La femme primitive voire sauvage...

La femme primitive...

 

J'ai toujours su qu'elle existait cette femme...

Comment vous "l'expliquer" ?

Une chevelure avec des mèches fauves... les pommettes haut placée et un peu saillantes, une bouche légèrement en avant avec des dents comme pour mordre...

Et ses yeux ! Des yeux en amande presque bridés... Un regard à la fois sucré et brulant... Le regard de la passion débridée, instinctive...

Et cette femme primitive, cette femme des premier âges, cette femme sauvage...

Est justement de mon village !

Tiens, ça rime un peu de partout ! C'est sûrement une question d'âge ? 

Oui ! Le don de l'âge c'est de ne plus se prendre au sérieux. de se jeter à l'eau pour un oui pour un non. D'être moins ou plus du tout en prise directe. De laisser courir...

En un mot, l'âge permet le débrayage. 

Et encore mieux que de mon village, cette femme sauvage, primitive, des origines est là et elle marche devant moi !

Marche ? Pas vraiment. Elle monte un grand escalier. Comme celui de la gare Saint Charles.

Elle est au dessus, plus haut que moi, plus en avance, mais à l'extrême droite. accompagnée de deux amies. (Je pense.)

Et moi je suis plus bas donc, mais à l'extrême gauche de ce grand escalier.

Je pense à un jeu de billard, et au boules qui courent sur le tapis, et cognent dans les bandes, mais non, ce serait plutôt du bowling !

Et je serais la boule lancée qui court dans la rainure de gauche et elle la quille plus loin au devant dans la rainure de droite...

Mais voilà que cette quille peu à peu se déplace vers la gauche. En amont, certes mais vers mon côté donc.

C'est la quille qui vient vers la boule !

Elle a abandonné ses copines et vient lentement se placer juste au dessus de moi...

Et voilà qu'elle ralentit le pas ! Ou plutôt l'enjambement des marches puisqu'on monte un escalier...

Jusqu'à venir se coller juste devant moi. Le contact est inévitable. Elle est vêtue d'un épais manteau de fourrure. Toujours tout comme aux âges sombres de la nuit des temps... évidemment !

Tout ça pour vous faire comprendre qu'il n'est pas question du moindre tripotage, cet épais manteau...

En tout cas, là, jà j'ai bien compris qu'elle "en pince pour moi".

(L'expression est un peu légère ! --Mais c'est l'idée du tripotage qui l'a induite !--)

Tout autant que j'en pince pour elle...

Mais qu'est-ce qu'elle peu bien me trouver ? M'aparté-je. Elle bien sûr elle est magnifique, avec ses yeux, ses pommettes, ses mèches... mais moi ? Qui ne suis rien ! Pâle, commun, ordinaire, passable...

Je ne saurais la mériter !

Voilà pourtant  que mon désir est devenu aussi le sien ! Il est devenu notre désir commun.

Et maintenant que tout le monde est au courant pour nous deux ; qu'allons nous devenir ?

Nous sommes déjà mariés tous les deux chacun de notre côté. il était bien trop tard pour nous... 

Pour moi, bon, on pourrait toujours imaginer que j'aie deux femmes... Les Arabes s'en accommodent bien ! 

Mais elle ? Son mari qui est... Boucher et qui passe son temps à aiguiser des couteaux ?... Pas Facile !

En plus je sais qu'il est jaloux !

Comme ce Roger au regard noir qui jadis m'avait pris en tête à tête pour me dire de ne pas toucher à sa Colette. Alors même que j'en avais rien à faire de sa Colette... C'était juste une copine. J'étais amoureux d'une autre. Et je crois bien que c'était elle, Colette qui s'était servi de moi pour le rendre jaloux son Roger ! Une gourmande cette Colette...

Bon ne nous distrayons pas : reste ce boucher jaloux qui aiguise ses grands couteaux... 

Je suis certes comblé que la femme sauvage me trouve à son goût. mais je ne suis pas sorti d'affaire avec cette espèce de Roger Boucher  !

