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Tout ce qui a été posté par Jedino
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Disons que je voulais poursuivre ma dernière histoire, mais comme d'hab', j'ai pas pu. Du coup, je me suis rattrapé d'une autre manière. Je m'en serai sinon voulu de n'avoir pas écrit :gurp:
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Arf... Je voulais modifier le "de" de trop, mais j'ai oublié qu'il y avait un intervalle de temps avant que les modifications ne soient plus possibles, d'où le double message..
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Regarde mon ami, regarde droit devant toi. Toutes ces lumières, cette poésie, ne le sens-tu pas? En marchant dans les verts pâturages de mon imaginaire, Je me suis mis à me demander si, de cette manière, Je ne pouvais pas m'abreuver au-delà de la barrière Qui sépare le monde des gens de celui de mon suaire. Regarde mon ami, regarde droit devant toi. Toutes ces lumières, cette poésie, ne le sens-tu pas? Ivre, et ne sachant que faire devant l'entrée, Je décide de m'abandonner à la lâcheté, Délaissant ma destinée pour un retour hué Par les pies perchées sur une potence usée. Regarde mon ami, regarde droit devant toi. Toutes ces lumières, cette poésie, ne le sens-tu pas? Viens alors le grondement du regret, Assommant les jours de morosité, Rendant impuissant ma velléité Qui, à chaque fois, fait le guet. Regarde mon ami, regarde droit devant toi. Toutes ces lumières, cette poésie, ne le sens-tu pas? Pourquoi suis-je impuissant dans la connaissance? Pourquoi ne puis-je qu'apprécier cette errance Qui me transforme en cette créature de de méfiance Lorsque je suis, arme à la main, face à ma chance? Regarde mon ami, regarde droit devant toi. Toutes ces lumières, cette poésie, ne le sens-tu pas?
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Que faire lorsqu'on ignore quelle choix nous plaire le plus? Que faire lorsqu'on doit se restreindre à contre-coeur? S'y forcer, ou tenter, vainement, de faire perdurer cette situation? Si le premier choix est le plus judicieux pour avancer, le second est logique quand on y est attaché. Pourquoi se défaire de ce qu'on apprécie? Pourquoi devoir sans cesse délaisser ce qui finalement nous plaît pour se spécialiser, au risque de s'y déplaire? Parfois, je ne comprends pas. Ou que trop. L'école ne s'intéresse que très peu à notre condition de vie future. Son rôle se limite à former l'élite, celle qui succèdera à l'actuelle. Le reste n'a pour unique but que de nourrir les ambitions et souhaits de ces êtres qu'on finira par admirer, pour une raison, ou une autre. Cela est sans rapport, mais ce matin, je me suis mis à penser que le principal problème des malades était que les autres les voient comme tels. Peut-être qu'il y aurait moins de soucis de cette nature si, à la base, nous changions notre vision des choses? Mais un médecin dépendant de ses patients, il éprouvera des difficultés à les considérer autrement que malades. Je suis persuadé que voir les malades comme s'ils n'avaient riens changeraient énormément dans leur prise en charge.
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Comprendra qui pourra. La chanson, le clip. C'est juste magnifique. Comme pas mal d'autres chansons tout aussi engagées que celle-ci. Ce groupe me passionne, me rend admiratif. Et en même temps, me fait souffrir. Souffrir de ne pouvoir faire comme eux, ou de faire mieux qu'eux. Souffrir de part un constat affligeant, de ne pouvoir agir.
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J'attends qu'elle ait des qualités qui fait son charme, et des défauts qui font l'intérêt que je lui porte.
