Sapiens…
J’ai toujours cru à la pluralité des mondes habités. Par des êtres vivants. Intelligents ou doués de raison…quelle que soit la signification qu’on puisse donner à ces termes. Je pense en effet que la vie, avec tous les mécanismes qu’elle implique dans son évolution _ pensée évidemment incluse _ est un événement naturel de l’univers physique, dans les conditions locales particulières et diverses que recèle son immensité.
Qui s’en tient à ce regard à longue portée, pourrait sans doute être amené à relativiser nos points de vue résolument anthropocentriques, en observant que, si l’évolution, considérée à cette échelle, ne nous garantit pas l’exclusivité de l’avenir, elle nous conserve l’espoir de grandes aventures par procuration pour des cousins…éloignés.
Mais n’apaise nullement nos angoisses actuelles sur le futur de nos enfants et descendants.
Dans un ouvrage extrêmement documenté, Yuval Noah Harari, l’auteur de « Sapiens », présente « une brève histoire de l’humanité » qui nous amène à mieux l’appréhender dans son ensemble, sans toutefois totalement expliquer l’inflexion qui l’a conduite au seuil de l’autodestruction, et de l’effacement accéléré du monde vivant auquel nous continuons imperturbablement à apporter une contribution décisive.
Commentaires dans un prochain billet.
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