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Miroir mon beau miroir

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Goeffeldefish


Invité

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Bien que je trouve ce post un peu trop léger pour apparaitre dans mon blog, je l'y mets quand même car je me dois d'obéir à mes fans :

Le post sur les poissons mouillés est un bijou :smile2:

Tu devrais mettre ta réponse sur ton blog, ça serait dommage d'avoir pondu un truc aussi bien sans qu'il reste une trace visible ;)

Alors voilà :

Toujour est il que si l'eau salé séche plus vite le poisson de l'océan est téchniquement moin mouillé.

J'adore ta logique. En fait, tu caractérise un état par son état futur. Un poisson dans l'eau par le même poisson sec une fois qu'on a vidé la mer. Ca soulève deux points, voilà pourquoi je diviserai mon post en deux parties qui compareront les caractéristique du poisson intra-eaux et inter-milieu ( eau et air ).

D'abord, en ce qui concerne le mouillage. Quand un poisson est dans l'eau, il est plus mouillé que quand il est dans l'air. Mais quand il est dans l'eau douce il est plus moins mouillé que s'il était plus plus mouillé dans l'eau de mer. Ce qui revient à dire que le caractère mouillé du poisson varie selon ses conditions de vie. Mais on sait aussi que la graisse et le mucus empêchent le mouillage d'atteindre le poisson. Or peut-on dire qu'un poisson est mouillé si l'eau n'atteint pas ses écailles ? Non, alors il va falloir parler uniquement de l'eau interne des poissons. Fort de ce nouveau paramètre, nous allons à nouveau nous intéresser au mouillage de l'eau douce et de l'eau de mer. Et on va rajouter l'état intermédiaire, c'est à dire l'eau saumâtre. Vous me suivez là ? On applique ce paramètre au poisson. Pour que ce soit plus clair, je vais appeler le poisson d'eau douce poisson A, le poisson d'eau de mer B, et le poisson d'eau saumâtre C. On va appeler l'eau de mer Milieu D, l'eau douce Milieu E, et l'eau saumâtre Milieu F. Alors quand A va en D, la pression osmotique de l'eau est en état d'équilibre, sinon le poisson meurt. Pareil en E, pareil en F avec les poissons respectifs B et C. Mais quand on a un poisson d'eau de mer qui s'aventure en eau saumâtre, l'embouchure de l'Amazone par exemple, la pression osmotique fait que l'eau va du milieu le moins concentré en sel vers le milieu le plus concentré en sel. Il s'agit d'un poisson d'eau de mer, donc équilibré avec l'eau de mer, il est donc plus salé que l'eau saumâtre. Ainsi le poisson se remplit de eau intérieure et devient plus mouillé. Si ce poisson continue à aller vers l'intérieur des terres, vers le fleuve d'eau douce, le poisson très salé se retrouve dans une eau très douce. Donc l'eau va encore plus rentrer dans son corps, et il se retrouvera plus plus mouillé avec plein d'eau dans ses tissus. En revanche, si un poisson d'eau douce, équilibré avec l'eau douce, se retrouve en eau saumâtre, l'eau va s'échapper de son corps, et il se retrouvera moins mouillé. S'il continue vers la mer, il se retrouvera moins moins mouillé. Imaginons un poisson d'eau saumâtre maintenant. Il va vers le fleuve d'eau douce, et il se remplit d'eau, il est donc plus mouillé. S'il va vers la mer il se vide d'eau et il devient donc moins mouillé.

On peut donc résumer tout ça dans un tableau :

Tableau_de_mouillage.png

( pardonne le côté brouillon de ce tableau, je possède des capacités logistiques assez faibles, ma famille est très pauvre, mais je complète avec mon coeur )

Maintenant passons à la comparaison eau/air. Elle va être rapide au niveau des résultats, un poisson hors de l'eau, qu'il soit d'eau douce, saumâtre ou salée est forcément sec. Le gros problème sera de savoir comment vider la mer. C'est à cela que je m'attèlerai dans cette partie. Tout d'abord il faut savoir qu'il y a 1,37 milliard de km³ d'eau dans les océans. Et étant donné qu'ils communiquent entre eux, on doit tous les vider, à moins de poser des murs entre les océans, mais je pourrait te faire un autre post sur ça plus tard si tu veux. Alors comment vider les océans ?

La première solution est très sollicitée par l'ensemble des ONG car elle sollicite l'ensemble de la planète, et peut contribuer à rendre les peuples plus soudés dans l'épreuve. Elle tire son origine du théorème de la sagesse populaire de la "mer à boire". Elle consiste à boire la mer avec des pailles. 1,37 milliards de kilomètres cubes, ca fait beaucoup beaucoup, mais quand on y pense, on est 6.7 milliards, alors si on s'y met tous ça fait qu'on devra boire chacun 0.20 kilomètre cubes. Et quand on regarde 0.20, c'est pas beaucoup. La preuve, c'est que quand t'as gagné 0.20 euros, tu te dis, "oh la la, c'est pas beaucoup !"

