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Criterium

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Tout ce qui a été posté par Criterium

  1. Cookie est trop mignon! <3 <3

  2. Happy muguet, chère Goldie. Bon anniversaire. '(^^)'

  3. Il est fort possible que je descende sur Grenoble cet été.

  4. ÿa te dit, une soirée-absinthe sophistiquée avec des forumeuses nues?

  5. Tu aimes l'absinthe? ^^

  6. Ooh, un nouveau amateur de l'Egypte Ancienne (^^)

  7. J'ai lu Le peseur d'âme d'André Maurois. C'est une nouvelle fantastique inspirée d'expériences ayant réellement été réalisées par divers médecins inspirés au XIXe/début XXe, français et allemands il me semble, lesquels s'amusaient à peser des hommes sur le point de trépasser afin de voir si au moment où ils mourraient, quelque chose se produirait. Certains ont vu une modification du poids du mort, une baisse généralement, et en répétant l'expérience ont toujours retrouvé le même poids, qu'ils ont attribué au poids de l'âme qui s'envolait hors du corps. Le détail amusant, c'est que ce poids censément stable variait en fonction du médecin considéré (allant de quelques milligrammes à 12g). Pour en revenir à la nouvelle, elle respecte les fondamentaux du genre mais je ne l'ai pas trouvée très inspirée, en particulier sur la fin. Dommage. Le fantôme de Baker Street de Fabrice Bourland. Là encore, le style est de l'imitation XIXe (avec une introduction un peu cliché présentant le livre comme le reste d'un écrit retrouvé dans les vieux papiers d'un disparu, etc., cela est un grand classique mais a mieux réussi, à mon avis, à Umberto Eco, H.P. Lovecraft et Gustav Meyrink qu'à Fabrice Bourland et Jean Ray) ; on sent que l'auteur adore, admire, et connaît beaucoup de choses sur la littérature victorienne, mais l'impression générale reste quand même celle d'un certain fouillis paranormal : on mélange pêle-mêle Conan Doyle, Bram Stoker, Oscar Wilde, Le Fanu, Stevenson, etc., on touille le mélange, on y saupoudre une réminiscence du chevalier Dupin d'Edgar Allan Poe ¿ auquel il n'est pas étonnant que Fabrice Bourland a consacré sa courte nouvelle La dernière enquête du Chevalier Dupin, qui est mieux mais reste de l'imitation XIXe ¿ on laisse l'auteur semer dans les dialogues des détails biographiques de ses auteurs préférés ainsi que quelques anecdotes cocasses ou intéressantes, à vue ludique, et on relève le tout avec l'aspect d'un polar avec deux nouveaux détectives ¿ Andrew Singleton & James Trelawney ¿ du paranormal ¿ en ce sens, cela goûte un peu comme Le Club Diogène de la Clef d'Argent. On pourrait croire que je n'ai pas aimé ; non, ce n'est pas exactement ça : j'ai bien aimé le lire, mais cela ne m'a pas subjugué, ni étonné, ni particulièrement plu. Interview de Fabrice Bourland au sujet de ce livre. Je suis au milieu de l'étude sur Tristan et Yseut de Philippe Walter. Je suis un peu déçu(e), je dois l'avouer ; cet homme est un expert des romans médiévaux et très versé dans les civilisations celtes. Il y a beaucoup de pistes très intéressantes dans l'ouvrage ¿ mais cependant, trop souvent, certains faits sont présentés en apposition, comme des preuves de telle ou telle chose, sans que cela ne soit évident ; parfois, des liens qui mériteraient d'être explicités plus longuement, ne le sont pas. C'est dommage, car cela laisse une impression de manque de rigueur scientifique, et pourtant le curriculum vitæ de l'auteur laisserait à penser qu'il aurait pu faire plus. Histoire de faire un interlude sur la philosophie utile et la philosophie pompeuse, j'ai commencé un essai d'un certain F.J. Varela, sur la vie et les systèmes biologiques : Autonomie et Connaissance. Essai sur le Vivant. C'en est presque poétique : une assertion qui aurait pu être présentée en une phrase claire et concise, qui n'est ni nouvelle ni révolutionnaire ni évidente, est présentée comme telle, enrobée de jargon, en quelques paragraphes ¿ parfois en un chapitre complet. Le tout illustré de schémas qui n'explicitent rien. Ce n'est pas au point de certains ouvrages philosophico-occultistes ¿ loin de là ¿ mais c'est tout de même extrêmement gênant. On est loin d'un Gaston Bachelard. Pour la peine, je vampirise La Dame au linceul de Bram Stoker, une nouvelle moins connue que son Dracula, écrite également à la manière de lettres, notes, testaments, journaux intimes, et faisant intervenir une créature pâle et féminine, sous l'influence directe de la Carmilla de Sheridan Le Fanu.
  8. J'ai vécu une expérience paranormale. http://www.forumfr.com/sujet339105-avez-vo...aranormale.html ¿ car il y a une différence entre expérience paranormale et expérience qui chamboule, c'est-à-dire qui a potentiellement le goût du paranormal mais peut être expliquée de manière rationnelle, sans que cela ne nie, en rien, la réalité des émotions qu'elle a entraîné chez celle qui l'a vécue. Croyez-vous aux rêves prémonitoires? http://www.forumfr.com/sujet318161-croyez-...monitoires.html ¿ car certains parlaient de chiffres. Croyez-vous au paranormal? http://www.forumfr.com/sujet347252-croyez-...paranormal.html ¿ car quitte à faire une grande tribune, autant la faire dans un topic à la désignation claire, d'autant plus que le mot ¿croire¿ est bien choisi dans ce contexte particulier (à différencier des pratiques superstitieuses, qui elles, dans de nombreuses cultures, ne sont pas crues mais vécues comme une évidence, ce qui ne signifie pas pour autant qu'elles soient vraies. Qu'est-ce qu'une pseudo-science? http://fr.wikipedia.org/wiki/Pseudo-science ¿ car quand son c¿ur balance, il faut choisir : ou bien on dit que la science, c'est pas bien, et que c'est mal, en insistant sur d'éventuelles ¿dérives matérialistes¿, etc. et dans ce cas, on est anti-science. Ou bien on dit que la science confirme telle ou telle chose paranormale en embellissant un peu les traits et en oubliant les biais comme le biais de confirmation, la mémoire sélective, la lecture à froid et à chaud, ou encore en omettant les pratiques absolument nécessaire du double-aveugle et de la nécessité de la présence de prestidigitateurs chevronnés. Et dans ce cas, on fait de la pseudo-science. La différence est fondamentale, entre science, mauvaise science, anti-science, et pseudo-science.
  9. En fin de compte, ce sujet est-il une sorte d'OK Corral de la quatrième dimension, ou un sujet dans lequel Franoise parle de son aventure avec la voyante? (à la suite de quoi l'on peut argumenter selon l'explication que l'on en retient, l'aventure ne nécessitant pas stricto sensu le moindre appel au paranormal). J'ai l'impression de lire un nouveau débat sur l'existence de Dieu, version esprits et médiums. C'est inintéressant. “Ne le lis pas, alors!” Et pourquoi pas, j'aime bien hanter cette section, drapé(e) dans ma cape de vampire de la Nuit.
  10. Criterium

