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Tout ce qui a été posté par Criterium
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Au risque de choquer je trouve le commentaire précédent d'une platitude sans nom ; je n'aurai pas l'affront, halman, de te/vous affirmer que je vous fais confiance ¿ j'espère juste que malgré tout ce quotidien et ces circonstances difficiles de vie, vous puissiez puiser de petits moments où vous êtes heureux. De temps en temps. Joyeux Noël donc.
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Galilée et le sens caché des Saintes Ecritures
Criterium a commenté un(e) billet du blog de halman dans Idées arc en ciel et noires
Belle citation. Et pourtant, Galilée était un imposteur qui n'a pas hésité à reprendre les résultats d'autrui et à se les attribuer, et avait une démarche très peu scientifique ¿ c'est dommage que cela soit si peu connu et que l'on en fait désormais un martyr de la Science contre la Religion, alors que ça n'a jamais été le cas : il était même plutôt du second côté, car il a réussi à faire passer le débat sur l'héliocentrisme d'une sphère a-religieuse à la sphère religieuse. Mais là n'est pas le débat, certes. Que penses-tu de l'exégèse? -
Joyeux Noël mon ami Purif! On va t'apporter de beaux cadeaux, bien vitaminés et bien ‘rock’... j'espère qu'on se recroisera tantôt sur le tchat pour rire sur le dos de tout le monde ^.^
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Je ne pensais pas revenir spécialement sur ce fil mais mes papilles me démangent : ...parce que je lis là une référence directe à la Steganographia de l'Abbé Trithème, et plus précisément le dernier tome, qui se présente sous l'aspect d'un manuel pour envoyer un message par l'intermédiaire des anges. C'était à l'époque assez inédit, formulé de cette manière (tout début du XVIe siècle), mais tous les occultistes de la Renaissance ont suivi. En particulier le célèbre Cornelius Agrippa et son De occulta philosophia. Qui a pris le livre de Trithème au premier degré ; alors qu'il s'est révélé par la suite que c'était justement une application de stéganographie, et que l'abbé y avait inscrit de jolies blagues parfois paillardes. Toute une partie de la tradition magique occidentale ¿ en particulier magie énochienne et alphabets secrets des anges ¿ se base sur cette blague de carabin, ce que je trouve phénoménalement magique (et drôle). Rire, c'est de la magie. Signé Titsta. :blush:
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...et l'acrobatie versifiée peut être, elle aussi, limpide. Mais elle en reste versifiée. Alors que ce sujet est dédié au poème en prose. Je trouve révélateur, mais surtout dommage, que l'on en revienne à l'habituelle opposition entre "poème de néophyte mais si vrai, si chargé de ressenti" et "poème hermétique, réservé à l'élite littéraire" (si tant est qu'il en existe une réelle, déjà). D'autant plus dommage que généralement ni l'un ni l'autre camp ne produisent les meilleurs textes : les premiers font un texte bourré de poncif et s'auto-infligent le respect d'une rime comme chose unique, nécessaire et suffisante pour faire un "poème". é ceux-là, le poème en prose vient rappeler une chose essentielle, c'est qu'il existe : on peut faire de la poésie sans faire de rime. C'est même souvent mieux. On peut aussi faire de la poésie sans faire de truismes et de tautologies inintéressantes, ni en exprimant peut-être des sentiments mais ne les suscitant, ne les partageant pas. Aux seconds, le poème en prose vient leur rappeler que l'on peut forger une prose avec les mêmes instruments acérés qu'ils maîtrisent (figures de style, etc.). C'est même souvent mieux. Et que la symbolique peut servir une histoire, et non pas forcément une forme figée et mourante. Moi, j'aime la poésie en prose. (d'ailleurs, chaque prose devrait être une poésie : comme les romans de Meyrink ou d'autres) :blush:
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Mat-dre que tu parles un peu, mais pas mat-dre du tout que tu embêtes les chats. Ni les chouettes — j'aime bien les chouettes aussi. Ce n'est pas chouette.
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Rinya, tu as du lire différents textes de Haruki Murakami, lequel ou lesquels conseillerais-tu? Je n'avais lu de lui que La fin des temps et j'avoue être un peu resté sur ma faim (je veux dire qu'en gros, même si j'ai bien aimé quelques images poétiques toutes particulières, et quelques réflexions bien placées, l'atmosphère générale du livre ne m'a pas trop enveloppé ni emballé) : mais comme je ne renonce pas à un auteur après un seul livre, ce sera avec plaisir que j'entendrais ton conseil. Sinon : Mircea Eliade ¿ Initiations, rites, sociétés secrètes. C'est assez fascinant et à mettre en parallèle avec d'autres livres présentants des croyances de façon plus spécialisée (par exemple le Que-sais-je sur les religions africaines, auquel je pensais précisément).
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Oh, tu sais, il est encore un peu tôt pour parler de date précise, mais l'intention et le projet sont là! Une sorte d'IRL ‘select’
^.^
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Clark Ashton Smith est en passe de devenir mon poète en prose préféré, peut-être même avant Baudelaire (qu'il a, ceci-dit, traduit en américain de son temps). Que ce soit sur l'amour triste, la dissonance cognitive ou les contrées légendaires, son coup de plume est assez fantastique. :blush:
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Moi je préfère la carte de Bretagne =)
Komz a rez brezhoneg?
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On ne crucifie pas les chats, vil sorcier.
