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Rechute ?

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Naluue

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Membre, 23ans Posté(e)
Naluue Membre 1 152 messages
Mentor‚ 23ans‚
Posté(e)

Bonjour,

Bon. Parler de rechute c'est un peu fort. J'ai envie de parler à d'autres personnes qui vivent leur vie et qui pourront m'aiguiller, ou s'exprimer. Mon problème n'est pas inédit, il n'y a certainement rien qui unit plus les hommes que leurs maux, si ce n'est leur rire.

J'ai très peur, ces derniers jours. J'ai très peur de revivre ce qui a commencé il y a maintenant trois ans. Et je me sais incapable de recommencer une telle guerre après seulement quelques mois de répit, de joie.

Je ne sais pas pourquoi, depuis quelques jours donc, je me sens très, trop, anxieuse, je me sens vide, à nouveau je cherche du sens partout, je suis fatiguée et l'idée de ne jamais quitter mon lit me fait pleurer comme me réconforte. On le sait tous, ce n'est pas une bonne idée de devenir léthargique. Alors, je continue à faire ce que je fais quand je vais bien. Je me lève, oui, toujours, je fais ce que j'ai à faire, courses, ménage, admnistratif, puis je m'instruie le matin avec de la lecture et des ressources en ligne, sur un sujet qui me vient.. En ce moment, la Révolution française et Napoléon Bonaparte. Je marche, dix milles pas par jour, quand ça me prend, et parfois j'y ajoute du sport. La nourriture c'est délicat mais je mange relativement comme il faut quand il faut. Bref. Je vois du monde, j'évite de boire de trop. 

Ma vie, avec tout mon dur labeur, est devenue belle, je suis devenue belle, rayonnante, depuis des mois je me sens orange et rose, autant vous dire que je me sens bien, même si comme pour tout le monde, Il y a des journées pénibles pour le coeur ! 

Mais c'est revenu, je ne suis plus enjouée, je ne chante plus toute seule, j'ai les larmes aux yeux comme ça, pour rien, je me sens grise, à nouveau, je ne souris que face aux gens, et franchement, plus grand chose ne m'anime. Oui ! Je suis vraiment heureuse de les voir, en même temps, je me sens encore comme une fraude. Enfin, tout ce qu'on peut imaginer de désagréable. Ce qui me fait de plus en plus peur, ce sont mes vieilles habitudes qui me sussurent à l'oreille qu'elles sont toujours prêtes à me rejoindre, et parfois, au lieu de sussurer à mon oreille, elles viennent danser dans mon cerveau. 

En fait, depuis que j'ai arrêté de fumer il y a quelques mois, j'ai gardé une dernière cigarette industrielle dans mon tiroir. Histoire de rigoler je la prenais parfois dans mes doigts et la portais à ma bouche, avec peut-être un peu d'envie, mais également la satisfaction parfaite d'être au dessus de ça, désormais.

Aujourd'hui, cette cigarette, je m'imagine la prendre, briquet à la main, pour hésiter, puis craquer. Après tout, une cigarette ? Après tout ? Non. Non. Non. Et puis j'ai l'impression de languir devant tous ces gens qui fument dehors et dans les films ! Et je sais pertinamment que c'est parce que je me sens faible, triste, anxieuse et fatiguée.

Et si ce n'était que ça. Je recommence à m'imaginer à mon bureau, comme maintenant, le soir, une bouteille de vin rien que pour moi. Oui, ces vieilles habitudes. 

Oh et comme si ça n'était pas suffisant ! Je ressens le besoin de coller cette première cigarette brûlante contre ma cher, étouffer un crie, et relaxer tous mes muscles à mesure que la brûlure anesthésie ma peau. Quelle idée ça aussi.

Oui, laissons le passé là où il est. 

Vous l'aurez compris, toutes ces pensées qui reviennent n'annoncent rien qui vaille.

