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On parle beaucoup de Demi Moore, Madonna ou Claire Chazal, mais le phénomène des femmes "cougars", qui recherchent et séduisent des compagnons bien plus jeunes qu'elles, est surtout un mythe, révèle une étude universitaire publiée mercredi. Selon cette enquête, effectuée par des chercheurs de l'université de Cardiff auprès de 22.000 femmes de 14 pays utilisant des sites de rencontres, le nombre de femmes cougars est marginal et se limite principalement au monde du show business. L'étude montre que les hommes et les femmes restent très traditionnels lorsqu'il s'agit de trouver l'âme soeur. Pour une relation à long terme, la femme recherche en priorité un homme aussi âgé ou plus âgé qu'elle, qui lui assure sécurité matérielle et affective. L'homme, de son côté, est de plus en plus attiré l'âge venant par une compagne plus jeune. Pour le Dr Michael Dunn, un psychologue qui a dirigé cette étude, l'impact du phénomène cougar est avant tout médiatique, mais ne correspond pas véritablement à une évolution des rapports entre les hommes et les femmes. "Les résultats de notre recherche remettent en cause ces affirmations. Bien qu'il y ait quelques variations culturelles aux extrêmes, les résultats montrent clairement que les femmes, de toutes catégories d'âge et de milieux socio-culturels, visent des mâles de leur âge ou plus âgés", dit-il. Source
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Voilà une question un brin originale que je me pose : Pourquoi est-ce que les cougars et les roquentins attisent- ils la haine et les critiques autour d'eux...Pourquoi tant de haine ???? Cougar ;femme qui a un jeune amant Roquentin;vieillard qui veut faire le jeune homme et par extension dans mon sujet :vieux séducteur ...
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Le puma ou couguar Dimanche 21 Décembre - 23:30 Le puma (Puma concolor), aussi appelé couguar* ou surnommé "lion des montagnes", est un félin d'Amérique difficile à observer et solitaire. *Il ne faut cependant pas confondre "couguar" et "cougar", le cougar étant la sous-espèce de puma, ou de couguar, peuplant autrefois la côte Est de l'Amérique du Nord. (voir statut) Description Le puma a un corps et un cou allongés, une tête petite, des oreilles courtes et arrondies et une longue queue. La couleur de son pelage varie de gris bleu à brun rouge. Cette dernière teinte est plus fréquente dans les régions tropicales et les animaux du nord sont plutôt gris. Le puma est totalement dépourvu de taches. L'extrémité du museau et le dessous du corps sont blancs ou de couleur crème. Il existe parfois de formes mélaniques (noires). La taille varie avec l'origine géographique, les plus grands se trouvant aux extrêmes sud et nord de l'aire de répartition ; les individus des régions montagneuses sont également plus gros que ceux des plaines. Le puma est bien adapté au saut, étant le félin qui possède la plus importante différence de longueur entre les membres antérieurs et postérieurs. Le mâle mesure entre 105 et 195 centimètres (tête plus corps) pour un poids de 67 à 103 kilogrammes. Quant à la femelle, elle fait entre 96 à 151 centimètres et pèse entre 36 et 60 kilogrammes. La queue mesure entre 53 et 81 centimètres. Le nouveau-né ne fait généralement pas plus de 500 grammes. Le puma peut vivre jusqu'à 18 ans en captivité. Locomotion Le puma peut bondir sans élan jusqu'à 7 m de hauteur et sauter d'arbre en arbre. Il est à l'aise dans les terrains les plus escarpés et accidentés. J'avais également entendu dire qu'il pouvait se laisser tomber de 20 mètres. Alimentation et chasse Les pumas se nourrissent essentiellement de cervidés, comme les wapitis, mais aussi, selon les régions, de suidés sauvages, d'opossums, de ratons laveurs, de castors, de porcs-épics, de pacas, d'agoutis, de chauve-souris et de lézards. Au sud de leur aire de répartition, les grosses proies ne sont plus les cervidés mais les guanacos (de la famille du lama) et les rhéas (voisins de l'autruche). Il peut leur arriver de tuer des proies plusieurs fois plus gros qu'eux, comme les élans (plus de 5 fois plus lourds). Le puma étant très opportuniste, la taille de ses prises est très variable. Il repère sa victime au cours de ses déplacements ; alors, il l'approche, restant caché, la charge et la tue d'une morsure à la nuque ; il ne la poursuit généralement pas. La carcasse est emportée à l'abri et peut être conservée, recouverte de végétation ou de neige. Activité Le puma peut être actif de jour comme de nuit et s'adapte à la période d'activité de ses proies. Les individus des montagnes chassent plutôt de jour alors que ceux des plaines sont plutôt nocturnes. Les couguars sont très discrets et difficiles à voir. Prédateurs Le puma n'a pas vraiment de prédateurs, si ce n'est l'homme, mais, comme il mange de grosses proies, il peut être tué lors de ses attaques. Les mâles mangent parfois des jeunes