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Invité chekhina

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Invité chekhina
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Invité chekhina
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Finalement je vais migrer ici, c’est moins exposé. Depuis que le plus grand philosophe connu est arrivé sur le forum je risque de m’égarer dans le rayon philosophie dans des polémiques inutiles. 

C’est un fait  incompréhensible : le forum est pour moi un espace de travail qui me permet de mieux m’investir…dans le travail. Je viens sur le forum pour travailler.

En soit c’est là une disposition « inclassable ». 
 

Qui vient sur le forum pour travailler ? 

Ici je serai plus tranquille pour travailler, je vais quitter les fils engagés ailleurs, sauf le fil musique. 

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Invité chekhina
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Invité chekhina
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Je n’aurai pas dû laisser tomber l’analyse politique. Je ne la pratique plus finalement depuis longtemps. J’en étais resté aux analyses classiques, la gauche, la droite. La gauche qui défend le peuple et la droite qui défend le système capitaliste. En somme la politique continuait la lutte sociale.

Sauf que, quand même, cette analyse exprime une sacrée paresse. Car nous n’en sommes plus là depuis longtemps.

Je me réveille et je constate quoi ? Qu’en gros la politique aujourd’hui ce n’est plus la vieille gauche contre la vieille droite mais la lutte entre le néolibéralisme et le conservatisme. 
 

Je n’ai même pas vu venir le néolibéralisme et je n’ai pas vu non plus que le conservatisme ce n’était plus l’ancienne droite. 
 

Le néolibéralisme, je pensais que c’était une vague théorie parmi d’autres. Sauf que le néolibéralisme détermine aujourd’hui nos comportements sociaux jusque dans le quotidien, c’en est effrayant car nous n’en sommes pas vraiment conscients. 
 

Le conservatisme longtemps décrié, considéré  comme ringard, tente pourtant de sauver ce qu’il peut. 
 

Et je n’ai rien vu de toutes ces transformations ! Alors qu’elles ont en grande partie déterminé mon quotidien. 
 

Pas de doute je m’exprime mieux ici, dans les inclassés. 

Modifié par chekhina
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Membre, 43ans Posté(e)
hanss Membre 48 730 messages
Maitre des forums‚ 43ans‚
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Il y a 2 heures, chekhina a dit :

Je viens sur le forum pour travailler.

T’es psychiatre ? :D

  • Haha 1
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Invité chekhina
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Invité chekhina
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Je me sens moins exposé ici. Les interventions éventuelles  ne me touchent plus alors qu’elles m’affectent dans les autres fils.

Je me sens moins contraint aussi.

 

Il semble qu’il y ait un regard qui disparaît.

Le regard qui disparaît a disparu dans le fil sur l’inceste. 

 

 

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Invité chekhina
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Apocalypse now : "C'est le jugement qui triomphe de nous" [Marlon Brondo]

Il est possible de triompher du jugement s'il est possible de trouver qui l'incarne ou qui peut l'incarner. Alors il s'agit de lutter contre une incarnation, non plus contre une idée.

Quand ceux (celles) qui l'incarnent ne comptent plus quoi que soit leur jugement, quelle que soit la liberté qu'ils (elles) se donnent de le prononcer,  alors il devient possible de terrasser l'idée, en soi.

L'autre, celui ou celle qui incarne est un instrument, à bon escient, utilisé.

L'ennemi en fait est l'idée, en soi.

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Membre, 110ans Posté(e)
sam f Membre 1 063 messages
Mentor‚ 110ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, chekhina a dit :

Je me sens moins exposé ici. Les interventions éventuelles  ne me touchent plus alors qu’elles m’affectent dans les autres fils.

C 'est à ce point ? 

 

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Membre, 58ans Posté(e)
lysiev Membre 10 057 messages
Maitre des forums‚ 58ans‚
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Ah bon nous avons un grand philosophe connu sur le forum :DD

Et je suis pas au courant mince alors :D

 

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Invité chekhina
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Invité chekhina
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Meziane réfère à l'anthropologue Philippe Descola dans "Au bord des mondes".