Je ne comprends pas pourquoi de vieilles inquiétudes, concernant de vieux événements, des choses auxquelles j'ai tourné le dos et dont le prochain pas de mon histoire a été de lutter seule, de travailler, de rompre avec TOUT mon passé et de m'en sortir, pourquoi tout ça vient me hanter à nouveau ? D'où sort cet élan de faiblesse ?

J'ai une petite théorie, mais ça me paraît bien faible. J'ai rendu mon mémoire de recherche il y a une semaine. Ce genre de projet devient part intégrante de notre identité pendant un temps. On dit presque tous les jours "raah faut que je bosse mon mémoire", et parfois "désolée je vais bosser mon mémoire", ou encore "bon j'ai fini la première partie, je m'engage sur la dernière !". Alors on salive devant les vacances qui arrivent. Après ça. Pouf, l'exercice qui donnait du sens disparaît, on se rend compte de plusieurs choses. D'abord, qu'est ce que je fous là ? J'ai rien à faire là. Ca m'intéresse pas. Je suis pas sensée être là. Puis je suis une fraude, je ne suis pas une bonne étudiante ! La question ce serait presque, comment ça se fait que j'ai jamais échoué ? Je suis bien chanceuse parce qu'il n'y a aucun monde où je serais assez compétente pour réussir ce que je fais. Enfin, ça c'est de la méchanceté gratuite.

Bon, j'ai trouvé une alternance pour l'année prochaine, a priori je devrais avoir mon année de master. En somme, je suis heureuse, mais pas trop en ce moment, et j'ai peur que ça ne soit pas qu'une mauvaise passe, que tout recommence. J'ai très peur d'allumer cette cigarette. J'ai peur d'acheter cette bouteille de vin. J'ai peur de recommencer à me faire du mal. J'ai peur de la seconde où je pourrais flancher, tomber à nouveau, du mauvais côté.

Bien qu'il soit mal venu de poser une question en sachant déjà ce que je veux entendre, je me le permets. Rassurez-moi, tout le monde a de mauvaises habitudes pour passer les mauvais temps, et tout le monde doit résister, parce que tout le monde a mal au coeur parfois, et ... tout le monde a peur d'échouer ?

Merci belle journée.

 

 

 

 

Modifié par Naluue
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Membre, 52ans Posté(e)
Crom- Membre 2 060 messages
Forumeur vétéran‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a 22 minutes, Naluue a dit :

Bien qu'il soit mal venu de poser une question en sachant déjà ce que je veux entendre, je me le permets. Rassurez-moi, tout le monde a de mauvaises habitudes pour passer les mauvais temps, et tout le monde doit résister, parce que tout le monde a mal au coeur parfois, et ... tout le monde a peur d'échouer ?

Je voudrais bien vous dire quelque chose, vous donner quelques conseils mais...

Vous êtes trop intelligente et trop sensible pour que je m'y risque, vous pourriez tout surinterpréter.

Je me contenterai donc seulement de vous dire que votre cas n'est évidemment pas unique...chez les personnes sensibles et intelligentes.

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Membre, 53ans Posté(e)
Globure Membre 6 477 messages
Maitre des forums‚ 53ans‚
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Tu as de quoi positiver, tu avances dans tes études. Pour le reste, j'espère que tu as une écoute professionnelle car je crains que ce ne soit pas le bon endroit ici.

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Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

On m'a dit pour éviter les rechutes Dee me focaliser sur le présent , sur les objectifs que je me fixe. De me rappeler les efforts que j'ai fait, ce que ça m'a apporté. De ne pas rester focaliser sur certaines émotions ou pensées négatives. De me changer les idées et de parler de ce que je rumine ou de l'écrire pour m'en débarrasser.

Courage 

 

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Membre, 77ans Posté(e)
hybridex Membre 9 895 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Naluue a dit :

Bonjour,

Bon. Parler de rechute c'est un peu fort. J'ai envie de parler à d'autres personnes qui vivent leur vie et qui pourront m'aiguiller, ou s'exprimer. Mon problème n'est pas inédit, il n'y a certainement rien qui unit plus les hommes que leurs maux, si ce n'est leur rire.

