L'évolution des relations amoureuses, quelles sont les attentes aujourd'hui ?

D'après vous comment la perception de l'amour et les relations ont-elles évolué au fil du temps.

Quelles  valeurs et attentes des femmes et des hommes ont  aujourd'hui dans leurs relations amoureuses ? 

L'évolution, selon moi, est qu'être et rester en couple, ce n'est plus une obligation, mais un choix. 

il y a 2 minutes, wakanda59 a dit :

L'évolution, selon moi, est qu'être et rester en couple, ce n'est plus une obligation, mais un choix. 

je suis complètement d'accord et la notion de couple revet bien des définitions désormais. C'est pourquoi je préfère le terme relation amoureuse que couple.

il y a 2 minutes, Leberge1412 a dit :

Aujourd'hui, les relations amoureuses évoluent vers plus de communication, d'authenticité et de respect mutuel. Les attentes incluent la compréhension, le soutien et l'épanouissement personnel dans une relation équilibrée.

j'aime bien votre vision, je crois que c'est un idéal, mais c'est une belle définition

il y a 16 minutes, Leberge1412 a dit :

Aujourd'hui, les relations amoureuses évoluent vers plus de communication, d'authenticité et de respect mutuel. Les attentes incluent la compréhension, le soutien et l'épanouissement personnel dans une relation équilibrée.

Tous les couples actuels essaient bien sûr de donner cette impression consensuelle, idéalisée, et modélisée médiatiquement.

Mais regardez-vous sous le capot ? Le réel. Pourquoi parle-t-on de violence (envers les femmes, mais surtout en fait dans les couples) ?  Pourquoi cette progression continue de la divorcialité ? Pourquoi ces difficultés de garde des enfants ? Pourquoi cette progression du célibat ? Pourquoi la famille est de moins en moins lieu de bien-être ?

Etc.

Etc.

Le réel ! Les faits !  !!!!

il y a 2 minutes, Easle a dit :

 

Tous les couples actuels essaient bien sûr de donner cette impression consensuelle, idéalisée, et modélisée médiatiquement.

Mais regardez-vous sous le capot ? Le réel. Pourquoi parle-t-on de violence (envers les femmes, mais surtout en fait dans les couples) ?  Pourquoi cette progression continue de la divorcialité ? Pourquoi ces difficultés de garde des enfants ? Pourquoi cette progression du célibat ? Pourquoi la famille est de moins en moins lieu de bien-être ?

Etc.

Etc.

Le réel ! Les faits !  !!!!

 

quel lien faites vous entre ce sujet et les violences conjugales ? 

il y a 2 minutes, Axo lotl a dit :

quel lien faites vous entre ce sujet et les violences conjugales ? 

J'ai donné plusieurs exemples, dont les violences conjugales, qui montrent que les relations réelles, factuelles, ne semblent pas en progression de  "plus de communication, d'authenticité et de respect mutuel", autrement peut-être que dans des niches sociales relationnelles qui se percoivent tel, le temps de déchanter probablement, ou de s'idéaliser comme à la pointe du progressisme, supérieur au reste de la population.

il y a 1 minute, Easle a dit :

 

J'ai donné plusieurs exemples, dont les violences conjugales, qui montrent que les relations réelles, factuelles, ne semblent pas en progression de  "plus de communication, d'authenticité et de respect mutuel", autrement peut-être que dans des niches sociales relationnelles qui se percoivent tel, le temps de déchanter probablement, ou de s'idéaliser comme à la pointe du progressisme, supérieur au reste de la population.

 

 

est ce que les attentes dans le couple pourraient être à l'origine de certaines violences conjugales ?  (dans une déception de cette idéalisation)

il y a 10 minutes, Axo lotl a dit :

est ce que les attentes dans le couple pourraient être à l'origine de certaines violences conjugales ?  (dans une déception de cette idéalisation)

C'est une réalité. Trop d'attentes suscitent des frustrations. Mais cela se traduit plus souvent par des ruptures et donc une accélération de la multiplication des partenariats amoureux. Avec une désillusion de plus en plus tardive il me semble car le modèle médiatisé est très pregnant. La liberté de choix est devenue prioritaire (pas du choix collectif ou à deux mais individuel, de soi uniquement), la maximisation des espoirs, du désir est aussi extrême. Chacun mérite le meilleur ! Peu importe le réel ou le réalisme.

