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Si vous vous sentez suicidaires lisez ceci.

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KamatisFantasia

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Membre, Vox forumi, Vox déi, viocs ahuris, 28ans Posté(e)
KamatisFantasia Membre 2 110 messages
28ans‚ Vox forumi, Vox déi, viocs ahuris,
Posté(e)

SI VOUS PENSEZ AU SUICIDE

LISEZ D'ABORD CECI

Si vous vous sentez suicidaire, arrêtez-vous pour lire ce qui suit. Cela ne vous prendra que cinq minutes. Je ne veux pas vous dissuader de la réalité de votre souffrance. Je ne vous parlerai ici que comme quelqu'un qui sait ce que souffrir veut dire. Je ne sais pas qui vous êtes, ni pourquoi vous lisez cette page. Je sais seulement qu'en ce moment, vous la lisez, et c'est déjà une bonne chose. Je peux supposer que vous êtes ici parce que vous souffrez et que vous pensez à mettre fin à votre vie. Si cela était possible, je préférerais être avec vous en ce moment, m'asseoir avec vous et parler, face à face et cœur ouvert. Mais puisque ce n'est pas possible, faisons-le par la biais de cette page.

J'ai connu un certain nombre de personnes qui voulaient se tuer. J'ai moi-même été dans ce cas. J'ai donc idée de ce que vous pouvez sentir. Je sais que vous n'êtes pas capable de lire un gros livre, alors je vais faire court. Pendant que nous sommes ici ensemble pour les cinq prochaines minutes, j'ai cinq choses simples, pratiques, à vous dire et que j'aimerais partager avec vous. Je ne discuterai pas de savoir si vous devriez vous tuer ou pas. Je pense juste que si vous y pensez, vous devez vraiment souffrir.

Bien, vous lisez encore ce texte, et c'est très bon. J'aimerais vous demander de rester avec moi jusqu'à la fin de cette page. J'espère que cela veut dire que vous êtes au moins un peu incertain, au fond, quelque part à l'intérieur de vous, de savoir si oui ou non vous allez vraiment mettre fin à votre vie. On ressent souvent cela, même dans l'obscurité la plus profonde de désespoir. Être dans le doute concernant sa mort, c'est normal. Le fait que vous êtes encore vivant à cette minute signifie que vous êtes encore un peu incertain. Cela veut dire que pendant que vous voulez mourir, au même moment, une partie de vous-même veut continuer à vivre. Tenons-nous à cela, et continuons quelques minutes de plus.

Commencez par penser à cette phrase :

"Le suicide n'est pas un choix, on y est conduit quand la douleur dépasse les ressources qui permettent d'y faire face." Dans le suicide, il ne s'agit que de cela. Vous n'êtes pas une personne haïssable, ou folle, ou faible, ou incapable, parce que vous vous sentez suicidaire. Avoir des idées noires ne veut même pas dire que vous voulez vraiment mourir - cela veut juste dire que vous avez plus de douleur que de ressources pour la prendre en charge maintenant. Si j'empile des poids sur vos épaules, vous vous écroulerez au bout d'un moment si j'ajoute suffisamment de poids... quelle que soit votre volonté de rester debout. (C'est pourquoi il est si inutile que les gens vous disent : "debout, garde le moral!" - vous le feriez, évidemment, si vous le pouviez.) paindownfr.gif

N'acceptez pas que quelqu'un vous dise, "il n'y a pas de quoi être suicidaire pour cela." Il y a différentes sortes de souffrances qui peuvent mener au suicide. Qu'une douleur soit supportable ou non diffère d'une personne à une autre. Ce qui peut être supportable pour quelqu'un peut ne pas l'être pour vous. La limite où la douleur devient insupportable dépend du genre de ressources dont vous disposez. Les individus sont très différents dans leur capacité à supporter la douleur.

Quand la douleur dépasse les ressources qui permettent d'y faire face, le résultat, ce sont des pensées suicidaires, des "idées noires". Le suicide n'est alors ni faux ni vrai; ce n'est pas un défaut de caractère; il n'y a pas à le juger moralement. C'est simplement un déséquilibre de la douleur par rapport aux ressources qui permettent de les affronter.

Vous pouvez survivre à des sentiments suicidaires si vous faites l'une ou l'autre de ces deux choses: (1) Trouver un moyen pour réduire la douleur, ou (2) Trouver un moyen pour augmenter vos ressources pour y faire face. Ou les deux à la fois.

Voici les cinq choses à prendre en considération dont je vous parlais tout à l'heure.

1 La première chose que vous avez besoin d'entendre, c'est de savoir qu'on s'en sort. Des personnes qui souffraient autant que vous en ce moment, s'en sont sorties. Vous avez donc de très fortes chances de vous en sortir. J'espère que cette information peut vous donner un peu d'espoir.

