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Chaque jour on est submergé par un tas d'émotions
Criterium a répondu à un(e) sujet de cynyhia dans Inclassables
Aujourd'hui, je me sens... filmesque. Comme dans un roman, dans une photographie, nimbé d'une atmosphère particulière, sombre, plaisamment sombre. Cette sensation lorsque les coïncidences s'accumulent ¿ car depuis hier, je n'ai évolué heure par heure qu'avec de tels hasards signifiants, là où le seuil entre l'étrange et la psychose se brouillent, dans la Brume. Ce fut tout d'abord une feuille, puis des sentiments, puis des rêves ¿ je me souviens toujours de mes rêves, même lorsqu'il y en a cinq, six, sept par Nuit ¿, puis des démarches irraisonnées et de bizarres correspondances. Ce qui m'étonne, c'est également que tout cela ne tourne toujours qu'autour d'une couleur ¿ chaque élément est venu s'y relier, comme si j'étais au milieu des pages d'un livre construit avec des motifs géométriques. En l'occurrence, le rouge. Cela ne peut s'illustrer qu'avec un triptyque de Marc Rothko. -
Non, je n'ai pas le niveau, mais j'aimerais bien. J'arrive déjà à reconnaître quelques mots, c'est déjà beaucoup (trop?). Justement en parlant de choses des frontières d'entre les mondes, j'ai rendez-vous avec des magiciens ce soir. Stupeur et tremblements...
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Au hasard d'une préface de Kessel, tant que je l'ai sous les yeux : Parfois, le récit d'un rêve, la ligne d'un corps, le rappel d'une odeur livrent davantage et mieux un écrivain que lorsqu'il recopie des morceaux de son existence. Il n'est point de romancier qui ne distribue ses nerfs et son sang à ses créatures, qui ne les fasse héritiers de ses sentiments, de ses instincts, de ses pensées, de ses vues sur le monde et les hommes. C'est là sa véritable autobiographie.
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Hey. Je soignerai bien Kuolema avec les méthodes décrites dans le papyrus Edwin Smith. Il est dit qu'il faut tâter la plaie pour voir si elle crépite, dire que l'on va la soigner à l'aide d'un onguent, dont est imbibé un morceau de lin. Une fois fixé sur l'endroit à traiter, il faut régulièrement l'enduire à nouveau de miel et d'un peu de graisse, afin d'accélérer la cicatrisation. ¿ On mettra aussi un peu d'encens et un peu de storax, avec du blackmetal dans le fond sonore de la pièce.
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Démasqué! Aimes-tu les bonbons? Il y en a beaucoup dans la cave, je t'assure. Après toi.
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Ich schreibe dir gleich.
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Yo K. Oki ; tiens, au passage, j'en profite pour partager une découverte très étrange ¿ un groupe dont le jeu de guitare semble approximatif, les rythmes ne collent pas ensemble, et bref, avec tous les ingrédients pour que cela ne marche pas, et pourtant, l'atmosphère réussit à prendre ; du coup, elle en garde une saveur très bizarre. Carcharoth (les albums entiers sont disponibles sur le blog Space Black Metal). Et, pour la Nuit...
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Alexandrins Clark Ashton Smith Sachant l'ennui du jour, de la nuit, et des rêves, La lourde vanité des joies et des douleurs; Le frêle amour, laissant ses immenses langueurs, Les désespoirs si longs, et les délices brèves; Sachant que le ver, dans les sots cerveaux qu'il teint, A prospéré, est mort joint à sa grise amante; Sachant que pour jamais une ombre croupissante Reste dans le tombeau la nuit et le matin; Sachant la feuille qui vacille, et flambe, et tombe, La douce mort des fleurs et des soirs étoilés— Oui, sachant tout cela, les coeurs trop désolés Ont soif du seul sommeil qui remplit toute tombe.
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Tu as bien de la chance ; ici, c'est l'exception plutôt que la règle. Peut-être est-ce aussi pour cela que je vais m'en enfuir. Bientôt, très bientôt.
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Je ne sais pas si je te l'avais déjà dit, mais je t'aime bien. — Je serais aussi curieux de connaître un peu plus de ton cheminement personnel quant aux questions de l'exclusivité (ou plutôt de non-exclusivité) ; c'est intéressant d'en connaître les choix, les rencontres, les soudaines réalisations...
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Good day ^_^
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La nostalgie tue. L'hiver vêtira-t-il sa belle et blanche robe? — Je l'espère.
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Je relis le recueil de nouvelles l'Aleph par J.L. Borges. Il n'y a pas à dire, c'est quand même un excellent écrivain ; chacune est réussie, et arrive pour certaines à créer une atmosphère d'étrangeté que l'on trouve peu communément dans l'ensemble de la littérature fantastique. Le tout dans un style agréable à lire, et regorgeant de références érudites, que l'on se plaît à découvrir au fur et à mesure que l'on les comprend (l'on retrouve ça chez Umberto Eco). Punchette, quelles sont les choses qui, dirais-tu, ont rendu à tes yeux ce récit de captivité tout à fait "différent"? Quelles sont les choses qui t'en ont le plus marqué? ¿ Que cela soit poignant, je l'imagine, surtout dès lors que l'on a tendance à se mettre à la place des personnages de ce que l'on lit... (est-ce ton cas? C'est sans doute aussi celui de chirona... c'est aussi pour cela que l'on comprend qu'il peut être difficile d'aborder ce genre de récit).
