Alors que la mort d'une jeune photographe fait la une de ces derniers jours, retour sur le conflit qui ensanglante la République Centrafricaine (RCA) depuis 1 an:
1. Le contexte : Le dessous des cartes - La RCA aux marges de l'Afrique
https://www.youtube.com/watch?v=TVgxeqESZwc
2. Génèse du conflit: Qui sont les différents intervenants ?
L'autorité de François Bozizé a commencé à vaciller après sa réélection contestée, en 2011, à la présidence. Fin 2012, plusieurs mouvements de rébellion du Nord se sont unis pour former la Séléka – « alliance » en sango, langue officielle avec le français.
Malgré la signature d'un accord de paix en janvier (2013), la Séléka s'empare de Bangui et renverse M. Bozizé en mars. Michel Djotodia s'autoproclame président. Très vite, le nouvel homme fort de la Centrafrique se révèle à son tour incapable de tenir les rênes du pouvoir. La Séléka, coalition de groupes très hétérogènes mais essentiellement musulmans, appuyés par des mercenaires étrangers, des brigands et des coupeurs de route, devient incontrôlable.
Après les pillages de la Séléka, des groupes d'autodéfense chrétiens – les antibalaka, « anti-machette » en sango –, formés ponctuellement par l'ancien dirigeant Bozizé, se regroupent et s'en prennent aux populations musulmanes, assimilées aux anciens rebelles.
C'est dans ce contexte que le Conseil de sécurité de l'ONU adopte, le 5 décembre 2013, une résolution de la France ouvrant la voie à une opération de maintien de la paix, la mission « Sangaris » qui prévoit le déploiement en RCA de 1200 soldats français...
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