2 La deuxième chose que je veux vous suggérer est de vous donner du recul. Dites-vous, "j'attendrai 24 heures avant de faire quoi que ce soit." Ou une semaine. Souvenez-vous que sensations et actions sont deux choses différentes - que vous ayez le sentiment de vouloir vous tuer, ne signifie pas que vous devez le faire maintenant. Mettez du recul entre vos sensations suicidaires et un passage à l'acte. Même si ce n'est que 24 heures. Vous en avez été capables 5 minutes en lisant cette page. Vous pouvez le faire encore 5 minutes en continuant à la lire. Continuez et prenez conscience du fait qu'alors que vous vous sentez encore suicidaire, vous n'êtes pas, en ce moment, en train d'agir en ce sens. C'est très encourageant pour moi, et j'espère que cela l'est pour vous.

3 La troisième chose est ceci: on pense souvent au suicide pour trouver un soulagement à sa douleur. On ne veut pas mourir mais arrêter de souffrir. Souvenez-vous que le soulagement est une sensation. Et vous devez être vivant pour la ressentir. Vous ne sentirez pas le soulagement que vous cherchez si désespérément, si vous êtes mort.

4 La quatrième chose est ceci: certains réagiront mal à vos sentiments suicidaires, parce qu'ils sont effrayés ou en colère; ces personnes peuvent même augmenter votre douleur au lieu de vous aider, en dépit de leurs intentions, en disant ou faisant des choses irréfléchies. Vous devez comprendre que leurs réactions négatives ont à voir avec leurs propres peurs, pas avec vous. Mais il y a aussi des personnes qui peuvent être avec vous pendant ces moments si difficiles. Ils ne vous jugeront pas, ne chercheront pas à vous contredire. Ils feront simplement attention à vous. Trouvez-en une. Maintenant. Utilisez vos 24 heures, ou votre semaine, et dites à quelqu'un ce qui se passe pour vous. Il est normal de pouvoir un jour demander de l'aide. Appelez une ligne d'écoute spécialisée (SOS Suicide Phénix, SOS amitié, appelez un centre spécialisé près de vous, ou regardez dans l'annuaire), appelez un psychothérapeute (psychanalyste, psychologue, psychiatre), quelqu'un qui est capable de vous écouter. Mais surtout ne portez pas le fardeau supplémentaire d'essayer de vous charger de cela seul. Juste parler de ce qui vous a conduit là peut vous enlever une grosse part de la pression qui vous pèse, et c'est peut-être juste la ressource supplémentaire dont vous avez besoin pour retrouver l'équilibre.

5 La dernière chose que je veux que vous sachiez maintenant est ceci: les sensations suicidaires sont, dans et par elles-mêmes, traumatisantes. Après leur disparition, vous avez besoin de continuer à prendre soin de vous. Commencer une thérapie est vraiment une bonne idée.

Bien. il s'est écoulé quelques minutes et vous êtes encore avec moi. J'en suis vraiment heureux. Puisque vous avez été jusqu'ici, vous méritez un cadeau. Je pense que vous devriez vous récompenser en vous donnant une portion de ressources supplémentaires pour affronter la douleur . Souvenez-vous, plus haut vers le début de la page, j'ai dit que l'idée est de s'assurer d'avoir plus de ressources que de douleur. Alors donnez-vous en une supplémentaire, ou deux, ou dix...! jusqu'à ce qu'elles surpassent vos sources de douleur. paincopefr.gif

Maintenant, si cette page a pu vous apporter un quelconque soulagement, la meilleure et la plus grande ressource que vous pouvez trouver, c'est quelqu'un a qui parler. Si vous trouvez quelqu'un qui veut écouter, et si vous lui dites comment vous vous sentez et comment vous en êtes arrivé là, vous aurez vraiment augmenté vos ressources. Heureusement, la première personne que vous choissirez ne sera pas la dernière. Il y a beaucoup de gens qui aimeraient entendre ce qu'il en est pour vous. Il est temps de commencer à en chercher une autour de vous.

Et maintenant, j'aimerais que vous appeliez quelqu'un.

http://www.barbery.net/psy/suicide/lisezceci.htm

texte original sur metanoia.org

Traduit et modifié par Stéphane Barbery

/!\ page importante. Lisez même si non suicidaire vous serez mieux comment agir face a un suicidaire :)

Modifié par KamatisFantasia
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Membre+, débatteur invétéré, 37ans Posté(e)
femzi Membre+ 5 626 messages
37ans‚ débatteur invétéré,
Posté(e)

au risque de passer pour un troll je veux juste dire ceci:

quand on veut vraiment quelque chose, on se donne tous les moyens d'y arriver.

autrement dit;

si tu veux continuer de vivre, alors vis.

si tu veux mourrir, alors mets fins a tes jours.

c'est aussi simple que ca.

se lamenter, tourner en rond, deprimer... tout ca ne sert a rien en fait. mais bon, nous ne sommes que des etres humains faibles et imparfaits apres tout.