    Lune fait son blog

    Bienvenue :) Au plaisir de te lire, lactée.
  11. Criterium

    Oeuvre de Escher

    J'adore Escher. Les œuvres les plus connues (souvent l'on peut connaître mais avoir oublié le nom, ce fut mon cas pendant assez longtemps) : http://www.snof.org/art/escher.html L'image que tu as posté, Karbomine, résonne.
  12. Histoire romaine (livres I à V) de Tite-Live. Pour m'y replonger. Le fantôme de Baker street de Fabrice Bourland. é deux euros, je fus tenté(e). Terreur dans la Nuit de Robert Bloch. Idem, plus le titre. Tristan et Yseut : Le porcher et la truie de Philippe Walter. Une étude sur ce récit qui me touche tant. ¿uvres de Bram Stoker. D'occasion et contenant les grands romans autre que Dracula de cet auteur, il me le fallait. ...
  13. Je te trouve un peu cruelle ; ceci-dit, bien que ce soit le livre le plus "exposé" de Huysmans, je suis d'opinion que c'est loin d'être le meilleur. Autant on peut admettre que le personnage de des Esseintes est tout à fait un intello dés¿uvré qui expose assez platement ses goûts et ce qu'il abhorre ¿ les chapitres peuvent être mis dans n'importe quel sens, allant de la symbolique des gemmes aux auteurs chrétiens du Moyen-ége en passant par les liqueurs capiteuses ¿ et le livre laisse une désespérante sensation de surplace, autant parler de chute ou d'homme-qui-n'a-jamais-monté est un peu cruel. C'est juste une sorte de antihéros particulièrement dés¿uvré dont le seul but illusoire reste une recherche esthétique tout à fait égoïste et stérile. En quelque sorte, c'est surtout un livre qui se voulait un bosphore de la décadence tout en faisant un doigt d'honneur aux naturalistes. Et malgré tout, le style d'écriture de Huysmans est quand même sublime, je trouve.
  14. D'accord, je te suis Edmund Blair Leighton ¿ Tristan und Isolde Version ancienne, un virelai d'amour du XIIIe que j'aime beaucoup: Version moderne, avec une touche d'électronique et ce chant fabuleux (en vieil espagnol, tiré des Cantigas): (notez la belle profusion de tableaux sur le thème de Tristan & Iseut sur cette vidéo).
  15. J'ai lu Mandragore de Hanns Heinz Ewers. Bien que j'aie bien aimé, mon bilan reste mitigé. Les nouvelles de cet écrivain, ainsi que son dernier roman ¿ Vampir ¿ sont excellents ; son premier roman, l'Apprenti Sorcier, quoique moins bien écrit à mon goût, contenait déjà toute la subversion dont Ewers est capable ¿ c'est le premier livre que j'aie lu de lui, et je me souviens très nettement de l'effet de coup qu'il me fit à sa lecture, ainsi que de ma fascination pour le personnage de Frank Braun. Ce roman-ci, Mandragore, est écrit dans un style que je qualifierai d'intermédiaire ; l'introduction avec la présentation foisonnante des personnages est un peu confuse et parfois l'on hésite sur qui a dit quoi dans les dialogues (sans que l'identité des personnages n'y joue un rôle très important, cependant). Le coup est atténué ; et d'autre part, je m'attendais à ce qu'il se situe après l'Apprenti Sorcier, mais pourtant c'est un Frank Braun jeune que l'on y croise ¿ cela n'est pas grave, mais m'a étonné, car cela a défié les attentes que j'avais inconsciemment portées sur le livre. Dans la légende, qu'est-ce qu'une mandragore? Les pendus, au moment de leur mort, peuvent avoir un soudain relâchement des fibres musculaires lisses de leur corps. En d'autres termes, vider leurs entrailles, et éjaculer. Il a longtemps été cru que la semence fécondait le sol de la terre, et que de celle-ci naissait alors