Aller au contenu

Jedino

Membre
  • Compteur de contenus

    48 051
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Jedino

  1. Jedino

    un jour = une histoire

    Qui suis-je? Je ne le sais pas. Souvent, je me demande ce qui me motive dans la vie. Je cherche une raison me poussant à rester en vie. Je ne veux ni amour, ni argent, ni existence. Je n'existe pas. Je ne le veux pas. J'en ai peur. Et je deviens hostile lorsque l'on tente de me le prendre. Est-ce cela, mon seul bien? L'envie de ne pas exister, d'être la risée du monde, de pourrir dans la solitude au fond de la cellule qu'est ma chambre? Vous n'imaginez pas à quel point je suis enthousiasme à cette idée. La société me fait horreur, les gens me font hontes. Démoniaque. Je le suis en partie. Je n'éprouve aucune culpabilité si je me mets à envoyer voir ailleurs quelqu'un. Je ne supporte pas le désaccord et le non contrôle. Suis-je pour autant un monstre? Le suis-je vraiment plus que vous? Je me contente seulement d'être déroutant, lunatique. Je n'y peux rien. J'aime les gens spéciaux, originaux, différents. La banalité m'irrite et je l'irrite en retour. Il n'y a que la souffrance et la misère qui m'intrigue et m'attire. Je ne compte plus les personnes qui ont soufferts par ma faute, et pourtant, j'en reste indifférent. Pourquoi suis-je? On m'a souvent fait mention d'un sentiment de puissance. Comme s'il nous fallait être fort pour se sentir bien. Comme si, manipuler et se jouer des autres devenaient une raison d'être. Peut-être suis-je aussi un peu de ces gens là, aimant un jour la personne, et la haïssant le suivant. Rien n'est jamais trop simple. Rien n'est jamais comme il faut, ni comme on le voudrait. J'aime me justifier, rejeter la faute sur les autres. Je suis d'une mauvaise foi sans nom, d'une impersonnalité sans fin. Je suis tout le monde, et je ne suis rien. Je suis un fond sans forme, je suis un pion qui se sent roi. Je suis une machine, une machine humaine. Adorateur des extrêmes, autant que je les déteste. Alors, si vous m'aimez, et si vous souhaitez que je vous aime, surtout, faites que ce ne soit pas le cas : j'aime d'autant plus les personnes qu'elles sont éloignées. Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. Cela n'a jamais été si vrai. Bonne soirée, amis et amies internautes, ici l'amour règne, celui des mots, celui des histoires, et nul n'est hypocrite, car nul n'est tout à fait vrai, ni tout à fait faux.
  2. Jedino

    Qu'écoutez-vous en ce moment ?

    http://www.youtube.com/watch?v=Ey-IXoTe_-Q&feature=related
  3. En premier lieu, Blood Diamonds, parce que j'en ai les tripes retournés à chaque fois que je le vois.. Les enfants soldats, la guerre civile, le trafic de diamants. C'est du réel, et du récent : la guerre au Siera Leone n'a pas 15 ans. Et puis, j'adore Leonardo DICaprio dans son rôle, dans son rôle de "bad boy". Et puis, j'ai un faible aussi pour la musique. J'en chiale à chaque fois, surtout à la fin. Ensuite, les pirates des caraïbes, parce que j'aime bien les histoires, et puis le capitaine Jack Sparrow! Et enfin, je mettrais Minority Report (bien que j'en mettrais beaucoup ici) pour le côté futuriste et la réflexion qu'il peut nous pousser à faire par rapport à la police des crimes que vous allez faire... Mais que vous n'avez pas encore commis.
  4. Jedino

    Qu'écoutez-vous en ce moment ?

    B'jour. Et bonne soirée!
  5. Jedino

    un jour = une histoire

    C'est l'histoire d'une vie. L'histoire d'une journée qui commence et se termine, celle de la feuille, petite et innocente, qui tombe de l'arbre sans s'en rendre compte. Cette même feuille dont on ne voit pourtant pas l'importance, mais dont l'existence est bien là, aussi insignifiante soit-elle. Je vais donc vous raconter l'histoire de cette feuille qu'est une vie, bien que je pourrais vous conter celle de l'arbre qu'est la vie. Au début, il n'y avait rien. Et puis, le petit arbre est apparu, courageux et armé de toute sa jeunesse et sa volonté. Tout en grandissant, son besoin de vies s'agrandissaient aussi. Ainsi débuta l'illusoire et éternel cycle de l'existence des feuilles. Naissant le matin, elle voyait le jour, vivait aussi bien qu'elle le pouvait, et finissait par tomber, le soir, épuisé d'avoir trop vécu. Mais l'arbre connaissait aussi cette usure, et bien que de nombreuses feuilles ne s'imaginaient pas même sa fin, il n'en vieillissait pas moins pour autant. Il lui semblait même que la fin de journée s'approchait, car il se sentait comme rongé de l'intérieur, comme pourrissant contre son gré. Enfin, ce fut l'heure. Les dernières feuilles tombaient encore. L'arbre ne semblait plus vivre depuis déjà longtemps. Mais il venait à peine de s'éteindre vraiment. Et l'arbre mourut, seul au milieu des siens. Personne n'avait remarqué son départ. C'était à peine si son arrivée avait marqué.
  6. Jedino

