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Jedino

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Tout ce qui a été posté par Jedino

  1. Quelques uns seulement. Après, tu dois choisir pour toi.
  2. Bah, tu m'prends pour qui?!

    Merci^^ mais j'ai finis x)

  3. Jedino

    Qu'écoutez-vous en ce moment ?

    http://www.youtube.com/watch?v=pmoB2svMld8&feature=related
  4. Jedino

    un jour = une histoire

    Il me semble important d'insérer le contexte ayant abouti à un texte. Que ce soit une chanson, une parole, un regard, une sensation... Tout a sa place dans l'explication. C'est donc en écoutant cette chanson que je me suis mis à écrire ces quelques mots. Pourquoi? Je l'ignore. Disons que j'apprécie la mélodie, bien que la chanson soit, à mon goût, trop courte. Je reste toujours un peu sur ma faim. Mais qu'importe. Je disais donc que tout ce qui entoure un résultat, que ce soit artistique, ou non, est le résultat d'un ensemble de détails parfois discrets. Or, ce sont justement ces détails qui m'intéressent, ici dû moins. Car, il n'est pas tout de faire quelque chose. Certes, cela reste la part la plus intéressante. Seulement, le pourquoi qui a permis cela ne me paraît pas inutile. Prenons un exemple bien personnel. En réalité, l'explication inconsciente qui m'a fait écrire le début d'une telle histoire, je l'ai comprise une bonne année plus tard. Morphée en a été le premier lecteur. Elle contait la vengeance d'un frère jumeau à l'égard de son autre frère. Une vengeance qui cherchait à détruire l'entourage, en les tuant, simplement et froidement. Il jouait avec lui. Dans l'idéal des choses, j'aurais conclu le tout par la mort de l'agresseur par le frère agressé, avant de terminer sur une lettre insinuant, subtilement (ou non, selon la manière dont j'y serais parvenu) qu'il se serait suicidé après avoir fait cessé tout ça, puisqu'il avait tout perdu. Bref, je l'avais écrite dans une période, disons, moins heureuse de ma vie. Je crois qu'en réalité, j'en voulais à mon frère, et ceci, depuis longtemps. De fait, je l'avais refoulé, d'une certaine manière, ainsi. Cela, je ne l'ai compris que récemment, en partie grâce à une personne en particulier, et en partie, aussi, aux changements, autant extérieurs qu'intérieurs, qui m'englobent. C'est le texte d'un instant, l'histoire d'une vie.
  5. Jedino

    un jour = une histoire

    Fût un temps, je me posais de sérieuses questions sur le pourquoi qui m'amenait à différencier la main ou le pieds selon l'activité à effectuer. D'où quelques recherches ici et là afin de m'éclairer un peu sur le sujet. Pourtant, jamais je n'avais saisi tout à fait les raisons qui, naturellement, ou inconsciemment, c'est comme vous le voulez, j'ai fait le choix, depuis tout petit, de préférer le bras droit à des tâches comme écrire, utiliser, la souris, etc. Bref, tout ce qui est d'ordre pratique. Souvent, il est jugé plus facile d'utiliser ce bras pour ces choses là (peut-être parce que la majorité a toujours été droitière?). En tout cas, la réponse était moins facile à trouver pour ce qui est du côté gauche de mon corps, bien qu'évidente. Pourquoi frapper un ballon, une raquette, avec la main ou le pied gauche? Essentiellement pour avoir un avantage déjà important dès le départ. Selon un texte que j'ai pu lire de ça un moment, les gauchers sont en proportion dans les sociétés dites violentes. Non qu'ils soient plus forts. Seulement, cela offre un avantage possiblement décisif dans un conflit à main nu. Cependant, ce pourcentage est moins vrai dès lors que les armes à feu se manifestent. En effet, la différenciation n'est plus tout à fait vraie pour ce type d'affrontements là. En revanche, vous pouvez le constater à l'escrime, ou à de tout autre type de sport. Un gaucher aura un pas de plus que son adversaire, puisque qu'il aura l'habitude, lui, d'affronter des droitiers, alors que son adversaire sera mis en difficulté tout de suite car il lui est plus rare de combattre un gaucher. C'était la parenthèse "culture", histoire de mettre ma propre pensée au clair.
  6. Jedino