La plupart se modèrent un peu au fur et à mesure, mais la petite musique reste en tête, créant des formes d'injonctions limitantes et conséquentes.

La violence peut venir des déceptions, comme de la sensation de contraintes qui devient donc de plus en plus injustifiables. Mais elle vient aussi beaucoup de la forte insécurité du couple dans un glissement de la peur vers la colère.

Et cette violence peut prendre des formes diverses. J'ai vu beaucoup de femmes être violentes, sans que cela ne conduisent à autre chose de la part des spectateurs qu'au sourire un peu géné, là où un geste même seulement menacant de la part d'un homme, même moins massif que la femme vers laquelle le geste est tourné, suscite une intervention ou de vives admonestations.

La violence verbale aussi se partage assez bien, et se décomplexe (comme elle l'est aussi d'ailleurs dans la production culturelle).

Certains connaissent la chanson, dans le cadre d'une union formalisée juridiquement, quand la couple est pleine ça finit par déborder vers le JAF du TGI ...

il y a 3 minutes, Easle a dit :

 

C'est une réalité. Trop d'attentes suscitent des frustrations. Mais cela se traduit plus souvent par des ruptures et donc une accélération de la multiplication des partenariats amoureux. Avec une désillusion de plus en plus tardive il me semble car le modèle médiatisé est très pregnant. La liberté de choix est devenue prioritaire (pas du choix collectif ou à deux mais individuel, de soi uniquement), la maximisation des espoirs, du désir est aussi extrême. Chacun mérite le meilleur ! Peu importe le réel ou le réalisme.

La plupart se modèrent un peu au fur et à mesure, mais la petite musique reste en tête, créant des formes d'injonctions limitantes et conséquentes.

La violence peut venir des déceptions, comme de la sensation de contraintes qui devient donc de plus en plus injustifiables. Mais elle vient aussi beaucoup de la forte insécurité du couple dans un glissement de la peur vers la colère.

Et cette violence peut prendre des formes diverses. J'ai vu beaucoup de femmes être violentes, sans que cela ne conduisent à autre chose de la part des spectateurs qu'au sourire un peu géné, là où un geste même seulement menacant de la part d'un homme, même moins massif que la femme vers laquelle le geste est tourné, suscite une intervention ou de vives admonestations.

La violence verbale aussi se partage assez bien, et se décomplexe (comme elle l'est aussi d'ailleurs dans la production culturelle).

 

 

 

et selon vous, il faudrait quoi pour y remédier ? 

il y a 28 minutes, Axo lotl a dit :

et selon vous, il faudrait quoi pour y remédier ? 

De manière générale, j'ai moins d'observations que de solutions à proposer.

Mais parmi elles :

. Une meilleure éducation sexuelle ET amoureuse des garçons ET des filles.

. Une décroissance de la population (moins de choix, moins de croissance, moins de richesses, moins de compétition, moins de sentiment de puissance, etc.)

Et vous ?

il y a 3 minutes, Easle a dit :

 

De manière générale, j'ai moins d'observations que de solutions à proposer.

Mais parmi elles :

. Une meilleure éducation sexuelle ET amoureuse des garçons ET des filles.

. Une décroissance de la population (moins de choix, moins de croissance, moins de richesses, moins de compétition, moins de sentiment de puissance, etc.)

 

Et vous ?

 

moi je crois que c'est avant tout éducatif, apprentissage de l'acceptation de l'autre et respect. Et de plus en plus je pense que la société gagnera à voir disparaitre les réseaux sociaux.

Il y a 1 heure, Axo lotl a dit :

C'est pourquoi je préfère le terme relation amoureuse que couple.

Je ne comprends pas trop le sens de votre préférence 

il y a une heure, Easle a dit :

 

Tous les couples actuels essaient bien sûr de donner cette impression consensuelle, idéalisée, et modélisée médiatiquement.

