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Criterium

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Tout ce qui a été posté par Criterium

  1. Criterium

    Devinez qui c'est !

    Non ; il écrit en langue allemande.
  2. Criterium

    Devinez qui c'est !

    Non ; en tout cas, ce n'est pas son sujet principal, même s'il lui est arrivé de décrire au détour d'un chapitre des faits historiques (en même temps, qui ne le fait pas même dans les plus fictives des fictions?).
  3. Criterium

    Devinez qui c'est !

    D'accord. Je vais faire comme tu as fait, répondre à des questions par "oui" ou "non"... et pour y donner un côté ludique, je pense à un auteur, que j'aime beaucoup, et que je recommande aux curieux et aux lecteurs. Premier indice, il est cité dans le Matin des Magiciens de Pauwels et Bergier.
  4. Alors, ça te fait tout drôle? Tu es trans-substantifié? L'alambic vigésimal te plaît? En résumé, te sens-tu un nouvel homme?

    °(^^)°

  5. Criterium

    Devinez qui c'est !

    Mon petit doigt me souffle Ulysse de James Joyce.
  6. It's your HAPPY DAY, my purified! Whee! Youhou! En plus, vingt ans. ÿa va se fêter, ça.

    (^^)

  7. Criterium

    Devinez qui c'est !

    Est-ce que cela parle d'insectes?
  8. Criterium

    La citation du jour

    "Bien est donc vrai qu'aux hommes misérables, Aveugles, imprudents, inquiets, variables, Pas n'appartient de faire des souhaits, Et que peu d'entre eux sont capables De bien user des dons que le Ciel leur a fait." ¿ Les souhaits ridicules.
  9. Pour te mettre l'eau à la bouche : Internet n'oublie jamais.

    .

    Pas même ce dont beaucoup de gens voudraient que l'Internet oublie ; y compris sur ce forum ^^"

  10. C'est un néologisme que j'aime bien. ÿa n'implique que quelques clics sur de vieux topics, avec des découvertes fantastiques à la clé.

  11. Je te propose de la foroarchéologie. ÿa va te plaire.

  12. Tu es polyglotte <3

    Mutta miksi? Miten?

    Ton nouvel avatar est très joli.

  13. Je voudrais compléter mon dernier commentaire en concluant qu'une fois terminée, la nouvelle de Bram Stoker — la Dame au linceul — s'éloigne sensiblement de Carmilla. Cette dernière étant clairement d'essence fantastique, avec une vampire en bonne et due forme, la première étant, au contraire, l'une de ces rares histoires de vampires qui soient, au sens fort, réalistes. Cela est un roman, donc cela reste livresque (je précise cela par rapport au vaste débat de l'applicabilité du mot réaliste dans une œuvre de fiction), mais cela reste une histoire qui, si elle ne s'est pas déroulée hier, peut tout à fait se dérouler demain, dans le monde réel. Je butine des nouvelles de Robert Bloch dans un petit recueil, Terreur dans la Nuit. C'est plaisant. Il a énormément écrit, ses nouvelles ont toujours été très inégales, mais certaines sont vraiment très bien. Comme par exemple la nouvelle éponyme, ou encore L'étrange voyage de Richard Clayton (celle-ci se trouve dans le recueil Les yeux de la momie, quel titre). Et puis c'est plaisant de butiner à nouveau quelques contes de Perrault, surtout avec les illustrations de Gustave Doré. Je me dis que Griselidis , s'il avait été créé récemment, ne pourrait jamais être publié de nos jours ; mais son image reste bien présente dans les inconscients et fantasmes masculins.
  14. édité Après réflexion, ce que j'ai dit est trop ambigu pour être laissé tel quel. Je ne me sens qu'à moitié bien.
  15. Criterium

    Qu'écoutez-vous en ce moment ?

    Découverte impromptue et amateure. J'adore comment cet homme chante, et je le trouve beau. Owi!
  16. Criterium

    Qu'écoutez-vous en ce moment ?