J'ai très peur, ces derniers jours. J'ai très peur de revivre ce qui a commencé il y a maintenant trois ans. Et je me sais incapable de recommencer une telle guerre après seulement quelques mois de répit, de joie.

Je ne sais pas pourquoi, depuis quelques jours donc, je me sens très, trop, anxieuse, je me sens vide, à nouveau je cherche du sens partout, je suis fatiguée et l'idée de ne jamais quitter mon lit me fait pleurer comme me réconforte. On le sait tous, ce n'est pas une bonne idée de devenir léthargique. Alors, je continue à faire ce que je fais quand je vais bien. Je me lève, oui, toujours, je fais ce que j'ai à faire, courses, ménage, admnistratif, puis je m'instruie le matin avec de la lecture et des ressources en ligne, sur un sujet qui me vient.. En ce moment, la Révolution française et Napoléon Bonaparte. Je marche, dix milles pas par jour, quand ça me prend, et parfois j'y ajoute du sport. La nourriture c'est délicat mais je mange relativement comme il faut quand il faut. Bref. Je vois du monde, j'évite de boire de trop. 

Ma vie, avec tout mon dur labeur, est devenue belle, je suis devenue belle, rayonnante, depuis des mois je me sens orange et rose, autant vous dire que je me sens bien, même si comme pour tout le monde, Il y a des journées pénibles pour le coeur ! 

Mais c'est revenu, je ne suis plus enjouée, je ne chante plus toute seule, j'ai les larmes aux yeux comme ça, pour rien, je me sens grise, à nouveau, je ne souris que face aux gens, et franchement, plus grand chose ne m'anime. Oui ! Je suis vraiment heureuse de les voir, en même temps, je me sens encore comme une fraude. Enfin, tout ce qu'on peut imaginer de désagréable. Ce qui me fait de plus en plus peur, ce sont mes vieilles habitudes qui me sussurent à l'oreille qu'elles sont toujours prêtes à me rejoindre, et parfois, au lieu de sussurer à mon oreille, elles viennent danser dans mon cerveau. 

En fait, depuis que j'ai arrêté de fumer il y a quelques mois, j'ai gardé une dernière cigarette industrielle dans mon tiroir. Histoire de rigoler je la prenais parfois dans mes doigts et la portais à ma bouche, avec peut-être un peu d'envie, mais également la satisfaction parfaite d'être au dessus de ça, désormais.

Aujourd'hui, cette cigarette, je m'imagine la prendre, briquet à la main, pour hésiter, puis craquer. Après tout, une cigarette ? Après tout ? Non. Non. Non. Et puis j'ai l'impression de languir devant tous ces gens qui fument dehors et dans les films ! Et je sais pertinamment que c'est parce que je me sens faible, triste, anxieuse et fatiguée.

Et si ce n'était que ça. Je recommence à m'imaginer à mon bureau, comme maintenant, le soir, une bouteille de vin rien que pour moi. Oui, ces vieilles habitudes. 

Oh et comme si ça n'était pas suffisant ! Je ressens le besoin de coller cette première cigarette brûlante contre ma cher, étouffer un crie, et relaxer tous mes muscles à mesure que la brûlure anesthésie ma peau. Quelle idée ça aussi.

Oui, laissons le passé là où il est. 

Vous l'aurez compris, toutes ces pensées qui reviennent n'annoncent rien qui vaille.

Je ne comprends pas pourquoi de vieilles inquiétudes, concernant de vieux événements, des choses auxquelles j'ai tourné le dos et dont le prochain pas de mon histoire a été de lutter seule, de travailler, de rompre avec TOUT mon passé et de m'en sortir, pourquoi tout ça vient me hanter à nouveau ? D'où sort cet élan de faiblesse ?