Je lui demande : "Mais pourquoi vous vous intéressez à moi, qui ne suis rien, VOUS qui être si... si..."

Elle me répond :

 "C'est votre regard  à la fois sucré et brulant ! Quand vous me regardez !"

J'ai compris que c'était ça le regard de l'Amour...

Mais qu'allons-nous devenir ?

Cette histoire inextricable reste en suspens !

 

j'ai deux portraits d'époque à nous proposer pour "ma" femme idéale primitive fantasmée :

La "Gammla" de la Guerre du feu :

 

Et la Vénus de Brassempouy

La femme de TAUTAVEL ?  d' après votre description j'ai de suite pensé a Elle  !      

il y a 3 minutes, G2LLOQ a dit :

La femme de TAUTAVEL ?  d' après votre description j'ai de suite pensé a Elle  !

Au boulot en Afrique, j'avais un pote néerlandais qui aurait décrit la femme sauvage comme :

"Elle vient juste de tomber de l'arbre celle là"

A chaque fois qu'il prononçait cette phrase à l'adresse d'un homme ou d'une femme,

je me marrais intérieurement ! 

il y a 14 minutes, G2LLOQ a dit :

La femme de TAUTAVEL ?  d' après votre description j'ai de suite pensé a Elle  !      

ou celle de la Junquera , c'est juste un peu plus cher .

il y a 3 minutes, Elbaid1 a dit :

ou celle de la Junquera , c'est juste un peu plus cher .

Perthus  tout bon sens  ?   

il y a 10 minutes, Elbaid1 a dit :

ou celle de la Junquera , c'est juste un peu plus cher .

La vache j'a demandé "la femme de la junquera"... je connaissais pas... c'est vite chaud ! 

il y a 8 minutes, G2LLOQ a dit :

Perthus  tout bon sens  ?   

effectivement ! 

il y a 16 minutes, Enchantant a dit :

Au boulot en Afrique, j'avais un pote néerlandais qui aurait décrit la femme sauvage comme :

"Elle vient juste de tomber de l'arbre celle là"

A chaque fois qu'il prononçait cette phrase à l'adresse d'un homme ou d'une femme,

je me marrais intérieurement ! 

Moins marrant , dans un pays Africain que je ne citerais pas , ou j'ai séjourné , certaines femmes avait comme du crin , au lieu de poils ,  il fallait faire gaffe ,  certains potes ont subi des coupures !   

il y a 27 minutes, Engardin a dit :

Mais qu'est-ce qu'elle peu bien me trouver ? M'aparté-je. Elle bien sûr elle est magnifique, avec ses yeux, ses pommettes, ses mèches... mais moi ? Qui ne suis rien ! Pâle, commun, ordinaire, passable...

Bah , faut pas chercher à comprendre ,  si tu en touche avec la femme du boucher faut pas s egéner , pendant que l'un péparera ses quenelles toi tu offrira la tienne à sa femme , c'st juste un choix de menu traiteur façon bouchère ......... moi perso je préfère les booulangères ou la femme des boulangers c'est plus libre la nuit , de plus la spatule du patissier est moins risqué que le couteau du boucher ...... faut savoir dosé quoi ! 

encore que le rouleau à patisserie c'est risqué , mais ça le rouleau à patisserie c'est l'ustensile féminin par excellence , cependant que la femme du Boucher pourait te travailler façon bouchère , des deux cotés quoi , en plus te faire rouler à la chaplure sous son escalope , tu risque la bavette ....

non sérieux moi je trouve que la femme du boulanger a plus de potentiel qu'une femme de boucher traiteur , c'est un travail plus fin , c'est la cerise sur son gateaux que tu te fera à pleine la bouche .... et puis surtout la crème ..... ça donne envie non ?  tandis qu'une bouchère façon  meunière à la normande  et au beurre , je t'explique pas l'état de l'escalope persillé sauche poivre , t'"auras la saucisse en proix au flamme ....

 

 Remarque , j'me demande si la femme du poissonnier  , éventuellement , le coquillage ravigotant ..... une farce de moule à l''aioli échalotte ..... . t'aurais pas un poIssonier par hasard dans ton bled ?

il y a 4 minutes, Engardin a dit :

La vache j'a demandé "la femme de la junquera"... je connaissais pas... c'est vite chaud ! 

effectivement ! 

J'y vais encore 2 fois l'an  (avec mon épouse ) pour des achats , depuis Perpignan je ne me souviens pas du nom du col .............................

il y a 15 minutes, G2LLOQ a dit :

Perthus  tout bon sens  ?   

AH elle est belle tien !

à l’instant, G2LLOQ a dit :

certaines femmes avait comme du crin , au lieu de poils ,  il fallait faire gaffe ,  certains potes ont subi des coupures !   

Il serait plus précis de mentionner l'endroit précis de ces coupures ?

N'ayant jamais fait de champoing à une africaine, je n'ai pas le souvenir de ces coupures aux mains !  

il y a 5 minutes, G2LLOQ a dit :

Moins marrant , dans un pays Africain que je ne citerais pas , ou j'ai séjourné , certaines femmes avait comme du crin , au lieu de poils ,  il fallait faire gaffe ,  certains potes ont subi des coupures !   

ah ben la tu termine dans la marmitte le feux aux culs avec les nouilles , c'est qu'en plus c'est bonne cuisinière par là bas .

il y a 6 minutes, Elbaid1 a dit :

ah ben la tu termine dans la marmitte le feux aux culs avec les nouilles , c'est qu'en plus c'est bonne cuisinière par là bas .

Ah , c'est velu  !

il y a 8 minutes, Enchantant a dit :

Il serait plus précis de mentionner l'endroit précis de ces coupures ?

N'ayant jamais fait de champoing à une africaine, je n'ai pas le souvenir de ces coupures aux mains !  

Ah celle la aussi elle est velue  !!     si je dis région de la mangrove , c'est plus expressif ?

Eh bien eh bien…

quelle poésie, quelle délicatesse, quelle élégance !

Félicitations Messieurs, la classe internationale…

Modifié le 2 décembre 2024 par Elisa*

il y a 1 minute, Elisa* a dit :

Eh bien eh bien… quelle poésie, quelle délicatesse, quelle élégance !

Félicitations Messieurs la classe internationale…

Tu sembles t'en délecter *  ?

Attention a ne pas nous éloigner du sujet  ,  ça va nous tomber dessus  !       le règlement , gaffe  !

il y a 11 minutes, G2LLOQ a dit :

Tu sembles t'en délecter *  ?

il y a 4 minutes, G2LLOQ a dit :

Attention a ne pas nous éloigner du sujet  ,  ça va nous tomber dessus  !       le règlement , gaffe  !

Tu ne déçois jamais… 

il y a 6 minutes, Elisa* a dit :

Tu ne déçois jamais… 

***

Il y a 1 heure, Engardin a dit :

La femme primitive...

 

J'ai toujours su qu'elle existait cette femme...

Comment vous "l'expliquer" ?

Une chevelure avec des mèches fauves... les pommettes haut placée et un peu saillantes, une bouche légèrement en avant avec des dents comme pour mordre...

Et ses yeux ! Des yeux en amande presque bridés... Un regard à la fois sucré et brulant... Le regard de la passion débridée, instinctive...

Et cette femme primitive, cette femme des premier âges, cette femme sauvage...

Est justement de mon village !

Tiens, ça rime un peu de partout ! C'est sûrement une question d'âge ? 

Oui ! Le don de l'âge c'est de ne plus se prendre au sérieux. de se jeter à l'eau pour un oui pour un non. D'être moins ou plus du tout en prise directe. De laisser courir...

En un mot, l'âge permet le débrayage. 

Et encore mieux que de mon village, cette femme sauvage, primitive, des origines est là et elle marche devant moi !

Marche ? Pas vraiment. Elle monte un grand escalier. Comme celui de la gare Saint Charles.

Elle est au dessus, plus haut que moi, plus en avance, mais à l'extrême droite. accompagnée de deux amies. (Je pense.)

Et moi je suis plus bas donc, mais à l'extrême gauche de ce grand escalier.

Je pense à un jeu de billard, et au boules qui courent sur le tapis, et cognent dans les bandes, mais non, ce serait plutôt du bowling !

Et je serais la boule lancée qui court dans la rainure de gauche et elle la quille plus loin au devant dans la rainure de droite...

Mais voilà que cette quille peu à peu se déplace vers la gauche. En amont, certes mais vers mon côté donc.

C'est la quille qui vient vers la boule !

Elle a abandonné ses copines et vient lentement se placer juste au dessus de moi...

Et voilà qu'elle ralentit le pas ! Ou plutôt l'enjambement des marches puisqu'on monte un escalier...

Jusqu'à venir se coller juste devant moi. Le contact est inévitable. Elle est vêtue d'un épais manteau de fourrure. Toujours tout comme aux âges sombres de la nuit des temps... évidemment !

Tout ça pour vous faire comprendre qu'il n'est pas question du moindre tripotage, cet épais manteau...

En tout cas, là, jà j'ai bien compris qu'elle "en pince pour moi".

(L'expression est un peu légère ! --Mais c'est l'idée du tripotage qui l'a induite !--)

Tout autant que j'en pince pour elle...

Mais qu'est-ce qu'elle peu bien me trouver ? M'aparté-je. Elle bien sûr elle est magnifique, avec ses yeux, ses pommettes, ses mèches... mais moi ? Qui ne suis rien ! Pâle, commun, ordinaire, passable...

Je ne saurais la mériter !

Voilà pourtant  que mon désir est devenu aussi le sien ! Il est devenu notre désir commun.

Et maintenant que tout le monde est au courant pour nous deux ; qu'allons nous devenir ?

Nous sommes déjà mariés tous les deux chacun de notre côté. il était bien trop tard pour nous... 

Pour moi, bon, on pourrait toujours imaginer que j'aie deux femmes... Les Arabes s'en accommodent bien ! 

Mais elle ? Son mari qui est... Boucher et qui passe son temps à aiguiser des couteaux ?... Pas Facile !

En plus je sais qu'il est jaloux !

Comme ce Roger au regard noir qui jadis m'avait pris en tête à tête pour me dire de ne pas toucher à sa Colette. Alors même que j'en avais rien à faire de sa Colette... C'était juste une copine. J'étais amoureux d'une autre. Et je crois bien que c'était elle, Colette qui s'était servi de moi pour le rendre jaloux son Roger ! Une gourmande cette Colette...

Bon ne nous distrayons pas : reste ce boucher jaloux qui aiguise ses grands couteaux... 

Je suis certes comblé que la femme sauvage me trouve à son goût. mais je ne suis pas sorti d'affaire avec cette espèce de Roger Boucher  !

Je lui demande : "Mais pourquoi vous vous intéressez à moi, qui ne suis rien, VOUS qui être si... si..."

Elle me répond :

 "C'est votre regard  à la fois sucré et brulant ! Quand vous me regardez !"

J'ai compris que c'était ça le regard de l'Amour...

Mais qu'allons-nous devenir ?

Cette histoire inextricable reste en suspens !

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Vu que je me suis réveillé là !!!

 

j'ai deux portraits d'époque à nous proposer pour "ma" femme idéale primitive fantasmée :

La "Gammla" de la Guerre du feu :

 

Et la Vénus de Brassempouy

Conte et histoires fantastiques,l important et de s investir sans la moindre trace d une ombre car les sauvages ne dévetissent qu à la grande lumière,celle du coeur .

Modifié le 2 décembre 2024 par Ptitissus

il y a 32 minutes, Elisa* a dit :

Eh bien eh bien…

quelle poésie, quelle délicatesse, quelle élégance !

Félicitations Messieurs, la classe internationale…

Mais quand je suis en compagnie d'une femme honorable , je sais me tenir  ***