Mais regardez-vous sous le capot ? Le réel. Pourquoi parle-t-on de violence (envers les femmes, mais surtout en fait dans les couples) ?  Pourquoi cette progression continue de la divorcialité ? Pourquoi ces difficultés de garde des enfants ? Pourquoi cette progression du célibat ? Pourquoi la famille est de moins en moins lieu de bien-être ?

Etc.

Etc.

Le réel ! Les faits !  !!!!

 

Il me semble que c'est vous qui ne voyez pas le réel. La violence conjugale a toujours existé, sauf que maintenant on en parle, on la dénonce. Je pense donc qu'il y en a moins qu'avant.

L'augmentation du nombre de divorces vient du fait que cela s'est démocratisé. Les femmes battues (pour faire référence à votre exemple), ne sont plus condamnées à rester mariées avec leur bourreau. Les couples qui ne sont plus heureux ensembles, ne sont plus obligés de se supporter pour la façade, comme c'était le cas avant.

Quand au célibat, la encore, c'est un choix. Souvenez vous de la sainte Catherine, patronne des vieilles filles de 25 ans.

Enfin, je suis désolée pour vous si votre famille n'est pas un endroit de bien être, car cette fois encore, c'est tellement mieux qu'avant, quand papa pouvait taper sur sa femme et ses enfants et qu'il était impossible pour la maman de protéger ses enfants, vu qu'elle n'avait pas les moyens de subvenir à leurs besoins, si elle quittait le domicile de son agresseur.

il y a 5 minutes, wakanda59 a dit :

Je ne comprends pas trop le sens de votre préférence 

pour moi le terme couple est connoté (deux personnes sous le même toit, relation exclusive...) alors que toujours pour moi , la relation amoureuse est plus "open" à plein d'autres formes. 

il y a 14 minutes, Easle a dit :

 

De manière générale, j'ai moins d'observations que de solutions à proposer.

Mais parmi elles :

. Une meilleure éducation sexuelle ET amoureuse des garçons ET des filles.

. Une décroissance de la population (moins de choix, moins de croissance, moins de richesses, moins de compétition, moins de sentiment de puissance, etc.)

 

Et vous ?

 

S'il y a moins de violence, ce n'est pas du aux cours d'éducation sexuelle, mais à l'éducation, au modèle familial, à l'évolution de la société. Cette réponse semble provocatrice, mais pendant des siècles, "corriger" son épouse était acceptable, voire encouragé par la société. Quant à la justice, c'était simple, on disait qu'elle n'avait rien à faire au pied du lit. 

Au moyen âge, c'est un devoir moral de corriger son épouse, au XVIIe, on fait un pas vers la paix des ménages. L'idée du couple fondé sur l'amour se développe et "l'encyclopédie" conseille aux maris de traiter son épouse avec amitié et douceur. La tolérance pour la violence conjugale commence à reculer. Hélas, au XIXe, le code civil voulu par Napoléon referme vite cette parenthèse. La femme doit à nouveau obéissance à l'homme et le code pénal va jusqu'à établir l'excuse du mari qui assassine sa femme en cas de flagrant délit d'adultère au domicile conjugal. 

Aujourd'hui, même si la violence conjugale existe toujours, elle est jugée inacceptable, ce qui est un point fort dans l'éducation des enfants. 

il y a 8 minutes, Axo lotl a dit :

Et de plus en plus je pense que la société gagnera à voir disparaitre les réseaux sociaux.

Ne rêvez pas, ils ne disparaitront pas plus que les bandes dessinés, jugées comme de la lecture décadente quand j'étais enfant. 

il y a 16 minutes, Axo lotl a dit :

pour moi le terme couple est connoté (deux personnes sous le même toit, relation exclusive...) alors que toujours pour moi , la relation amoureuse est plus "open" à plein d'autres formes. 