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Prends un vase dans tes mains. Balance le par terre. Que se passera-t-il? Il se brisera en d'innombrables morceaux, c'est évident. Et pourtant. Déjà, pourquoi l'avoir fait? Par énervement, ou par colère? Pour une raison plus personnelle, amenant à détruire symboliquement la source de ces tensions intérieures à travers un vase banal? Tu n'y avais pas réfléchi. Ça aussi, c'est évident. Tu n'avais aucune raison de le faire. Et puis, ce n'était qu'un vase. Il ne souffrirait pas d'exploser contre le sol. En réalité, il ne l'aurait pas même remarqué. Il n'était pas vivant, le bougre. L'excuse est ridicule, tu ne trouves pas? Parce que ce n'est pas fait d'un corps emplis d'organes et de membres mécaniques, je peux me permettre de faire ce que je souhaite avec. J'espère pour toi que tu ne finiras jamais comme objet. Tu pourrais connaître le même sort. Je ne te demande pas de croire que ce vase est vivant. Ce serait t'envoyer à un état proche de mla "nausée" décrite par Sartre, et tu en souffrirais. Contente-toi simplement de te munir d'une once de lucidité, malgré ton humeur possiblement exécrable. Le contrôle de soi est bien souvent une qualité. Seulement, il ne faudrait pas, qu'à tort, le vase devienne un objet sentimentalement plus précieux. Pire, cela pourrait quitter le matériel pour passer à l'humain. Je t'accorde cependant qu'une vie ne vaut pas grand chose à l'heure actuelle. Surtout si elle n'est source d'aucun profit. Désormais, tu peux flâner comme l'entends, détruire autant que ta conscience le permet. Parce qu'au final, tu es libre de le faire, à l'unique condition de pouvoir le supporter. Personne ne sera là pour te juger. Et si tel est le cas, il ne le pourrait pas vraiment, à moins de le croire. Du coup, son avis n'aurait pas de valeur. Tout comme le mien, ici, n'en a pas. J'ai donc brassé du vent et du temps à écrire un texte inutile qui, depuis la première ligne, s'avère être idéalement futile.
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Je ne sais quoi en penser. Comment pourrais-je me donner tort? Je suis dans le vrai. Dans la dure réalité. Je me tue à trouver une volonté suffisante pour travailler. Mais pourquoi? Pour moi? Cela me fait rire. Je ne suis pas. Je n'ai aucune passion. Aucune suffisamment forte pour donner raison à cet acharnement idiot. Mon existence est un désert de sentiments et d'avenir. Même mes capacités se font discrètes, absentes. Je me sens banal et abusé. Assez pour comprendre. Assez pour supporter extérieurement à ce lynchage de solitude. Aller voir du monde m'ennuie et m'indiffère. Rester chez moi me lasse et me désespère. Oui, je suis tout à fait incapable de concevoir le futur, mon futur. Je n'ose imaginer la présence assassine d'une vie morne et bouffée par les habitudes et par les regrets. Une vie sans importance, mécanique, à jouer le rôle qu'on attend de ma personne. La réalité m'abandonne. Mon envie aussi. Je crois que je m'adonne à des désirs néfastes, à la conscience de ce que j'ai toujours refusé plus ou moins partiellement. Comment peut-on chercher à trouver sa place lorsque nos jours, nos nuits, sont accablés par la mort et la souffrance? Comment peut-on paraître si indifférent, tout en s'imprégnant d'une haine sourde envers tout le monde? Parfois, je deviens un tueur avide, contrôlé par sa folie meurtrière. D'autre fois, j'aurais aimé participer un peu mieux au devenir, que je souhaite meilleur, du monde. Mon esprit se partage dans une situation bipolaire entre une situation chaotique et un rêve empreins de candeur. Finalement, tout m’écœure : que ce soit mon corps ou mon cœur, mes pas déjà faits ou ceux qui sont à venir, l'aide qu'on tente de m'apporter, ou qu'on refuse de me faire parvenir. Tout est synonyme d'horreur. Tout me fait comme dépérir. J'ignore si le moindre geste puisse panser le moindre morceau de mon humeur déchiqueté par mes erreurs. Cela n'a plus d'importance. Bientôt, je vais mourir, je ne m'efforce plus de courir. Tu as bien raison, j'aurai peur, peur de ne pas savoir en finir. Peut-être que je fustige exagérement, que je vois d'un œil pessimiste et mauvais cette société vivant pour l'intérêt, le bonheur, et le concret. Peut-être suis-je encore en faute à affirmer que mes yeux se trompent en contemplant les jambes arrachés, les illusions massacrés, et les hommes isolés. Peut-être que je deviens bête à espérer, à porter mon regard tellement dur sur cet enfant qui, au demeurant, n'a rien à se reprocher, hormis son sourire étriqué. Si ce constat s’avère mensonger, si mes propres sens me jettent dans cette prison de velléités, il ne me reste qu'à m'immiscer furtivement dans l'antre de lions endiablés. Ayez pitiés, laissez-moi me risquer à croire en la futilité de mes espoirs enjôlés.
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Le niveau monte de suite d'un cran quand tu débarques. T'as pas prévu un recueil? :D Et sinon, Cosette, il ne faut surtout pas te gêner! N'es-tu pas un peu reine, ici?
