur l'astéroïde juste histoire de se poser, il y est allé avec des outils qui lui permettent de faire des mesures et des analyses à renvoyer chez nous, et ceci dans le but de comprendre des choses. Reculer du désert ? Mais le monde évolue, vous êtes contre votre propre planète, là. Faut accepter que les choses ne sont pas constantes. L'Afrique, de capteurs solaires ? J'aurais pu vous croire si cet argent n'aurait pas fini de toute façon ailleurs, c'est-à-dire chez nous de toute façon. Construire des canalisations pour aller chercher l'eau douce aux pôles ? Vous trouvez le projet d'aller en dehors de notre planète aberrant, et vous proposez ça ? Vous avez seulement idée du coût que ça peut avoir pour peu de choses ? Une canalisation, ça demande de l'entretient, et d'autant plus dans un milieu pareil. Les vergers, on peut les planter sans avoir des billets en masse. Les pays sous-développés sont soit en voie de développement, soit dans une merde pas possible où il serait bon, déjà, de régler le reste (j'entends par là la guerre, la corruption, l'exploitation, et j'en passe). Je dis que vous cherchez des idées farfelues pour défendre un point de vue qui n'a aucun sens : vous évoquer vaguement des excuses humanitaires, qui sont justes et méritent une indignation, mais vous voulez prendre des moyens à des gens qui, à côté, oeuvrent eux aussi pour une vie meilleure des gens. Si vous devez faire que des choses terre à terre et certaines de réussite, vous ne ferez plus rien en terme de recherche. Il faut savoir prendre des risques. Comprendre l'univers ne vous intéresse pas, et cela est votre droit. Mais comprendre l'univers, c'est aussi comprendre ses plus petites parties, et cela a des conséquences visibles dans notre quotidien. Au fait, l'ordinateur est issu de la volonté d'envoyer des missiles, puis des fusées. C'est la solution a un besoin qui était de pouvoir calculer des trajectoires. Autrement dit, si l'homme était resté sur sa petite planète, nous ne serions sans doute pas là à en débattre.
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C'est une star, tu ne t'imagines pas !
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Mais c'est déjà une poubelle ! Même autour de notre planète, c'est dégueulasse. D'où l'intérêt des voyages spatiaux, finalement, qui forcent à repenser en partie les problèmes de ressources et de place, vu que dans une boîte de conserve, il s'agit d'économiser la place et de recycler. Reste que si les emballages ne sont pas faits au mieux pour le recyclage (vu le gâchis qu'il peut y avoir juste histoire d'avoir le truc le plus beau), les consommateurs que nous sommes ne sont pas parfaits non plus, bien loin de là. Si vous parlez de notre pays la France, elle en a sur 30% de sa superficie, ce qui est assez énorme. Donc nos maisons ne rasent pas autant que vous le croyez, bien au contraire. Reste qu'elle est effectivement artificielle puisqu'il y a pas même deux siècles, nos forêts avaient quasiment disparu, chauffage oblige. Pour ce qui est des champs, même si les espaces diminuent, la France reste théoriquement autosuffisante. Pas besoin d'avoir des espaces gigantesques si ces espaces sont gérés et exploités de manière à permettre une productivité importante sans appauvrir le sol, en tout cas excessivement. La science cherche moins un "pourquoi" (étant relativement réaliste) qu'un "comment". Et nous avons fait sur ce terrain-là plus de progrès en un siècle qu'en des millénaires. Et cela est passé par l'envoi de fusées qui permettent à la fois d'observer loin sans subir le "bruit" atmosphérique, d'explorer l'espace proche qu'est notre système solaire, mais également de mieux voir sur notre propre monde par l'utilisation de satellites, satellites qui permettent aussi une meilleure communication à travers le monde. Et je ne cite pas à nouveau toutes les innovations dérivées de ce que nécessite l'envoie d'une fusée, ne serait-ce qu'en terme de matériaux nécessaires pour supporter les conditions qu'il peut faire à l'extérieur.