:sleep:

(ceci n'est QUE mon point de vue et n'engage QUE moi)

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Membre, 31ans Posté(e)
Blackie Membre 28 messages
Baby Forumeur‚ 31ans‚
Posté(e)

Personnellement, quand je suis triste, je relativise. Je me dis que quelque part dans ce monde, un gamin obèse vient de faire tomber sa glace au sol. Et il doit probablement être bien plus triste que moi.

Sinon, je rejoins Femzi plus haut. Même si parfois il faut se dire que une sale période pour quelconques raisons ne valent peut-être pas toute une vie.

Et surtout, t'as l'air con si tu te loupes.

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Membre, Vox forumi, Vox déi, viocs ahuris, 28ans Posté(e)
KamatisFantasia Membre 2 110 messages
28ans‚ Vox forumi, Vox déi, viocs ahuris,
Posté(e)

se lamenter, tourner en rond, deprimer... tout ca ne sert a rien en fait. mais bon, nous ne sommes que des etres humains faibles et imparfaits apres tout.

:sleep:

(ceci n'est QUE mon point de vue et n'engage QUE moi)

Personnellement, quand je suis triste, je relativise.

Voilà vous parlez bel et bien comme des personnes normales et il est évident que cela DOIT être votre réponse.

Maintenant mettez vous à la place d'une personne n'ayant pas le moyen de relativiser. Envisageant sérieusement le suicide. Ces discours de relativisation n'ont aucun impact sur lui. En effet le suicidaire en est à un tel point qu'il ne trouve plus la force de se dire "il y a pire dans la vie". Si il pouvait relativiser il le ferait, croyez moi. Mais il ne peut pas.

  • Like 1
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Membre+, débatteur invétéré, 37ans Posté(e)
femzi Membre+ 5 626 messages
37ans‚ débatteur invétéré,
Posté(e)
Maintenant mettez vous à la place d'une personne n'ayant pas le moyen de relativiser. Envisageant sérieusement le suicide. Ces discours de relativisation n'ont aucun impact sur lui. En effet le suicidaire en est à un tel point qu'il ne trouve plus la force de se dire "il y a pire dans la vie". Si il pouvait relativiser il le ferait, croyez moi. Mais il ne peut pas.

oui et donc...?

:hu:

l'equation reste pourtant pragmatiquement la meme:

celui qui a plus envie de vivre que de mourir >>> il continue de (sur)vivre.

celui qui a plus envie de mourir que de vivre >>> il se tue.

c'est ironiquement aussi simple que cela.

:sleep:

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Membre, 41ans Posté(e)
Yoannbzh Membre 11 816 messages
Baby Forumeur‚ 41ans‚
Posté(e)

Es-tu suicidaire ?

Connais-tu une personne suicidaire ?

Connais-tu les problèmes, les envies,... de ces personnes ?

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Membre+, débatteur invétéré, 37ans Posté(e)
femzi Membre+ 5 626 messages
37ans‚ débatteur invétéré,
Posté(e)

Es-tu suicidaire ? OUI Connais-tu une personne suicidaire ? OUI Connais-tu les problèmes, les envies,... de ces personnes ? OUI

je refuse de victimiser une personne suicidaire.

je prefere le mettre face a la realite de la vie telle que j'ai vecu la chose.

la mort est une fin en soi (meme si elle est lourde de conséquence pour les autres).

si vraiment en ame et conscience, on en marre et ras le bol de la vie, et bien on y mets un terme.

point.

:sleep:

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 805 messages
107ans‚ ©,
Posté(e)

Il y a pourtant des cas où il est absolument nécessaire de se reconnaître victime avant de pouvoir envisager une sortie de son état souffrant. Tu peux dire "reconnaître en tant que victime" n'est pas "victimiser", alors ce serait bien de développer.

D'après ton discours, tu ne dissuaderais donc pas quelqu'un de se suicider ? Ou j'ai mal compris ?

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour, une personne qui est suicidaire se sent tellement mal qu'il est impossible de le raisonner. La seule chose qui pourrait éviter qu'il en arrive à ce geste, c'est peut être l'amour d'un proche, le soutien de l'autre.