    un jour = une histoire

    'This is is not goodbye! This is just a kiss me for your die! This is not goodbye! Take my head and close your eyes!" Viens, viens avec moi. Il est l'heure d'incendier notre passé. Il est l'heure d'éradiquer nos souvenirs, bons et mauvais. Viens, et allons recommencer là où nul ne viendra nous déranger. Recommençons pour mieux corriger. Mais tu dis que tu n'en as pas envie, que ton souffle est faible et démuni. Tu dis que tu te sens bien là où tu vis, que rien ne sera mieux à partir ainsi. Pourquoi me laisse comme ça, sur le carreau, comme un abruti? Crois-tu que cela me fait envie que de tout délaisser pour simplement partager un peu plus ma vie avec celle que je chéris, toi? Non, ne va pas penser qu'il m'est facile de détruire ce que j'ai construis ici. Seulement, l'amour que j'éprouve pour toi, en cet instant, suffit à me réconcilier avec cette folie. Je te perds lentement. Tu es prisonnière de tes biens et de tes peurs, ma tendre amie. Cela, je ne le dirais jamais assez. Réfléchis-y, et tu comprendras que, de tes erreurs, celle-ci est la plus aigrie. Tu regretteras de n'être suffisamment courageuse pour me suivre dans un monde qui est aussi inconnu qu'infini. Laisse-moi t'aider, et allons ensemble vers notre propre paradis. Laisse-toi convaincre que rien ne te retient plus ici, hormis ta crainte de perdre ton argent et ta famille. Qu'importe! Tu finiras bien par les retrouver un jour. Et pour ce qui est de l'argent, tu n'en auras aucunement besoin. Ne t'en fais pas, je prendrai des dispositions, et je brûlerai tout ce qui, de prêt ou de loin, nous rattache à notre ancienne existence d'esclaves asservis. "Non babe, je ne crois pas plus au coeur qu'à notre putain de vie. Je crois juste que je t'aime, et que ça me suffit. Mais, tu vois, je ne peux y aller sans que tu m'accompagnes, car sinon, j'oublierai qui je suis : l'homme qui espère embellir ta vie."
  7. Jedino

    un jour = une histoire

    Oui, pardon, Saint Thomas :D Sans doute. Et, ce n'est pas impossible, en effet, bien que les jeux auxquels j'ai pu jouer ne se prêtent pas à un tel scénario. M'enfin, pourquoi pas. Il ne faut pas l'être, c'était simplement pour éviter toute confusion. Après, tu peux répondre à ce que tu veux
  8. Jedino

    un jour = une histoire

    Thomas, je répondais surtout à Cosette sur le second message, mais bon :) De plus personnel, dis-tu? Je ne suis pas sûr que traduire mes songes les plus sombres soient ce qu'il y a de mieux à faire. Après avoir réfléchis quelques minutes, j'ai finalement trouvé une idée qui me plaît assez. C'est que, depuis un petit moment déjà, je m'imagine, et finalement, fais doucement avancer et évoluer, une petite histoire mêlant sans aucun doute ce que j'ai pu lire ou voir dans ma vie. Comment décrire cela? Disons que j'imagine une histoire aux attraits parfaitement manichéens, à cet être ayant trouvé la source originelle d'une "énergie noire", et combattant les autres logiquement rangés pour les bons, ceux qui sont faits d'une énergie pure et blanche. L'idée est somme toute banale, mais voilà, j'adore voir cet humain devenu monstrueux, respirant de tout le mal d'un monde, afin de le répandre. J'aime le voir se soulever au-dessus du sol, en lévitation, entouré de mille débris, petits et grands. J'aime voir l'aura d'un noir aussi pur que la pureté de l'énergie blanche. Mieux, ses yeux, qui, comment expliquer ça? Ils sont plus noirs que noirs. Ils en sont presque beaux. Et puis, évidemment, viens trois "gardiens" cherchant à éviter que le mal ne se répande. Ils l'affrontent donc directement. Intervienne alors des créatures faites de roches cherchant à happer ces agresseurs lors de la montée progressive de l'énergie noire dans ce seul corps qu'est le fou ayant pris goût à la haine, et à la mort. Bien évidemment, il va finir par riposter lui-même, et renverra au tapis ses défenseurs du bien. Ensuite, il ira là où se trouve l'adversaire le plus redoutable, une sorte de chef spirituel, détenteur premier de l'énergie opposée à celle que ce démon possède dès lors. Logiquement encore, un combat, aux formes assez "magique" et fantastique, car cela donne un attrait plus distrayant à l'ensemble, et cache la faiblesse de l'histoire qui, à la base, ne me plaît pas outre mesure. Et, j'en suis là, à réfléchir, sans vraiment le faire, dans l'objectif qui consiste à savoir qui des deux aura la possibilité de vaincre l'autre. Voilà, Thomas, un songe parmi d'autres que j'ai pu avoir. J'ai relaté lui plutôt qu'un autre parce que c'est surement l'un des plus récents et des plus "faciles" à conter. Mais, je n'apprécie pas la caricature que j'ai faîte, et encore moins le manque de subtilité, de description, de détails, finalement, qui vienne falsifier le tout. Pour tout vous dire, ces quelques scènes, semblant anodine, limite enfantine, sont, à mon sens, d'une extrême beauté dans ma tête. Vraiment, j'apprécie la manière dont j'ai pu "modéliser" la chose. Malheureusement, mes mots sont trop faibles et trop peu précis pour permettre de vous rendre compte d'un parfait portrait de cette scène. Cela m'évitait de devoir décrire les scènes où je m'imaginais, moi-même, dans des situations plus réelles, et moins douces.
  9. Jedino

