Suite, en quelque sorte, de
Premier pas sur la Lune :Un soleil aride
Dans l'herbe à lézarder, pas pressé pour un sou,
Je laisse libre cours à ma fantaisie sous
Un ciel sans nuages,
Pas même un tout petit en forme de mouton
Mais cela ne fait rien, j'en crée un à menton,
Calquant un visage,
Pas n'importe lequel, celui-ci a les traits
Ronds et doux d'une femme étonnante aux attraits
À tomber par terre,
Dans l'herbe à lézarder et à s'imaginer
Marcher cœur dans la main – rêver un tantinet
N'est pas délétère –
Dans l'herbe à lézarder et à s'imaginer
Notre futur ensemble, à se faire un ciné
Mais pas une toile,
Et à la nuit tombée, on y sera encor'
Caressant nos espoirs et nourrissant nos corps
À la belle étoile ;
Pour ne rien oublier de ce grandiose âge où
J'aurai connu la joie, j'en marquerai mes joues
De petites rides,
Dans l'herbe à lézarder, gai, euphorique, soûl,
Car j'aurai mis la main sur la Lune, et ce, sous
Un soleil aride.
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