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Dans le creux de la nuit se faufile une once de lumière Cherchant à insuffler l'espoir dans les tréfonds de l'enfer. Son action souffre de ce côté fébrile qui rend éphémère Ce pouvoir illusoire qui brasse l'obscurité comme le fer. Comment frapper juste quand il ne fait que nuit? De quelle manière se retrouver dans la pénombre infini? Il n'existe bien là que des monstres mortifères, et leur bruit Semblable à des cris perçant un avenir ahuri. En réalité, rien ne me permet de croire en l'inexistant éther D'une vérité qui me désespère, alors qu'ici l'obscure est mère. Je ne peux que constater le passage aveuglant de l'hiver Grandissant dans mon corps mort depuis que je le lacère.
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Le sens de la vie, c'est un truc dont t'as besoin pour justifier ta présence sur Terre, quand tu cherches une raison d'y rester. En fait, c'est généralement flou et sans véritable intérêt, mais ça te permet d'orchestrer toute ta vie autour. Bonne soirée.
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Bon anniversaire vieille pie (alias gisou)
Jedino a répondu à un(e) sujet de virgule.6 dans Célébrations
Joyeux anniversaire! :) -
L'écho de la sagesse
Jedino a commenté un(e) billet du blog de Jedino dans Blog de Jedino le bouleau
En fait, le titre n'est pas forcément en rapport. Quoi que! Disons que je l'ai trouvé avant le texte. C'était un peu le départ, si on veut. Et on pourrait voir l'autre personne comme "sage", ou non. Tout dépend de ton interprétation, finalement. Tu es maître de ce qu'il en faut tirer. Pour moi, la vérité n'est pas ailleurs, mais juste là, sous notre nez. -
Ce matin encore, cela me tracassait de me ressasser ce qu'il avait dit. Étais-je vraiment cet être morne et las, incapable de sortir de ma spirale par la tromperie d'un bien-être illusoire, ou simplement par lâcheté? Étais-je cette victime d'une vérité qui, pourtant, ne semble aucunement me correspondre? Je me préparais le plus consciencieusement possible à m'élancer dans une journée aussi nouvelle que banale. Les gestes mécaniques me revenaient sans peines, et je m'exécutais sans avoir à vraiment y réfléchir. "Vous êtes aspirés dans la spirale de vos habitudes", m'avait-il balancé en pleine face la première fois. J'avais du mal à accepter pareil jugement, au début. Seulement, le temps passait, et doucement, je prenais plaisir à me remettre en question. Ou non, les questions venaient à moi sans me demander si je souhaitais les écouter ou non. Elle s'imposait à moi comme des balles n'ayant pour but que de me blesser. Une blessure physique qui deviendrait moral par le constat désespéré de ma situation. Oui, j'étais bien cette machine qu'il avait décrite. Oui, j'étais bien cet instrument de la réalité, ma réalité. Elle me transformait, me conditionnait, m'apprivoisait. Voilà pourquoi je n'étais plus que l'ombre de moi-même, un personnage caricatural et idéalement calibré pour suivre un chemin en particulier. Mais que pouvais-je faire contre? Et que pouvais-je vraiment espérer de meilleur? Rien ne me permettait de savoir si tout serait mieux en délaissant cette existence qui, finalement, n'était pas si difficile à vivre lorsque je l'ignorais. Bien sûr, je n'étais pas toujours emplis de joie. La volonté de sourire et de le partager ne fusait pas à toutes les occasions. Le constat n'était tout de même pas si affligeant pour autant. "Pourquoi vous poser la question, alors?" avait-il ajouté, l'air de rien. Et c'était vrai. Pourquoi en douter, si j'en étais convaincu? Décidément, il me mettait mal à l'aise, et je souffrais de ma position ridicule. Néanmoins, je devais m'y préparer, à cette journée qui commençait tôt. J'avais mis une certaine croix sur les excès trop excessif, et j'avais abandonné l'idée de revivre ce que j'avais déjà vécu. Aujourd'hui, je me lançais à l'aventure, en espérant trouver un autre chemin qui me conviendrait un temps. Ensuite, il me faudra renouveler l'expérience. Parce que, vraiment, je sentais qu'il savait. Il n'avait pas tort. La vie restait une expérience nécessitant des risques, avec ses victoires et ses échecs. Nous n'avions pas à jouer un quelconque rôle pour satisfaire un monde qui paraissait nous plaire. La vie est ailleurs, non pas dans la distance, mais dans la recherche. Elle était, et restera un apprentissage perpétuel, une connaissance toujours originale et nouvelle de tout. Elle est une rencontre avec nous-mêmes. Et pour cela, il faut être capable de sauter dans le vide avec l'once d'espoir de chuter sur une pierre en bordure. Il n'y a que le sacrifice qui puisse rendre beau une vie ankylosée.
