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Lyli May

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Membre, 20ans Posté(e)
Lyli May Membre 35 messages
Forumeur en herbe ‚ 20ans‚
Posté(e)

 Bonsoir,

 

Je suis désolée de vous déranger.

Depuis le 26 novembre, j’ai entamé une démarche d’aide suite aux divers problèmes que j’ai pu développer. J’ai commencé par un rendez-vous avec une infirmière spécialisée en psychiatrie, qui m’a ensuite dirigée vers un médecin généraliste ayant quelques compétences en psychiatrie. Je dois vous avouer que le rendez-vous avec ce médecin ne s’est pas très bien passé. Elle m’a menacée de m’hospitaliser si je ne parlais pas à mes parents de ma situation. J’avais un autre rendez-vous prévu avec elle la semaine dernière, mais j’ai préféré l’annuler. (Mal)heureusement, l’infirmière et le médecin ont insisté pour me revoir. J’ai finalement accepté, pour ne pas me fermer complètement à l’idée et me convaincre que j’aurais au moins essayé.

Elles m’ont proposé un rendez-vous avec une psychiatre, car elles se sentaient impuissantes face à ma situation et n’avaient pas de réelles solutions ou aides à m’apporter. C’était, honnêtement, ce à quoi je m’attendais.

 

Aujourd’hui, j’ai vu la psychiatre. Elle a immédiatement souhaité me prescrire des médicaments. À ce moment-là, j’étais déjà un peu sceptique. Elle m’a proposé deux types de traitements :

- Des antidépresseurs, à prendre tous les jours à heure fixe. Mais petit problème : comment expliquer à mes parents que je prends des médicaments et en plus qui sont non accessibles en vente libre ?

- De l’Atarax, un médicament destiné aux personnes très anxieuses. Notre médecin traitant en avait déjà prescrit à ma sœur lorsqu’elle passait ses examens de L3.

 

Le souci avec l’Atarax, c’est qu’il fait partie des médicaments que je mélange lorsque je fais mes tentatives de suicide (TS), aux côtés de Doliprane, codéine, Izzalgi, ibuprofène, prednisone, Vogalib, Maxilase… Tous ces médicaments ont été obtenus légalement, je tiens à le préciser. Mais voilà où ça coince : je n’ai rien dit à la psychiatre à ce sujet, et elle semble déterminée à vouloir me prescrire ces “petits comprimés” à prendre chaque jour.

Je trouve ça paradoxal : bourrer quelqu’un de médicaments pour l’empêcher de… se bourrer de médicaments.

 

D’un côté, je me dis que je devrais lui dire la vérité, surtout que je lui ai menti sur la date de ma dernière TS. Quelque chose comme : “Bonjour, la dernière fois que j’ai essayé de mourir, c’était il y a 4 jours. J’ai pris le double de la dose recommandée de chaque médicament. Finalement, j’ai réussi à dormir une nuit complète, mais le lendemain, j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps en me réveillant.”

Mais d’un autre côté, je me dis que ces prescriptions pourraient raviver mon stock, qui commence à s’épuiser. Si je consomme tout mon stock en petites crises, je n’aurai plus rien si je fais une grosse crise. Et ça peut être… plus ou moins bénéfique.

 

Le problème, c’est que maintenant elle sait que je suis sceptique à l’idée de prendre des médicaments. Si je lui en parle, j’ai peur qu’elle pense que je cherche simplement une excuse pour refuser l’Atarax. Mais si je ne lui dis rien, et qu’elle m’en prescrit, je sais que je vais les utiliser, mais pas forcément dans le contexte approprié.

 

En plus de tout cela, elle m’a expliqué que la prise d’antidépresseurs pouvait favoriser l’appétit. Je n’ai pas envie d’avoir un appétit plus important. Avec la préparation de mon concours, je n’ai plus vraiment le temps de faire du sport ou de me dépenser. Et je ne suis déjà pas particulièrement mince. Depuis environ 4 mois, je ne mange qu’un repas par jour, le soir, uniquement parce que ma sœur est là. Le reste du temps, je ne consomme rien, à part de l’eau, du thé ou des tisanes. J’ai perdu environ dix kilos depuis octobre. Si je me remets à manger avec les médicaments, je vais prendre du poids, ce qui me rendra encore plus mal. Et qui dit plus mal dit… plus de TS. La boucle est bouclée.

 

Selon vous, est-ce mieux de lui parler de tout cela ou de ne rien dire ?

Modifié par Lyli May
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Animatrice, Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade, 47ans Posté(e)
titenath Animatrice 44 652 messages
47ans‚ Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade,
Posté(e)

Les médecins/ infirmiers psy / psy sont là pour t'aider mais ils ne pourront vraiment le faire qu'à condition d'avoir toutes les cartes en mains.