J'ai une petite théorie, mais ça me paraît bien faible. J'ai rendu mon mémoire de recherche il y a une semaine. Ce genre de projet devient part intégrante de notre identité pendant un temps. On dit presque tous les jours "raah faut que je bosse mon mémoire", et parfois "désolée je vais bosser mon mémoire", ou encore "bon j'ai fini la première partie, je m'engage sur la dernière !". Alors on salive devant les vacances qui arrivent. Après ça. Pouf, l'exercice qui donnait du sens disparaît, on se rend compte de plusieurs choses. D'abord, qu'est ce que je fous là ? J'ai rien à faire là. Ca m'intéresse pas. Je suis pas sensée être là. Puis je suis une fraude, je ne suis pas une bonne étudiante ! La question ce serait presque, comment ça se fait que j'ai jamais échoué ? Je suis bien chanceuse parce qu'il n'y a aucun monde où je serais assez compétente pour réussir ce que je fais. Enfin, ça c'est de la méchanceté gratuite.

Bon, j'ai trouvé une alternance pour l'année prochaine, a priori je devrais avoir mon année de master. En somme, je suis heureuse, mais pas trop en ce moment, et j'ai peur que ça ne soit pas qu'une mauvaise passe, que tout recommence. J'ai très peur d'allumer cette cigarette. J'ai peur d'acheter cette bouteille de vin. J'ai peur de recommencer à me faire du mal. J'ai peur de la seconde où je pourrais flancher, tomber à nouveau, du mauvais côté.

Bien qu'il soit mal venu de poser une question en sachant déjà ce que je veux entendre, je me le permets. Rassurez-moi, tout le monde a de mauvaises habitudes pour passer les mauvais temps, et tout le monde doit résister, parce que tout le monde a mal au coeur parfois, et ... tout le monde a peur d'échouer ?

Merci belle journée.

 

 

 

 

Tu as fais un grand chemin, certainement pas sans efforts. L'angoisse de la rechute est compréhensible. Tu dois avoir besoin de faire le point, de reprendre des repères. Facilites toi la tâche en te faisant accompagner et soutenir. Juste un peu d'aide pour franchir un cap.

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Membre, 23ans Posté(e)
Naluue Membre 1 152 messages
Mentor‚ 23ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, Globure a dit :

Tu as de quoi positiver, tu avances dans tes études. Pour le reste, j'espère que tu as une écoute professionnelle car je crains que ce ne soit pas le bon endroit ici.

J'ai un accompagnement médical depuis près de deux ans maintenant. Il faut savoir discerner dans mes écrits une volonté de partage et de connexion, bonne soirée.

Il y a 6 heures, PtitAngelina a dit :

Sort , vois du monde 

Présupposé audacieux. 

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Membre, asilien par envie, 149ans Posté(e)
panda_en_kimono Membre 40 255 messages
Maitre des forums‚ 149ans‚ asilien par envie,
Posté(e)
Il y a 9 heures, Naluue a dit :

Bonjour,

Bon. Parler de rechute c'est un peu fort. J'ai envie de parler à d'autres personnes qui vivent leur vie et qui pourront m'aiguiller, ou s'exprimer. Mon problème n'est pas inédit, il n'y a certainement rien qui unit plus les hommes que leurs maux, si ce n'est leur rire.

J'ai très peur, ces derniers jours. J'ai très peur de revivre ce qui a commencé il y a maintenant trois ans. Et je me sais incapable de recommencer une telle guerre après seulement quelques mois de répit, de joie.

Je ne sais pas pourquoi, depuis quelques jours donc, je me sens très, trop, anxieuse, je me sens vide, à nouveau je cherche du sens partout, je suis fatiguée et l'idée de ne jamais quitter mon lit me fait pleurer comme me réconforte. On le sait tous, ce n'est pas une bonne idée de devenir léthargique. Alors, je continue à faire ce que je fais quand je vais bien. Je me lève, oui, toujours, je fais ce que j'ai à faire, courses, ménage, admnistratif, puis je m'instruie le matin avec de la lecture et des ressources en ligne, sur un sujet qui me vient.. En ce moment, la Révolution française et Napoléon Bonaparte. Je marche, dix milles pas par jour, quand ça me prend, et parfois j'y ajoute du sport. La nourriture c'est délicat mais je mange relativement comme il faut quand il faut. Bref. Je vois du monde, j'évite de boire de trop. 