La seconde solution est la préférée des personnes qui suivent un régime sans sel, puisqu'il s'agit d'aspirer la mer avec des machines. Ca c'est facile, mais le gros problème ça va être d'entreposer l'eau de mer quelque part ! On peut très bien utiliser les récipients de la planète, des boites, des verres dont on ne se sert pas, des piscines, des cuillères, des aquarium, et nos mains en forme de creux. Ou sinon on peut aussi l'envoyer dans l'espace mais c'est dangereux parce qu'elle risque de retomber sur nous. Le risque aussi c'est qu'elle aille terra-former une planète étrangère et d'y apporter la vie. les risques d'invasions ne sont alors plus exclus. On peut toujours l'enterrer dans le sol mais c'est difficile à garder en dessous, faut faire attention aux nappes phréatiques sinon les régimes sans sel vont encore gueuler.

Une troisième solution : la faire s'évaporer. Là c'est une option hybride deux deux précédentes en terme de moyens, soit on utilise toute la planète pour souffler sur la mer ou faire du vent avec des éventails, soit on se sert de machines comme des ventilateurs à diriger sur la surface de l'eau, ou bien des chauffe eaux à tremper qu'on baissera au fur et à mesure que la mer baisse.

Les éponges. Les éponges artificielles, qu'on peut fabriquer en masse, tremper dans l'eau avec des filets par des hélicoptères et jeter les éponges dans des volcans. Ou alors on peut juste les jeter dans la mer et les laisser telles quelles, mais au bout d'un moment, les éponges remplaceront la mer, et on verra plus les poissons pour voir s'ils sont mouillés ou non. On peut aussi faire proliférer les éponges naturelles, bien connues grâce à Bob l'Eponge, mais là encore, ça recouvrirait tout.

Une autre solution consiste à fouiller dans notre passé. Moïse a réussi à séparer la mer en deux. Mais le problème c'est que Moïse est mort. Alors on pourra recréer les conditions de son apparition en mettant des bébés hébreux dans des berceaux flottants sur le Nil. Cette solution pose des problèmes éthiques, parce que les bébés crieront forcément, et tous en même temps ça fera un boucan de malade, ce qui risque de déranger les espèces animales si le berceau dérive dans des réserves naturelles protégées. Mais imaginons qu'on obtienne un Moïse, il pourrait séparer la mer en deux, mais le problème c'est qu'elle se videra pas, donc il faudra en faire quelque chose. Donc en fait Moïse devra la caler sur les deux pôles pour que toutes les zones entre les pôles soient sèches.

La solution la plus facile reste de trouver le trou dans la mer et de le déboucher pour qu'elle se vide par le bas. Mais le problème c'est qu'elle pourrait aspirer les poissons, ils seront toujours mouillés et on les verra plus.

Voilà, tout ça pour dire que c'est une question hautement philosophique que tu soulèves là, et qu'il faudrait des mois pour en avoir la réponse.

PS : j'aurais plus remplacer moins mouillé et moins moins mouillé par plus sec et plus plus sec, mais le débat était déjà assez compliqué comme ça pour que j'introduise des notions supplémentaires.

PS² : pardonnez mon style littéraire enfantin et mes répétitions, je garde mon neveu et il répète tout ce que je dis.

Voilà des photos pour que vous compreniez bien la réalité du problème :

Poissons_tat.png

Pour enrichir la discussion de votre contribution : http://www.forumfr.com/sujet334958-le-poisson-mouille.html

6 Commentaires


Commentaires recommandés

Bien que je trouve ce post un peu trop léger pour apparaitre dans mon blog (...)

Ich finde es doch sehr philosofisch.

La première solution est très sollicitée par l'ensemble des ONG car elle sollicite l'ensemble de la planète, et peut contribuer à rendre les peuples plus soudés dans l'épreuve. Elle tire son origine du théorème de la sagesse populaire de la "mer à boire". Elle consiste à boire la mer avec des pailles. 1,37 milliards de kilomètres cubes, ca fait beaucoup beaucoup, mais quand on y pense, on est 6.7 milliards, alors si on s'y met tous ça fait qu'on devra boire chacun 0.20 kilomètre cubes. Et quand on regarde 0.20, c'est pas beaucoup. La preuve, c'est que quand t'as gagné 0.20 euros, tu te dis, "oh la la, c'est pas beaucoup !"

:smile2:

"Il ne faut pas cracher dessus [Rhada]. Avec [20] cents on peut s'offrir un steak frites, une tasse de café, une part de tarte et le cinématographe et il reste encore suffisamment de monnaie pour rentrer chez soi en trolleybus," dixit Montgomery Burns, in Le vieil homme et Lisa.

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Heuuu, je profite juste de l'endroit pour poser un faux commentaire, puisqu'il m'en faut 5 minimum pour accéder au t'chat.

Tu nous dis que tu gardes ton neveu... c'est rassurant ! J'ai eu un doute...Désolée mais je n'ai pas su trouver l'entrée du

labyrinthe. Manque d'entrainement. Une prochaine fois peut-être.

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Invité
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