de leur propre espèce, qui peuvent également être victimes de différents prédateurs, tels que les ours. Pour la petite histoire, j'ai vu un reportage où un ours en voulait aux petits d'un puma femelle. Elle a défendu ses petits avec tant de hargne qu'il a renoncé et est rentré bredouille. Reproduction et éducation La reproduction se fait en toute saison. Lors de la période de rut, mâle et femelle chassent et dorment ensemble. La gestation dure environ 90 jours ; les portées comprennent généralement d'un à quatre jeunes, le plus souvent 3 et la femelle les élève seule. Ils sont camouflés dans un nid de feuilles, dans une cavité rocheuse ou dans un fourré. Leur pelage est moucheté. Ils commencent à manger de la viande dès 6 semaines mais sont allaités plus de 3 mois. A quelques mois, ils suivent la mère pour dévorer les carcasses qu'elle a tuées. Ils sont indépendants vers 2 ans, mais les frères et s¿urs peuvent rester unis quelques mois. Comportement social Le puma est solitaire. Les femelles ont des territoires qui se recoupent et sont englobés dans celui d'un mâle. Plus le territoire d'un mâle recouvre de territoires de femelles, plus il a de chances de reproduction. Ceux des mâles s'excluent mutuellement et le passage d'autres mâles ou de jeunes est toléré, sans que ceux-ci puissent s'y installer. Les pumas doivent parcourir de grandes étendues pour rechercher leur nourriture. Dans les régions montagneuses, ils sont obligés de descendre dans les canyons durant l'hiver. Répartition et habitat Les pumas vivent dans les forêts, les montagnes, les failles, les terrains accidentés, les marais, les prairies et les brousses et se rencontrent jusqu'à 4500 m d'altitude. On les trouve dans l'ouest du Canada et au sud de la Floride, en Amérique centrale et du Sud. L'aire de répartition du puma est celle qui s'étend le plus en latitude, allant du Yukon au Canada jusqu'au détroit de Magellan. On le trouve dans les pays suivants: Argentine, Belize, Bolivie Brésil, Canada, Chili, Colombie, Costa Rica, Equateur, Etats-Unis, Honduras, Guatemala, Guyane, Mexique, Nicaragua, Panama, Paraguay, Pérou, Salvador, Surinam, Venezuela. Statut L'espèce n'est pas en danger, mais la sous-espèce de Floride a considérablement réduit son aire de répartition. Le nombre de ses représentants est tombé à quelques dizaines d'individus, qui vivent dans le sud de l'état, ce qui fait que cette sous-espèce est menacée d'extinction. Le puma de l'est (ou cougar) a disparu dès le début du XXème siècle en raison de la déforestation, de la réduction des proies et des persécutions. Depuis, des observations dans l'est des états-Unis ont été rapportées mais peu de preuves réelles de sa présence ont été données. Si ces observations sont fondées, il ne s'agit pas de plus d'une cinquantaine d'individus. Selon certains spécialistes, il s'agirait d'animaux relâchés par des particuliers qui les avaient pris comme animaux de compagnie et s'en sont débarrassés lorsqu'ils sont devenus adultes. Les pumas élevés en captivité s'adaptent en effet assez bien à la vie sauvage ; le re-développement des forêts et l'augmentation du nombre de proies potentielles dans l'est du pays permettent effectivement de penser que des pumas aient pu se réadapter dans cette partie des états-Unis. La situation en Amérique du Sud est meilleure qu'au nord et le puma a résisté là où le jaguar avait déjà disparu. Pourtant, la population locale a tendance à considérer le puma comme un animal nuisible et une menace pour le bétail. Le statut du puma en Amérique centrale est très mal connu du fait de la difficulté d'accès des régions où il vit et de sa discrétion. Historique Les pumas évitent l'homme et peu d'attaques ont été recensées, si bien que les premiers américains n'en firent pas un nuisible au même titre que le loup par exemple. Les gaucho l'appellent même Amigo del christiano. Mais les pumas peuvent parfois tuer de nombreuses têtes de bétail ; toutefois, ils ont peur des chiens et sont faciles à abattre. C'est pourquoi le piégeage, l'empoisonnement et a chasse dite sportive ont rapidement éliminé le puma de nombreuses régions, d'autant qu'il y subissait déjà la destruction de son habitat et la diminution de son gibier. Sa tête fut longtemps mise à prix ; au Nouveau-Brunswick, en 1959, une dépouille de puma valait 250$. A partir du milieu des années 60, la chasse fut interdite dans certains états des états-Unis mais le puma avait déjà disparu de l'est du pays à l'exception de la Floride. Le puma est très discret et, du fait de la persécution dont il a fait l'objet, s'est retranché dans des zones éloignées de toute activité humaine. De ce fait, il est difficilement observable et, encore récemment, les zoologistes connaissent peu de choses sur sa biologie. Depuis les travaux de Hornecker en 1964, les études sur le puma se sont succédé mais beaucoup de choses restent à apprendre sur celui que Théodore Roosevelt appelait le "seigneur du