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Membre, Vox forumi, Vox déi, viocs ahuris, 28ans Posté(e)
KamatisFantasia Membre 2 110 messages
28ans‚ Vox forumi, Vox déi, viocs ahuris,
Posté(e)
Maintenant mettez vous à la place d'une personne n'ayant pas le moyen de relativiser. Envisageant sérieusement le suicide. Ces discours de relativisation n'ont aucun impact sur lui. En effet le suicidaire en est à un tel point qu'il ne trouve plus la force de se dire "il y a pire dans la vie". Si il pouvait relativiser il le ferait, croyez moi. Mais il ne peut pas.

oui et donc...?

:hu:

l'equation reste pourtant pragmatiquement la meme:

celui qui a plus envie de vivre que de mourir >>> il continue de (sur)vivre.

celui qui a plus envie de mourir que de vivre >>> il se tue.

c'est ironiquement aussi simple que cela.

:sleep:

C'est un peu horrible cela mon ami. Puisque probablement que le suicidaire une fois hors sa phase voudra continuer à vivre si il s'en sort comme on a vu beaucoup de cas. Et rien n'est aussi précieux que la vie.

Bonjour, une personne qui est suicidaire se sent tellement mal qu'il est impossible de le raisonner. La seule chose qui pourrait éviter qu'il en arrive à ce geste, c'est peut être l'amour d'un proche, le soutien de l'autre.

Exactement d’où la fin de mon post. Ce cheminement n'est fait que pour inciter à en parler à un proche et pour faire rendre compte qu'il y a des gens qui sont la pour lui et que tout est loin d'être perdu.

Il y a pourtant des cas où il est absolument nécessaire de se reconnaître victime avant de pouvoir envisager une sortie de son état souffrant. Tu peux dire "reconnaître en tant que victime" n'est pas "victimiser", alors ce serait bien de développer.

D'après ton discours, tu ne dissuaderais donc pas quelqu'un de se suicider ? Ou j'ai mal compris ?

C'est malheureusement exactement ce qu'il a dit. Il laisserait une personne se suicider si elle en avait envie.

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 508 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

SI VOUS PENSEZ AU SUICIDE

LISEZ D'ABORD CECI

Si vous vous sentez suicidaire, arrêtez-vous pour lire ce qui suit. Cela ne vous prendra que cinq minutes. Je ne veux pas vous dissuader de la réalité de votre souffrance. Je ne vous parlerai ici que comme quelqu'un qui sait ce que souffrir veut dire. Je ne sais pas qui vous êtes, ni pourquoi vous lisez cette page. Je sais seulement qu'en ce moment, vous la lisez, et c'est déjà une bonne chose. Je peux supposer que vous êtes ici parce que vous souffrez et que vous pensez à mettre fin à votre vie. Si cela était possible, je préférerais être avec vous en ce moment, m'asseoir avec vous et parler, face à face et cœur ouvert. Mais puisque ce n'est pas possible, faisons-le par la biais de cette page.

J'ai connu un certain nombre de personnes qui voulaient se tuer. J'ai moi-même été dans ce cas. J'ai donc idée de ce que vous pouvez sentir. Je sais que vous n'êtes pas capable de lire un gros livre, alors je vais faire court. Pendant que nous sommes ici ensemble pour les cinq prochaines minutes, j'ai cinq choses simples, pratiques, à vous dire et que j'aimerais partager avec vous. Je ne discuterai pas de savoir si vous devriez vous tuer ou pas. Je pense juste que si vous y pensez, vous devez vraiment souffrir.

Bien, vous lisez encore ce texte, et c'est très bon. J'aimerais vous demander de rester avec moi jusqu'à la fin de cette page. J'espère que cela veut dire que vous êtes au moins un peu incertain, au fond, quelque part à l'intérieur de vous, de savoir si oui ou non vous allez vraiment mettre fin à votre vie. On ressent souvent cela, même dans l'obscurité la plus profonde de désespoir. Être dans le doute concernant sa mort, c'est normal. Le fait que vous êtes encore vivant à cette minute signifie que vous êtes encore un peu incertain. Cela veut dire que pendant que vous voulez mourir, au même moment, une partie de vous-même veut continuer à vivre. Tenons-nous à cela, et continuons quelques minutes de plus.

