Ce que Spielberg a brillamment écarté du roman d’origine dans son film « Les Dents de la mer »

Brody cocu ! 

C'est un roman de Peter Benchley qui est à l'origine des Dents de la Mer, le film de Steven Spielberg.

Dans le livre, loin d’être seulement un duel entre l’homme et la nature sauvage, une intrigue secondaire menaçait l’équilibre familial du chef Brody : sa femme Ellen entretient une liaison secrète avec Hooper, ce jeune biologiste marin incarné par Richard Dreyfuss à l’écran.

Dans la version littéraire, le personnage d’Ellen Brody n’est pas cantonné au rôle d’épouse en arrière-plan. Bien au contraire : frustrée par sa vie insulaire et nostalgique d’un autre monde, elle trouve chez Hooper – qui n’est autre que le frère d’un ancien amant – une échappatoire. Leur idylle, lourde de conséquences pour la dynamique du trio principal, sert de toile de fond à la lutte contre le requin géant. Ce choix narratif contribue à dresser un portrait plus complexe et tourmenté des personnages imaginés par Benchley.

En fait, dans le film, Hooper se révèle généreux et déterminé, loin du fauteur de troubles décrit dans le livre – son sort en est ainsi adouci. Ensuite, évincer l’intrigue adultère permettait de préserver la cohésion familiale autour de Brody et d’ancrer son combat dans quelque chose d’universellement touchant.

Pour ceux qui souhaiteraient comparer livre et film, voici les principaux écarts :

L’absence totale de romance entre Ellen Brody et Hooper dans la version cinéma.
La mort sanglante d’Hooper dans le roman contre sa survie à l’écran.
L’évolution des relations humaines vers davantage d’empathie sous la caméra de Spielberg.

SOURCE: https://www.24matins.fr/ce-que-spielberg-a-brillamment-ecarte-du-roman-dorigine-dans-son-film-les-dents-de-la-mer-1391584

Il y a 4 heures, sovenka a dit :

Brody cocu ! 

C'est un roman de Peter Benchley qui est à l'origine des Dents de la Mer, le film de Steven Spielberg.

Dans le livre, loin d’être seulement un duel entre l’homme et la nature sauvage, une intrigue secondaire menaçait l’équilibre familial du chef Brody : sa femme Ellen entretient une liaison secrète avec Hooper, ce jeune biologiste marin incarné par Richard Dreyfuss à l’écran.

Dans la version littéraire, le personnage d’Ellen Brody n’est pas cantonné au rôle d’épouse en arrière-plan. Bien au contraire : frustrée par sa vie insulaire et nostalgique d’un autre monde, elle trouve chez Hooper – qui n’est autre que le frère d’un ancien amant – une échappatoire. Leur idylle, lourde de conséquences pour la dynamique du trio principal, sert de toile de fond à la lutte contre le requin géant. Ce choix narratif contribue à dresser un portrait plus complexe et tourmenté des personnages imaginés par Benchley.

En fait, dans le film, Hooper se révèle généreux et déterminé, loin du fauteur de troubles décrit dans le livre – son sort en est ainsi adouci. Ensuite, évincer l’intrigue adultère permettait de préserver la cohésion familiale autour de Brody et d’ancrer son combat dans quelque chose d’universellement touchant.

Pour ceux qui souhaiteraient comparer livre et film, voici les principaux écarts :

L’absence totale de romance entre Ellen Brody et Hooper dans la version cinéma.
La mort sanglante d’Hooper dans le roman contre sa survie à l’écran.
L’évolution des relations humaines vers davantage d’empathie sous la caméra de Spielberg.

SOURCE: https://www.24matins.fr/ce-que-spielberg-a-brillamment-ecarte-du-roman-dorigine-dans-son-film-les-dents-de-la-mer-1391584

Très intéressant.

Mais refais une critique semblable portant sur « l’oubli » volontaire auquel Walt Disney s’est livré, par rapport à l’histoire d’origine, dans son film :  La Belle au Bois dormant ».

Il y a 7 heures, sovenka a dit :

Brody cocu ! 

C'est un roman de Peter Benchley qui est à l'origine des Dents de la Mer, le film de Steven Spielberg.

Dans le livre, loin d’être seulement un duel entre l’homme et la nature sauvage, une intrigue secondaire menaçait l’équilibre familial du chef Brody : sa femme Ellen entretient une liaison secrète avec Hooper, ce jeune biologiste marin incarné par Richard Dreyfuss à l’écran.

Dans la version littéraire, le personnage d’Ellen Brody n’est pas cantonné au rôle d’épouse en arrière-plan. Bien au contraire : frustrée par sa vie insulaire et nostalgique d’un autre monde, elle trouve chez Hooper – qui n’est autre que le frère d’un ancien amant – une échappatoire. Leur idylle, lourde de conséquences pour la dynamique du trio principal, sert de toile de fond à la lutte contre le requin géant. Ce choix narratif contribue à dresser un portrait plus complexe et tourmenté des personnages imaginés par Benchley.

