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Recherche livres d'éthique

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urizen

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Membre, 36ans Posté(e)
Athéna06 Membre 148 messages
Forumeur survitaminé‚ 36ans‚
Posté(e)
Le 06/05/2024 à 15:05, urizen a dit :

Bonjour à tous,

C'est un sujet qui me passionne vraiment et je recherche des livres sur ce sujet, surtout liés aux dilemmes moraux.

J'ai testé ceux là

Introduction à la philosophie morale de Makassian  ... là aussi malgré l'avis en 4 de couverture, l'homme du monde est sacrément cultivé ! Pas réussi à accrocher...

Questions d'éthique contemporaine de Thiaw Po Une . Un recueil de textes de plus de 1000 pages, sur plus de la moitié pas compris grand chose...certaines parties sont bien comme sur la bioéthique mais datant des années 2000..

Plus léger mais plus accessible aussi

Comment être parfait de Michael Schur.

Roger Pol Droit Ethique du Grand Age et de la Dépendance

Roger Pol Droit l'éthique expliquée à tout le monde

Martin Provencher Petit cours d'éthique et de poilitique, très bien fait.

Frédérique Leichter-Flak le laboratoire des cas de conscience.

Peter Singer Questions d'éthique pratique, celui là , je l'ai mis un moment à le trouver en occasion à un prix décent... Il en existe une version plus récente non traduite en VF mais reste une solide référence !

En attente de lecture :

Aristote Ethique à Eudeme , Ethique à Nicomanque

Pierre Bayard Aurais je été résistant ou bourreau ?

Laurence Devillairs Etre quelqu'un de bien.

Ruwen Ogien L'influence des croissants chauds sur la bonté humaine.

Les oeuvres de Michael Sander.

Si vous pensez à d'autres ouvrages, n'hésitez pas.

Ah oui l'Ethique de Spinoza mais pour l'instant trop difficile :(

Sander, Sandel plutôt. Pas trouvé l'outil pour modifier mes messages :(

Tu sait j'ai lue l'hétique de spinoza plusieurs fois et j'avoie moi aussi qu'il y as des passages difficiles,et je ne retient pas tout du premier coup,ce que je sait c'est que le traité de la réforme de l'entendenement est un prélude a l'hétique pour mieux le comprendre,si tu le souhaite on peu l'étudier tout les deux a fond,on s'aide mutuellement a toi de voir :)

Modifié par Athéna06
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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 943 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour @rizen,

tout d'abord, j'apprécie votre effort de développement sur ce qui occupe votre esprit, depuis tant d'années, cela me permet de mieux circonscrire la chose, contrairement selon ma lecture à nos échanges antérieurs, je comprends aussi que vous ne vouliez sans doute pas rentrer trop dans les détails, pour préserver votre découverte et qui représente peut-être aussi votre gagne-pain, au même titre que Coca-Cola tient secrète sa recette de sa fameuse boisson. Vos deux derniers messages sont suffisamment explicites à présent, pour que je localise où nous sommes, en effet précédemment nous étions par analogie comme dans le cas de l'informatique - c'est très vague et large, sans savoir de quelle sous-branche de celle-ci il s'agissait, ni plus spécifiquement sur quel sujet, par exemple, de savoir qu'il était question des protocoles de communication, et là-dedans du fait de crypter les messages, donc pour le cas qui nous occupe, il vient que nous parlions des émotions, dans une perspective thérapeutique, et via la catharsis émotionnelle plus spécifiquement, de quoi assez bien à présent délimiter le terrain de jeu si je puis dire. J'enfonce éventuellement des portes-ouvertes pour vous, puisque vous utilisez le même discours depuis le début, mais cette fois-ci, avec vos dernières explicitations et par voie de conséquences mes recherches succinctes sur le Net, j'y vois nettement plus clair, je m'aperçois au passage, que ce sujet est polémique en lui-même depuis bien longtemps, mais si je peux placer un vocable à présent sur celui-ci en ce faisant, il n'empêche que j'ai exploré malgré tout au moins dans un cadre de la vie de tous les jours, quelques moments qui la mette en évidence ou lumière, par exemple, en ce qui concerne le " théâtre " ou assimilé, tels les films aujourd'hui, j'avais identifié le rôle " par procuration " que pouvait susciter d'en être un spectateur " actif ", tout comme l'avantage certain des tenants et aboutissants et donc " par anticipation ", le tout sous le spectre des émotions bien évidemment puisque c'est notre matière de réflexion.