Commencez par penser à cette phrase :

"Le suicide n'est pas un choix, on y est conduit quand la douleur dépasse les ressources qui permettent d'y faire face." Dans le suicide, il ne s'agit que de cela. Vous n'êtes pas une personne haïssable, ou folle, ou faible, ou incapable, parce que vous vous sentez suicidaire. Avoir des idées noires ne veut même pas dire que vous voulez vraiment mourir - cela veut juste dire que vous avez plus de douleur que de ressources pour la prendre en charge maintenant. Si j'empile des poids sur vos épaules, vous vous écroulerez au bout d'un moment si j'ajoute suffisamment de poids... quelle que soit votre volonté de rester debout. (C'est pourquoi il est si inutile que les gens vous disent : "debout, garde le moral!" - vous le feriez, évidemment, si vous le pouviez.) paindownfr.gif

N'acceptez pas que quelqu'un vous dise, "il n'y a pas de quoi être suicidaire pour cela." Il y a différentes sortes de souffrances qui peuvent mener au suicide. Qu'une douleur soit supportable ou non diffère d'une personne à une autre. Ce qui peut être supportable pour quelqu'un peut ne pas l'être pour vous. La limite où la douleur devient insupportable dépend du genre de ressources dont vous disposez. Les individus sont très différents dans leur capacité à supporter la douleur.

Quand la douleur dépasse les ressources qui permettent d'y faire face, le résultat, ce sont des pensées suicidaires, des "idées noires". Le suicide n'est alors ni faux ni vrai; ce n'est pas un défaut de caractère; il n'y a pas à le juger moralement. C'est simplement un déséquilibre de la douleur par rapport aux ressources qui permettent de les affronter.

Vous pouvez survivre à des sentiments suicidaires si vous faites l'une ou l'autre de ces deux choses: (1) Trouver un moyen pour réduire la douleur, ou (2) Trouver un moyen pour augmenter vos ressources pour y faire face. Ou les deux à la fois.

Voici les cinq choses à prendre en considération dont je vous parlais tout à l'heure.

1 La première chose que vous avez besoin d'entendre, c'est de savoir qu'on s'en sort. Des personnes qui souffraient autant que vous en ce moment, s'en sont sorties. Vous avez donc de très fortes chances de vous en sortir. J'espère que cette information peut vous donner un peu d'espoir.

2 La deuxième chose que je veux vous suggérer est de vous donner du recul. Dites-vous, "j'attendrai 24 heures avant de faire quoi que ce soit." Ou une semaine. Souvenez-vous que sensations et actions sont deux choses différentes - que vous ayez le sentiment de vouloir vous tuer, ne signifie pas que vous devez le faire maintenant. Mettez du recul entre vos sensations suicidaires et un passage à l'acte. Même si ce n'est que 24 heures. Vous en avez été capables 5 minutes en lisant cette page. Vous pouvez le faire encore 5 minutes en continuant à la lire. Continuez et prenez conscience du fait qu'alors que vous vous sentez encore suicidaire, vous n'êtes pas, en ce moment, en train d'agir en ce sens. C'est très encourageant pour moi, et j'espère que cela l'est pour vous.

3 La troisième chose est ceci: on pense souvent au suicide pour trouver un soulagement à sa douleur. On ne veut pas mourir mais arrêter de souffrir. Souvenez-vous que le soulagement est une sensation. Et vous devez être vivant pour la ressentir. Vous ne sentirez pas le soulagement que vous cherchez si désespérément, si vous êtes mort.

4 La quatrième chose est ceci: certains réagiront mal à vos sentiments suicidaires, parce qu'ils sont effrayés ou en colère; ces personnes peuvent même augmenter votre douleur au lieu de vous aider, en dépit de leurs intentions, en disant ou faisant des choses irréfléchies. Vous devez comprendre que leurs réactions négatives ont à voir avec leurs propres peurs, pas avec vous. Mais il y a aussi des personnes qui peuvent être avec vous pendant ces moments si difficiles. Ils ne vous jugeront pas, ne chercheront pas à vous contredire. Ils feront simplement attention à vous. Trouvez-en une. Maintenant. Utilisez vos 24 heures, ou votre semaine, et dites à quelqu'un ce qui se passe pour vous. Il est normal de pouvoir un jour demander de l'aide. Appelez une ligne d'écoute spécialisée (SOS Suicide Phénix, SOS amitié, appelez un centre spécialisé près de vous, ou regardez dans l'annuaire), appelez un psychothérapeute (psychanalyste, psychologue, psychiatre), quelqu'un qui est capable de vous écouter. Mais surtout ne portez pas le fardeau supplémentaire d'essayer de vous charger de cela seul. Juste parler de ce qui vous a conduit là peut vous enlever une grosse part de la pression qui vous pèse, et c'est peut-être juste la ressource supplémentaire dont vous avez besoin pour retrouver l'équilibre.

5 La dernière chose que je veux que vous sachiez maintenant est ceci: les sensations suicidaires sont, dans et par elles-mêmes, traumatisantes. Après leur disparition, vous avez besoin de continuer à prendre soin de vous. Commencer une thérapie est vraiment une bonne idée.