    un jour = une histoire

    Si le personnage de Jedino paraît sombre, c'est surement parce qu'il est le côté sombre, et de fait, "libre", de la personne qu'il occupe. Je ne suis en rien très malheureux. Certes, j'ai parfois quelques difficultés, mais pas de quoi se plaindre. Disons que, toute proportion gardée, cela est un peu à l'image d'un "Slim Shady" pour Marshall Bruce Mathers III, alias Eminem. J'aime simplement les jolis mots, et surtout, ceux qui percutent, au moins un peu.
  10. Jedino

    un jour = une histoire

    Je ne peux rien te promettre, mais je peux essayer. Ah! Les songes. C'est tout un pan de notre existence, de mon existence. C'est la réalisation d'un vécu autre, celui de l'improbable. Comment ne pas apprécier cette liberté d'expression unique? Nul besoin de réfléchir aux risques, aux limites, aux difficultés. Nous y sommes les propres maîtres de nos choix. Certains iront jusqu'à dire que cela s'applique aussi à la réalité comme nous l'entendons. Pourtant, le simple fait d'appartenir à une société, le simple fait d'évoluer dans un univers aux lois déterminées, condensent notre liberté. Car, qui pourrait prétendre pouvoir voler s'il le souhaitait? Qui pourrait s'en aller loin, si loin qu'il se perdrait au milieu d'un ciel étoilé? Je crois que les songes ont un côté mystérieux et enchanteur, parce qu'inconnu et poétique. Voulez-vous connaître le mien, celui qui vient quand je vais plutôt bien? Je me conçois, comme je le peux, sur un astéroïde, à voyager à travers la voie lactée. Maintenant, je ne vais rien vous cacher : ma vision, certes naïve, d'une vie bien menée s'éloigne beaucoup de celle qu'il est généralement permis d'adopter. Pour moi, rares sont ceux qui vivent plus de quelques années, car vivre, ce n'est pas courir après quelques pièces ou un bonheur dépravé. Non, elle doit être digne de notre puissance imaginative, elle doit être échange et partage avec une planète aujourd'hui illusoirement dressée et, ma foi, humainement déshumanisée. Et belalex, joli poème :)
  11. Jedino

    Space bound

    Oui, tu peux peut-être trouver ton compte, ta propre situation à travers mes mots. Ca m'arrive souvent, surtout avec les musiques, et particulièrement linkin park, eminem ou saez. Et, j'étais "délirant" quand j'ai écrit ça, tu sais. Donc, la fermeture est une conclusion qui vaut ce qu'elle vaut (je sais, tu n'as rien dit^^').
  12. Jedino

    Space bound

    C'était histoire de me défouler! Et le spoil, c'est seulement pour les curieux voulant connaître l'origine du titre
  13. Jedino