    Ode au célibat

    43. Coute moins au restaurant. 44. Plus de place dans le lit. 45. On a pas besoin de porter le coeur d'une autre personne en plus du sien. Bref, de l'orage, ma liste restera donc exhaustive.
  7. Jedino

    un jour = une histoire

    Nous faisons des folies sans nous en rendre compte. Cherchant toujours à en profiter, nous en oublions le reste, car le plaisir sait dominer, et aime s'affirmer. Pourquoi est-ce que je veille si tard, alors que le lendemain est déjà aujourd'hui? Parce que je l'aime bien, et que son souhait était de parler encore un peu? Oui. Et sans refaire le monde, on s'apprécie, on discute. On s'illusionne sans le savoir. On en oublie que c'est le soir. Non, ce soir, pas d'étoiles pour moi. Tu es la seule qui brille pour moi, et je me plais à ton éclat. Et ceci, malgré l'obscurité, dont chaque minute nous approche un peu plus du crépuscule matinale.
  8. Jedino

    Qu'écoutez-vous en ce moment ?

    http://www.youtube.com/watch?v=_Gv7fo6mefo
  9. Jedino

    Qu'écoutez-vous en ce moment ?

    http://www.youtube.com/watch?v=4t1XqYgukd4&feature=related
  10. Jedino

    un jour = une histoire

    Il devait être déjà tard. Assez au moins pour pouvoir entrevoir ses courbes ordinaires, bien qu'unique. Son charme ne me laissait pas indifférent, et l'obscurité semblait être la plus belle de ces robes. Je ne me lassais pas de l'observer, silencieux et rêveur, et je l'aurais bien fait éternellement. Mais madame n'aimait pas être mise à nue constamment, et elle décida de me priver d'elle tout le jour. Ivre de la contempler, je ne pus me retenir. J'avais l'envie de la voir, je ne pouvais m'en empêcher. Fatale erreur qui m'en couta beaucoup. Car dans sa honte et sa colère, je fus punis de plus d'une journée. Et depuis, je ne peux que profiter de la lune que tard un soir tous les mois, lorsqu'elle se décide enfin de se montrer entière.
  11. Jedino

    un jour = une histoire

    Il y a des jours comme hier que l'on regrette parce que l'on est nostalgique d'une fausse euphorie, d'un naïf espoir. Mais on apprécie tant cette illusion, bien qu'à ce moment là on ne sait pas que c'est le cas, que l'on aimerait en rencontrer plus souvent, juste pour retrouver un peu de cette inconscience du passé. On aimerait, tout simplement, croire plutôt que savoir, s'arrêter à la prise de plaisir plutôt qu'à la compréhension de futilités qui nous rendent malheureux. Il y a des jours comme aujourd'hui que l'on supporte, bien que nos têtes brûlent d'avoir encore trop dormi. Il y a de ces jours banals qui n'apportent pas vraiment, mais que l'on doit tout de même vivre, ou au moins passer. C'est à se demander si la vie s'économise parfois, si elle souhaite nous retirer notre joie pour se faire désirer. Et puis, il y a des jours tel que demain. On ignore quelle couleur ils auront, mais on espère qu'ils soient beaux. En réalité, on n'y pense pas, on n'y réfléchit pas, sauf dans ces jours où rien ne va, ou plutôt, où rien ne va comme on le voudrait nous. Bien heureusement, cela ne concerne que les gens heureux, car les souffrants, eux, ne voient que la nuit, et ceci, même le jour. (désolé pour le 'on' voir 'nous', mais j'avais pas l'envie de mettre de 'je' aujourd'hui)
  12. Jedino

    Contre le rap

    J'irais voir ça Je ne connais pas l'histoire du rap. J'écoute seulement du rap. Mais je crois que je vais me pencher un peu sur la question, histoire d'être un peu moins ignorant.
  13. Jedino

    Contre le rap

    En effet. C'est en grande partie mon genre musical préféré. Tu as linkin park, limp bizkit et papa roach pour les plus connus. Tu as enhancer et pleymo pour les connus français. Tu as plus récemment smash hit combo qui mélange le rap et un style de metal plus "trash" que les autres groupes qu'est le deathmetal. C'est pas un genre qui n'existe pas. C'est juste qu'il n'est pas forcément très représenté sur les ondes et les écrans. Mais, en dehors du dernier, ce sont des groupes souvent catalogués dans le neo metal, ce qui en fait une branche, si l'on veut. (J'ai pas pu m'en empêcher, pardon) Et encore, dans l'idée, je ne rejoins pas l'avis de renard, qui cite des trucs que je ne connais même pas :D (sauf rise against the machine) Sinon, je me demande pourquoi vous vous acharnez à discuter d'un sujet qui est nécessairement subjectif car propre à chacun. Le seul souci a été la provocation faite par son "c'est de la merde". Que ceux qui apprécient le rap continuent de l'apprécier. Et pareil pour ceux qui aiment le rock, le metal, le jazz, la techno, la dance, le r'n'b, ou le style qu'ils veulent. La musique n'est pas faite pour confronter les gens, mais pour les unir. Et les genres musicaux ne sont pas faits pour s'opposer et motiver ces confrontations, mais pour s'unifier, pour jouer le rôle qu'on lui a donné. Et puis, mince alors, la musique, c'est avant tout un son : arrêtez de chercher à savoir si c'est "bien" ou "pas", et limitez vous à apprécier la mélodie qu'elle dégage. Tout ça pour dire que je vous salue tous, auditeurs et auditrices, et ceci, qu'importe ce que vous écoutez. Votre style est de toute manière le mien aussi. Bonne soirée à vous.
  14. Jedino