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La France a des dettes continuellement depuis les années 1800. Ce n'est donc pas un phénomène nouveau et qui empêche de vivre. La question serait donc de savoir si une dette à 0% est vraiment un objectif à vouloir à tout prix. Je le "savais", mais ce graphique le montre : Source : http://france-inflation.com/dette_publique_france_depuis_1800.php Vous remarquerez que la dette, qui a baissé après la guerre parce que la situation économique s'y prêtait, a fini par reprendre de la hauteur au début des années 1980. L'auteur de l'article parle de 1976 et évoque l'effet boule de neige qui est le fait de dépenser plus que ce que nous possédons, ce qui force à s'endetter pour payer nos dettes. Mais ce n'est pas si simple, sinon nos réductions de budget auraient fini par redescendre cette dette. Ce n'est pas si simple pour plusieurs raisons : la période de hausse de la dette est une période particulière dans l'histoire économique entre la fin du système monétaire international et les crises successives qui commencent. Ensuite, il y a le choix que fait Mitterrand par rapport à l'Europe qui, bien que de gauche, décide de suivre les autres pays européens afin de faciliter l'intégration dans un système monétaire européen. On parle là de l'indépendance de la Banque de France, mais aussi de la privatisation en masse d'entreprises nationalisées à l'occasion de la fin de la deuxième guerre mondiale. N'est-ce pas curieux, cette montée de la dette de l'Etat alors que cet Etat réduit en même temps ses dépenses (et ses gains, je tiens à le noter) par l'abandon d'entreprises pour le monde du privé ? Autre détail important : le fait d'avoir bridé notre croissance, à cette même période. Je vous le demande, alors : si votre PIB augmente (pour des raisons diverses), forçant à un investissement plus grand de la part de tous les acteurs, mais qu'à côté vous cherchez à limiter cette croissance de vos richesses, comment voulez-vous que cela finisse autrement que par une augmentation de la dette ? La population augmentant, les coûts par personne aussi. Si vos richesses (que sont votre production, donc votre PIB, dont l'augmentation est traduite par la croissance) ne suivent pas, il vous faudra en emprunter afin de combler les manques. Alors on peut penser qu'en déplaçant un manque d'un endroit à un autre, cela parviendra à masquer le problème. Mais masquer n'éradique en rien le problème. Je dois poursuivre, ou vous restez hermétique à l'idée que produire, c'est créer, et que créer, c'est rendre possible le partage sans avoir à emprunter ?
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Parce que la tendance des politiques serait plutôt de vouloir virer le Concordat que de l'élargir. Sont pas fous, nos chers laïques. Puis imagine celui qui le propose : il va directement être positionné comme islamique, le pauvre. Maintenant, je tiens à citer ce que wikipédia en dit : Ce qui, en particulier sur la fin, n'est pas inintéressant.
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Fais-tu exprès de ne pas voir au-delà de ton nez ? Tu n'es pas capable de voir au-delà qu'un article qui te dit que "oh mon dieu, un engin spatial, ça coûte cher", ce qui n'est pas nouveau ? N'arrives-tu vraiment pas à intégrer le fait que c'est en se donnant un défi (scientifique) que nous finissons par arriver à des innovations (techniques)? Mais peut-être penses-tu qu'elles finissent par tomber "comme ça" ? De changer de sujet ? Il ne me semble pas, pourtant. J'ai bien parlé du fait que le rôle de cette opération a tout son sens dans une démarche qui n'est pas uniquement de gloire. En outre, j'ai élargi ta vision qui voudrait que ce soit cela qui nous coûte réellement, ce qui est faux, et complètement faux. Accumulons encore des non-dépenses de ce genre longtemps, comme tu le dis, et au rythme où vont les choses, le système social que tu cherries tant va imploser. A force de réduire les budgets, tu finis par ne plus en avoir. Et quand les budgets essentiels, bien plus que le social j'entends, devront être drastiquement réduits, je peux t'assurer que c'est bien le social qui va baisser. L'idée, c'est pas de réduire, c'est de produire. C'est pourtant pas compliqué à comprendre. Mais ce ne sont pas 1000 comme celles-là qu'il nous faut, surtout que ce n'est pas un milliard pour la France. Il me semble, en plus, que des économies, nous en faisons depuis un moment. Serait-ce moi ou ça ne fonctionne absolument pas ? J'en suis vraiment étonné.
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Hahaha ! Et savez-vous d'où viennent les moyens technologiques qui permettent à la médecine de progresser autant ? Vous pensez que ces machines si complexes sont tombées du ciel ? Qu'un type s'est dit un jour, de bon matin : "et si j'allais inventer aujourd'hui la scintigraphie par émission de positrons?". Bien sûr que non. Il faut une recherche scientifique fondamentale et théorique, et "pratique", si j'ose dire. Ce que vous ne parvenez pas à comprendre, c'est que la science, même si elle semble divisée en plusieurs domaines, est un ensemble qui avance globalement ensemble. Il est tout aussi impossible aujourd'hui de faire de la physique sans les mathématiques que de faire de la médecine ou de la recherche médicale sans la physique, la chimie ou la biologie. Vous pouvez financer des milliards dans la pharmacologie, vous constaterez avec le temps qu'il sera impossible d'avancer si vous supprimez le reste. Sauf si ces derniers font le travail d'autres, et font donc des recherches à côté, notamment