    un jour = une histoire

    Je connais un "petit africain" Mais, oui, j'y ai songé, plus que tu ne l'imagines. Et cosette, c'est l'humeur des mauvais jours :) Merci de répondre, en tout cas.
  14. « Fais-le donc, tu n’attends que ça! Ne résiste pas, tu sais que ça ne sers à rien. Allez, ne fais pas semblant, car je sais que tu es tenté, que tu irais te laisser prendre à ce jeu bien mérité. Cela ne t’amuses pas? Cela ne te plaît pas, vraiment? Ne me mens pas, car tu te mentirais à toi-même. Inutile que je ne te le répète, que je m’acharne à intégrer cette idée dans ta tête : elle est déjà en toi, n’attendant que le moment idéal pour s’immiscer à la surface et s’exprimer de toute sa force vitale. Ce jour là, tu ne réfléchiras pas puisque que la colère sera au commande, et que la haine remplacera tes émotions. Tu deviendras ce que tu es : un prédateur sans pitié et sans cœur. N’entends-tu pas ton propre rugissement? » Tout perdait de sa clarté, de sa couleur, et de sa positivité. Elle paraissait entrer en chacun des objets, des amis, et des étrangers que je pouvais croiser, transformant mon âme sans même me le faire remarquer. Tout allait vers l’obscurité. Combien de fois avais-je cru apercevoir les nuages d’un démon amusé autour de moi? Combien de fois aurais-je à défaire cette réalité pour me maintenir en ce monde désuet? Suffisamment pour ne plus être autorisé à y sombrer. Mais je pense que, de tout ceci, rien n’est vrai. Tout est invention de mon esprit, mensonge de mes émotions, manipulation de mes envies. Cette créature inexistante qui m’habite ne me dévore pas plus qu’un corbeau mort perché depuis mille ans à attendre sa proie. En vérité, elle n’est plus qu’un souvenir, une pensée singulière, une dépouille assez forte pour m’affecter toujours aujourd’hui. Chaque cadavre a finalement son poids, et il faut le porter loin avant de n’être en droit de s’en séparer. Cela revient à posséder une chaîne au bout du pieds, et de spéculer sur les raisons qui m’amènent à la garder. Heureusement, il suffit de peu pour se libérer, déverser sur le sol toute cette chair pourrie et délavée, oublier qu’un soir ou un matin, il y a eu l’écriture d’un texte délirant afin de tenter d’y échapper. J'aurais aimé avoir du talent à l'image de cet homme-là.
  15. Jedino

    un jour = une histoire

    Le coeur? Celui martelé par la bêtise humaine? Le même qui te fera du mal tout le long de ta vie? Vraiment, est-ce de lui dont on parle? Je crois qu'à choisir, je préfère être aveugle, et des yeux, et du coeur, car il ne vaut pas mieux. Entre les mensonges, les faux espoirs et la douleur du manque, comment l'apprécier? Non, je crois que je le hais aussi. Ma vision est telle que ma confiance inexistante en moi-même n'est même plus étonnante. Tout est écœurant. Tout, mis à part ses mélodies rarissimes qui arrivent encore à me faire vibrer. Laissez-moi m'en aller dans l'illusion d'un monde imaginaire, mélange de poésie et de songes magnifiques. Laissez-moi me perdre dans un des creux de cet univers. Oui, laissez-moi. Et merci pour la citation, Thomas^^
  16. Jedino

    un jour = une histoire

    Arrachez-les moi, ses yeux emplis d'horreurs, ses yeux de souffrance. Arrachez-les moi pour restaurer la sérénité dans mon chaos intérieur. Faites que je ne puisse les retrouver, me faire tenter par un manque naïf de connaître la couleur de ce monde. Voir risquerait de me manquer. Parce qu'au fond, j'aime ça. Peut-être plus encore que la chance de pouvoir vivre un paysage aux mille éclats, au mille beautés. Peut-être, oui, que je regretterais d'avoir perdu ce qui, finalement, m'est cher, si je m'y attarde quelques secondes. Seulement, prenez soin de les détruire, de les réduire à néant. Donnez-les aux charognards, jetez-les dans l’abime d'un volcan en fusion, martelez-les jusqu'à n'en plus voir la moindre forme. Tuez-moi ces monstres de douleurs et de vérités. Offrez-moi cette opportunité de ne plus avoir à constater, jour après jour, de ces détails qui me déchirent lentement l'âme. Cédez à cette folie, celle de me rendre les illusions d'autrefois.
  17. Jedino