En fait, dans le film, Hooper se révèle généreux et déterminé, loin du fauteur de troubles décrit dans le livre – son sort en est ainsi adouci. Ensuite, évincer l’intrigue adultère permettait de préserver la cohésion familiale autour de Brody et d’ancrer son combat dans quelque chose d’universellement touchant.

Pour ceux qui souhaiteraient comparer livre et film, voici les principaux écarts :

L’absence totale de romance entre Ellen Brody et Hooper dans la version cinéma.
La mort sanglante d’Hooper dans le roman contre sa survie à l’écran.
L’évolution des relations humaines vers davantage d’empathie sous la caméra de Spielberg.

SOURCE: https://www.24matins.fr/ce-que-spielberg-a-brillamment-ecarte-du-roman-dorigine-dans-son-film-les-dents-de-la-mer-1391584

Comme quoi les films tirés de romans ne sont pas toujours, voire, très peu souvent fidèle à l’histoire d’origine... pourquoi...

Il y a 5 heures, Témoudjine a dit :

Très intéressant.

 

Mais refais une critique semblable portant sur « l’oubli » volontaire auquel Walt Disney s’est livré, par rapport à l’histoire d’origine, dans son film :  La Belle au Bois dormant ».

 

Hum, ça devait être du propre pour qu'il le mette pas dans son dessin animé !

Il y a 14 heures, sovenka a dit :

Hum, ça devait être du propre pour qu'il le mette pas dans son dessin animé !

Propre ou pas, je ne sais pas.

Mais pendant que la Belle continue à dormir, le prince lui rend régulièrement visite.

Et la belle ne se réveillera qu’après avoir accouché.

Il est certain que vu la pudibonderie de l’Amérique, surtout il y a  50 ou 60 ans, Walt Disney, entre deux crises d’antisémitisme, aurait eu du mal à placer cela dans un film destiné aux enfants.

Il y a 5 heures, Témoudjine a dit :

Propre ou pas, je ne sais pas.

 

Mais pendant que la Belle continue à dormir, le prince lui rend régulièrement visite.

 

Et la belle ne se réveillera qu’après avoir accouché.

Chapeau ! Pas très charmant de la part du prince ! Quel salaud !

Il y a 23 heures, sovenka a dit :

Pas très charmant de la part du prince ! Quel salaud !

Tu écris :

-         « Pas très charmant de la part du prince ! Quel salaud ! ».

Pourquoi, quel salaud ?

Certes, il n’a pas sollicité l’accord de la demoiselle avant d’agir. Cela ne se fait pas. Ou ne devrait pas se faire. Mais est-ce que forcément c’eut été mieux ?

D’abord, qui sait ce qu’elle aurait dit avant que cela se passe, s’il lui avait demandé son accord préalable ? Considérant le statut social du mec en cause, prince de son état ce qui n’est pas mal, elle s’en serait probablement félicité.  

D’autre part, il ne faut pas exclure la possibilité que la demoiselle soit affectée d’une pathologie lui rendant difficile, ou douloureux les rapports sexuels. C’est fréquent. Ce qui dans la vie civile normale l’aurait peut-être amenée à conserver sa vignette de garantie.

Ce qui l’aurait privée des joies conscientes de la conception, même si le résultat émotionnel aurait été inconscient pour elle. Mais son inconscient l’aurait enregistré, et elle y aurait gagné   le  bénéfice psychique commun aux femmes ayant accouché, et donné la vie à un mouflet que, forcément, elle adore.

 Sans les manières un peu lestes du prince, il est vraisemblable qu’elle serait passée à côté de choses qui au bout du compte ne seraient peut-être pas toutes négatives.  

Le 22/06/2025 à 15:57, Témoudjine a dit :

 

Tu écris :

 

-         « Pas très charmant de la part du prince ! Quel salaud ! ».

 

Pourquoi, quel salaud ?

 

Certes, il n’a pas sollicité l’accord de la demoiselle avant d’agir. Cela ne se fait pas. Ou ne devrait pas se faire. Mais est-ce que forcément c’eut été mieux ?

 

D’abord, qui sait ce qu’elle aurait dit avant que cela se passe, s’il lui avait demandé son accord préalable ? Considérant le statut social du mec en cause, prince de son état ce qui n’est pas mal, elle s’en serait probablement félicité.  

 

D’autre part, il ne faut pas exclure la possibilité que la demoiselle soit affectée d’une pathologie lui rendant difficile, ou douloureux les rapports sexuels. C’est fréquent. Ce qui dans la vie civile normale l’aurait peut-être amenée à conserver sa vignette de garantie.

 

Ce qui l’aurait privée des joies conscientes de la conception, même si le résultat émotionnel aurait été inconscient pour elle. Mais son inconscient l’aurait enregistré, et elle y aurait gagné   le  bénéfice psychique commun aux femmes ayant accouché, et donné la vie à un mouflet que, forcément, elle adore.

 

 Sans les manières un peu lestes du prince, il est vraisemblable qu’elle serait passée à côté de choses qui au bout du compte ne seraient peut-être pas toutes négatives.