 

D'accord, mais donc, vous concevez que la relation amoureuse est tout de même majoritairement un couple de deux personnes ?

il y a 1 minute, wakanda59 a dit :

 

 

Ne rêvez pas, ils ne disparaitront pas plus que les bandes dessinés, jugées comme de la lecture décadente quand j'étais enfant. 

j'aime bien rêvez à mieux. Je crois que les gens commencent à comprendre la dangerosité de ces réseaux, même les gosses le comprennent, alors du rêve à la réalité, il n'y a parfois qu'un pas.

il y a 49 minutes, Axo lotl a dit :

moi je crois que c'est avant tout éducatif, apprentissage de l'acceptation de l'autre et respect. Et de plus en plus je pense que la société gagnera à voir disparaitre les réseaux sociaux.

Je rejoins Wakanda, ils ne vont pas disparaître. On peut même s'attendre à pire avec des connections de plus en plus intimes et permanentes.

Les réseaux 'sociaux' dans leur innovation technique, ne sont que le prolongement des réseaux sociaux, traditionnels. Ils étaient simplement plus l'apanage d'une classe qui avait le temps pour réseauter. Le temps est simplement en parti abolit par la technique, ce qui est l'une de ses fonctions.

il y a 12 minutes, Easle a dit :

 

Je rejoins Wakanda, ils ne vont pas disparaître. On peut même s'attendre à pire avec des connections de plus en plus intimes et permanentes.

Les réseaux 'sociaux' dans leur innovation technique, ne sont que le prolongement des réseaux sociaux, traditionnels. Ils étaient simplement plus l'apanage d'une classe qui avait le temps pour réseauter. Le temps est simplement en parti abolit par la technique, ce qui est l'une de ses fonctions.

Nous verrons bien, l'avenir nous le dira

il y a 47 minutes, wakanda59 a dit :

Je ne comprends pas trop le sens de votre préférence 

 

Il me semble que c'est vous qui ne voyez pas le réel. La violence conjugale a toujours existé, sauf que maintenant on en parle, on la dénonce. Je pense donc qu'il y en a moins qu'avant.

L'augmentation du nombre de divorces vient du fait que cela s'est démocratisé. Les femmes battues (pour faire référence à votre exemple), ne sont plus condamnées à rester mariées avec leur bourreau. Les couples qui ne sont plus heureux ensembles, ne sont plus obligés de se supporter pour la façade, comme c'était le cas avant.

Quand au célibat, la encore, c'est un choix. Souvenez vous de la sainte Catherine, patronne des vieilles filles de 25 ans.

Enfin, je suis désolée pour vous si votre famille n'est pas un endroit de bien être, car cette fois encore, c'est tellement mieux qu'avant, quand papa pouvait taper sur sa femme et ses enfants et qu'il était impossible pour la maman de protéger ses enfants, vu qu'elle n'avait pas les moyens de subvenir à leurs besoins, si elle quittait le domicile de son agresseur.

Mais je n'ai jamais dit que la violence conjugale n'existait pas avant ! OU avez-vous lu ça ?

Ni même qu'elle était plus importante, relisez-moi mieux !  Sans a priori de lecture !

Car oui, il y en a moins qu'avant, c'est certain. Mais il y en a encore et elle se rapproche de plus en plus d'un potentiel seuil structurel (un peu comme le chomage résiduel par exemple). Même si cela est à correler avec des paramètres socio-culturels. Par contre il y a probablement plus de violence verbale, non pas qu'il y a 3 siècles, mais qu'il y a 70 ans par exemple.

Vous vivez visiblement dans une vision très radicale du passé et une idéalisation du présent. Et tout passe à vos yeux visiblement par la violence (évidemment des seuls hommes !)

Vous faites comme si aucune évolution n'avait eu lieu depuis le 19e s., comme si les améliorations dataient de 2010 au mieux ! Mais ce n'est pas le cas. Et il y a des conséquences aux divorces par exemple, qui NON, ne sont pas dû à la fuite de femmes de maris violent ! Si, si, je vous assure ! C'est même le cas le moins courant des divorces.

Ne plaquez pas des réalités proches de vous à une généralisation au monde social réel.

Je vous propose deux liens seulement pour le moment mais lisez les bien, pas que les titres.

https://www.slate.fr/story/258789/societe-francaise-reste-centree-ideal-couple-normes-relations-vie-conjugale-celibat-rupture

https://www.insee.fr/fr/statistiques/4238445?sommaire=4238781&q=célibat