    un jour = une histoire

    Je crois qu'il m'arrive parfois, comme aujourd'hui, de craindre le fait de vieillir. Me direz-vous, c'est idiot, vu mon âge. Et pourtant, l'idée de n'écouter que des groupes concernant le passé, de ne plus pouvoir mes groupes favoris en concert, de trouver une situation qui me plairait, de vivre comme tout le monde, finalement, me fait du mal. Certes, c'est incompréhensible. Certes, je dois avoir trop lu sur la pensée de Romain Gary. Mais, je crois que je suis, disons, nostalgique, d'une nostalgie à venir. C'est étrange, je vous l'accorde. Ah :) Merci pour cet instant culture en cette soirée musicale Mais, je me permets de ne m'y intéresser que demain, n'ayant plus la tête suffisamment reposée pour réfléchir à ces choses là (pas forcément complexe, je sais bien). Bonn soirée, en tout cas!
  18. Jedino

    un jour = une histoire

    Imaginez une situation tendue, une situation où vous seriez soumis à la volonté d’un autre. Imaginez cette arme posée sur votre tempe, prête à exploser ce qu’il peut vous rester comme faux espoir. Oui, imaginez-vous, dans la position que vous souhaitez, face à qui vous le voulez, simplement contraint à épouser la folie de cette personne, à écouter ses paroles insensées et aveuglées. Peut-être veut-il se venger, sur vous ou sur un inconnu pour qui vous payerez? Les motivations importent peu. L’essentiel reste ce danger imminent, à en oublier son passé, son avenir, ses regrets, ses joies. A en oublier le pourquoi qui vous amène face à elle, ou à lui. Mais, la résolution est finalement davantage intéressante : le contexte n’a pour seul intérêt et mérite que de cadrer l’imagination, de guider dans une direction commune la pensée de chacun, et ceci, dans un but généralement bien précis. Donc, qu’est-ce qui justifie que je me mette à écrire cela? Poursuivons. Vous en êtes donc à la menace. Le moindre mouvement pourrait entraîner un enchaînement complexe de réflexion dans la tête de l’agresseur menant à l’irrémédiable. Chaque parole pourrait s’avérer démesurée, et ainsi tout aussi mortelle. Autrement, vous êtes là coincés entre la capacité à le connaître lui et votre difficulté à juger parfaitement de la pertinence, ou non, d’un geste ou d’un mot. Arrivé ici, cela dépend essentiellement des individus confrontés l’un contre l’autre, soit vous et lui. Pensez-vous être capable, actuellement, à esquisser le déroulement et le dénouement de ce problème, ou croyez-vous méconnaitre de trop votre personnalité et la sienne pour réussir cet exercice? Selon votre réponse et votre tendance à vous mentir à vous-mêmes, vous saurez quoi en tirer. D’ailleurs, je pourrais spéculer à votre place, histoire de vous faciliter la tâche. Seulement, ce serait m’estimer suffisamment réfléchi pour y parvenir de manière très juste, et, ensuite, ce serait vous priver d’une partie d’un cheminement vers, peut-être, un détail, un apprentissage, portant une once d’intérêt pour vous. Bien entendu, quelqu’un qui refusera la réalité de ce qu’il pourra y découvrir n’avancera pas grâce à cela. En revanche, celui qui saura, ne serait-ce que chercher à se défaire de son « idéal » équilibre gagnera à travailler intellectuellement de la sorte. Cela ne dépend donc que de vous, et, si vous attendez, malgré tout, un conseil, je pense pouvoir vous dire, sans m’immiscer outre mesure au sein de votre propre création, qu’il vous faudra remettre en question ce qui, apparemment, semble aller de soi.
  19. Jedino

    un jour = une histoire

    Les questionnements sont, comme de nombreuses autres choses, un moyen de donner sens à la vie
  20. Jedino

    un jour = une histoire

    As, ce corps en putréfaction dans les tréfonds de l'oubli, dans la charnière de la bêtise et des niaiseries. As, ce démon, souffle de tes envies, de tes fantaisies irréalistes, de cette fausse béatitude qui engendre le chaos dans l'existence des croyants et des impies. As, cet état d'esprit destructeur, cette puissante velléité, cette force sourde qui fait de nous les esclaves de notre volonté. As, cet idéal de vie, cette dénomination pour nommer ce qui ne porte aucun nom, cette dynamique qui engendre l'amertume d'une partie dès le début perdue. As, ce tout, cette puissance qui, paraît-il, détermine nos actions les plus naïves, nos convictions les plus invraisemblables, nos jugements les plus hâtifs, nos choix les plus fortuits. As, celui qui est, par erreur de ma part, anthropologiquement inexistant, et qui, du même fait, va décider de l'ensemble de notre égoïsme, afin de nous épargner quelques pensées inconfortables, voir même nous permettre d'être, espérons-le, un jour moins con.
  21. Jedino