Ma vie, avec tout mon dur labeur, est devenue belle, je suis devenue belle, rayonnante, depuis des mois je me sens orange et rose, autant vous dire que je me sens bien, même si comme pour tout le monde, Il y a des journées pénibles pour le coeur ! 

Mais c'est revenu, je ne suis plus enjouée, je ne chante plus toute seule, j'ai les larmes aux yeux comme ça, pour rien, je me sens grise, à nouveau, je ne souris que face aux gens, et franchement, plus grand chose ne m'anime. Oui ! Je suis vraiment heureuse de les voir, en même temps, je me sens encore comme une fraude. Enfin, tout ce qu'on peut imaginer de désagréable. Ce qui me fait de plus en plus peur, ce sont mes vieilles habitudes qui me sussurent à l'oreille qu'elles sont toujours prêtes à me rejoindre, et parfois, au lieu de sussurer à mon oreille, elles viennent danser dans mon cerveau. 

En fait, depuis que j'ai arrêté de fumer il y a quelques mois, j'ai gardé une dernière cigarette industrielle dans mon tiroir. Histoire de rigoler je la prenais parfois dans mes doigts et la portais à ma bouche, avec peut-être un peu d'envie, mais également la satisfaction parfaite d'être au dessus de ça, désormais.

Aujourd'hui, cette cigarette, je m'imagine la prendre, briquet à la main, pour hésiter, puis craquer. Après tout, une cigarette ? Après tout ? Non. Non. Non. Et puis j'ai l'impression de languir devant tous ces gens qui fument dehors et dans les films ! Et je sais pertinamment que c'est parce que je me sens faible, triste, anxieuse et fatiguée.

Et si ce n'était que ça. Je recommence à m'imaginer à mon bureau, comme maintenant, le soir, une bouteille de vin rien que pour moi. Oui, ces vieilles habitudes. 

Oh et comme si ça n'était pas suffisant ! Je ressens le besoin de coller cette première cigarette brûlante contre ma cher, étouffer un crie, et relaxer tous mes muscles à mesure que la brûlure anesthésie ma peau. Quelle idée ça aussi.

Oui, laissons le passé là où il est. 

Vous l'aurez compris, toutes ces pensées qui reviennent n'annoncent rien qui vaille.

Je ne comprends pas pourquoi de vieilles inquiétudes, concernant de vieux événements, des choses auxquelles j'ai tourné le dos et dont le prochain pas de mon histoire a été de lutter seule, de travailler, de rompre avec TOUT mon passé et de m'en sortir, pourquoi tout ça vient me hanter à nouveau ? D'où sort cet élan de faiblesse ?

J'ai une petite théorie, mais ça me paraît bien faible. J'ai rendu mon mémoire de recherche il y a une semaine. Ce genre de projet devient part intégrante de notre identité pendant un temps. On dit presque tous les jours "raah faut que je bosse mon mémoire", et parfois "désolée je vais bosser mon mémoire", ou encore "bon j'ai fini la première partie, je m'engage sur la dernière !". Alors on salive devant les vacances qui arrivent. Après ça. Pouf, l'exercice qui donnait du sens disparaît, on se rend compte de plusieurs choses. D'abord, qu'est ce que je fous là ? J'ai rien à faire là. Ca m'intéresse pas. Je suis pas sensée être là. Puis je suis une fraude, je ne suis pas une bonne étudiante ! La question ce serait presque, comment ça se fait que j'ai jamais échoué ? Je suis bien chanceuse parce qu'il n'y a aucun monde où je serais assez compétente pour réussir ce que je fais. Enfin, ça c'est de la méchanceté gratuite.