    un jour = une histoire

    J'allais en mettre un qui me plaisait beaucoup en plus. Mais à défaut d'un bug, et d'un énervement en raison de celui-ci, je ne vais pas pouvoir le faire. Désolé.
  15. Jedino

    Intelligence et solitude

    Si j'étais pessimiste, je dirais que nous sommes tous seuls. Si j'étais un enquiquineur, je te demanderais si être seul permet de dire que nous sommes alors intelligents. Et si j'étais censé, je te dirais que oui, nous aimons être seuls, et nous aimons nous éloigner des autres.
  16. Jedino

    Joyeux anniversaire Ph0b !

    Joyeux anniversaire!
  17. Jedino

    un jour = une histoire

    Merci Cosette :blush: Je m'en allais pour un long voyage que l'on confondrait presque à un pèlerinage. La route était bien difficile, et les haltes se faisaient nombreuses. Le chemin appréciait charrier le temps : il était d'autant plus rapide au départ qu'il ralentissait prêt de l'arrivée. L'attente haletante des mois ne constituait déjà plus qu'un pâle souvenir oublié. Sûr, je l'étais, maintenant : nous nous approchions grandement de ce lieu immense où nous ne représenterons tous bientôt qu'un. Ma tête confuse, mon corps anxieux. Mes pensées fusent. Comment m'en remettrais-je demain? Nous y voilà enfin. C'était l'un de ces moments où l'on ne sait plus quoi ressentir, de peur de ne pas en profiter, ou simplement de ne pas être à la hauteur de l'événement. Comment toutes ces personnes pouvaient-elles se rassembler pour cela? Je crois qu'il y avait quelque chose de divin, un détail qui donnait tout son sens à cette belle et étrange coïncidence. C'était alors que les rideaux tombèrent, bien qu'il n'y eut aucun voile de tissus pour cacher leurs venues. Les premières notes ébranlèrent les murs, les premiers cœurs tombaient sous l'émotion, mais tous, vivaient heureux le temps de ces heures à venir. Comment ces puissances invisibles arrivent-elles tant à nous toucher au plus profond de nous-même? C'était une question que l'on ne se posait pas. Et bien qu'ils n'étaient qu'hommes, ils savaient faire de leur art un de ces moments qui marquera l'existence de tant de vies. (Alors, je préfère prévenir, la métaphore entre musicien et dieu n'est faite que parce que je considérais, à cette époque ci, les membres de ce groupe comme des dieux vivants)
  18. Jedino

    un jour = une histoire

    (tiens Mad le poète est passé ici!) Samedi. Je ne me souviens plus si c'était un jour au ciel triste ou joyeux. Mais je sais que grâce à lui, je vais mieux à nouveau. Suffoquant. Tel était mon état avant ta revenue. J'avais souffert, souvent espéré, parfois même prié, qu'il ne t'arrive rien, que tu sois heureuse là où tu te trouvais. Et ceci, même si tu m'avais dit que ce n'était pas le cas. En réalité, j'ignorais avant ton départ l'intensité de mon attachement. Je ne saurais même pas expliquer comment ces quelques mois, à te parler presque incessamment, ont suffit à m'accrocher à toi par une étroite ficelle, assez fébrile pour être brisé par le vent, et assez cher pour y prêter attention jour et nuit. Dépendant. Je l'étais, et le suis toujours, bien qu'en toi l'amour ne soit plus qu'un lointain souvenir, un cauchemar de désir dont tu ne veux même plus rêver. Samedi. Le début d'un sourire sur mes lèvres, d'une résurrection partielle de mon existence. Mais à présent, tu es là, et le temps ne compte plus. A présent, je peux discuter avec toi, et je ne te laisserais jamais plus. A présent, tout recommence, c'est l'aube d'une seconde chance, le moment idéal de te prouver que la vie peut réellement avoir un sens. Espoir. Vie. Faiblesse. Folie. Souffrance. Oubli.
  19. Jedino

    Contre le rap

    Voui, bonne soirée!
  20. Jedino

    Contre le rap

    :gurp: Je la trouve magnifique. Après, je ne sais pas si c'est ce que tu considères comme beau. Mais bon.
×