    un jour = une histoire

    Que faire lorsque nous sommes épris d'une déception sourde? Que faire lorsque les mots ne suffisent plus à panser cette plaie béante? Que faire lorsqu'on ignore, et d'où elle vient, et pourquoi elle est encore là? Que faire si rien ne peut être dit et que nul ne sait voir? Voyez-vous, je ne crois pas en l'amour, et à peine plus à l'amitié. Ce ne sont au final que des mots qu'on veut assez joli et mystérieux pour cacher notre misère, notre hypocrisie. Moi-même je tombe dans cette bêtise en écrivant n'importe quoi. Mais, je crois que nous ne sommes jamais vraiment amoureux, ni vraiment aimé. Nous ne faisons que le sentir et le faisons sentir, parfois suffisamment pour réduire une personne à sombrer dans un néant de souffrance. Si j'exposais ma vision de ce que nous sommes, je serais surement placé dans les matérialistes dépassés et ringards depuis longtemps. Pourquoi? Parce que nous associons l'homme à une "machine", parce qu'apparemment, l'idée de ne pas être le véritable maître de soi n'est pas une idée plaisante. Il est rare, en effet, qu'on préfère penser que le corps domine la conscience. Cela équivaudrait à être l'esclave de soi-même. Quoi que pas tout à fait, puisque que le "je" ne serait qu'une invention, une fonction, d'un ensemble mécanique. Seulement, ce n'est pas non plus ainsi. Le corps n'est pas une machine : il agit dans son intérêt, selon un principe fondamental existant chez tous les animaux, nous y compris : l'instinct de survie. Réfléchissez deux minutes : pouvez-vous aller à l'encontre de votre corps? Le cerveau est capable de briser la conscience pour survivre. Il peut vous forcer à dormir, malgré le danger. Bien sûr, comment peut-on se donner la mort, alors? J'avais trouvé une autre réponse, un jour, et ne souhaitant pas chercher, je vais me contenter d'annoncer que le corps souffre aussi, d'une certaine manière. Il y a un équilibre similaire à une balance, et si celle-ci penche vers le "mauvais" côté, nous pouvons mourir de notre propre volonté. Bref, je suis un idiot.
  22. Cette fable, j'y ai eu droit en première :D Et elle est toujours d'actualités, effectivement.
  23. Jedino

    un jour = une histoire

    Ma lecture actuelle me pousse à me poser une question, disons, "intéressante". L'histoire veut que les personnes se retrouvant en cette pièce sous le niveau du sol sont des personnes ayant fait quelque chose de "mal", sans avoir connu une quelconque punition en contrepartie. Bref, elles ont été enlevées et séquestrées par un (ou plusieurs, je l'ignore encore) individu cherchant peut-être la vengeance ou la justice. Ce dernier est sans nul doute un sadique, usant d'une torture psychologique pour pousser ses victimes à connaître une situation similaire, c'est-à-dire la tristesse et la peine, que celles qu'elles ont pu engendrer. Autrement dit, il ne brutalise pas, mais se "contente" d'affamer et de droguer, tantôt à l'insuline, tantôt à un je ne sais quoi qui ébranle la conscience de celui qui y a droit. Seulement, ce n'est pas de ça dont je souhaite parler. Le contexte est juste important pour se faire une bonne idée de ce qu'il souhaite faire accepter : un contrat (une lettre, dans le texte) à signer. Théoriquement, cela ne pose pas de soucis. Qui ne se plierait pas à n'importe quoi en cette situation? Probablement personne, ou pas grand monde. Cela aurait été simple, si cette fameuse lettre n'impliquait pas l'autorisation de... Se faire tuer. Bref, donner "légalement", ou en tout cas, permettre de se faire retirer la vie pour cesser de souffrir. Ce problème décrit pas mal, je trouve, la problématique du suicide, si ce n'est qu'ici, nul besoin de savoir se donner la mort soi-même. Il suffit de déposer sa signature sur un papier. Il faut, en plus de connaître une douleur épouvantable et constante, désespérer de ne pas pouvoir en sortir parce que cela dure depuis déjà trop longtemps, que l'aide (surtout extérieure) tarde à se montrer. Maintenant, le justicier en lui-même implique une autre question : peut-on délibérément décider du sort d'un autre sans être en tort dans le simple fait de se croire capable de juger de ses actes? La loi est là pour ça, me dira-t-on. Ouai, la loi.
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