Le fait que tu saches déjà quels sont les risques à te faire prescrire ce type de médocs et que tu veuilles t'en prémunir est positif.

Donc oui, je leur dirais, c'est important.

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Membre, 69ans Posté(e)
Phylou Membre 12 098 messages
Maitre des forums‚ 69ans‚
Posté(e)

C'est évidemment mieux de lui parler de tout cela, sinon elle pourra pas t'aider efficacement 

 

 

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 47 568 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Tu ne me déranges pas et je vais te donner mon avis.

Tu maltraites ton corps en le nourrissant si peu. Tu es en état de carence notamment  en ce qui concerne les vitamines du groupe B; donc ton système nerveux est très atteint. Au lieu d'avaler n'importe quoi commence par une cure de vitamines et minéraux. Sans te goinfrer, rééquilibre le contenu de ton assiette et prends trois repas par jour. (une assiette contenant 1/2 de légumes 1/4 de féculents, la surface de la paume de protéines , un laitage , un fruit midi et soir)  Ne fais  surtout pas l'impasse sur les féculents parce qu'ils sont source de vitamines B, protectrice du système nerveux. Laisse tomber les sucres rapides, l'alcool, dont la digestion demande beaucoup de vitamines B.

Tu ne nous dit pas ce qui motive tes TS: rupture amoureuse? Désespoir? Solitude? Manque d'amour? Chômage? Grossesse non désirée? Problème financier? Anxiété de l'échec au concours? Mais ce que je ressens au travers de ta lettre, c'est un très fort rejet de ton physique et l'envie louable de quitter le nid familial.. 

Se maintenir en vie est déjà assez dur...C'est une épreuve en soi et la vie met en travers de notre chemin bien des obstacles à surmonter. Mais comment y parviendras -tu si tu fais de toi-même ton propre ennemi? Essaie de faire régner l'ordre dans tes pensées. Retire de ton environnement tout ce qui est déprimant (spectacles affligeants, objets qui te rappellent des souvenirs blessants, personnes toxiques, désordre autour de toi.. Fais le tri!)

Quelque soit la durée de notre combat, la mort est toujours au bout, on le sait tous mais pourquoi lui faciliter le travail en hâtant notre propre fin? Dis-toi que tu vas donner du fil à retordre à la mort et que tu vas lui résister longtemps au lieu de lui ouvrir volontairement la porte!

Mets tes traitements  habituels  utilisés pour tes surdosages suicidaires dans un coffret cadenassé et planque la clé dans un endroit inaccessible. De toutes façons ceux que tu as pris sont des anti fièvre, anti nausées, anti maux de gorge, anti inflammatoires, anti toux. Ne les réserve qu' à ces états- là et non pour jouer contre ton camp. Et ne prends que ceux que te prescrit ton médecin.

Quel que soient tes problèmes, il faut que tu te forges un mental d'acier...Que tu  offres à ton corps nourriture, repos suffisant et rejet  des drogues, environnement sain. 

Prends ton traitement antidépressif mais ne t'y accoutume pas. Arrête-toi quand tu sentiras que la vie te fait moins mal.

J'espère t'avoir été utile...

 

 

 

Modifié par querida13
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Membre, 41ans Posté(e)
Lily_Dreams Membre 10 messages
Forumeur Débutant‚ 41ans‚
Posté(e)

Pour que la psychiatre puisse t'aider au mieux il faut que tu puisses lui parler librement et en toute confiance

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Membre, 20ans Posté(e)
Lyli May Membre 35 messages
Forumeur en herbe ‚ 20ans‚
Posté(e)

Je vous remercie d’avoir tous pris le temps de répondre à mon message.

Il y a 14 heures, querida13 a dit :

Laisse tomber les sucres rapides, l'alcool

Je ne bois pas, ne fume pas, et ne consomme pas de sucre rapide.

Il y a 14 heures, querida13 a dit :

Dis-toi que tu vas donner du fil à retordre à la mort et que tu vas lui résister longtemps au lieu de lui ouvrir volontairement la porte!

La mort ne me fait pas peur autant que les conséquences que cela pourrait avoir pour les autres. Je pense souvent à des manières de mettre fin à mes jours (écrasée par un train/tram/véhicule, m’ouvrir les veines, un « accident » de voiture, sauter d’un pont), mais chaque option me ramène à la pensée du traumatisme et désagrément que cela pourrait causer à ceux qui m’entourent. J’ai conscience de l’impact que cela aurait, par exemple, sur le conducteur, la gêne pour les utilitaires des transport en commun ou sur ma sœur si quelque chose se passait dans la salle de bain à côté de sa chambre. Je me demande comment je pourrais supporter la culpabilité de causer de la douleur à mes proches, alors que je ne veux que trouver un moyen de mourir. La réalité de ces pensées me fait me sentir encore plus piégée. Mais vous me direz je serais morte alors qu’est-ce que j’en aurais à faire. Beaucoup de gens meurent tous les jours, et pourtant le monde tourne encore, alors je ne veux pas que leur monde s’arrête parce que le mien l’a fait. 