Bon, j'ai trouvé une alternance pour l'année prochaine, a priori je devrais avoir mon année de master. En somme, je suis heureuse, mais pas trop en ce moment, et j'ai peur que ça ne soit pas qu'une mauvaise passe, que tout recommence. J'ai très peur d'allumer cette cigarette. J'ai peur d'acheter cette bouteille de vin. J'ai peur de recommencer à me faire du mal. J'ai peur de la seconde où je pourrais flancher, tomber à nouveau, du mauvais côté.

Bien qu'il soit mal venu de poser une question en sachant déjà ce que je veux entendre, je me le permets. Rassurez-moi, tout le monde a de mauvaises habitudes pour passer les mauvais temps, et tout le monde doit résister, parce que tout le monde a mal au coeur parfois, et ... tout le monde a peur d'échouer ?

Merci belle journée.

 

 

 

 

Va dans un cmp, c'est gratuit, là il y a des gens qui écoutent et te donnent de bons conseils, cela m'a bien aidé et m'aide encore aujourd'hui 

Modifié par panda_en_kimono
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Membre, 28ans Posté(e)
al-flamel Membre 1 054 messages
Mentor‚ 28ans‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, Naluue a dit :

Bien qu'il soit mal venu de poser une question en sachant déjà ce que je veux entendre, je me le permets. Rassurez-moi, tout le monde a de mauvaises habitudes pour passer les mauvais temps, et tout le monde doit résister, parce que tout le monde a mal au coeur parfois, et ... tout le monde a peur d'échouer ?

Ça m'arrive en tout cas.

Difficile en ce moment de trouver du sens à ce que je fais. Difficile de prendre du plaisir. Mais en même temps, j'ai pas trouvé mieux pour le moment. Je peux pas me permettre de tout gâcher. Alors, je me réfugie dans ma tête, dans mes songes, dans mes routines, dans ce forum... Ça c'est une sale habitude. 

Mais ça manque d'air là dedans ! Ça sent le souffre. Faut que je respire. Faut que je fasse autre chose, sinon je vais câbler à un moment. Mais faire quoi ?

Faut peut être savoir se satisfaire de petites choses, prendre un peu de dopamine et débrancher un peu. Se relâcher, faire le vide. Mais c'est compliqué parfois de s'en satisfaire.

Est ce que pour aller mieux définitivement, il faut être complètement différent, se retourner la tête, se laver le cerveau et ne plus rien garder de ce à quoi on s'identifie, tout essorer ? Ou est-ce qu'il faut se résoudre à accepter certaines choses chez soi et les assumer jusqu'au bout ? 

J'ai pas encore fait mon choix. 

J'ai arrêté de fumer depuis 8 ans maintenant. Faut dire, j'avais fait deux pneumothorax à l'époque, ça m'a motivé :D. À un moment on s'y fait, j'avais pris des substituts pour arrêter. 

J'ai pas pris de cuite depuis 3 ans. Et ça me manque vraiment pas pour le coup. 

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Membre, 23ans Posté(e)
Naluue Membre 1 152 messages
Mentor‚ 23ans‚
Posté(e)
il y a 55 minutes, al-flamel a dit :

Est ce que pour aller mieux définitivement, il faut être complètement différent, se retourner la tête, se laver le cerveau et ne plus rien garder de ce à quoi on s'identifie, tout essorer ? Ou est-ce qu'il faut se résoudre à accepter certaines choses chez soi et les assumer jusqu'au bout ? 

C'est vrai ça, on aurait parfois vraiment envie de se formater le cerveau ! Table rase, hop. Un peu comme se débarasser du gigantesque poids qui accompagne le fait d'être soi.

Mais bon ça n'aurait pas de sens.. Ce serait moins drôle, ce serait peut-être même un peu glauque. Je sais pas.

En tout cas, respect pour l'arrêt du tabac ! 8 ans c'est énorme. Et puis je suis d'accord, même si ma dernière cuite est bieeen plus récente que 3 ans, je n'ai pas apprécié des masses. L'idéal c'est d'esquiver le verre de trop.

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