meurtre fugitif". Les noms du puma Les différents noms et expressions utilisés pour désigner le puma reflète la diversité des langues et des cultures du continent américain. Les peuples amérindiens connaissaient le puma et le baptisèrent de façon diverse : il était cabcoh pour les Mayas. Le nom « puma » vient de la langue quecha parlée par les Incas. Ces derniers les tuaient lorsqu'ils s'attaquaient aux guanacos et aux vigognes. Au Brésil, les Amérindiens Tupi appelaient l'animal susuarana, déformé ensuite par les Portugais en cuguacuarana signifiant « lion de montagne » et qui devint au XVIIIème siècle le « couguar » du naturaliste français Buffon. Les peuples qui occupaient les rives des Grands Lacs pensaient que sa queue attisait les tempêtes. Ils l'appelaient Erielhonan, ce qui signifie « longue queue ». Le lac Erié dérive de cette appellation. Le félin se fait rare, il ne chasse qu'à la tombée de la nuit ou à la levée du jour : c'est pourquoi il a été aussi surnommé le « chat fantôme » (ghost cat en anglais). Lorsque Christophe Colomb découvrit le puma, il crut que c'était un lion : les Américains l'appellent encore mountain lion, « lion des montagnes ». Bryce Canyon (Utah, états-Unis) Les montagnes Rocheuses constituent aux états-Unis un refuge pour toutes les espèces qui fuient l'homme et la civilisation. Elles s'étendent sur plus de 4800 km du Canada au Mexique, avec des sommets culminant à 3000 m au nord et jusqu'à 4000 m au sud. S'y étagent des milieux variés où a pu être préservée une grande diversité géologique, faunistique et floristique, en partie grâce à l'inaccessibilité des lieux. Les Rocheuses sont l'un des derniers refuges des pumas, qui ont pratiquement disparu à l'est du massif, si ce n'est en Floride, alors qu'à l'ouest la réduction des forêts et du nombre de proies les a conduits à se replier dans les zones les plus reculées. La mise en place d'un secteur protégé dans la région du Yellowstone en 1872 a constitué un événement précurseur et avant-gardiste dans le domaine de la protection de la nature. Elle fut suivie en 1916 par la création des parcs nationaux: ils sont aujourd'hui 340 aux Etats-Unis. Les parcs de Bryce Canyon et des Canyonlands (Utah), situés dans les Rocheuses, sont ceux où l'on a le plus de chances d'observer des pumas. Situé dans la partie moyenne de la chaîne, ou "Middle Rockies", le parc national de Bryce Canyon s'étend sur 146 km²; il est constitué d'un ensemble d'amphithéâtres creusés dans le plateau calcaire du Paunsaugunt (en Indien "pays des castors") ; l'érosion a ici donné les formes les plus extraordinaires à la roche, dont les couleurs varient du blanc à l'ocre. Le panorama se découvre en suivant la route en corniche (Rim Drive) qui fait le tour du parc. Faune et flore : Les Rocheuses sont remarquables pour leur faune composée de cerfs, comme les wapitis, d'antilopes pronghorns, de chevreuils, d'élans, de grizzlis, de bisons, de porcs-épics, de renards, de coyotes, de lynx, de ratons laveurs, de castors, de lapins et de nombreux petits rongeurs. Quelques 164 espèces d'oiseaux habitent dans le parc, parmi lesquelles on peut citer le symbolique aigle royal. Génévriers, pins pondérosas et sapins constituent la flore principale de la région. Observation : On peut se rendre dans les Rocheuses pratiquement toute l'année mais parfois le froid et la neige les rendent difficilement accessibles. La meilleure période se situe entre mai et octobre, à condition d'éviter le mois de juillet et août où l'affluence touristique est à son maximum et la température très élevée en journée. Tout au long de l'année, les pumas sont surtout actifs en soirée, pendant la nuit et jusqu'en milieu de matinée. L'été, ils sortent aussi le jour. Le plus souvent ne sont visibles en journée que les nombreux lézards et écureuils mais au crépuscule et à l'aube une faune plus riche est observable. Le meilleur moyen, pour surprendre les animaux, est de sillonner les montagnes en randonnée pédestre ou équestre, sur des sentiers balisés, comme le Navajo Loop Trail. Les pumas sont extrêmement discrets et même les indices de leur présence sont souvent difficiles à trouver. Un hasard favorable peut cependant vous permettre d'en apercevoir un, même en plein jour durant l'été. Ils sont essentiellement localisés dans les zones les moins accessibles ; toutefois ce sont des animaux qui se déplacent beaucoup à la recherche de nourriture et des visiteurs ont parfois été surpris de se rendre compte qu'ils étaient suivis par un puma. La rencontre avec ce félin est rarement dangereuse ; il est surtout conseillé de ne pas fuir mais au contraire de maintenir le contact visuel, l'animal finissant par déguerpir. Les visites accompagnées d'un guide naturaliste permettent de bien découvrir la flore et la faune. Les zones rocheuses escarpées, appréciées des pumas, peuvent en effet être difficiles d'accès. Source: Cap sur les Félins, Véron, Géraldine, NATHAN, 1997