Bien. il s'est écoulé quelques minutes et vous êtes encore avec moi. J'en suis vraiment heureux. Puisque vous avez été jusqu'ici, vous méritez un cadeau. Je pense que vous devriez vous récompenser en vous donnant une portion de ressources supplémentaires pour affronter la douleur . Souvenez-vous, plus haut vers le début de la page, j'ai dit que l'idée est de s'assurer d'avoir plus de ressources que de douleur. Alors donnez-vous en une supplémentaire, ou deux, ou dix...! jusqu'à ce qu'elles surpassent vos sources de douleur. paincopefr.gif

Maintenant, si cette page a pu vous apporter un quelconque soulagement, la meilleure et la plus grande ressource que vous pouvez trouver, c'est quelqu'un a qui parler. Si vous trouvez quelqu'un qui veut écouter, et si vous lui dites comment vous vous sentez et comment vous en êtes arrivé là, vous aurez vraiment augmenté vos ressources. Heureusement, la première personne que vous choissirez ne sera pas la dernière. Il y a beaucoup de gens qui aimeraient entendre ce qu'il en est pour vous. Il est temps de commencer à en chercher une autour de vous.

Et maintenant, j'aimerais que vous appeliez quelqu'un.

http://www.barbery.net/psy/suicide/lisezceci.htm

texte original sur metanoia.org

Traduit et modifié par Stéphane Barbery.

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/!\ page importante. Lisez même si non suicidaire vous serez mieux comment agir face a un suicidaire :)

bonjour

tant qu'il y à de la vie, il y à de l'espoir .dit un vieux proverbe qui à plus d'importance que l'on croit .

bien sur ,une personne qui est au bord du suicide est comme quelqu'un qui se noie et qui ne peut appeler au secours.

elle cherche déssespérément à s'accrocher à quelque chose ,mais , il ni à rien ni personne qui soit là pour lui tendre la main.

et pourtant , beaucoup de gens le feraient si il connaissaient l'existence et le désespoir de la personne en grand danger de se noyer.

que dire à cette personne par l'entremise d'un forum ?

peut-ètre que son désespoir à une cause qu'elle connait et ne trouve aucune solution de prés ou de loin pour se liberer ?

peut-ètre qu'elle éprouve un malaise moral indéfinis qui se tapis dans sa conscience et son coeur et qui la tient enchainée et lui interdit l'espérence de se libérée sauf par le suicide et la mort qui en résulte.

quel est la solution pour l'aider ?

il faut que cette personne rompe sont isolement et prenne contact avec une personne ou un organisme qui s'occupe des cas déssespérés .

c'est est trés trés important car ,cela est le minuscule bout de corde à saisir qui peut lui sauver la vie et l'aider à reprendre espoir et l'envie de se battre et de vivre .

la vie est un combat ,certaines personnes doivent se battre plus que d'autres ,parfois , le sort s'acharne sur elles cruellement et sans pitié jusqu'au moment , n'en pouvant plus , elle lache prise et se laisse emportée par son cruel destin .

hé bien non ,çe serait trop façile ,le destin est comme un taureau furieux , les battants le prennent par les cornes lui arrachent les poils du dos jusqu'au moment ou lui mème làche sa proie et recule vaincu .

çi rien n'est gagné d"avançe, rien n'est non plus perdut .

bonne journée

Modifié par le merle
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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 805 messages
107ans‚ ©,
Posté(e)

Il y a une chose que je trouve dommage parfois sur les forums. Par contre je ne sais pas vraiment l'exprimer en mots. Il y a des users qui arrivent avec leurs opinions sur le mal être de la personne qui demande de l'aide, on retrouve certains lieux communs, et il y a des users qui vont énoncer "leur vérité", sur la cause du mal être également. Je trouve ça dommage dans le sens où il s'agit de libérer la parole de la personne en souffrance, alors que là, on la musèle.

Ce que je veux dire, c'est que, oui c'est réconfortant de lire, d'entendre des gens qui comprennent et qui ressentent ou ont ressenti la même chose. Mais ce qui est réconfortant entre tout pour la personne qui souffre, c'est de pouvoir elle-même l'exprimer, voire la relativiser, cette souffrance. Et parfois cette possibilité n'est pas donnée.

Je m'excuse à l'avance si je me suis mal exprimée, je n'ai pas l'idée de "reprocher" quoi que ce soit puisque tout soutien est le bienvenu lorsqu'on souffre :blush:

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Membre+, débatteur invétéré, 37ans Posté(e)
femzi Membre+ 5 626 messages
37ans‚ débatteur invétéré,
Posté(e)

Il y a pourtant des cas où il est absolument nécessaire de se reconnaître victime avant de pouvoir envisager une sortie de son état souffrant. Tu peux dire "reconnaître en tant que victime" n'est pas "victimiser", alors ce serait bien de développer.