Je confesse de par la terminologie que vous employez, que vous êtes certainement mieux disposé que moi concernant la catharsis émotionnelle, vos années de pratique et de cogitation vous donnant en quelque sorte une longueur d'avance, je risque donc d'être maladroit en vous répondant en n'utilisant pas les termes les plus appropriés ou les plus heureux, vis-à-vis de votre bagage érudit, toutefois, en dehors de ce lexique, je ne pense pas être totalement profane en la matière, et j'espère qu'en vous répondant et de par ma position, je ne vous crée pas un malaise, bien que j'en doute, étant donné le challenge que représente la pratique d'une cure via la catharsis émotionnelle, avec des effets bien plus intenses, que mon seul scepticisme ainsi que mes " spéculations ", en ce sens qu'elles ne sont pas étayées par des résultats scientifiques contrôlés, par exemple, il a été montré plus restrictivement dans le domaine autistique, que les approches d'accompagnement pour aider les autistes dans leur quotidien, sont toutes de niveau équivalent en terme de résultats amélioratifs, et que ce qui compte, n'est pas tant la technique employée/retenue/pratiquée, mais bien plutôt le comportement de l'aidant en lui-même, mais je crois que c'est bien plus général que cela, je pensais déjà bien avant d'en prendre connaissance, que ce qui prime dans une psychothérapie, n'est là aussi pas tant la méthode thérapeutique elle-même, mais la bienveillance, l'écoute attentive, la compassion sincère avec le " patient ", la compréhension active de ses préoccupations, etc... bref des qualités " humaines " pro-sociales, qui font une véritable différence ( hors nécessité d'une médication pour une pathologie lourde ) plutôt que la technique mise en œuvre elle-même, que ce soit une TCC, via l'EDMR, une psychanalyse, une " désensibilisation " petit à petit, une remédiation, l'hypnose, etc... j'irais même jusqu'à pousser le trait plus loin encore, pour montrer leur pouvoir, qui dépasse largement le simple effet placebo, c'est que ces qualités sus-citées, peuvent aussi se retrouver, chez la voyante, la diseuse-de-bonne-aventure, le marabout, l'exorciste, et que-sais-je-encore, si les gens qui en reviennent se sentent mieux, c'est justement par l'exercice suffisamment maitrisé de ces qualités pro-sociales, même si ni le " praticien " ni le " patient " n'en ont conscience, ils l'attribuent à la méthode, à l'instar quelque part du " sacré " chez Émile Durkheim ( C.f.: Les formes élémentaires de la vie religieuse ), où là également, c'est " l'inconscient collectif " - il n'use pas de cette terminologie - finalement qui donne ses lettres de noblesse aux objets, lieux ou actes vus comme sacrés. [ C'est là aussi, si on entend ce que je dis, où l'on comprendra que Lacan avait tout faux, lui qui faisait autre chose en même temps que ses " patients " venaient lui parler, c'était relativement absurde, si on tient compte de l'essentialité de la synchronisation cérébrale entre deux cervelles, par exemple, il a été montré, que si la personne aimée touchait avec sa main le cobaye mis en " souffrance " pendant l'expérience, alors ce dernier ressentait bien moins la douleur, que si c'était un étranger ou une main artificielle ! ].



Bien que n'ayant pas de pratique, ni de connaissance particulière sur une telle technique thérapeutique via la catharsis, qu'elle en passe par le sport, un film à forte composante émotionnelle, une discussion franche avec ses amis, une confession religieuse ou d'aller s'époumoner en criant du haut d'une falaise, ou bien encore en se délestant dans son journal intime de ses émotions dérangeantes, ou éventuellement via une abstinence sexuelle puis un un relâchement " bien senti ", je dois malgré tout émettre une réserve assez sévère, plus ou moins ramifiées ci et là dans le processus, un premier point touche au fait que rappeler une émotion quelconque en lien avec des difficultés personnelles, peut déjà revêtir seulement un aspect purgatif temporaire ( quand ce n'est pas tout bonnement le contraire, une amplification ou un renforcement du processus sous-jacent ), comme avec la faim - bien que ce soit un manque - qui bien que calmée finit par revenir, puisque la source n'a pas disparu, seuls les effets ont été soulagés un temps, ensuite et conséquemment, tout comme je pestiférais intérieurement contre Freud, sur le rôle thérapeutique de la psychanalyse, sur le fait de mettre le doigt sur la problématique refoulée, n'était pas encore suffisant pour produire un véritablement soulagement ou de recouvrir la santé, en l'occurrence mentale, ce n'en était au mieux que le point de départ, et non d'arrivée, à l'image de ce qui se passe avec le corps lui-même, identifier le mal aussi précisément que l'on voudra, ne résoudra pas la " maladie " ou le problème somatique - en général, il faut aussi trouver un remède ayant une certaine efficacité, via la chirurgie ou la médication par exemples, il en va de même avec la psyché, identifier un mal, n'est pas encore suffisant, il faut aussi trouver un moyen pérenne et efficient d'y remédier, finalement la plupart des techniques psychothérapeutiques cherchent à modifier un type de câblage dans le cerveau, une route ou une autoroute synaptique, en créant un nouvel itinéraire, disons " bis ", qui deviendra idéalement l'itinéraire à terme principal.