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Si une personne se base sur des a priori, libre à elle. Je m'en moque, personnellement. Ca démontre juste sa faiblesse d'esprit.
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Que pensez-vous des témoins de Jehovah ?
Jedino a répondu à un(e) sujet de baba71 dans Religion et Culte
Ca c'est quand tu ne sais pas envoyer chier comme il faut une personne :D Sinon, tu en as pour deux minutes -
Que pensez-vous des témoins de Jehovah ?
Jedino a répondu à un(e) sujet de baba71 dans Religion et Culte
Je les trouvais sympatoches, moi, quand ils sont venus. -
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Très beau
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J'avais jamais vu le pardon sous cet angle là, je l'avoue :D
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Ca sent l'inspiration pour vous trois, ici :D
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Comme l'ambiance est à la poésie, je vais pas dénaturer, et vais m'y essayer. Mais avant toute chose, pour les amateurs, que diriez-vous d'une remix de nirvana version metal pour se mettre dans l'ambiance? :D Se jetant sur moi comme un roquette, Elle déferle toute l'ampleur de sa tempête. Où est donc l'idiot qui a tiré sur la bête D'une main déterminé le poil qu'il a sur la tête? Non, plus sérieusement, voyons Quand je me lève le matin, vêtu du souvenir d'une journée passée, Je ne le fais que dans un but : celui de poursuivre ma traversée Dans un univers où tout se laisse inonder, progressivement. Sans rendre compte trop tôt est un ennui dont je m'enlace, Et cela déclenche en moi une animosité, heureusement, fugace. Voilà déjà une matinée qui file une fois que je m'expose au vent. Car, après la morosité s'ensuit la tempête vécu par chaque marin, Celle qui fera de lui un combattant du lendemain, un homme serein, Comme il en existe peu sur ces terres d'un rêve incessant. Ces matins, où je me lève sans volonté, je me mets à croire au destin, Jusqu'à l'instant où la fatigue pénètre mes veines, laissant soin à mon seul rein Éveillé de purifier mon sang d'apathique. Mais le courage est un effort cassant.
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Chaque soirée est une folie de plus dans le sens où ils sont tous l'occasion d'une période délirante. Le thème est variable, mais ils sont souvent en accords avec le fil de mon imagination. D'ailleurs, l'imagination est, paraît-il, au summum de sa capacité aux alentours de 22h30, si mes souvenirs sont bons. Je l'ai lu une fois, sans trop savoir où, et sans trop savoir si c'est bien vrai. Peu importe. L'essentiel réside dans la nature de ces événements. Qu'ils soient plutôt banals, et donc sombres et chaotiques, en mêlant guerres et assassinats, ou plus axés sur des pulsions primaires, ennuyeuses et inévitables, cela n'empêche aucunement ces instants fertiles offerts par mon esprit. Par un subtile mélange de naïveté, de colère sourde, et de réflexion apathique, j'ai pu trouver certaines réponses qui suffisent à me satisfaire à des questions pourtant évidentes comme le fait de savoir si nos histoires et nos personnages nous ressemblent. Le constat en est affligeant. Qu'importe l'exemple, on trouve une concordance surprenante entre mes personnages, et ma situation personnelle. Un caractère pour le moins trop souvent asocial, anti-social, et las. Une vision de l'extérieur très désintéressée, indifférente, et en même temps, tellement axée sur le rêve, la beauté de l'ordinaire, sur les détails insignifiants. Enfin, une tendance très forte à l'expression de la psychologie de chacun. Bref, des personnages très rarement autrement que seul, souffrant. Pas loin de ces événements sombres et chaotiques, pour la plupart, entre la tension d'une bataille, ou la haine d'un frère pour un autre. Puis, il y a ce délire actuel qui me prend depuis deux jours, maintenant. Lui est différent. Pourquoi? Je ne sais pas. C'est exaltant de se prendre un peu pour Freud, toute proportion gardée, à tenter de comprendre la complexité apparente de l'esprit humain. Peut-être cela existe-t-il déjà? Peut-être suis-je dans une simplicité trop importante? Cela n'importe pas. Le tout reste de s'éclater. C'est finalement ce que tous les jeunes font ou cherchent à faire, non?
