Trainspotting et Requiem for a Dream

[Crève 1 740]

Les deux films sont souvent comparés, mais ont pourtant peu à voir, si ce n’est de se relier par une analyse de fond: ils forment un paradoxe.

Dans Trainspotting, les individus s’envoient en l’air parce qu’ils n’ont pas voulu choisir une vie « Choose your television, choose your washing machine, etc. I choose not to choose ». Tandis que dans Requiem for a dream, au contraire, ils ont des rêves, des projets : ouvrir un magasin de vêtements,  « Je vais passer à la télévision ! », etc.

Le paradoxe : dans les deux cas, qu’ils tentent de choisir leur vie, ou qu’ils s’en balancent, ils arrivent au même résultat : ils s’enferment dans une spirale infernale avec la prise de drogue.

Requiem : Prière, chant pour les morts, dans la liturgie catholique [Petit Robert de la langue française 2009]

Ce qui meurt dans l’histoire, ce ne sont pas les individus, mais leur rêve, rythmé par les saisons : été, ils sont plein de projets, jusqu’à l’hiver, où tout périt, sauf eux. Au final, être vivant est pire. Ils voudraient revenir dans le ventre de leur mère, n’avoir pas connu l’enfer de leur vie : c’est bien ce qu’évoque cette succession de plans où l’on voit les protagonistes se mettre en position fœtale à la fin (minute 90 à 93) :

 

[Totolasticot 280]

Ces vieux films pour ados !...

J'ai dû les voir dans le temps pour faire comme tout le monde et avoir un peu de conversation.

Requiem for a dream, ça passe encore.

[Invité philkeun]

Il y a 10 heures, Totolasticot a dit :

Ces vieux films pour ados !...

J'ai dû les voir dans le temps pour faire comme tout le monde et avoir un peu de conversation.

Requiem for a dream, ça passe encore.

C'est sûr qu'en matiere de conversation, ça ne vaut pas les sacs, les cabas, et le football...

[Totolasticot 280]

Il y a 2 heures, philkeun a dit :

C'est sûr qu'en matiere de conversation, ça ne vaut pas les sacs, les cabas, et le football...

Je suis profond par superficialité comme dirait l'autre. 

Je suis allé au fond des choses et j'ai compris que les choses n'avaient pas de fond. Je vous expliquerai ça un jour.

Et vous, avez-vous un avis sur les films en question ? Je leur préfère Le pari des Inconnus même si Aronofsky a du talent.

[Totolasticot 280]

il y a 17 minutes, Totolasticot a dit :

Je suis superficiel par pofondeur comme dirait l'autre. 

Je suis allé au fond des choses et j'ai compris que les choses n'avaient pas de fond. Je vous expliquerai ça un jour.

Et vous, avez-vous un avis sur les films en question ? Je leur préfère Le pari des Inconnus même si Aronofsky a du talent.