une étrange racine, la mandragore. Utilisée dans de nombreux rites magiques, des individus louches venaient la nuit déterrer sous le cadavre la plante. Du fait qu'elle ressemble à un petit être humain, il était cru qu'il fallait absolument se boucher les oreilles en la déterrant, car son premier cri en respirant l'air de la vie était horrible et dangereux (il me semble qu'on en parle même dans Harry Potter, les fans confirmeront). Par la suite, la racine peut être utilisée dans des décoctions magiques, ou arborée comme un trophée amenant à la fois chance au jeu et dans les entreprises, et une curieuse défiance de la part des proches du possesseur de la mandragore. Sur ce point-ci, la légende ressemble à de nombreuses autres, où la possession d'un objet magique apporte un curieux mélange de chance, de malchance, des stigmates et de la jalousie (instinctivement, je repense à l'Agrippa du pays Breton). Petit détour scientifique : en fait, si la mandragore pousse bien au pied d'un cadavre pendu, la raison en est des émanations nitrées qui s'en dégagent plus que de l'éjaculat criminel. Dans ce livre, Frank Braun, à la vue d'une racine de mandragore, insuffle à son oncle une idée diabolique, que celui-ci va réaliser : la création d'une Mandragore symbolique, en chair et en os. L'oncle récupère alors le sperme d'un tueur en série condamné à la peine capitale, cherche dans les bas-fonds des villes allemandes la prostituée la plus dépravée qu'il puisse trouver, la manipule puis la séquestre, et ensemence celle-ci avec la graine magique. Neuf mois plus tard, naît Mandragore ten Brinken, une jeune fille très étrange, possédant en particulier un don pour manipuler les personnes qu'elle croise ¿ un don particulièrement venimeux. Sur son passage, elle apporte la chance financière à ceux qui en ont la charge, et une malchance morbide aux autres. Des années plus tard, l'oncle meurt, trahi par sa créature, et laisse le soin à Frank Braun de revenir et de tenter sa chance. Oh, un aspect que j'ai énormément aimé dans ce livre : la relative indécision dans le genre de la jeune fille Mandragore. Elle est si leste à se déguiser en garçon, à jouer à chat avec les genres et à s'amuser de son ambiguïté ; j'aime beaucoup cet aspect-là. C'est quand les limites se brouillent que tout se créée. En revanche, je n'ai pas trop apprécié la facilité trop déconcertante avec laquelle son influence touche toutes les personnes croisant sa route ; c'est bien trop facile ¿ ainsi, cela me gêne, car c'est appauvri, plus que par exemple les pratiques de suggestion que Frank Braun peut faire dans un autre livre comme l'Apprenti Sorcier. Et maintenant, je vais lire une étude sur Tristan et Iseut, mon mythe favori, par Philippe Walter, un expert du sujet (c'est à lui que l'on doit l'édition complète bilingue chez Lettres gothiques de l'histoire) ; il y explore la part celtique du mythe, ainsi que ses dimensions symboliques et magiques. Cela m'inspire, beaucoup.
  16. Je m'inquiète un peu pour toi.

  17. I knew it was you since the very beginning.

  18. Comment expliquer que cet homme m'a appris que tu allais faire une faute d'orthographe au mot "imagination", alors? Comment expliquer qu'il me révéla le prénom de Krekah, qui se révéla alors être juste? Comment expliquer les choses bien plus effrayantes m'étant arrivé auparavant par ce biais? Seul un surdosage de neurotransmetteurs pourrait à la limite apporter un semblant de réponse.
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