    Parfois ce sont des musiques douces, parfois ce sont des musiques brutes qui me traversent l'âme.
  17. Vous avez été si nombreux à le demander, le voilà enfin : Chants de Maldoror ¿ chant IV, strophe 4 Je suis sale. Les poux me rongent. Les pourceaux, quand ils me regardent, vomissent. Les croûtes et les escarres de la lèpre ont écaillé ma peau, couverte de pus jaunâtre. Je ne connais pas l'eau des fleuves, ni la rosée des nuages. Sur ma nuque, comme sur un fumier, pousse un énorme champignon, aux pédoncules ombellifères. Assis sur un meuble informe, je n'ai pas bougé mes membres depuis quatre siècles. Mes pieds ont pris racine dans le sol et composent, jusqu'à mon ventre, une sorte de végétation vivace, remplie d'ignobles parasites, qui ne dérive pas encore de la plante, et qui n'est plus de la chair. Cependant mon coeur bat. Mais comment battrait-il, si la pourriture et les exhalaisons de mon cadavre (je n'ose pas dire corps) ne le nourrissaient abondamment? Sous mon aisselle gauche, une famille de crapauds a pris résidence, et, quand l'un d'eux remue, il me fait des chatouilles. Prenez garde qu'il ne s'en échappe un, et ne vienne gratter, avec sa bouche, le dedans de votre oreille: il serait ensuite capable d'entrer dans votre cerveau. Sous mon aisselle droite, il y a un caméléon qui leur fait une chasse perpétuelle, afin de ne pas mourir de faim: il faut que chacun vive. Mais, quand un parti déjoue complétement les ruses de l'autre, ils ne trouvent rien de mieux que de ne pas se gêner, et sucent la graisse délicate qui couvre mes côtes: j'y suis habitué. Une vipère méchante a dévoré ma verge et a pris sa place: elle m'a rendu ennuque, cette infâme. Oh! si j'avais pu me défendre avec mes bras paralysés; mais, je crois plutôt qu'ils se sont changés en bûches. Quoi qu'il en soit, il importe de constater que le sang ne vient plus y promener sa rougeur. Deux petits hérissons, qui ne croissent plus, ont jeté à un chien, qui n'a pas refusé, l'intérieur de mes testicules: l'épiderme, soigneusement lavé, ils ont logé dedans. L'anus a été intercepté par un crabe; encouragé par mon inertie, il garde l'entrée avec ses pinces, et me fait beaucoup de mal! Deux méduses ont franchi les mers, immédiatement alléchées par un espoir qui ne fut pas trompé. Elles ont regardé avec attention les deux parties charnues qui forment le derrière humain, et, se cramponnant à leur galbe convexe, elles les ont tellement écrasées par une pression constante, que les deux morceaux de chair ont disparu, tandis qu'il est resté deux monstres, sortis du royaume de la viscosité, égaux par la couleur, la forme et la férocité. Ne parlez pas de ma colonne vertébrale, puisque c'est un glaive. Oui, oui... je n'y faisais pas attention... votre demande est juste. Vous désirez savoir, n'est-ce pas, comment il se trouve implanté verticalement dans mes reins? Moi-même, je ne me le rappelle pas très clairement; cependant, si je me décide à prendre pour un souvenir ce qui n'est peut-être qu'un rêve, sachez que l'homme, quand il a su que j'avais fait voeu de vivre avec la maladie et l'immobilité jusqu'à ce que j'eusse vaincu le Créateur, marcha, derrière moi, sur la pointe des pieds, mais, non pas si doucement, que je ne l'entendisse. Je ne perçus plus rien, pendant un instant qui ne fut pas long. Ce poignard aigu s'enfonça, jusqu'au manche, entre les deux épaules du taureau des fêtes, et son ossature frissonna, comme un tremblement de terre. La lame adhère si fortement au corps, que personne, jusqu'ici, n'a pu l'extraire. Les athlètes, les mécaniciens, les philosophes, les médecins ont essayé, tour à tour, les moyens les plus divers. Ils ne savaient pas que le mal qu'a fait l'homme ne peut plus se défaire! J'ai pardonné à la profondeur de leur ignorance native, et je les ai salués des paupières de mes yeux. Voyageur, quand tu passeras près de moi, ne m'adresse pas, je t'en supplie, le moindre mot de consolation: tu affaiblirais mon courage. Laisse-moi réchauffer ma ténacité à la flamme du martyre volontaire. Va-t'en... que je ne t'inspire aucune piété. La haine est plus bizarre que tu ne le penses; sa conduite est inexplicable, comme l'apparence brisée d'un bâton enfoncé dans l'eau. Tel que tu me vois, je puis encore faire des excursions jusqu'aux murailles du ciel, à la tête d'une légion d'assassins, et revenir prendre cette posture, pour méditer, de nouveau, sur les nobles projets de la vengeance. Adieu, je ne te retarderai pas davantage; et, pour t'instruire et te préserver, réfléchis au sort fatal qui m'a conduit à la révolte, quand peut-être j'étais né bon! Tu raconteras à ton fils ce que tu as vu; et, le prenant par la main, fais-lui admirer la beauté des étoiles et les merveilles de l'univers, le nid du rouge-gorge et les temples du Seigneur. Tu seras étonné de le voir si docile aux conseils de la paternité, et tu le récompenseras par un sourire. Mais, quand il apprendra qu'il n'est pas observé, jette les yeux sur lui, et tu le verras cracher sa bave sur la vertu; il t'a trompé, celui qui est descendu de la race humaine, mais, il ne te trompera plus: tu sauras désormais ce qu'il deviendra. O père infortuné, prépare, pour accompagner les pas de ta vieillesse, l'échafaud ineffaçable qui tranchera la tête d'un criminel précoce, et la douleur qui te montrera le chemin qui conduit à la tombe.
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