du côté des instruments et des nouvelles techniques pouvant être utilisées, mais aussi dans la meilleure compréhension des mécanismes impliqués. Quand tous ces problèmes sociaux apparaissent, ce n'est pas le fait d'un trop gros budget pour la recherche. Budget qui n'est pas non plus aberrant en France. En revanche, c'est un problème économique, pour ne pas dire de conception de l'économie. L'objectif n'est pas de rogner sur chaque budget histoire de ranger ça ailleurs, pensant qu'un jour ça va regonfler comme par magie. Quand vous mangez du chocolat, même si vous le cassez en barres et que vous les déplacez, le fait de les manger fait qu'il est mangé. Ici, c'est pareil. Si vous réduisez, vous avez beau chercher, il ne faudra que diminuer par la suite. Imaginez une entreprise qui se dit : "allez, on va cesser nos investissements." Cette attitude peut passer un temps bref. Ca fait parfois du bien au porte-monnaie. Mais sur le temps long, tout se dégrade : vos structures, votre retard par rapport aux autres. Du coup, vous avez besoin d'argent. Mais vous n'en avez pas. Alors vous le ponctionnez là où il en reste : les salaires, ou les investissements que vous faites encore. On appelle ça un cercle vicieux. Pour inverser cette tendance, il existe la solution "géniale" de l'endettement. Mais l'endettement suppose un investissement qui puisse permettre l'augmentation de la production, donc à terme du bénéfice. Autrement dit, c'est une somme en plus donné à une somme initiale, et non pas une somme prise à partir d'une somme initiale. A terme, vous pourrez du coup et rembourser votre dette, et gagner votre vie. Cependant, cela suppose deux choses : 1) Dans un monde pareil, être innovant pour une entreprise. Là encore, on est dans l'original, le nouveau, et finalement, la recherche. La recherche de ce qui ne se fait pas encore pour répondre à un besoin. Les entreprises les plus grosses investissent des sommes énormes là-dedans, et ce n'est pas sans raison. Innover, c'est survivre. La même logique est vraie pour la France. Cela peut être aussi répondre à un besoin, notamment si nous avons des matières premières ou des produits que d'autres ne font pas. 2) Etre efficace. Il faut savoir gérer un minimum son petit monde. Pour l'entreprise, ça suppose faire des bénéfices qui permettent d'investir et de payer ce qu'elle doit payer : ses fournisseurs, ses employés, etc. Idéalement, elle doit le faire de façon sérieuse, c'est-à-dire sans chercher à grignoter sur les salaires et la qualité des produits pour gonfler le bénéfice (et souvent, celui des actionnaires, très heureux de toucher un peu plus que prévu). Pour un Etat, ça suppose de pouvoir déjà gérer son argent. Et personnellement, un Etat qui peut certes jouer sur son budget, c'est-à-dire faire du découpage histoire de plaire à des gens qu'on suppose compétents, ça me dérange. Ca me dérange d'autant plus que ce même Etat est obligé de faire que sa banque nationale ne doit pas pouvoir lui accorder des prêts directement, lui permettant ainsi d'investir quand il le faut. Ca me dérange encore plus quand la banque supranationale qu'est la BCE n'a pas non plus le droit de prêter à un Etat directement quand il le faut. Et ça me dérange d'autant plus que rien n'interdit ces intermédiaires, que nous appelons finalement "les banques", de réinjecter l'argent que donne la BCE pour aider à sortir d'une crise dans un autre tiroir de la BCE, histoire de pas perdre son argent. Et là, on parle de 1000 milliards en bien moins de temps que l'opération scientifique dont on parle. De même, cette fameuse somme de 1000 milliards serait la somme par an que l'Europe voit disparaître chaque année par "évasion fiscale". Vous êtes franchement sûr que votre combat est le bon ?
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L'intérêt commun passe par ces choses qui semblent sans importance. Aller poser un engin sur une planète lointaine (à notre échelle), et ceci afin d'y forer une glace dans des conditions difficiles, ça tient de la prouesse technique. Et comme toute prouesse technique, elle nécessite un travail en amont qui, bien souvent, permet de faire avancer les techniques qui existent déjà, ou d'en inventer de nouvelles. C'est comme aller reprocher au CERN d'exister : on investit des milliards là-dedans rien que pour voir deux choses ridiculement minuscules se rencontrer violemment. L'intérêt, en soi, est limité pour quelqu'un qui ne s'intéresse pas de savoir ce qu'est l'univers, et ce qu'il est lui-même. Il n'empêche que le CERN a permis bien des avancées, ne serait-ce que l'invention du web et ses langages. Pour les fusées et ses engins à milliards, c'est pareil. D'ailleurs, il me semble que les apports utiles à nos petites vies ont déjà été cités plus tôt. La recherche est nécessaire, tout autant que le social. Sinon, autant supprimer tous les programmes d'éducation relatifs à la recherche qui ne sont, finalement, sans aucun intérêt. Mais oui, la recherche a un coût, comme toute chose. Cela dit, ce chiffre qui vous fait bondir est à peine plus cher que la recherche d'un médicament, et d'un seul. Vu le rapport coût/production, est-ce vraiment nécessaire, dans ce cas ? Ne vaut-il pas mieux cesser aussi la recherche de médicaments qui est également très chère ?
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Europe, un des satellites de Jupiter, a de l'eau. En fait, elle a même des océans sous la couche de glace qui l'entoure.
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Ah, c'est gentil :) Et pour les fautes et tournures, je veux bien le croire.