D'après ton discours, tu ne dissuaderais donc pas quelqu'un de se suicider ? Ou j'ai mal compris ?

victime de quoi? telle est la question principale.

si l'on veut se suicider, vraiment se suicider, alors on fait le necessaire pour y arriver (bien que ca ne soit pas simple). tel est mon propos.

alors qu'ici on dirait que le message que l'on veut faire passer c'est:

non! ne vous suicidez pas, il ya toujours une bonne raison de vivre.

et c'est la que je ne suis pas d'accord.

je ne considere pas la vie comme quelque chose de sacré qu'il faudrait coute que coute preserver. je pense que chacun dispose comme bon (ou mal) lui semble de sa vie.

le vrai débat de fond que souleve cette discussion c'est que tout probleme aurait une solution autre que le suicide.

(ce qui n'est vrai a mon sens)

:mouai:

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 805 messages
107ans‚ ©,
Posté(e)

Il y a des choses qui peuvent se produire dans la vie qui t'affublent d'un complexe de culpabilité qui va gérer toute action. Ce complexe de culpabilité est acquis à tort. Il s'agit donc bien de se reconnaître en tant que victime, c'est le début du début pour éradiquer cette culture de l'échec, cet auto-sabotage, imposé par le complexe de culpabilité.

Dans ce cas précis, pourquoi parler de suicide avant d'avoir fait ne serait ce que le premier pas (se reconnaître en tant que victime et non coupable) ?

Je voudrais essayer de comprendre ton point de vue car à moins d'être atteint d'une atroce maladie incurable, je ne sais pas quelle situation n'aurait aucune autre solution que le suicide. La volonté de la personne, de dire "non, je ne veux pas continuer", ne veut pas dire qu'il n'y a aucune autre solution. Cela veut dire qu'il n'y en a aucune pour elle. Dès lors, pourquoi ne pas lui exposer ce que nous voyons, nous, de l'extérieur ? Lui montrer qu'il existe effectivement d'autres solutions, revient à tenter de dissuader quelqu'un de passer à l'acte. Ne pas le faire, serait une non-assistance à personne en danger, non ?

Qu'en penses-tu ? Quel est le vécu, qui te serait raconté, qui te ferait dire : oui là, je comprends que tu veuilles mourir, il n'y a plus que ça à faire ?

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

Il y a une chose que je trouve dommage parfois sur les forums. Par contre je ne sais pas vraiment l'exprimer en mots. Il y a des users qui arrivent avec leurs opinions sur le mal être de la personne qui demande de l'aide, on retrouve certains lieux communs, et il y a des users qui vont énoncer "leur vérité", sur la cause du mal être également. Je trouve ça dommage dans le sens où il s'agit de libérer la parole de la personne en souffrance, alors que là, on la musèle.

Ce que je veux dire, c'est que, oui c'est réconfortant de lire, d'entendre des gens qui comprennent et qui ressentent ou ont ressenti la même chose. Mais ce qui est réconfortant entre tout pour la personne qui souffre, c'est de pouvoir elle-même l'exprimer, voire la relativiser, cette souffrance. Et parfois cette possibilité n'est pas donnée.

Je m'excuse à l'avance si je me suis mal exprimée, je n'ai pas l'idée de "reprocher" quoi que ce soit puisque tout soutien est le bienvenu lorsqu'on souffre :blush:

Ce que je trouve plus grave, c'est quand une personne est en souffrance et qu'on la juge, lui parle mal...Ce qui bien sûr n'aide pas cette personne à aller mieux.

Modifié par samira123
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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 508 messages
Maitre des forums‚
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Il y a pourtant des cas où il est absolument nécessaire de se reconnaître victime avant de pouvoir envisager une sortie de son état souffrant. Tu peux dire "reconnaître en tant que victime" n'est pas "victimiser", alors ce serait bien de développer.

D'après ton discours, tu ne dissuaderais donc pas quelqu'un de se suicider ? Ou j'ai mal compris ?

victime de quoi? telle est la question principale.

si l'on veut se suicider, vraiment se suicider, alors on fait le necessaire pour y arriver (bien que ca ne soit pas simple). tel est mon propos.

alors qu'ici on dirait que le message que l'on veut faire passer c'est:

non! ne vous suicidez pas, il ya toujours une bonne raison de vivre.

et c'est la que je ne suis pas d'accord.

je ne considere pas la vie comme quelque chose de sacré qu'il faudrait coute que coute preserver. je pense que chacun dispose comme bon (ou mal) lui semble de sa vie.

le vrai débat de fond que souleve cette discussion c'est que tout probleme aurait une solution autre que le suicide.