Il me faut encore préciser une chose, toujours dans le même ordre d'idées, même si je ne prétends à aucune exhaustivité dans ce que j'écris, c'est qu'il y a aussi une différence de taille, entre avoir quelque chose en trop ou en plus, de type traumatisme, et avoir quelque chose en moins ou qui manque, par exemple un manque d'amour ou d'affection ( C.f. la célèbre expérience de H.F. Harlow de 1958, édifiante: The nature of love ) , j'ai bien peur que la catharsis émotionnelle pour cette deuxième typologie de problèmes ne soit d'aucune utilité, on ne peut pas résoudre un besoin fondamental par une quelconque astuce ou contournement/détournement, aussi profond et sérieux que l'on voudra, tout comme lorsque l'on a soif, manger ne sert à rien, ne compense pas du tout, ce qui est différent ontologiquement que de changer un met indigeste ou qui donne la nausée par un autre mieux approprié, pour finir de filer la métaphore entre le corps et l'esprit, ce dernier étant à rapprocher du premier type de problème " surplus ". C'est-à-dire qu'une émotion en trop peut sans doute être transformée, rééditée, transfigurée, métamorphosée, etc... par quelque truchement que l'on voudra en autre chose, mais quand c'est une " émotion "/sensation liée à un manque ou à un besoin primaire, il n'y a très certainement qu'une seule solution, obtenir ce dont on manque ou dont on a besoin, que ce soit sur un plan matériel ou immatériel, comme le besoin d'affection ( c'est pourquoi fût un temps, où les nourrissons mouraient plus quand ils n'étaient pas tenus dans les bras, comparativement à ceux qui l'étaient, alors que les autres conditions de vie étaient identiques, par exemple en orphelinat ! ).





J'espère que je n'aurais pas été trop brouillon au-dessus et que vous ne verrez aucun affront de ma part, sur un domaine que vous triturez depuis des lustres, simplement, comme je jongle sans cesse entre une approche analytique, synthétique et pluridisciplinaire, il m'apparait alors, que ce dont vous avez bien voulu m'entretenir, serait une sorte de cas particulier de quelque chose que j'estime bien plus général, pour rappel les attributs pro-sociaux du thérapeutes, sans compter que je mets le doigt sur une limitation intrinsèque, se développant sur plusieurs volets, de la catharsis émotionnelle, du moins, de ce que j'en ai compris, bien qu'en essayant d'y inclure ce que j'ignore - comme la vôtre plus particulièrement en rapport avec la sexualité si je ne m'abuse pas - en restant assez généraliste, à savoir un possible effet purgatif pour le " trop/plus " mais inefficient pour le manque, pourtant à composante émotionnelle ou affective. Ne soyez dès lors pas blessé par mes propos, je me comporte avec vous quelque peu comme avec moi-même, bien que plus modérément à votre endroit, en effet, je dirais que je suis plus cartésien que Descartes sur la pratique du doute, si certes je suis sceptique vis-à-vis de nouvelles données, je reste malgré tout vigilant même quand j'ai intériorisé/intégré les connaissances, je les revisite sans cesse, de peur de garder des choses obsolètes ou partiellement fausses, disons pour faire simple, que je suis le négatif des neurotypiques, là où ils passent 1% de leur temps à faire de la " métacognition " au sens large, même si j'en ai personnellement une compréhension bien plus restrictive, quand ils se servent de leur ciboulot, je fais sensiblement l'inverse, je suis constamment en train de surveiller ce que je pense ou ai pensé ! L'ultrarationaliste que je suis, inclus les affects, émotions, sentiments et autres sensibilités dedans, contrairement aux penseurs des Lumières qui les avaient extirpées avec le recours à la seule Raison pour guide suprême, puis ensuite avec la dérive du logicisme, avec le cas particulier de L. Wittgenstein entre sa première et sa deuxième philosophie...



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