Descola veut surmonter le dualisme nature-culture.

Un tel dépassement est-il possible en Occident où nous sommes habitués, au moins depuis Kant, à penser la séparation nature-culture, à tel point que nous avons maintenant des sciences de la nature d'un côté et des sciences de l'homme de l'autre.

Pour Descola la nature n'existe pas, la nature est un concept, une abstraction. Il écrit : "La nature est un terme quasiment introuvable ailleurs que dans les langues européennes, y compris dans les grandes civilisations japonaise et chinoise"

Pour éviter l'emploi du mot nature Descola emploie le mot non-humain (Meziane reprend à son compte cette dénomination).

Je pense que cet effort à dépasser le dualisme nature-cuture, effort que l'on retrouve chez Latour, mais aussi chez la biologiste Lynn Margulis (et aussi chez Lovelace avec son essai sur Gaïa) provient du souci écologique et de l'angoisse devant une catastrophe écologique qui se profile.

Mais cet effort à dépasser nature et culture ne servira pas à résoudre la crise écologique. Cet effort est trop intellectuel pour qu'il soit adopté par la population. En revanche à titre individuel cet effort peut permettre de construire une nouvelle vision du monde.

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Invité chekhina
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Il écrivit : « Je venais leur écrire et j’étais contraint. Je me soumettais à cette contrainte sans saisir qu’elle était contrainte. Ils portaient en eux une pourriture qu’ils déversaient dans mon âme, ils disaient de mon âme qu’elle était putréfiée. 
Leurs cadavres désormais gisent dans les caniveaux et je m’aperçois qu’ils sont morts depuis longtemps. Je sais que je les ai tués mais ils étaient mort avant que je ne les tue. Je n’ai plus besoin  d’être lu sur les places publiques »

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Invité chekhina
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Invité chekhina
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Posté(e)

A. partait souvent se promener l’après midi. Les chiens des fermes voisines le guettaient, ils partaient avec lui. Ils étaient  souvent trois, ils couraient devant lui. Le plus souvent  seul  le chien Labrit l’accompagnait


A. aimait ce chien, il jouait avec lui. Labrit jouait les méchants, il grognait, ses yeux lançaient des éclairs furieux, il sautait sur A., il saisissait son bras entre ses crocs. Mais jamais il ne le mordit.

 
Labrit courait comme un fou après des lapins fantomatiques. De temps en temps il se retournait pour voir si A le suivait. Ils allaient loin dans la montagne. Un jour A s’égara mais Labrit ouvrit  le chemin et sut revenir dans le village.
 

Beaucoup plus tard A revint sur les pentes des monts basques avec son fils Orphée. Il s’arrêta là haut sur la route Napoléon devenue chemin de Compostelle.  Il regarda à l’horizon le col d’Ispeguy, il dit : « C’est là que je me sauvais quand j’étais adolescent, je partais le matin, je ne revenais que le soir ». Comme son fils ne lui répondait pas il commença  à s’angoisser. Il désirait que son fils participe un court moment aux déchirures de son cœur, à l’époque, il voulait lui transmettre quelque chose d’important mais il ne savait pas quoi, cette vieille déchirure avait ouvert sur une réalité qu’il lui fallait dire. A ce moment il pensa que sous ses pieds, dans la terre,  reposaient des hommes et des femmes ensevelis depuis des siècles. Il était éperdu, il courut vers la fontaine Roland, il voulait montrer l’eau, comme le sang, écoulée de la montagne. 

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Invité chekhina
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Invité chekhina
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A prit sur lui très tôt de recueillir en lui les localités en putréfaction des adultes. La compassion l’avait emporté en lui lorsqu’il était enfant. 
Il se retrouva débordé dans son intériorité par les meules fumantes de fumier. 
Il en conçut une violence qui le prit de cours mais son instinct de survie permit à sa violence de l’emporter au moins temporairement sur la compassion. 

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