(ce qui n'est vrai a mon sens)

:mouai:

bonjour

bien sur ,il est impossible de suprimer tous les suicides par des mots , des convictions personnel ou autres .

mais , nous savons trés bien que la vie permet d'agir sur les choses et les évènement ,la mort , non .

l'instinct de conservation permet, dans des situations désespéré, de se battre et de chercher des solutions mème s'il semble ne plus y en avoir

les désespérer ont perdut cet instinct , il sont donc livrés à la merçi de leurs désespoirs qui lui,ne leurs laisse aucune chance .

que çe passe-t-il dans la vie courante ,des petits et de gros problèmes , que faut-il faire ?

les résoudre ou les contourner .

un désespéré ne peut plus compter sur un raisonnement ou une espérence sans une aide exterrieur .

nous savons trés bien que nous employons des mots pour parler d'une souffrançe qui, elle, est bien réel et ne peut ètre combattue que par une action effective qui accompagne et aide une personne dans des faits concrets.

certaines détresses semble insoluble , la perte d'un ètre cher ,ou d'une fatalitée incontournable ou inexorable .

que faire dans ces cas là ?

la vie est la vie ,l'ètre humain ,les animaux et la nature se battent en permanençe pour vivre ou survivre .

que pouvons nous faire d'autre ?

bonne journée

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Membre, forumeur éclairé, 55ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
55ans‚ forumeur éclairé,
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si le but de se sujet est de communiquer avec des personne qui veulent se suicider alors je pense que c'est peine perdu car aucune personne au bord du suicide n’auraient le coeur ou le courage de lire un tel pavé.sleep8ge.gif

par contre moi j'ai une hésitation.

mais ce sujet est intéressant ne serait ce que pour le témoignage. mon avis rejoint celui de femzi encore que dans la plupart des cas la tentative de suicide est comme un appel au secours et c'est à l'entourage d'une personne ayant un certain nombre de symptôme qu'il faudrait s'adresser afin qu'il puisse intervenir. il est vrais que dans la plupart des cas , les personnes aux idées suicidaire cache au mieux ce qu'il éprouvent et doivent souvent faire face seul a leur remisse en question.

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Membre+, débatteur invétéré, 37ans Posté(e)
femzi Membre+ 5 626 messages
37ans‚ débatteur invétéré,
Posté(e)

Il y a des choses qui peuvent se produire dans la vie qui t'affublent d'un complexe de culpabilité qui va gérer toute action. Ce complexe de culpabilité est acquis à tort. Il s'agit donc bien de se reconnaître en tant que victime, c'est le début du début pour éradiquer cette culture de l'échec, cet auto-sabotage, imposé par le complexe de culpabilité.

Dans ce cas précis, pourquoi parler de suicide avant d'avoir fait ne serait ce que le premier pas (se reconnaître en tant que victime et non coupable) ?

Je voudrais essayer de comprendre ton point de vue car à moins d'être atteint d'une atroce maladie incurable, je ne sais pas quelle situation n'aurait aucune autre solution que le suicide. La volonté de la personne, de dire "non, je ne veux pas continuer", ne veut pas dire qu'il n'y a aucune autre solution. Cela veut dire qu'il n'y en a aucune pour elle. Dès lors, pourquoi ne pas lui exposer ce que nous voyons, nous, de l'extérieur ? Lui montrer qu'il existe effectivement d'autres solutions, revient à tenter de dissuader quelqu'un de passer à l'acte. Ne pas le faire, serait une non-assistance à personne en danger, non ?

Qu'en penses-tu ? Quel est le vécu, qui te serait raconté, qui te ferait dire : oui là, je comprends que tu veuilles mourir, il n'y a plus que ça à faire ?

pour comprendre mon point de vue, il faut partir comme moi du postulat suivant:

Tout individu reellement suicidaire a murement reflechi sa decision de mettre fin a sa vie.

cela exclue donc par exemple une petite fille de 12ans qui a decidé de ne plus s'alimenter parce que ses parents ne veulent pas qu'elle aille a la boom de julien.

mon point de vue concerne plutot par exemple le mec de 48ans qui vient de perdre son boulot et qui se sent tellement au bout du rouleau qu'il programme de se pendre dans sa cave.

bien sur j'entends bien vos arguments qui expliquent que d'un point de vue exterieur, il ya peut etre des solutions que meme cet homme ne voit pas. (car tout deux sont en fait aveuglé/noyé par/dans leur desespoir).

moi ce que je dis c'est que oui on peut ESSAYER de parler a un suicidaire pour l'aider, mais il arrive un point de profondeur psychologique ou plus rien ne peut ramener une telle personne a la raison. et c'est la que je respecte celui qui VRAIMENT n'en peut plus.

c'est juste trop tard quoi.

vous voyez ce que je veux dire.

:hu:

Modifié par femzi
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