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La Trace

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J'ai accompli une révolution.
Celle d'être de nouveau au point de départ....

Plus que moi et trop de rien autour, sauf la certitude que je ne puisse pas faire un monde à moi sans les autres, quelques autres. MOI et rien d'autre que moi à perte de vue, mais moi, moi c'est trop.

Il y a t-il meilleure situation pour se regarder dans les yeux que maintenant ?

Je crois que non, pas dans mon cas. Les années passent, des idées et des avis aussi. Mais pas mon coeur visiblement, quoiqu'il arrive et où que je sois je reste pareillement à hier. Il y avait des enfants, peut-être le mien, il y avait une famille. Je voyais tant de choses à faire même si ça m'aurait demandé des efforts, je n'attendais que ça...pour la bonne cause j'aurais dit "oui".

On m'a retiré mon royaume, ma couronne. Mes terres, mes droits. Mes gens, ma mission ? J'ai les mains pleines de vide à n'en plus savoir que faire et pourtant si lourdes maintenant. Et maintenant que vais je faire ? Je vais aimer cette liberté que je déteste tant, cet espace plein de rien qui s'est substituer à moi, reconstruire.

Je voulais y croire car c'est comme ça que je marche.
Elles sont venues hier les larmes aux yeux me dire qu'elles avaient mal. J'avais mal aussi mais pas pour les même raisons car ainsi que je l'avais immédiatement compris, nous n'étions pas du même monde. Je leur ai dit que ça ira et qu'elles seront aussi bien sans ma GARDE. Je ne vis uniquement pour ces autres, je ne sais rien faire d'autre. Je ne veux rien faire d'autre.

Je ne pourrai pas leur dire au revoir comme je l'aurais voulu.

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Des jours comme les autres.

Je suis de retour à ********* et déjà l'air froid et humide me parcourt l'échine, j'ai un frisson de dégoût devant ce que je vois et automatiquement j'appelle quelqu'un histoire d'aller boire un café et surtout libérer mon cœur de toute cette morosité. Je repensais étrangement à JM celui qui m'a interviewé sur ce que je faisais. Je crois que c'est avec lui que j'aurai dû aller boire ce café... Il aimait m'entendre parler au moins.  Je sentais dès le début que c'était trop tôt pour rentrer.

Pirene

Pirene dans La Trace

Il vient me chercher.

2 semaines d'attente, 2 semaines de visage tantôt fermé tantôt souriant. 2 semaines de cris. Je ne m'y attendais pas et ça fait comme un choc dans le ventre et dans la tête. Une nuit, un dimanche où j'étais justement ailleurs là où je pensais être à l'abri de tout, on m'appelle...On me dit que...mais la seule chose qui me capte déjà entièrement c'est le chant de mon père. Entre la panique et le calme total je discute néanmoins avec lui, jusqu'à ce qu'il me le passe. D'habitude je sais faire

Pirene

Pirene dans La Trace

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