Gaz en Amazonie : la réponse de quatre banques françaises

Bonjour,

L'enquête "“L’Amazonie, le gaz et les banques françaises” révèle que six groupes bancaires français, dont le Crédit Agricole en tête, détiennent 375 millions d'euros d'actions (part du capital) et d'obligations (titres de dette) dans deux entreprises impliquées dans le projet Camisea. 

Qu'en est-il de l’implication de six banques françaises dans ce projet : un énorme gisement gazier au cœur de l’Amazonie péruvienne ?

Cette participation des grandes banques via leurs filiales de gestion d’actifs tranche avec les engagements écologiques affichés publiquement par ces institutions.

Le Crédit Agricole assure pour sa part avoir arrêté “tout financement de nouveau projet d’extraction fossile”.

S’agissant des régions de l’Amazonie et de l’Arctique, BNP Paribas dit ne financer ni n'investir dans aucun projet pétrolier et gazier ni aucune infrastructure associée.

Société Générale a comme règle de conduite de ne pas donner d’information concernant des entreprises ou des opérations spécifiques, qu'elle les accompagne ou non.

BPCE assure être un acteur majeur du financement des énergies renouvelables depuis plus de 25 ans.

Le Crédit Mutuel et La Banque Postale n’ont pas donné suite aux demandes des enquêteurs.

Article entier :

https://www.france24.com/fr/france/20250109-r%C3%A9ponse-quatre-banques-fran%C3%A7aises-amazonie-gaz-pollution-p%C3%A9rou

Si les banques françaises ne participent pas à ces projets, rassurez-vous les autres banques mondiales s'y appliqueront.

Le peak-oil a été atteint en 2008 : on a dépensé plus de la moitié du pétrole que contient la croûte terrestre. La seconde moitié de ce pétrole sera plus difficile à exploiter et sera donc de plus en plus cher.

Pour le gaz conventionnel on a atteint ou on est sur le point d'atteindre la m^me situation.

Reste le gaz de schiste, abondant, plus profond, moins concentré et plus difficile à extraire. Les USA en sont devenus le premier producteur mondial. On est bien content de l'acheter en France depuis qu'on refuse le gaz russe et qu'on est en "délicatesses" avec l'Algérie.

Quand on veut de l'énergie fossile pour se chauffer, se déplacer et faire tourner l'industrie, la "morale" cadre rarement avec ces contingences !

il y a une heure, Répy a dit :

Quand on veut de l'énergie fossile pour se chauffer, se déplacer et faire tourner l'industrie, la "morale" cadre rarement avec ces contingences !

Il ne s'agit pas de morale mais de l'existence même de la vie sur Terre qui sera de plus en plus mise à mal par ces énergies polluantes si on n'y remédie pas à temps.

il y a une heure, Doïna a dit :

Il ne s'agit pas de morale mais de l'existence même de la vie sur Terre qui sera de plus en plus mise à mal par ces énergies polluantes si on n'y remédie pas à temps.

Bien sûr que si rien n'est fait on va extraire la dernière goutte de pétrole et le dernier litre de gaz car aucun humain ne veut renoncer à son mode de vie ni à l'espoir d'améliorer celui-ci s'il lui paraît insuffisant.

Laissée à cette tendance, l'humanité en crèvera mais pas la vie en général ni la planète.

L'ère de l'humanité sera un ère à durée limitée comme celle des mousses, ou celle des dinosaures