 

Il y a 14 heures, querida13 a dit :

Tu ne nous dit pas ce qui motive tes TS: rupture amoureuse? Désespoir? Solitude? Manque d'amour? Chômage? Grossesse non désirée? Problème financier? Anxiété de l'échec au concours?

Je ne le sais pas moi même. La psychiatrie m’a demandée, comment je me sentais, qu’est-ce qui me poussait à faire ça, comment est mon environnement quand je fais une ts. 
Les réponses : rien, je ne ressens rien, je me sens hors de moi mais pas dans le terme colérique. Juste, tout devient brumeux et ce n’est pas une métaphore, je vois vraiment trouble et je n’arrive plus à écrire, ni à parler, ni à lire. On m’a dit sur un autre forum avant celui-ci d’aller voir un ophtalmologue mais il n’a pas trouvé ce qui clochait. Je n’ai aucune idée de pourquoi je fais ça.
J’ai jamais eu de copain (et pas sûre que j’en veuille), donc pas de rupture, pas de grossesse, quand je suis avec ma famille je m’enferme les 3/4 de mon temps dans ma chambre, car je veux être seule (je dirais même que la solitude est quelque chose que j’apprécie), manque d’amour mes parents m’ont offert tout l’amour dont j’avais besoin. C’est vrai que je suis terrifiée à l’idée de raté le concours, mais c’est récent.
 

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Animatrice, Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade, 47ans Posté(e)
titenath Animatrice 44 652 messages
47ans‚ Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade,
Posté(e)
Il y a 1 heure, Lyli May a dit :

Je vais même annuler mon rendez-vous avec ma psychiatre, pour libérer la place aux personnes qui en n’ont réellement besoin. 

Non. Parce que tu en as réellement besoin. 

Tout ne s'explique pas aussi facilement que d'avoir vécu un événement traumatisant et identifiable. Parfois c'est plus lointain, c'est plus profond, c'est un ensemble de petites choses au demeurant infimes qui cumulées amènent à un mal être bien réel et dont l'origine ne se trouve pas facilement.

Et toute TS ratée n'est pas uniquement un appel au secours. 

C'est important de trouver le thérapeute avec qui tu seras en confiance et c'est aussi important de te confier à lui.

Courage.

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 47 568 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)
Il y a 2 heures, Lyli May a dit :

Je vous remercie d’avoir tous pris le temps de répondre à mon message.

Je ne bois pas, ne fume pas, et ne consomme pas de sucre rapide.

La mort ne me fait pas peur autant que les conséquences que cela pourrait avoir pour les autres. Je pense souvent à des manières de mettre fin à mes jours (écrasée par un train/tram/véhicule, m’ouvrir les veines, un « accident » de voiture, sauter d’un pont), mais chaque option me ramène à la pensée du traumatisme et désagrément que cela pourrait causer à ceux qui m’entourent. J’ai conscience de l’impact que cela aurait, par exemple, sur le conducteur, la gêne pour les utilitaires des transport en commun ou sur ma sœur si quelque chose se passait dans la salle de bain à côté de sa chambre. Je me demande comment je pourrais supporter la culpabilité de causer de la douleur à mes proches, alors que je ne veux que trouver un moyen de mourir. La réalité de ces pensées me fait me sentir encore plus piégée. Mais vous me direz je serais morte alors qu’est-ce que j’en aurais à faire. Beaucoup de gens meurent tous les jours, et pourtant le monde tourne encore, alors je ne veux pas que leur monde s’arrête parce que le mien l’a fait. 

 

Je ne le sais pas moi même. La psychiatrie m’a demandée, comment je me sentais, qu’est-ce qui me poussait à faire ça, comment est mon environnement quand je fais une ts. 
Les réponses : rien, je ne ressens rien, je me sens hors de moi mais pas dans le terme colérique. Juste, tout devient brumeux et ce n’est pas une métaphore, je vois vraiment trouble et je n’arrive plus à écrire, ni à parler, ni à lire. On m’a dit sur un autre forum avant celui-ci d’aller voir un ophtalmologue mais il n’a pas trouvé ce qui clochait. Je n’ai aucune idée de pourquoi je fais ça.

 

Une migraine ophtalmique peut-être? Ou un accident vasculaire cérébral transitoire. Prenez rendez vous avec un neurologie peut -être vous prescrira t-il un scanner de la tête. Parfois il faut chercher un peu longtemps pour trouver ce que l'on a c'est tout le charme de l'errance médicale!

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