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La Nostalgie de l'Inconnu de Clark Ashton Smith. Créer le réel par Thierry Melchior. Le zodiaque d'Osiris par Cauville. J'ai une déraisonnable envie de me replonger dans Nietzsche et Mircea Eliade, et de commander un ouvrage dont a parlé Poe, sur la merveilleuse nature, de Brewster (d'autant plus que traînent des éditions princeps du XIXe à moins de cent euros...)
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Faudrait qu'on se bourre la gueule ensemble un de ces jours, Purif. Je ramène de la vodka-citron de Finlande.
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Comment vas-tu, mon ami Puri? Cela fait un bail que je ne suis pas passé, peut-être que toi non plus, donc nous ne nous étions plus croisés... Je ne savais pas que tu avais testé la Salvia divinorum (détails mp?)
°(^^)°
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J'ai récemment lu un court roman fantastique de Hodgson, Les canots du ¿Glen Carrig¿ (1907). J'ai beaucoup aimé : c'est bien écrit, l'ambiance est tout à fait prenante et l'on suit à la dérive les aventures des marins des deux canots ayant survécu à un naufrage ¿ dérive durant laquelle ils vont aborder deux îles, toutes deux étranges et malsaines. C'est du fantastique à l'ancienne : il n'y a pas dix héros qui meurent à chaque fin de chapitre mais juste une équipée de valeureux marins qui se débrouillent comme ils peuvent, et plutôt bien ; ils se ressaisissent, ils ne perdent pas leur sanité mentale à chaque paragraphe. Tout cela ajoute au "réalisme" de l'histoire (pour autant "réaliste" que puisse être une histoire "fantastique"). Recommandé donc. Hodgson est l'un des écrivains qui a le plus influencé Lovecraft, avec Poe, cela devrait suffire en tant que carte de visite. :blush:
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Tu compares réellement le poème que vient de poster saintluc dans ce topic et Baudelaire? :blush: Ne trouves-tu pas plutôt révélateur que tous les mauvais poètes d'aujourd'hui, critiqués, soient les plus prompts à sortir l'imparable argument de leur "génie incompris"? Quelle est l'hypothèse la plus probable : que la plupart des gens écrivent un galimatias sans fond ni forme et ne soient que très mauvais et narcissiques? Ou qu'ils sont tous des génies méconnus, poètes maudits et révolutionnaires du Verbe? De plus, je n'ai pas dit qu'une poésie se devait d'être respectueuse, ni qu'on ne pouvait faire un poème méritant ce nom de manière tout à fait dissimilaire aux règles, au fond, à la forme — mais je dis que les deux pseudo-poèmes qui se sont intercalés dans les discussions de ce topic ne valent rien, si ce n'est d'avoir fait se faire sentir leurs auteurs plus intelligents, plus épicuriens, moins prise de tête, que nous autres vils critiques. Edition: de plus, ce n'est pas parce que Baudelaire a été critiqué (d'ailleurs il a été critiqué sur ses thèmes et non pas la forme, qui utilisait une métrique parfaite) par les plus visibles de son temps que son succès n'a pas provoqué d'engouements immédiats dans de nombreux cercles — et de plus encore, Baudelaire n'étais pas contre la critique, il a laissé justement des œuvres critiques sur l'art et la littérature qui montrent qu'il avait une vraie démarche analytique, pas le "j'aime – j'aime pas" qui suffit aux "génies incompris" d'aujourd'hui. Bref : ubuesque réflexion que celle que tu viens de me faire.
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La poésie en prose n'a pas le carcan de la disposition en vers, juste celui du talent... le cadre est donc à la fois large (pas de forme imposée) et très restreint (le talent n'a jamais été démocratique) ¿ toujours est-il que l'existence d'un topic à ce sujet se justifie dans un cas comme dans l'autre : le but n'a jamais été, non plus, de faire un énième topic contenant 20 pages médiocres. C'est même à mon avis mieux lorsque moins de personnes viennent, mais expriment un avis construit. :blush: Y poster des vers ne visant qu'à critiquer est donc hors-sujet et peu respectueux, vous en conviendrez...
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Vous pourriez éviter de polluer ce topic ¿ qui n'a pas vocation à regrouper des poèmes mais une discussion sur ce qui fait d'un poème, un poème, et sur la poésie en prose ¿ non? (Saintluc & Simplyme). Surtout si votre propos se contente de signifier, en mauvais vers, qu'il faudrait tout aimer, tout apprécier, ne jamais rien critiquer, et comme si avoir une opinion sur la piètre qualité de la poésie en vers d'hier et d'aujourd'hui et tout particulièrement de forumfr était un signe de "courroux". Vous préférez sans doute des commentaires aseptisés et non-constructifs ¿ des fleurs jetées à tout le monde, bradées, des poèmes que l'on ne lit même pas mais auxquels on répondrait que "c'est trop beau"? Ce n'est pas ça, le respect ¿ alors sous-entendre que l'on serait trop préoccupés avec nos petits nombrils, c'est vraiment pointer du doigt l'épine dans l'¿il du voisin en ne voyant pas la poutre qui traverse votre boîte crânienne. Karbomine, je suis content de voir des gens qui partagent mon ressenti ¿ car oui, le mot "pollution" est trop souvent mérité (et il suffit de faire une recherche à "poésie" sur le Net ou d'explorer, consterné, quelques sites entièrement dédiés au partage de poèmes). Mais concentrons-nous donc sur ce que nous aimons ¿ merci d'avoir ajouté des noms aussi importants que Rimbaud et Lautréamont, lequel il faut vraiment que je lise, trop souvent je l'ai entendu mentionner pour me permettre de l'ignorer plus longtemps! :blush:
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Latine (ego) et grecque (ἐγώ) (la latine provenant de la grecque) :blush: