Combien de temps durera NFP ?

Le 05/08/2024 à 19:13, MadeleinedeProut a dit :

N'oubliez pas qu'à gauche il y a aussi de vrais racistes. Une de mes connaissances qui a voté NFP s'est lâchée un jour en me disant sur un ton agacé que sur certaines lignes de métro parisien "on n'a plus l'impression d'être en France". Elle s'est mordu les lèves sitôt avoir lâché la remarque. Trop tard.

Et elle ne représente pas un cas unique à gauche à avoir cette réaction.

 

 

Bonjour Madeleine.

"N'oubliez pas qu'à gauche il y a aussi de vrais racistes.". C'est ce que tu écris.

Moi je me sens à gauche complètement parce que j'adhère depuis toujours à cette idéologie, mais ...

Je vais te raconter une "anecdote" . En 1962, retour des rapatriés d'Algérie, je vivais avec mon mari en pension de famille et je me suis retrouvée enceinte de ma première fille. Je suis allée à l'Office des HLM pour demander un logement - je précise que nous avions tous les deux un emploi - La dame qui m'a reçue m'a dit textuellement : "Mais Madame, vous n'êtes pas rapatriée, vous n'avez aucune chance ! "

Alors, bien sûr les choses ont changé mais, transposées à notre vécu d'aujourd'hui ( je ne rentre pas dans les détails) je peux comprendre qu'on puisse être ébranlés par ce qu'on peut considérer comme une cert

il y a 8 minutes, L'amère vieille a dit :

Le 05/08/2024 à 19:13, MadeleinedeProut a dit :

N'oubliez pas qu'à gauche il y a aussi de vrais racistes. Une de mes connaissances qui a voté NFP s'est lâchée un jour en me disant sur un ton agacé que sur certaines lignes de métro parisien "on n'a plus l'impression d'être en France". Elle s'est mordu les lèves sitôt avoir lâché la remarque. Trop tard.

Et elle ne représente pas un cas unique à gauche à avoir cette réaction.

 

 

Développer  

Bonjour Madeleine.

"N'oubliez pas qu'à gauche il y a aussi de vrais racistes.". C'est ce que tu écris.

Moi je me sens à gauche complètement parce que j'adhère depuis toujours à cette idéologie, mais ...

Je vais te raconter une "anecdote" . En 1962, retour des rapatriés d'Algérie, je vivais avec mon mari en pension de famille et je me suis retrouvée enceinte de ma première fille. Je suis allée à l'Office des HLM pour demander un logement - je précise que nous avions tous les deux un emploi - La dame qui m'a reçue m'a dit textuellement : "Mais Madame, vous n'êtes pas rapatriée, vous n'avez aucune chance ! "

Alors, bien sûr les choses ont changé mais, transposées à notre vécu d'aujourd'hui ( je ne rentre pas dans les détails) je peux comprendre qu'on puisse être ébranlés par ce qu'on peut considérer comme une certaine injustice sociale, ce qui ne fait pas de nous de "vrais racistes" ...

il y a 1 minute, L'amère vieille a dit :

 

J'ai eu un bug ... 

il y a 2 minutes, L'amère vieille a dit :

 

J'ai eu un bug ... 

je continue : comme une certaine injustice sociale ce qui ne fait pas de nous de "vrais racistes" ... 

il y a une heure, L'amère vieille a dit :

Bonjour Madeleine.

"N'oubliez pas qu'à gauche il y a aussi de vrais racistes.". C'est ce que tu écris.

Moi je me sens à gauche complètement parce que j'adhère depuis toujours à cette idéologie, mais ...

Je vais te raconter une "anecdote" . En 1962, retour des rapatriés d'Algérie, je vivais avec mon mari en pension de famille et je me suis retrouvée enceinte de ma première fille. Je suis allée à l'Office des HLM pour demander un logement - je précise que nous avions tous les deux un emploi - La dame qui m'a reçue m'a dit textuellement : "Mais Madame, vous n'êtes pas rapatriée, vous n'avez aucune chance ! "

Alors, bien sûr les choses ont changé mais, transposées à notre vécu d'aujourd'hui ( je ne rentre pas dans les détails) je peux comprendre qu'on puisse être ébranlés par ce qu'on peut considérer comme une cert

Oui je l'ai écrit et je le maintiens car la personne qui a prononcé cette phrase revendique sa position socialiste. Mais je ne généralise en rien que ce soit bien clair. Et j'ajouterai ceci, c'est qu'il peut très bien ne pas y avoir de notion raciste à penser que la France ne peut accueillir des étrangers à l'infini, sans discernement aucun. Rappelez-vous que Rocard disait lui-même que "la France ne pouvait pas accueillir toute la misère du monde". Pouvait-on le qualifier de raciste ou tout simplement raisonnable et réaliste?

Maintenant concernant la réflexion de cette dame à propos de votre demande de logement elle est pernicieuse car les pieds-noirs arrivant en métropole ont été accueillis comme des chiens dans un jeu de quilles. Combien se sont retrouvés dans des taudis faute de carence en logements sociaux ? et quel accueil leur fut fait? un socialiste du nom de Gaston Deferre lui-même disait "qu'ils aillent se faire pendre".

L'accueil de ces français de "là-bas" n'a pas été chaleureux. Je peux en parler sans faire d'erreur ayant eu un beau-père et une belle-mère pieds-noirs qui m'ont raconté leur arrivée, leurs débuts sur ce sol métropolitain et surtout l'accueil fait à mon beau-père quand il a intégré en banlieue parisienne une filiale de la société pour laquelle il travaillait déjà en Algérie. Il en a fait une dépression.

Confondre racisme et raison est facile et ça donne bonne conscience. On peut accueillir et on doit accueillir des personnes venant de l'étranger ça a toujours été le cas, mais avec un minimum de conditions.

il y a 28 minutes, L'amère vieille a dit :

Bonjour Madeleine.

"N'oubliez pas qu'à gauche il y a aussi de vrais racistes.". C'est ce que tu écris.

Moi je me sens à gauche complètement parce que j'adhère depuis toujours à cette idéologie, mais ...

Je vais te raconter une "anecdote" . En 1962, retour des rapatriés d'Algérie, je vivais avec mon mari en pension de famille et je me suis retrouvée enceinte de ma première fille. Je suis allée à l'Office des HLM pour demander un logement - je précise que nous avions tous les deux un emploi - La dame qui m'a reçue m'a dit textuellement : "Mais Madame, vous n'êtes pas rapatriée, vous n'avez aucune chance ! "

Alors, bien sûr les choses ont changé mais, transposées à notre vécu d'aujourd'hui ( je ne rentre pas dans les détails) je peux comprendre qu'on puisse être ébranlés par ce qu'on peut considérer comme une cert

Pas vraiment...il m'est arrivé la même chose, (déjà raconté), en 97...

Je recherchais un logement, j'avais encore 2 enfants à charge et j'avais un travail...

L'assistante sociale que j'étais allée voir, m'a fait la réflexion : vous seriez d'origine immigrée vous auriez plus de chance...

J'ai été obligée de me tourner vers le privé...pas facile, alors je me suis mise en co location avec mon fils apprenti...la CAF payait sa moitié de loyer...je suis tombée sur un proprio qui nous a fait confiance, et deux de mes aînés avec leur conjoint ont été caution et comme ils gagnaient bien leur vie...

Ca aide! mais c'est ce que je voulais éviter...

Je pense que certains causent de choses qu'ils ignorent complètement!

Pour en revenir à 62 les logements étaient pris d'assaut par les pieds noirs et harkis..

Mon frère aîné marié (en 60) et père de famille (2 gosses) vivaient avec nous, chez mes parents, par faute de place pour un logement qu'ils n'ont obtenu qu'en ...66...

Entre temps nous étions partis du logement militaire au Mans (en 64) pour un logement (réservé pour) en cité "civile" et le frangin et sa famille à nos basques durant donc, encore 2 ans...dans cette cité...(mais là nous avions 4 chambres, une salle à manger une cuisine et le grand luxe : chauffage central communet salle de bains avec une baignoire)...

Et en passant, ma soeur aînée, mariée en 58, habitait déjà avec nous, sans enfants...autrement dit, ils sont partis à Limoges et ont laissé la place aux suivants!

J'en rigole, mais ce n'était pas si marrant que ça à l'époque...le logement militaire n'avait que 2 chambres, une cuisine et une salle de séjour (avec mon lit et mon cosy ainsi que ma ptite soeur) mon ptit frère dans la chambre des parents...et à la fin ça faisait 4 adultes, nous les 3 plus jeunes et les deux petits du frangin! pas de salle de bain et pas d'eau chaude...un poêle dans le couloir et la cuisinière dans la cuisine!

En fait, c'était le bon temps...

Et c'était pour appuyer le fait que nous, français de France, nous n'étions absolument pas prioritaires pour les logements! des logements neufs en plus...les nouvelles cités poussaient bien...

Comme aux Sablons et aux Glonnières au Mans mais aussi à Allonnes quasi qu'une cité HLM sinon qu'un petit bourg...

Pas si hors sujet que ça mon histoire...

--------------------comme une certaine injustice sociale ce qui ne fait pas de nous de "vrais racistes" ...

il y a 46 minutes, MadeleinedeProut a dit :

Oui je l'ai écrit et je le maintiens car la personne qui a prononcé cette phrase revendique sa position socialiste. Mais je ne généralise en rien que ce soit bien clair. Et j'ajouterai ceci, c'est qu'il peut très bien ne pas y avoir de notion raciste à penser que la France ne peut accueillir des étrangers à l'infini, sans discernement aucun. Rappelez-vous que Rocard disait lui-même que "la France ne pouvait pas accueillir toute la misère du monde". Pouvait-on le qualifier de raciste ou tout simplement raisonnable et réaliste?

Maintenant concernant la réflexion de cette dame à propos de votre demande de logement elle est pernicieuse car les pieds-noirs arrivant en métropole ont été accueillis comme des chiens dans un jeu de quilles. Combien se sont retrouvés dans des taudis faute de carence en logements sociaux ? et quel accueil leur fut fait? un socialiste du nom de Gaston Deferre lui-même disait "qu'ils aillent se faire pendre".

L'accueil de ces français de "là-bas" n'a pas été chaleureux. Je peux en parler sans faire d'erreur ayant eu un beau-père et une belle-mère pieds-noirs qui m'ont raconté leur arrivée, leurs débuts sur ce sol métropolitain et surtout l'accueil fait à mon beau-père quand il a intégré en banlieue parisienne une filiale de la société pour laquelle il travaillait déjà en Algérie. Il en a fait une dépression.

Confondre racisme et raison est facile et ça donne bonne conscience. On peut accueillir et on doit accueillir des personnes venant de l'étranger ça a toujours été le cas, mais avec un minimum de conditions.

 

 

L'accueil n'a pas été le même partout...faut pas non plus généralisé...je peux vous assurer qu'en Sarthe ils ont été très bien accueillis...beaucoup de fonctionnaires...surtout des chemins de fer...

C'est certain qu'en région parisienne pour avoir connu des harkis parqués durant à peu près 3 ans dans ces immenses ensembles parisiens après avoir habité dans ces camps de "réfugiés" autour de Paris...c'était une autre histoire! je parle de ceux là pour avoir vu les "camps"! et connus harkis et pieds noirs! j'ai même été à l'école primaire et au lycée pro avec de ces gosses venus d'ailleurs!

Il y a 4 heures, MadeleinedeProut a dit :

Maintenant concernant la réflexion de cette dame à propos de votre demande de logement elle est pernicieuse car les pieds-noirs arrivant en métropole ont été accueillis comme des chiens dans un jeu de quilles. Combien se sont retrouvés dans des taudis faute de carence en logements sociaux ? et quel accueil leur fut fait?

Il y a forcément eu des loupés et comme le dit Morfou, je pense que cela a posé beaucoup de problèmes en région parisienne, plus qu'en province mais qu'on le veuille ou non, les logements ET les emplois leur étaient réservés en priorité. Tu dis que l'on doit accueillir des personnes venant de l'étranger avec un minimum de conditions. C'est bien le problème et c'est bien ce minimum qui rend la vie si compliquée pour ceux qui viennent aujourd'hui dans notre pays et qui, par extension, rend la vie compliquée aussi pour ceux qui y vivent déjà...

A l'époque, nous habitions Boulogne (Billancourt) et nous avons fini par trouver une pièce de 20 m2, sans chauffage ( nous chauffions avec le four d'une cuisinière à gaz), sans WC ( ils étaient dans la cour ) et avec juste un robinet d'eau, mon mari avait posé un évier. Avec ma fille de quelques mois et un hiver 62/63 particulièrement rigoureux - nous avions une porte-fenêtre qui fermait mal et nous cassions la glace le matin pour l'ouvrir ...- c'est finalement par le Maire de Boulogne, M. Le Gallo, que nous avons pu obtenir un HLM au bout de 2 ans et notre pièce a été déclarée insalubre. Je pense que, nous non plus, nous n'avons pas eu le " minimum" de conditions. 

Alors, oui, je garde le coeur à gauche avec cependant quelques ressentiments...

Il y a 4 heures, Morfou a dit :

L'accueil n'a pas été le même partout...faut pas non plus généralisé...je peux vous assurer qu'en Sarthe ils ont été très bien accueillis...beaucoup de fonctionnaires...surtout des chemins de fer...

C'est certain qu'en région parisienne pour avoir connu des harkis parqués durant à peu près 3 ans dans ces immenses ensembles parisiens après avoir habité dans ces camps de "réfugiés" autour de Paris...c'était une autre histoire! je parle de ceux là pour avoir vu les "camps"! et connus harkis et pieds noirs! j'ai même été à l'école primaire et au lycée pro avec de ces gosses venus d'ailleurs!

Il ne faut pas généraliser sans aucun doute mais je ne peux pas occulter le cas de mes beaux-parents qui ont vécu un certain temps dans un sous-sol à Montgeron, loué à un prix scandaleusement élevé et de leurs connaissances retrouvées un peu plus tard ayant atterri à Villeneuve-St.Georges qui eux habitaient un logement où l'eau de pluie dégoulinait dans une chambre et dans l'obligation de vivre avec un seau d'eau pour la recevoir. Mes beaux-parents n'étaient pas des affabulateurs et les deux premières années en métropole les avaient terriblement marqués. Quant aux réflexions désobligeantes ils en avaient gardé le souvenir. Ils n'ont jamais bénéficié d'un logement social.

il y a 3 minutes, MadeleinedeProut a dit :

Il ne faut pas généraliser sans aucun doute mais je ne peux pas occulter le cas de mes beaux-parents qui ont vécu un certain temps dans un sous-sol à Montgeron, loué à un prix scandaleusement élevé et de leurs connaissances retrouvées un peu plus tard ayant atterri à Villeneuve-St.Georges qui eux habitaient un logement où l'eau de pluie dégoulinait dans une chambre et dans l'obligation de vivre avec un seau d'eau pour la recevoir. Mes beaux-parents n'étaient pas des affabulateurs et les deux premières années en métropole les avaient terriblement marqués. Quant aux réflexions désobligeantes ils en avaient gardé le souvenir. Ils n'ont jamais bénéficié d'un logement social.

Je vois très bien ....

Je ne sais pas ce qui se passe avec mon ordi mais il me bouffe une partie de mes réponses !!!! entre autre que je suis entièrement d'accord avec ton 1er paragraphe.

@Morfou, tu as eu à peu près la même réponse que moi...tout est dit, je crois.

Merci à toi et à  Madeleine pour votre participation étayée de votre vécu.  

il y a une heure, L'amère vieille a dit :

Il y a forcément eu des loupés et comme le dit Morfou, je pense que cela a posé beaucoup de problèmes en région parisienne, plus qu'en province mais qu'on le veuille ou non, les logements ET les emplois leur étaient réservés en priorité. Tu dis que l'on doit accueillir des personnes venant de l'étranger avec un minimum de conditions. C'est bien le problème et c'est bien ce minimum qui rend la vie si compliquée pour ceux qui viennent aujourd'hui dans notre pays et qui, par extension, rend la vie compliquée aussi pour ceux qui y vivent déjà...

A l'époque, nous habitions Boulogne (Billancourt) et nous avons fini par trouver une pièce de 20 m2, sans chauffage ( nous chauffions avec le four d'une cuisinière à gaz), sans WC ( ils étaient dans la cour ) et avec juste un robinet d'eau, mon mari avait posé un évier. Avec ma fille de quelques mois et un hiver 62/63 particulièrement rigoureux - nous avions une porte-fenêtre qui fermait mal et nous cassions la glace le matin pour l'ouvrir ...- c'est finalement par le Maire de Boulogne, M. Le Gallo, que nous avons pu obtenir un HLM au bout de 2 ans et notre pièce a été déclarée insalubre. Je pense que, nous non plus, nous n'avons pas eu le " minimum" de conditions. 

Alors, oui, je garde le coeur à gauche avec cependant quelques ressentiments...

Je voudrais quand même revenir sur un point. Je vote depuis longtemps pour une droite plutôt modérée, cela ne signifie pas que j'ai moins de coeur que quelqu'un qui vote socialiste par exemple. Ca ne signifie pas que je m'éclipse quand il s'agit d'aider mon prochain en difficulté. Je souhaite souligner ce point d'un trait prononcé. Et quand j'ai pris en exemple cette connaissance qui s'insurgeait sur le nombre d'étrangers dans une rame de métro, qui elle vote à gauche et qui est rétive à l'idée d'aider son prochain préférant souvent détourner le regard de ce qui peut la déranger, c'est bien pour cela que sa réflexion m'a épatée, j'ai souhaité mettre l'accent sur une forme de solidarité qu'on laisse aux autres en se taxant soi-même d'être une personne de coeur parce qu'on glisse dans  l'urne un bulletin pour un politique de gauche (je ne vous vise en aucun cas que ce soit clair). Ce n'est pas le bulletin de vote qui donne la preuve de sa générosité mais bien son attitude dans la vie. Pour ma part je n'ai pas trop à rougir de mon attitude envers mon prochain. Certes on peut faire toujours mieux et plus à titre individuel mais en tant que femme votant à droite j'aurais quelques leçons de solidarité à donner à la connaissance en question qui vote à gauche. Et à d'autres sans aucun doute.

Les étiquettes au fond ne sont que des étiquettes.

il y a 35 minutes, MadeleinedeProut a dit :

Je voudrais quand même revenir sur un point. Je vote depuis longtemps pour une droite plutôt modérée, cela ne signifie pas que j'ai moins de coeur que quelqu'un qui vote socialiste par exemple. Ca ne signifie pas que je m'éclipse quand il s'agit d'aider mon prochain en difficulté. Je souhaite souligner ce point d'un trait prononcé. Et quand j'ai pris en exemple cette connaissance qui s'insurgeait sur le nombre d'étrangers dans une rame de métro, qui elle vote à gauche et qui est rétive à l'idée d'aider son prochain préférant souvent détourner le regard de ce qui peut la déranger, c'est bien pour cela que sa réflexion m'a épatée, j'ai souhaité mettre l'accent sur une forme de solidarité qu'on laisse aux autres en se taxant soi-même d'être une personne de coeur parce qu'on glisse dans  l'urne un bulletin pour un politique de gauche (je ne vous vise en aucun cas que ce soit clair). Ce n'est pas le bulletin de vote qui donne la preuve de sa générosité mais bien son attitude dans la vie. Pour ma part je n'ai pas trop à rougir de mon attitude envers mon prochain. Certes on peut faire toujours mieux et plus à titre individuel mais en tant que femme votant à droite j'aurais quelques leçons de solidarité à donner à la connaissance en question qui vote à gauche. Et à d'autres sans aucun doute.

Les étiquettes au fond ne sont que des étiquettes.

 

Et ça me fait penser à " Vous m'avez pas le monopole du coeur" ...  

Les feuilles mortes  seront du mème voyage que  N.F.P.   , une coalition éphémère vite oubliée  !   

Il y a 2 heures, MadeleinedeProut a dit :

Je voudrais quand même revenir sur un point. Je vote depuis longtemps pour une droite plutôt modérée, cela ne signifie pas que j'ai moins de coeur que quelqu'un qui vote socialiste par exemple. Ca ne signifie pas que je m'éclipse quand il s'agit d'aider mon prochain en difficulté. Je souhaite souligner ce point d'un trait prononcé. Et quand j'ai pris en exemple cette connaissance qui s'insurgeait sur le nombre d'étrangers dans une rame de métro, qui elle vote à gauche et qui est rétive à l'idée d'aider son prochain préférant souvent détourner le regard de ce qui peut la déranger, c'est bien pour cela que sa réflexion m'a épatée, j'ai souhaité mettre l'accent sur une forme de solidarité qu'on laisse aux autres en se taxant soi-même d'être une personne de coeur parce qu'on glisse dans  l'urne un bulletin pour un politique de gauche (je ne vous vise en aucun cas que ce soit clair). Ce n'est pas le bulletin de vote qui donne la preuve de sa générosité mais bien son attitude dans la vie. Pour ma part je n'ai pas trop à rougir de mon attitude envers mon prochain. Certes on peut faire toujours mieux et plus à titre individuel mais en tant que femme votant à droite j'aurais quelques leçons de solidarité à donner à la connaissance en question qui vote à gauche. Et à d'autres sans aucun doute.

Les étiquettes au fond ne sont que des étiquettes.

 

Tout à fait...et j'ai toujours à l'esprit cette réflexion de VGE à Mitterrand : vous n'avez pas le monopole du coeur...

Il y a 1 heure, L'amère vieille a dit :

Et ça me fait penser à " Vous m'avez pas le monopole du coeur" ...  

Je viens de reprendre le fil et j'ai répondu la même chose...

il y a 18 minutes, Morfou a dit :

Tout à fait...et j'ai toujours à l'esprit cette réflexion de VGE à Mitterrand : vous n'avez pas le monopole du coeur...

Je viens de reprendre le fil et j'ai répondu la même chose...

Ah ! j'avais pas vu ! 

Il y a 5 heures, MadeleinedeProut a dit :

Les étiquettes au fond ne sont que des étiquettes.

Je suis tout à fait d'accord.

J'ai d'ailleurs de très bons amis de droite....

(c'est vrai en plus)

il y a 8 minutes, Beebee a dit :

Je suis tout à fait d'accord.

J'ai d'ailleurs de très bons amis de droite....

(c'est vrai en plus)

Oui des personnes de différents parties peuvent s'entendrent et être amis heureusement. 

Il y a 11 heures, Beebee a dit :

Je suis tout à fait d'accord.

J'ai d'ailleurs de très bons amis de droite....

(c'est vrai en plus)

Et ces amis de droite ont deux bras et deux jambes comme vous? en ville ils sont nus ou habillés ?

Vous vous rendez compte du raisonnement qui est tenu? la différenciation qui est faite entre les amis de droite et les amis de gauche?

Je connais des sacrés c..s à gauche et j'en connais également à droite. Qui tiennent des raisonnements à l'opposé mais tout autant déraisonnables et je dirais imbéciles.

Il y a 2 heures, MadeleinedeProut a dit :

Et ces amis de droite ont deux bras et deux jambes comme vous? en ville ils sont nus ou habillés ?

Vous vous rendez compte du raisonnement qui est tenu? la différenciation qui est faite entre les amis de droite et les amis de gauche?

Je connais des sacrés c..s à gauche et j'en connais également à droite. Qui tiennent des raisonnements à l'opposé mais tout autant déraisonnables et je dirais imbéciles.

 

 

 

C'était une blague..... juste un brin d'autodérision, en référence à ces raciste qui pour se dédouaner déclarent qu'ils ont des amis noirs.

Pas de panique.

Je reprends totalement à mon compte ton "les étiquettes ne sont au fond que des étiquettes".